201400515_Guide_SECMAC_version finale

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Guide
des Services dédiés
à l’Evaluation et à la Certification
des Matériaux de Construction
à La Réunion
Avril 2014
Avril 2014
Guide SECMAC – (Provisoire)
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Eléments de contexte
Evoluant dans un contexte réglementaire de plus en plus contraignant et en pleine mutation, tels que les
règlementations thermiques1 (RT 2012 en Métropole et RTAA Dom à La Réunion) ou le changement opéré en juillet
2013 concernant le marquage CE des produits de construction, les constructeurs, industriels et artisans réunionnais
qui fabriquent ou transforment des matériaux, produits, et équipements pour ce secteur, sont incités à davantage de
performance, en termes de qualité et de sécurité.
Conjointement, l’évaluation et le contrôle de conformité des ouvrages, produits et services de la construction
apparaissent plus complexes à La Réunion, en raison principalement de l’éloignement géographique des organismes
qualifiés et des caractéristiques tropicales spécifiques auxquelles nos produits locaux doivent souvent répondre.
Dans un secteur du BTP (Bâtiment Travaux Publics) en crise, où la commande publique représente plus de 60% de
l’activité, l’offre de produits normés, labellisés ou certifiés représente un atout sur les marchés pour se différencier de
la concurrence, la compétitivité ne se faisant plus uniquement par le prix.
Anticiper, voire proposer, l’évolution des normes représente alors un levier pour redynamiser l’activité qui avant 2009,
était l’un des secteurs phare de l’économie réunionnaise (23 900 emplois salariés en 2008 contre 15700 en 2013).
Ce rapport pose la situation de l’évaluation technique et de la certification dans le domaine de la construction à La
Réunion et en propose des pistes d’amélioration. Il se présente sous la forme d’un guide détaillé2 décrivant un
ensemble (non-exhaustif) de prestations disponibles pour répondre aux besoins des fabricants de produits de
construction, des architectes, des donneurs d’ordre, etc.
1
2
Réglementation thermique RT 2012, devenue norme obligatoire dans les constructions neuves en Métropole depuis janvier 2013
Le guide détaillé ainsi que la note de synthèse sont en libre téléchargement sur le site de Nexa : http://www.nexa.re/
Avril 2014
Guide SECMAC – (Provisoire)
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Sommaire
I.
1ERE PARTIE CONTEXTE NATIONAL ET CADRE JURIDIQUE
4
La réglementation en vigueur dans le domaine de la construction en France ........................................ 5
1. Principaux textes et référentiels
5
2. Qu’est-ce qu’une norme - à quoi sert-elle ?
5
3. Label, certification, marquage CE, etc. - de quoi s’agit-il ?
6
4. La différence entre labellisation et certification ?
8
5. La différence entre marquage CE et les marques volontaires ?
8
B. L’approche assurantielle........................................................................................................................... 9
1. Domaine traditionnel et non traditionnel ?
9
2. Technique courante, technique non courante ?
9
3. La Commission Prévention Produits
10
C. Les signes de qualité dans la construction............................................................................................. 10
1. Sur le plan national
10
2. Sur le plan local
10
3. Focus sur quelques exemples locaux
11
A.
II.
2EME PARTIE DISPOSITIFS ET PROCEDURES D’EVALUATION
14
Principaux moyens d’essais, de contrôle et de certification dans la construction sur le plan national . 14
1. Les organismes qui font autorité
15
2. Les organismes français accrédités mandatés
17
B. Principaux moyens d’essais, de contrôle et de certification dans la construction à la Réunion ............ 37
1. Les moyens d’essais du CIRBAT
39
2. Les moyens d’essais de l’Université
43
3. Les moyens d’essais privés
45
4. Les moyens d’étalonnage
49
5. Les organismes de certification et d’accompagnement
53
6. Les autres prestations
55
A.
III. 3EME PARTIE EVOLUTION DE L’OFFRE REUNIONNAISE
60
A. Les principales difficultés rencontrées localement ................................................................................ 61
B. L’émergence de solutions locales........................................................................................................... 63
1. Le projet ACERBAT
63
2. Le projet Pôle 3E
64
3. Le projet CRCD
65
4. Les initiatives récentes
65
C. Evaluation des besoins des entreprises réunionnaises ......................................................................... 66
1. Présentation de l’échantillon
66
2. Approche qualitative des besoins relevés
68
3. Profils de modalités
71
D. Bilan et perspectives............................................................................................................................... 72
1. Les avancées en Métropole
72
2. Vers une Plateforme Bâtiment Energie Grenelle à La Réunion ?
73
3. Des solutions à court-terme ?
73
4. En conclusion…
74
IV. ANNEXES
75
A. Liens utiles .............................................................................................................................................. 76
1. Sites internet
76
2. Articles de presse et brochures
76
B. Auditions réalisées .................................................................................................................................. 77
C. Acronymes............................................................................................................................................... 78
D. ABCdaire ................................................................................................................................................. 79
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Guide SECMAC – (Provisoire)
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I.
1ERE PARTIE
CONTEXTE NATIONAL ET CADRE JURIDIQUE
Avril 2014
Guide SECMAC – (Provisoire)
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A.
La réglementation en vigueur dans le domaine de la construction en France
1. Principaux textes et référentiels
2. Qu’est-ce qu’une norme - à quoi sert-elle ?
La règlementation en matière de construction en France
est fixée par le législateur et figure dans plusieurs
documents officiels nationaux : code de l’urbanisme, code
de la construction, règlementations…
Ces documents font appel à un vocabulaire spécifique
(norme, label, certification…), qu’il convient de maîtriser
afin de bien appréhender le cadre d’évaluation technique
des matériaux de construction.
L’Agrément Technique Européen (ATE), l’Avis
Technique (ATec), les certifications, le marquage CE, le
Document Technique d‘Application (DTA), entre autres,
sont réglementaires ou volontaires. Ces évaluations
des produits et procédés de construction ont le même
objectif : vérifier et attester de leur qualité par des
essais et/ou des audits. Avec un double enjeu pour le
fabricant et le consommateur :
du côté des fabricants, démontrer que leurs
produits sont conformes et pouvoir se
différencier de la concurrence (au travers
notamment de la labellisation ou certification
volontaires de leurs produits au-delà du
marquage CE obligatoire) ;
du côté des clients, avoir un gage de sécurité
(marquage CE) et de qualité (label, certification)
des produits.
Les textes et référentiels contractuels en vigueur dans le
domaine de la construction proviennent d’organismes
nationaux qualifiés et agrémentés. Ils sont pour la plupart
recensés par l’Agence Qualité Construction (AQC).
Organisées au sein d’une base de données connue sous
le nom de Répertoire Permanent des Ouvrages et Produits
de Construction (RPOPC), ces informations sont
accessibles depuis le site internet de l’AQC.
Une norme fournit des caractéristiques, des techniques et
des méthodes de fabrication, d'analyse ou d'essai, qui
peuvent s’appliquer à un produit ou à un résultat à
atteindre. Elle peut ainsi s'entendre comme un document
de référence sur un sujet donné, dont elle reflète l'état de
l’art, de la technique et du savoir-faire.
Les normes sont publiées avec l’un des trois statuts
suivants :
les « normes homologuées » (NF) qui font l’objet d'une
procédure officielle d’approbation et de publication ;
les « normes expérimentales » (XP) qui nécessitent une
période d’expérimentation ou de mise à l’épreuve et
qui, dans un délai maximal de 3 ans, sont examinées
pour être homologuées, remises à l’étude ou
supprimées ;
les « fascicules de documentation » (FD), documents
purement informatifs.
Dans le domaine du bâtiment, les normes ont en
particulier pour rôle de :
définir les produits (caractéristiques, performances,
etc.) ;
fixer des hypothèses de calcul (charges permanentes,
charges d’exploitation, etc.) ;
fournir des règles de justification par calcul ;
donner les conditions de mise en œuvre des
produits (Normes-DTU) ;
préciser les modalités des essais sur les produits.
Généralement, une norme n'est pas obligatoire, son
adhésion est un acte volontaire. Certaines sont rendues
obligatoires par un texte réglementaire ou décret de loi.
Les normes sont délivrées à l’échelle nationale, (ex : NF)
européenne (ex : CEN) et internationale (ex : ISO).
Figure 1 - Les textes composant les référentiels de la construction
Source : AQC (Agence Qualité Construction)
Avril 2014
En France, la marque NF apporte la preuve que les
performances et le niveau de qualité des produits sont
conformes à la norme NF. C’est une marque de qualité
délivrée par l’AFNOR, organisme certificateur, impartial et
indépendant, et attribuée après des contrôles rigoureux
du produit et de l’organisation du fabricant. Les
procédures suivent des règles d’usage déposées, qui
utilisent le référentiel NF décrivant les exigences de
sécurité et de qualité.
Guide SECMAC – (Provisoire)
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pour leurs clients, d'identifier de façon fiable les
produits, les services, les organismes ou les personnes
qui répondent à des caractéristiques connues et
vérifiées.
3. Label, certification, marquage CE, etc. - de
quoi s’agit-il ?
i.
La certification
(volontaire et réglementaire)
Pour les entreprises, la certification est un vecteur de
compétitivité qui permet d’établir une confiance dans les
relations avec leurs clients et partenaires. Dans les
domaines de l'industrie et des services, il existe plusieurs
types de certifications qui répondent à des besoins
différents.
Certaines s'intéressent à l'organisation et à la
performance de l'entreprise : certifications de système de
management qualité, environnemental, santé et sécurité
au travail. D'autres concernent les produits industriels,
telles les certifications de produits selon un référentiel
spécifique, qui s'appuie souvent sur une norme. Alors
qu'un résultat d'essai ne concerne que l'échantillon qui a
été testé, la certification apporte la démonstration qu'un
produit issu d'une production donnée respecte des
critères définis dans un référentiel.
Le référentiel de certification est un document technique
définissant les caractéristiques que doit présenter un
produit, un service ou une combinaison de produits et de
services, et les modalités de contrôle de la conformité à
ces caractéristiques.
Pour que la certification ait une valeur ajoutée, les critères
du référentiel doivent être cohérents avec les attentes du
marché. Ainsi, un référentiel doit être rédigé avec les
acteurs de ce marché : clients, industriels, organismes
techniques, pouvoirs publics concernés. C'est le cas de
toutes les certifications de produits délivrées en France.
Un produit certifié est un produit identifié et marqué du
logo de la certification. L'utilisateur n'a donc pas de
vérification ni de contrôle à faire.
Par l'intervention d'un organisme indépendant, impartial et
compétent qui vérifie la régularité et l'efficacité des
contrôles effectués par le fabricant, la certification de
produit apporte à l'utilisateur :
la constance de fabrication d'un produit et de ses
performances ;
la certitude de l'adaptation d'un produit à une
utilisation donnée ;
une réduction de ses contrôles de réception ;
une traçabilité permettant des recours éventuels plus
aisés.
D'un point de vue commercial, la certification des produits
est un moyen :
pour les certifiés, de se différencier de la concurrence
en affichant une preuve de qualité ;
Avril 2014
Figure 2– Champ d’utilisation des normes
Source :
La certification de produits et de services est encadrée en
France par le code de la consommation (articles L. 115-27
à L. 115-33 et R. 115-1 à R. 115-12 du code de la
consommation repris de la loi n° 94.442 du 3 juin 1994
et de son décret d’application n° 95-354 du 30 mars
1995).
L’arrêté du 30 mars 1995 encadre les marques de
certification de produits et services en désignant le
COFRAC (Comité français d’accréditation), comme
instance d’accréditation des organismes certificateurs de
produits industriels et de services. Cette réglementation
oblige les organismes certificateurs (laboratoires,
organismes d’inspection, organismes de certification) à
être accrédités par le COFRAC afin de démontrer leur
impartialité et leurs compétences.
La démarche de certification est donc le résultat d'un
double engagement :
celui du fabricant qui s'engage à mettre en place un
système qualité et les moyens nécessaires pour
contrôler la qualité de ses produits et le maintien de
cette qualité dans le temps ;
celui du certificateur, organisme indépendant,
compétent et reconnu, dont le rôle est de garantir la
véracité des caractéristiques annoncées et de les
réévaluer périodiquement.
ii.
La labellisation
(volontaire et non-réglementaire)
Un label est un signe distinctif de la qualité, délivré à un
produit ou un service, concernant ses caractéristiques
techniques. Il est généralement créé et remis à l’initiative
des filières professionnelles ou d’un organisme « tierce
partie ».
L’organisme, qui délivre le label doit vérifier des exigences
techniques définies dans une charte d’engagement. Dans
certains cas, une partie des engagements pris peut
donner lieu à des vérifications sous forme de visites sur
site.
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L’affichage d’un label est moins exigeant qu’une
certification pour l’organisme « tierce partie », qui ne doit
pas obligatoirement être accrédité pour son activité
d’attestation.
Les audits de maintien d’un label ont lieu suivant un
calendrier beaucoup plus souple que les audits
périodiques de maintien d’une certification ou de marque
NF. En revanche, un label peut être une étape dans le
développement d’une démarche de certification.
En résumé, la labellisation n’est pas encadrée par des
dispositions réglementaires mais est licite tant qu’elle
n’induit pas de confusion avec une véritable certification
dans l’esprit du public.
iii.
Le marquage CE
(réglementaire et obligatoire)
Le marquage « CE » a été créé dans le cadre de la
législation européenne. Il matérialise la conformité d’un
produit aux exigences communautaires incombant au
fabricant du produit.
Il doit être obligatoirement apposé avant qu’un produit ne
soit mis sur le marché européen. Pour apposer le
marquage CE sur ses produits, le fabricant doit réaliser ou
faire réaliser les contrôles et essais qui lui permettent de
vérifier qu’ils sont conformes à la réglementation traitant
notamment des questions de sécurité, de santé publique
et de protection des consommateurs.
Le marquage CE n’est pas une marque de qualité : il
est destiné aux services de contrôle du marché et
non pas aux clients. Il convient également de
distinguer la certification volontaire du marquage CE.
En France, le marquage CE est actuellement
obligatoire pour les produits couverts par les normes
européennes harmonisées (hEN). Il est facultatif pour
les produits non-couverts par une hEN. Ces produits
peuvent toutefois bénéficier du marquage CE après
obtention d’un Agrément Technique Européen (ATE)
qui permet de reconnaître leur aptitude à un usage
déterminé.
Depuis le 1 juillet 2013, le marquage CE des produits de
construction, ne résulte plus de la Directive de Produits de
Construction (DPC) 89/116/CEE mais du Règlement
Produits Construction (RPC) (UE) n°305/2011.
Contrairement à la DPC, le RPC3 s’applique dans chaque
pays de l’Union Européenne sans transposition en droit
national des Etats Membres afin de garantir une plus
grande homogénéité d’application dans tous les pays de
l’Union Européenne.
Depuis cette date, les fabricants, les mandataires, les
distributeurs et les importateurs doivent fournir pour
chaque produit concerné par une norme harmonisée ou
un Document d’Evaluation Européen (DEE), une étiquette
CE et une Déclaration des Performances (DoP),
conformément aux exigences stipulées dans le RPC. Cela
implique la modification des étiquettes et la création des
DoP. La déclaration de conformité, qui n’était à
communiquer que sur demande des autorités, devient une
Déclaration des Performances qui doit être transmise
systématiquement avec le produit.
Il est important de souligner que la vérification de la
conformité du marquage CE et de la Déclaration des
Performances ne relèvera pas de la mission d’inspection
ou de surveillance de l’Organisme Notifié. Elle sera de
l’unique responsabilité des autorités de surveillance du
marché (i.e. DDPP : Direction Départementale de la
Protection des Populations anciennement dénommée
DGCCRF : Direction Générale de la Consommation, de la
Concurrence et de la Répression des Fraudes). Toutefois,
les organismes notifiés continueront d’intervenir dans la
vérification de la constance des performances des
produits de construction.
Les systèmes d’attestation de conformité (systèmes AoC)
applicables dans le cadre de la DPC deviennent les
systèmes d’évaluation et de vérification de la constance
des performances (SEVCP) : passage de 6 systèmes d’AoC
à 5 SEVCP (le niveau 2 n’existe plus dans le RPC).
Les SEVCP sont des combinaisons des différentes
méthodes de contrôle. Un SEVCP est un dispositif de
contrôle de la conformité des produits et du CPU, fixé par
la Commission Européenne pour chaque famille de
produits sujette au marquage CE. Il existe 5 SEVCP, allant
de la simple déclaration de conformité par l’industriel
(système 4) au système complet de certification par un
organisme notifié (système 1+).
Pour la réalisation des opérations de contrôle selon les
systèmes de SEVCP applicables, les États membres
notifient à la Commission, norme par norme :
des laboratoires pour la réalisation des essais
(systèmes 3) ;
des organismes d’inspection pour l’évaluation par
audits des systèmes de CPU (systèmes 2) ;
des organismes certificateurs pour la certification de
conformité CE des produits (systèmes 1).
Les tâches à assigner au fabricant et au laboratoire
d’essais notifié pour l’évaluation de la conformité selon le
système de SEVCP applicable, sont présentées dans
l’annexe ZA de la norme harmonisée.
3 Plus d’informations sur le changement réglementaires DPC/RPC relatif au
marquage CE, consulter : http://www.rpcnet.fr/, http://www.dpcnet.fr/
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La liste des organismes notifiés peut être consultée sur le
site internet de la Commission Européenne :
http://ec.europa.eu/enterprise/newapproach/nando/
Quel que soit le système applicable, le fabricant doit, dans
tous les cas, apporter la preuve que ses produits sont
conformes aux spécifications harmonisées et mettre en
place un système de contrôle de production en usine. Le
système de contrôle de la production permet d’assurer
que la production est conforme aux performances
déclarées. C’est un contrôle interne permanent de la
production effectué par le fabricant.
Tableau 1 – Combinaison des différentes méthodes de contrôle de la constance des performances des produits
de construction décrit es dans la RPC.
Sources : Guide Règlement Produits de Construction (RPC) - LNE (Juillet 2013)
4. La différence entre labellisation et certification ?
Certification
Labellisation
Organisme délivrant le
signe
Tierce partie accréditée COFRAC
Association de filière professionnelle
Cadre réglementaire
Réglementation spécifique (Code de la
consommation : Articles L115-27 et suivants,
L115-1 et suivants)
Référentiel déposé au Journal Officiel
Non réglementé spécifiquement
Document de
référence
Référentiel de certification : les engagements
pris doivent être mesurables et orientés clients
Charte d’engagement et/ou référentiel technique :
les critères de cahier des charges doivent porter
essentiellement sur des exigences de moyens
Evaluation
Audit de management sur site, évaluation sur
dossier, vérification technique sur site
Audit documentaire
Document délivré
Délivrance d’un certificat
Délivrance d’une attestation de labellisation
Tableau 2 – Principales différences entre certification et labellisation
Source : AFNOR Certification
5. La différence entre marquage CE et les marques volontaires ?
Le marquage CE est un système déclaratif (performances du produit pour un usage attendu déclaré). Obligatoire,
il indique que les produits respectent les exigences des directives européennes traitant notamment des questions
de sécurité, de santé publique et de protection des consommateurs.
Les marques volontaires (labels, certifications) sont utilisées pour répondre aux besoins du marché et aux
souhaits des utilisateurs dans un contexte de compétition commerciale (signe de différenciation des produits).
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B.
L’approche assurantielle
Les concepteurs, les maîtres d’ouvrage et les
entrepreneurs du bâtiment sont au cœur du processus
constructif. La DPC/RPC permet de choisir des produits de
construction de toutes provenances. Pour satisfaire leurs
propres exigences, les maîtres d’ouvrage et constructeurs
recherchent en général des produits dont les
caractéristiques, outre celles de satisfaire aux exigences
réglementaires, répondent aussi à leurs propres attentes.
1. Domaine traditionnel et non traditionnel ?
Tableau 3 - Différences entre Domaine traditionnel et non traditionnel
Source : Les critères techniques de l’assurance construction, Technique courante/Technique non courante
2. Technique courante, technique non courante ?
Il s'agit d'une notion contractuelle établie par les
assureurs, qui différencie les travaux normalement
garantis de ceux qui nécessitent une déclaration
préalable.
Les techniques courantes concernent les travaux décrits
par les DTU, les normes homologuées ou les Règles de
l'Art, les Règles Professionnelles acceptées par la
Commission Prévention Produits mis en œuvre (dite C2P),
les ATec et les DTA qui ne font pas l'objet d’une mise en
observation par la C2P ainsi que les Pass’Innovation Verts.
Par opposition, les techniques non courantes regroupent
les travaux non décrits par des textes officiels, ou relevant
de Règles Professionnelles non acceptées par la C2P, ou
bénéficiant d'ATec ou de DTA faisant l'objet d'une mise en
observation par la C2P, ou titulaires d'une ATex ou d'une
ETN ou d’un Pass’Innovation orange ou rouge, ou encore
d’un ATE non validé par un DTA.
Avril 2014
Figure 3 - Approche assurantielle
Sources : Yvan PATIN (Publication Juillet 2009, MAJ avril 2011). Le point
sur…Domaine traditionnel ? Technique Courante ?
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3. La Commission Prévention Produits
Constituée au sein de l’Agence Qualité Construction (AQC),
la Commission Prévention Produits mis en œuvre (dite
C2P) a pour mission d'identifier les techniques
susceptibles d'engendrer des risques de sinistres, en
s'appuyant sur sa connaissance des pathologies.
L’expertise faite par la C2P ne se substitue pas à celles
effectuées par d'autres instances comme, par exemple, la
Commission des Avis Techniques ou les Commissions de
Normalisation.
C.
Par ses analyses et au travers de ses communiqués, elle
permet de créer la liaison entre Domaines et Techniques.
Ainsi, une Règle Professionnelle (domaine traditionnel) qui
ne serait pas acceptée par la C2P sera classée comme
Technique Non Courante.
Un ATec (domaine non traditionnel) sera considéré comme
technique courante s'il n'appartient pas à une famille mise
en observation par la C2P.
Les signes de qualité dans la construction
1. Sur le plan national
2. Sur le plan local
La multiplication des signes de qualité en France depuis
une vingtaine d’année a amené le gouvernement à mettre
en place un observatoire adéquat, dans le cadre du Plan
Bâtiment Durable.
Son animation a été confiée à l’Agence Qualité
Construction qui référence via une plateforme internet les
divers signes de qualité de la construction portant sur les
matériaux, produits, ouvrages ou services.
A la Réunion, les signes de qualité les plus couramment
utilisés sont recensés au sein d’organismes tels que la
Chambre des métiers et de l’artisanat (CMAR), la FRBTP
ou le centre de ressources Envirobat.
Marques
Référent
local
ACERMI
Artisan Qualité
Référent
national
CSTB
CMA
Certification ACERMI
ACERMI
Certification Acotherm
CSTB
Certification Cekal
CekaI
Certification HQE
bâtiments tertiaires
Certification HQE
maisons individuelles
Certification HQE
logements collectifs
Certification Qualif-IB
FIB/CERIB
Certivéa DOM
Certivéa
Certifié CSTB Certified
CSTB
CSTBat
CSTB
Label BlueMetalPlus
CTICM
CTB-B+
FCBA
Label CSTBat
CSTB/CTI(CERIB, etc.)
Géocert
ADIR
Label CSTBat Services
CSTB/CTI (CERIB, etc.)
Habitat &
Environnement DOM
Cerqual
Label Qualanod
ADAL
ISO 9001- 26000
Label Qualicoat
ADAL
Label CSPS
CGSS
Label Qualimarine
ADAL
ADEME
Be Green
Engineering
FEED
Label Quali'sol
L'éco Label Européen
AFNOR
LEED, Green Star,
Green Globe
Marquage CE
(Menuiseries)
CIRBAT
CSTB, CTI (FCBA...)
Marque NF Environnement
AFNOR
NF
AFNOR, CSTB, CTI...
Marque Ô Solaire
Certita/ENERPLAN
PEFC-FSC
FCBA
NaturePlus
NaturePlus
Qualibat
NF UPEC et NF UPECA
CSTB/AFNOR
Qualicert
SGS
Qualisteelcoat
Afta
Qualifelec
Qualifelec
Solar Keymark
Cenelec
Qualipaysage
Ministère de
l'Agriculture
Marques
Référent national
Tableau 4 - Signes de qualité des produits et matériaux de construction
au niveau national.
Sources : AQC, sites internet des référents nationaux (liste nonexhaustive)
Avril 2014
QualiPV/Qualisol
Certivéa
Céquami
Cerqual
Cerqual
AFNOR
FRBTP
CMA
Qualibat
Qualit'ENR/ADEME
Tableau 5- Signes de qualité des produits et matériaux de construction
au niveau local.
Sources : CMAR, Envirobat, FRBTP (liste non-exhaustive)
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3. Focus sur quelques exemples locaux
Les dispositifs de certification et/ou de labellisation
encore peu nombreux dans le domaine de la
construction à la Réunion, tendent à se développer.
i.
Ce label repose sur les normes et DTU en vigueur et
sur des critères qualitatifs d’adaptabilité des
produits aux exigences de l’environnement tropical,
selon quatre axes de différenciation positive des
produits « géocertisés » : étanchéité, résistance aux
UV, résistance cyclonique et protection contre les
termites.
Le Label Artisan Qualité
La Chambre de Métiers et de l'Artisanat de
Région Réunion (CMAR) propose depuis
plus de 15 ans une prestation
d'accompagnement en démarche qualité
aux Artisans.
L'aboutissement de cette démarche est la
remise d'un titre « Artisan Qualité, attribué par une
commission paritaire sur la base d'un audit effectué par
un organisme indépendant. Les référentiels existant
actuellement sont les suivants :
bâtiment ;
agroalimentaire : boulangerie, charcuterie ;
services : garages, nettoyage, coiffure, esthétique,
fleuristerie ;
fabrication : menuiserie, bijouterie.
En 2013, Geocert® compte 9 entreprises (LAFARGE,
HOLCIM, GALVA REUNION, METACOLOR, GIORDANO,
SORETOLE, SCPR, PREFABLOCS, MILLET OCEAN INDIEN)
labellisées pour 26 gammes de produits. La marque est
en cours de révision afin de la redynamiser :
mise à jour des cahiers des charges des produits
« géocertisés » ;
intégration d’un référentiel de services en
complément d’un référentiel produit ;
nouvel axe de développement sur des critères de
développement durable.
iii.
A ce jour, il y a environ 120 Artisans Qualité dont 56 dans
le secteur du bâtiment. La marque collective simple qui
est déposée à l'INPI (Institut national de la propriété
industrielle), dispose d'un règlement de marque et de
check-list d'audits.
Le marquage CE des menuiseries fabriquées à La Réunion
peut être délivré par le Laboratoire d’Essais sur les
Menuiseries (LEM) qui fait partie des laboratoires du
CIRBAT (Centre d’Innovation et de Recherche du Bâti
Tropical), fonctionnant en conformité avec la norme ISO
17 025 dont les essais sont reconnus par l’institut
technologique FCBA.
iv.
Figure 4– Répartition des labels artisans qualité dans la construction
(échantillon restreint aux secteurs concernés par notre étude n=33).
Source: CMAR
ii.
Le label Géocert
En 2004, avec l’appui financier du
FEDER, de l’Etat, de la Région et du
Département, les acteurs de la
filière (ADIR, FRBTP et CMAR)
officialisaient le label Geocert®,
signe de qualité affichant un rôle structurant et
fédérateur, par la signature d’un « contrat de filière des
matériaux et composants du BTP » de production locale.
Avril 2014
Le marquage CE des menuiseries
Habitat & Environnement DOM
Les professionnels et les usagers de
l’habitat à La Réunion ayant
souhaité valoriser la qualité de la
construction de leurs logements,
l’organisme national CERQUAL a
décidé d’adapter la certification Habitat & Environnement
aux DOM. Un établissement a été ouvert à La Réunion
pour le lancement du dispositif avant un déploiement
envisagé à terme dans les autres DOM.
La certification Habitat & Environnement DOM intègre des
thèmes tels que le management environnemental de
l’opération, le chantier propre, l’énergie, l’eau, le thème
confort et santé et les gestes verts.
Cette certification s’appuie sur un référentiel comportant 7
thèmes regroupant 23 domaines techniques respectant la
RTAA Dom 2010 et s’inspirant des démarches existantes
à La Réunion (PERENE, CASA DD, ECODOM, labellisation
de matériaux GEOCERT).
Guide SECMAC – (Provisoire)
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Le nombre de demandes de certifications est en
constante progression depuis 2010, signe que la
démarche rencontre un vif succès.
Un des critères de LEED impose que les matériaux de
construction soient fabriqués dans un rayon de 800 km.
Ce critère n'est pas forcément réalisable dans les îles
mais permet de favoriser la production locale et réduit
fortement l'empreinte carbone.
Cette étude de recensement de matériaux les mieux
adaptés aux climats tropicaux et utilisés en général dans
les îles doit aussi permettre de comprendre le
fonctionnement et l’approvisionnement des différentes
régions du monde.
LEED, BREEAM et HQE-bâtiment tertiaire, des différences
en termes de performance et de reconnaissance
internationales
Figure 5 - Nombre de logements en demande de certification
Source : CERQUAL
Clients : promoteurs immobiliers et Bailleurs sociaux
(SODIAC, SODEGIS, SHLMR, SIDR, SEMAC, Quartier
Français Aménagement).
En France, la certification HQE - bâtiments tertiaires
délivrée par CERTIVEA (filiale du CSTB), domine le marché
avec 90% des 800 opérations de bâtiments non
résidentiels certifiées. Une adaptation du référentiel pour
les DOM a été tentée en 2011 à La Réunion par
l’organisme. Mais sans relais direct local, la proposition
n’a pas réussi à convaincre les maîtres d’ouvrage.
En raison de la demande et du potentiel du marché, le
référentiel de certification Habitat & Environnement DOM
devrait être étendu à l’habitat existant (projet en cours de
développement en 2013).
Plus contraignante et plus chère à mettre en place, la
certification française accuse également un certain retard
dans sa transcription pour rayonner à l’international alors
que ses concurrents anglo-saxons préparent déjà des
versions intégralement applicables dans l’Hexagone.
v.
Cependant, le système français est le plus rigoureux : il
impose le triple passage d’un certificateur dont le rôle
s’apparente à un contrôleur technique. Pour les deux
autres, la procédure est simplifiée. BREEAM (Building
Research Establishment's Environmental Assessment
Method) par exemple, est basé sur l’auto-évaluation qui
sera validé par un auditeur indépendant. Cette
certification est beaucoup plus rapide que la française.
La certification LEED (Leadership in Energy
and Environmental Design)
Délivrée localement par un bureau d’étude
indépendant, Be Green Engineering, la
certification LEED fait référence au
système nord-américain de standardisation
des bâtiments de haute qualité environnementale créé en
1998 par l’US Green Building Council (USGBC).
Il existe plusieurs outils : LEED for New Construction and
Commercial Interiors utilisé pour les constructions neuves
et LEED for Existing Buildings Operations & Maintenance
(EBOM) dédié aux bâtiments existants. A La Réunion
(contrairement aux nouveaux bâtiments construits à l’Ile
Maurice), aucune construction ne possède encore la
certification LEED. Toutefois, les bâtiments COREM et la
jardinerie de CBO sont des candidats potentiels.
Pour le moment, la certification LEED n’intègre pas les
spécificités liées au milieu tropical. Mais dans le cadre de
travaux nationaux en cours sur la création d’une base de
données des matériaux répondant aux exigences des
référentiels LEED, Be Green Engineering travaille
conjointement avec le cabinet DELOITTE afin d’adapter la
certification LEED à La Réunion en recensant des
matériaux et produits réalisés localement.
Avril 2014
Plus rapides, les procédures anglo-saxonnes sont
également moins chères : pour un bâtiment de 20
000 m², hors AMO, le coût de la certification s’élève
à 23 000 euros pour HQE, entre 5000 et 7000 euros
pour LEED, et seulement 3000 euros pour BREEAM.
Sources : articles Bureau Veritas et Atlantis RH
Le référentiel nord-américain LEED est celui qui fait
preuve de la stratégie d’expansion la plus dynamique dans
le monde, ce qui lui confère un certain avantage par
rapport aux deux autres certifications existantes.
Sur le long terme, la certification LEED semble donc bien
positionnée pour dominer le marché international, ce qui
incite encore les investisseurs internationaux à l’adopter.
Guide SECMAC – (Provisoire)
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vi.
Autres initiatives privées locales
A La Réunion, plusieurs industriels et artisans se sont
inscrits dans une démarche de montée en qualité de leurs
produits par la labellisation et/ou la certification.
La société Soremir, filiale locale du groupe Riou Glass
depuis 2010, spécialisée dans la fabrication de doublesvitrages adaptés au climat de l’île, met en place la
certification CEKAL sur ses produits. Les sociétés
Métacolor et Métal Protec, spécialisées dans le
thermolaquage des produits en acier visent la certification
Qualisteelcoat. Les sociétés Soretole et Plastoi proposent
quant à elles, certains produits estampillés NF (liste
d’exemples non- exhaustive).
Du côté des nouveaux matériaux et produits de
construction, les demandes d’ATec (Avis Techniques) ou
Pass Innovation du CSTB sont encore peu nombreuses sur
l’île. La société Ilio Systems a obtenu un Pass Innovation
vert sur panneaux photovoltaïques intégrés au bâti.
D’autres entreprises telles que Haclave, Zinc OI, sont
inscrites dans une démarche ATec pour certains de leurs
procédés ou produits de construction.
Selon les services du CSTB4 (Centre Scientifique et
Technique du Bâtiment), les ATec avec extension DOM
étaient très peu nombreux avant les années 2000, mais
leur nombre (encore modéré) augmente régulièrement.
D’après les chiffres du CSTB, en 2010, on dénombrait
80 ATec visant les DOM dont la majorité du GS
(Groupe Spécialisé) n°14 (Installations de génie
climatique et installations sanitaires) et du GS n°5
(Toitures, couvertures, étanchéités). Pour certains
domaines, une extension DOM serait assez simple,
dès lors que les conditions climatiques ont
notamment peu d’influence sur le comportement des
produits.
Concernant les certifications, là aussi la part que le
CSTB attribue aux DOM augmente assez vite,
notamment pour La Réunion.
Par exemple, les premières certifications ACERMI
(Association pour la Certification des Matériaux
Isolants) ont été délivrées en 2009, la certification
CSTBat comptant parmi les plus anciennes sur l’île.
Le CSTB en quelques chiffres (source Bilan d’Activité 2012) : 822 ATec + DTA
(Documents Techniques d’Application) dont 222 nouveaux ; 100 ATE (Agrément
Technique Européen) ; 91 ATEx (Appréciation Technique d’Expérimentation) ; 38
Pass’Innovation, 1473 titulaires de certification, 43 % de clientèle étrangère ; 4851
certificats reconduits.
4
Avril 2014
Guide SECMAC – (Provisoire)
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II.
2EME PARTIE
DISPOSITIFS ET PROCEDURES D’EVALUATION
A.
Principaux moyens d’essais, de contrôle et de certification dans la construction
sur le plan national
Les organismes qui font autorité
Le COFRAC (Comité français d’accréditation)
L’AFNOR (Association Française de Normalisation)
Les organismes français accrédités mandatés
Le CSTB : Centre Scientifique des Techniques du Bâtiment
Le LNE : Laboratoire National de Métrologie et d’Essais
Les CTI : Centres Techniques Industriels :
Le CERIB : Centre d’Etudes et de Recherches de l’Industrie du Béton
Le CTICM : Centre Technique Industriel Construction Métallique
Le CTMNC : Centre Technique des Matériaux Naturels de Construction
Le FCBA : Institut technologique Forêt, Bois, Construction, Ameublement
Avril 2014
Guide SECMAC – (Provisoire)
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1. Les organismes qui font autorité
i.
Le COFRAC
(Comité français d’accréditation)
Le Comité français d’accréditation (COFRAC) est une
association française loi de 1901 à but non lucratif,
fondée en 1994 à Paris et ayant pour but d’accréditer en
France des organismes privés ou des laboratoires
publiques. L’accréditation délivrée par le COFRAC consiste
à reconnaitre de manière officielle, indépendante et
impartiale, les compétences des organismes de contrôle,
tels que les laboratoires d’essai, les organismes de
certification et d’inspection.
Outre ses activités de normalisation, l’AFNOR est
également, par l’intermédiaire de sa filiale AFNOR
Certification, l’un des premiers organismes de certification
et d’évaluation de systèmes, services, produits et de
personnes en France. Qu’il s’agisse de faire reconnaître la
qualité d’une organisation ou d’évaluer la performance de
produits, de services ou les compétences des hommes et
des femmes qui composent les équipes, la gamme AFNOR
Certification est l’une des plus complètes du marché avec
des marques à forte notoriété comme NF, CE, AFAQ (AFAQ
ISO 9001, AFAQ ISO 14001, AFAQ 26000…) et l’Eco-label
européen.
Des accords multilatéraux (Multilateral agreements)
cosignés par le COFRAC donnent - à certaines conditions aux accrédités COFRAC en France une reconnaissance en
Europe ou dans d'autres pays. Le COFRAC est membre de
l'organisation européenne EA (European Accreditation)
elle-même membre de ILAC (International Laboratory
ACcreditation).
AFNOR Certification offre un véritable service de proximité
grâce à sa trentaine d’implantations sur les 5 continents,
ses délégations régionales françaises et ses 1500
auditeurs qualifiés.
L'accréditation est délivrée pour un domaine ou une
compétence donnés, des sites géographiques précis et
pour une durée déterminée renouvelable, pendant
laquelle auront lieu des audits de surveillance.
Créée en 1938 par décret et propriété d’AFNOR, la
marque NF est une marque collective de certification, qui
a pour objet de certifier la conformité des produits aux
documents
normatifs
nationaux,
européens
et
internationaux les concernant, éventuellement complétés
par des spécifications techniques complémentaires
répondant aux attentes du marché, dans des conditions
définies par des référentiels de certification.
A noter que la première accréditation ou accréditation
initiale d’un organisme est accordée pour une durée
maximale de 4 ans (durée harmonisée toutes activités
confondues à compter du 01/01/2010). Tout au long de
ce cycle de 4 ans, chaque organisme est régulièrement
évalué (en moyenne tous les ans) lors d’évaluations de
suivi appelées évaluations de surveillance. A la fin de cette
période de 4 ans, l’organisme accrédité est soumis à une
évaluation de renouvellement à l’issue de laquelle son
accréditation est reconduite en cas de succès pour une
nouvelle période (5 ans au maximum).
ii.
La marque NF : qualité, sécurité et aptitude à l’usage
des produits certifiées
Les référentiels de certification NF, élaborés
concertation avec les parties intéressées, spécifient :
les exigences techniques que le produit doit respecter
(normes
et
spécifications
complémentaires
demandées par le marché) ;
les conditions de marquage des produits, et les
dispositions de management de la qualité que le
fabricant doit mettre en place pour assurer la
constance de sa production (reproductibilité des
performances des produits, traçabilité…).
L’AFNOR
(Association française de normalisation)
En France, l’élaboration des normes et leur promotion
sont assurées par l’AFNOR ainsi que les organismes
délégués par l’AFNOR et agréés par le ministre chargé de
l'industrie comme les Bureaux de Normalisation Sectoriels
(BNS). L’AFNOR, en tant qu’animateur central de la
normalisation en France, recense les besoins en
normalisation et mobilise les parties intéressées. Elle
promeut les positions françaises aux niveaux européen et
international. Elle organise une consultation publique en
français sur chaque projet de norme française,
européenne ou internationale, homologue la version finale
et l’intègre au catalogue national. Elle s’assure en
permanence que les normes publiées restent pertinentes.
Avril 2014
en
Les référentiels de certification sont régulièrement révisés
et adaptés pour suivre au plus près les exigences du
marché. Une consultation des parties intéressées permet
de valider leur contenu, conformément aux exigences du
Code de la Consommation.
La marque NF est associée à des exigences techniques et
de contrôle de haut niveau. Elle s’appuie sur le plus haut
niveau de certification au monde (système 5 de la norme
ISO 17067) qui requiert un essai de type initial et un audit
initial, puis des essais et des audits de suivi (fréquence
généralement annuelle).
Guide SECMAC – (Provisoire)
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Des prélèvements sont régulièrement effectués sur le
marché pour vérifier la conformité des produits aux
exigences du référentiel NF. La qualité des produits est
donc testée en permanence.
La marque NF propose donc des exigences (techniques et
de contrôle) renforcées par rapport au marquage CE, ce
qui en fait un avantage concurrentiel pour les industriels
souhaitant valoriser leurs produits.
La marque
Le marquage
Le marquage CE est un marquage européen obligatoire
pour tous les produits soumis à une ou plusieurs Directives
Européennes.
La marque NF est une marque de certification de qualité
volontaire ayant un objectif de différenciation.
Le marquage CE indique que les produits respectent les
exigences essentielles des Directives " nouvelle approche "
traitant notamment des questions de sécurité, de santé
publique et de protection des consommateurs.
La marque NF garantit que les exigences de qualité,
sécurité, fiabilité, aptitude à l'usage décrites dans des
normes et référentiels de certification ont été contrôlées et
sont respectées.
CE est un marquage permettant aux produits de circuler
librement dans tout l'Espace Economique Européen.
La marque NF vise à répondre à l'attente globale de qualité
des prescripteurs et utilisateurs (aptitude à l'emploi,
durabilité, performances, …).
Chaque directive décrit le mode de preuve du respect des
exigences essentielles. Selon la nature des risques
inhérents aux produits, le marquage CE peut donc être
apposé :
- sous la seule responsabilité du fabricant ;
La marque NF implique systématiquement l'intervention
d'AFNOR
Certification
organisme
certificateur
indépendant et impartial - qui vérifie la conformité du
produit à certifier et effectue à périodicité définie des
contrôles sur le produit et sur l'efficacité de l'organisation
qualité de l'entreprise.
- ou après un contrôle par tierce partie et des preuves de
conformité (essais et examens initiaux, contrôle de la
fabrication, mise sous assurance qualité).
Tableau 6 - Différences entre le marquage CE et la marque NF
Source : AFNOR Certification
La marque NF, avec plus de 200 applications sur les
produits (qui regroupent parfois plusieurs familles de
produits), s’adresse aux clients de près de 7000
entreprises dans des dom aines très divers (produits de
consommation –meubles, sacs poubelle, antivols moto
,matériel électrique… -, produits de construction – ciment,
béton, plaques de plâtre, portes, fenêtres, câbles
électriques,
robinets,
carrelages,
réseaux
d’assainissement…- , sécurité incendie, ouvrages –
maisons individuelles, logements, bâtiments tertiaires…).
L’AFNOR a confié à AFNOR Certification (filiale d’AFNOR),
la gestion et l’animation du système de certification NF. La
marque NF est donc délivrée par AFNOR Certification, qui
pilote et anime le réseau NF, et douze organismes
certificateurs mandatés au titre de la marque NF (Afcab,
Ascquer, CERIB, Cequami, Cerqual, Certigaz, Certita,
Certivea, CSTB, FCBA, Lcie, LNE), qui s’engagent chacun
dans leur domaine d’excellence et dont la réputation
contribue à la crédibilité et à la promotion de la marque.
La marque NF : un outil de valorisation des produits
de qualité
Figure 6 – Réseau AFNOR Certification
Source : AFNOR Certification
Avril 2014
La marque NF constitue un actif important du patrimoine
français. Signe fort de qualité, unanimement reconnu par
les prescripteurs publics et privés et par le grand public,
elle garantit la qualité, la sécurité, la performance et
l’aptitude à l’usage des produits. Outil de promotion à
l’export des produits de qualité, elle permet de se protéger
de la concurrence exercée par les produits low-cost. Elle
doit donc accompagner plus que jamais les filières
professionnelles dans leur développement et la défense
de la qualité à la française.
Guide SECMAC – (Provisoire)
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2. Les organismes français accrédités
mandatés
En France métropolitaine, il existe plusieurs structures qui
prennent part à l’évaluation de l’appréciation de l’aptitude
à l’emploi des procédés, matériaux, éléments ou
équipements d’un ouvrage. Parmi ces divers organismes,
les principaux se retrouvent ci-après :
Le Centre Scientifique des Techniques du Bâtiment ;
Le Laboratoire National de Métrologie et d’Essais ;
Les Centres Techniques Industriels ;
Les Plateformes Bâtiments Grenelle ;
Les organismes privés tels que Ginger CEBTP, SGS …
Avril 2014
Guide SECMAC – (Provisoire)
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Le CSTB : Centre Scientifique des Techniques du Bâtiment
Statut
Le CSTB est un Etablissement Public à caractère Industriel
et Commercial (EPIC) placé sous la tutelle conjointe du
Ministère du Logement et de la Ville et du Ministère de
l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de
l’Aménagement du territoire, et de la Direction Générale
de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Construction. Il a pour
mission d’améliorer le bien-être et la sécurité dans les
bâtiments et leur environnement à l’heure du
développement durable.
Trois métiers complémentaires
(1) Recherche et Consultance : Favoriser les dynamiques
d’innovations
industrielle,
architecturale
et
sociologique ;
(2) Évaluation : Assister le secteur de la construction
dans l’évaluation de la qualité des produits, des
ouvrages et des acteurs ;
(3) Diffusion : Développer de nouveaux supports et
services d’information pour tous les professionnels du
secteur de la construction.
Les équipements d’essais et de recherche
Le CSTB est équipé de laboratoires sophistiqués pour
répondre aux attentes des industriels de la construction
sur les thématiques de durabilité, performances
mécaniques,
acoustiques,
thermiques,
sanitaires,
environnementales et optiques, de réaction et résistance
au feu, résistances chimiques et biochimique…
La majorité de ses laboratoires sont accrédités par la
section Laboratoire du COFRAC selon le référentiel NF EN
ISO/CEI 17025. L’offre est enrichie par différents
équipements d’essais :
Le Laboratoire d’Essais des Procédés Solaires (LEPS) :
Equipement destiné à répondre aux demandes des
fabricants de matériel solaire. Cette plate-forme permet
d’évaluer les performances thermiques et mécaniques
ainsi que la fiabilité et la durabilité des capteurs solaires
thermiques, des capteurs autostockeurs, des chauffe-eaux
solaires et des systèmes solaires combinés.
Le laboratoire Feu : Laboratoire de réaction et de
résistance au feu pour tester les produits selon les
nouvelles normes européennes.
Vulcain : Plate-forme de recherche et d'essai pour tester la
résistance au feu d'éléments de grandes dimensions et
des associations d'éléments de construction.
Salle immersive Le Corbusier : Equipement de réalité
virtuelle destiné à faciliter la concertation et l'adhésion de
tous les acteurs d'un projet de construction. Elle permet
d'immerger une quinzaine de personnes dans un
environnement sonore et visuel en 3D pour naviguer et
interagir en temps réel dans un projet, procéder à des
simulations de phénomènes physiques, modifier tout ou
partie des éléments et en vérifier l'incidence, rendre
compte des facultés humaines de perception.
PRE3CIE (Plate-forme de Recherche, d'Etude, d'Essais et
d'Evaluation des Composants Innovants d'Enveloppe).
Installée sur le site du CSTB de Grenoble, PRE3CIE est une
plate-forme d'ingénierie de l'évaluation de la qualité et de
la durabilité des produits d'enveloppe du bâtiment :
portes, fenêtres, fermetures, vitrages et protections
solaires. L'activité de la plate-forme PRE3CIE est à la fois
industrielle - avec l'évaluation et la certification des
produits - et scientifique, avec la Recherche et
développement.
Soufflerie climatique Jules Verne : Pour recréer tous les
phénomènes climatiques (neige, pluie, vent, brouillard,
canicule…) qui influent sur l'environnement des produits
en grandeur réelle ou sur des maquettes d'ouvrages. De
manière anecdotique, la société SOVECO a effectué des
essais de résistance au vent cyclonique sur les cryptobardeaux pour un montant de 75000 euros avec la
participation du bureau de contrôle Veritas Réunion.
Soufflerie Eiffel : La soufflerie génère un flux d’air de 0
m/s à 30 m/s (environ 100 km/h) avec un taux de
turbulence entre 1 et 2%. Moyennant quelques
modifications dans le collecteur d’entrée, il est possible de
simuler la couche limite atmosphérique turbulente et de
reproduire le vent naturel.
Liste des produits certifiés, classés par famille
LABE : Pour mesurer les performances acoustiques des
produits selon les normes européennes. Accrédité
COFRAC, ce grand équipement ultramoderne comporte
plus de douze postes d'essais sur 2 500 m² pour tester les
produits les plus performants dans les plus brefs délais et
selon les normes européennes.
Avril 2014
En tant qu'organisme procédant à la certification des
produits, le CSTB est accrédité par la section Certifications
du COFRAC selon la norme NF EN 45011 pour ses
applications de certification et une partie de ses
applications de marquage CE.
Guide SECMAC – (Provisoire)
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Le CSTB : Centre Scientifique des Techniques du Bâtiment
Le CSTB attribue des certifications aux classes de produits
suivants :
Enveloppe (Baies, portes et accessoires, couvertures
et produits connexes, ouvrage d’isolation thermiques)
;
Equipement et réseau (énergie solaire, système de
ventilation, robinetteries, canalisations, appareils
sanitaires, etc.) ;
Revêtement (Revêtement de sol, adhésifs et produits
associés, etc.) ;
Structure (entrevous et produits de plancher,
maçonnerie, revêtement de façade, charpentes et
accessoires).
Les filiales du CSTB
Le CSTB est principalement impliqué dans la certification
de produits. Ses filiales sont davantage engagées dans la
certification de services, de bâtiments et de compétences.
Certifications délivrées
Le CSTB délivre plusieurs marques et certifications mais
ne gère pas de certifications spécifiques aux DOM à ce
jour.
Figure 8 – Filiales du CSTB
Source : http://www.cstb.fr/
ACOUSTB
ACOUSTB est un bureau d'étude acoustique créé en 1995
à l'initiative du CSTB. Il se renforce en 2001 avec l'entrée
d'Egis dans son capital, qui devient majoritaire en 2007.
Avec une équipe d'une vingtaine d'ingénieurs et de
techniciens hautement spécialisés, c'est un des acteurs
majeurs de l'acoustique de l'environnement, du bâtiment
et de l'industrie en France. Son activité couvre toute la
chaîne du diagnostic acoustique d'une installation ou
d'une infrastructure jusqu'à la réception des travaux
effectués pour maîtriser les nuisances sonores.
Figure 7 – Certifications délivrées par le CSTB
Source : http://www.cstb.fr/
Le CSTB délivre également les ATec, ATex, ETE et DTA
dans le cadre des évaluations obligatoires et volontaires
relatives aux techniques courantes et non-courantes liées
à l’approche assurantielle. Le CSTB fait également partie
des organismes qui réalisent le marquage CE des produits
de construction.
Dans le cadre de l’évaluation des produits de construction
appliqués en milieu tropical, le CSTB travaille également
avec le CETE Méditerranée (Centre d’Etude Technique,
partenaire et prestataire en ingénierie pour tous les
acteurs de l’aménagement).
Avril 2014
CEQUAMI
Créé en 1999, Céquami est l’organisme de référence
pour la certification, la labellisation et la promotion de la
qualité globale, environnementale et la performance
énergétique pour la construction et la rénovation des
maisons individuelles en France. Accrédité par la section
Certifications du COFRAC sous le n°5-0047, qui atteste de
son impartialité et de son indépendance, CEQUAMI est
une filiale commune au CSTB et à l’Association QUALITEL.
La SARL Aérodynamique Eiffel
Filiale du Groupe CSTB Développement depuis 2000, la
SARL Aérodynamique Eiffel exploite la soufflerie d’Auteuil,
conçue, construite et utilisée par Gustave Eiffel. Depuis
bientôt 100 ans, le personnel du laboratoire répond aux
demandes des industriels et accompagne les évolutions
techniques en aérodynamique dans le domaine des
écoulements subsoniques.
Aérodynamique Eiffel peut prendre en charge toutes
sortes d’études théoriques ou expérimentales et dans ce
Guide SECMAC – (Provisoire)
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Le CSTB : Centre Scientifique des Techniques du Bâtiment
cas concevoir et fabriquer les maquettes nécessaires à
l’expérimentation. Le partenariat avec le CSTB permet
aussi de s’appuyer sur des experts dans tous les
domaines de l’aérodynamique ou de l’aéraulique.
Les prestations offertes sont évolutives en fonction des
besoins, depuis l’assistance technique jusqu’à la mise au
point de produits innovants, principalement dans les
domaines de l’automobile, du bâtiment (tenue au vent des
ouvrages d’art, ventilation naturelle, confort pollution),
ventilation des bâtiments industriels ou encore les
problématiques aérauliques.
Aérodynamique Eiffel met aussi ses installations au
service de la transmission du savoir en encadrant des
Travaux Pratiques pour des élèves de l’enseignement
supérieur ou des formations pour des professionnels.
CERTIVEA
Certivéa est spécialisée dans le domaine des certifications
de bâtiments non résidentiels qui attestent de la qualité
environnementale et de la performance énergétique de
bâtiments variés tels que : bureaux, établissements
d’enseignement, de santé, de commerce, structures
hôtelières, centres culturels, plateformes logistiques,
salles multisports, piscines, etc.
Récemment, Certivéa a adapté sa certification
environnementale aux spécificités des Départements,
Régions et Collectivités de l’Outre-Mer. Le référentiel de
certification NF HQE Bâtiments Tertiaires – Construction
Rénovation intègre donc désormais un ensemble de
critères spécifiques aux territoires ultra-marins : climat,
principes de construction, conditions naturelles, gestion
des déchets, etc. regroupé dans un addendum.
Actuellement, il n’y a pas d’auditeur à la Réunion pour
Avril 2014
cette certification. Le référentiel Certivéa Dom est
disponible sur www.certivea.fr.
CERTITA (Certification de produits et systèmes de génie
climatique)
Certita est une association pour la certification des
équipements industriels et appareils domestiques de
chauffage, refroidissement, conditionnement et traitement
d'air. Elle regroupe le Laboratoire National de métrologie
et d’Essais (LNE), l’Association technique des industries
thermiques et aérauliques (Atita) et le Centre technique
des industries aérauliques et thermiques (Cetiat). Certita,
mandatée par AFAQ AFNOR Certification, est habilitée à
délivrer des certification NF.
Elle gère déjà la certification NF PAC, ainsi que le label
Flamme Verte pour les appareils de chauffage au bois.
Depuis janvier 2008, Certita gére les dossiers techniques
relatifs aux demandes de marquage Ô Solaire, marque de
qualité
des
équipements
solaires
thermiques
domestiques.
CERTISOLIS (Certification des performances électriques
des panneaux photovoltaïques)
CERTISOLIS est un laboratoire dédié à la fois aux essais et
à la certification des performances environnementales et
énergétiques des modules photovoltaïques selon les
standards internationaux NF EN 61215, NF EN 61646, NF
EN 61730. Une trentaine de tests portent sur la
production et sécurité électriques (flash test ou simulateur
pulsé, essais diélectriques et de tension, d’impulsion ou
d’essais de foudre). Des essais climatiques et
d'ensoleillement estiment les effets du vieillissement des
modules, (en enceinte climatique, avec expositions au
spectre solaire). Des tests mécaniques portent sur la
résistance du module et du système de fixation.
Guide SECMAC – (Provisoire)
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Le LNE : Laboratoire National de Métrologie et d’Essais
Statut du LNE
Le LNE a été créé en 1901, au sein du Conservatoire
National des Arts et Métiers. Il a pour vocation de
répondre aux besoins de mesures et d’essais de
l’industrie, principalement dans les domaines des
matériaux, des machines et de la physique. Le LNE est
également présent sur la scène internationale avec une
filiale en Asie et aux Etats-Unis.
Dès 1930, le LNE s'intéresse à la sécurité des produits de
consommation et en 1976, il crée un département
consommation. 1978 est l’année du changement de
statut. Le LNE est rattaché au Ministère de l’Industrie et
devient Établissement Public à Caractère Industriel et
Commercial (EPIC). La loi Scrivener du 10 janvier 1978 sur
la protection et l'information des consommateurs, qui lui
confère ce statut, élargit ses missions à la certification de
produits, ainsi que ses domaines d’intervention.
En 2010, il a inauguré un centre d'essais et de
certification des performances des modules solaires
photovoltaïques, CERTISOLIS SAS, près de Chambéry en
partenariat avec le CSTB. Ce centre est implanté sur le site
de la Plateforme Bâtiment Grenelle INES.
Les différentes prestations du LNE
L'offre du LNE dans le domaine du bâtiment et des
produits de construction conjugue assistance technique,
étalonnage, essais, certification, formation, recherche
pour répondre aux besoins des fabricants de matériaux et
d'équipements, gestionnaires de patrimoines et
collectivités, laboratoires d'étalonnage, d'essais et
d'analyse. En complément, ses 4 filiales5 (ACERMI,
BELENOS, CERTISOLIS, CERTITA) le placent au carrefour
des enjeux du Grenelle de l'environnement pour couvrir les
aspects thermique et énergétique de nombreux produits
et matériaux.
Essais et évaluations au LNE
En 2005, les pouvoirs publics confient au LNE le pilotage
général de la métrologie française par intégration des
activités du BNM (Bureau National de Métrologie).
En 2009, le LNE renforce sa présence en France dans le
domaine de l'énergie en créant un centre de recherche et
d'essais des systèmes solaires thermiques - BELENOS, à
Nîmes en partenariat avec le CETIAT.
Les équipements performants disponibles en Île-de-France
et dans les délégations régionales permettent d'effectuer
une large gamme d'essais tels que des essais
mécaniques, climatiques, thermiques, acoustiques,
comportement au feu, vieillissement, sécurité électrique,
analyse chimique, propriétés optiques, compatibilité
alimentaire, chimique ou électromagnétique, qui
s'adressent à tous les secteurs industriels.
Analyses chimiques
Essais acoustiques
>Caractérisation des matières premières,
>Contrôle de l'environnement,
>Evaluation de la sécurité chimique des produits
>Evaluation du bruit,
>Qualification des systèmes de reproduction sonore,
>Caractérisation des matériaux,
>Etude du confort acoustique, par des mesures
objectives et/ou des tests subjectifs par des jurys.
Simulation de contraintes
Classement feu
>Essais climatiques
>Essais mécaniques
>Essais de compatibilité électromagnétique
>Euroclassement des produits
>Classement M
Tableau 7 – Essais menés au LNE
Source : http://www.lne.fr/fr/essais/
ACERMI : Certification de matériaux isolants
BELENOS : Essais et recherche sur les systèmes solaires thermiques
CERTISOLIS : Certification des performances énergétiques des capteurs
photovoltaïques
CERTITA : Certification des matériaux et équipements du génie climatique
5
Avril 2014
Guide SECMAC – (Provisoire)
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Le LNE : Laboratoire National de Métrologie et d’Essais
Certains moyens d’essais du LNE et notamment les
moyens d’essais climatiques peuvent présenter un intérêt
pour la caractérisation
construction locaux.
Moyens d’essais climatiques
Moyens d’essais mécaniques
>Enceintes climatiques chaleur
sèche/froid/humide
>Enceintes de choc thermique
>Enceintes de brouillard salin
>Enceintes
chaud-froid-vide
/
chaud-froid-vide-humide
>Enceintes chaleur sèche ATex
>Moyens d’essais IP et IK
>Tables vibrantes hydrauliques
>Pots vibrants dont un avec des possibilités de
vibration combinées avec du climatique
>Tables à choc vertical
>Machines à choc vertical accéléré
>Machines à choc horizontal
>Trappes de chute
>Machines de traction-compression
de
certains
matériaux
de
Moyens d’essais acoustiques
3
>Salle anéchoique 30 et 500 m
>Salle semi-anéchoique
>Salle d’écoute
>Salle réverbérante
Tableau 8– Moyens d’essais disponibles au LNE
Source : http://www.lne.fr/fr/essais/
Pour les essais climatiques, le LNE dispose de
nombreuses enceintes climatiques (froid–chaud–humide
de 6m3 ou froid–chaud de 65m3) dont les caractéristiques
techniques couvrent :
Des gammes de températures de –70°C à +200°C ;
Des taux d’humidité relative variant de 10% à 98% ;
Des volumes de 1m3 à 95m3 ;
Des variations rapides de température jusqu’à
22°C/min.
Dans le cadre des essais acoustiques, le LNE réalise des
mesures de l'absorption acoustique d'éléments de
construction ou de mobilier. Ces mesures sont réalisées
en laboratoire selon les normes (NF EN 20354 (ISO 354)
indice S 31-003, NF EN ISO 11654 indice S 31-064) et
concernent les produits suivants :
Revêtements de sol ;
Plafonds suspendus ;
Revêtements muraux ;
Cloisons et mobilier de bureau.
Marquage CE et certification des isolants
Organisme notifié (numéro d'agrément : 0071), le LNE
(ainsi que le CSTB) est membre de l'association ACERMI
qui est notifiée sous le numéro 1163 pour la certification
des isolants thermiques du bâtiment.
Dans ce cadre, les prestations proposées sont les
suivantes :
Des essais de conformité aux normes européennes
produits ;
Des essais de classement feu (euroclasses) ;
Des audits d'évaluation de systèmes de contrôle de
production en usine ;
La certification de conformité CE.
Avril 2014
Ces dernières concernent les produits et applications tels
que :
Les produits d'isolation thermique manufacturés pour
le bâtiment (normes EN 13162 à EN 13171) ;
Les conduits de fumées métalliques (normes NF EN
1856-1 et 2) ;
Les conduits de fumée avec conduits intérieurs en
plastique (normes EN 14471) ;
Les plafonds tendus (norme EN 14716) ;
Les cheminées autoportantes (norme EN 13084-7) ;
Les revêtements muraux (norme EN 15102) ;
Les panneaux sandwich (norme EN 14509) ;
Les feuilles souples d'étanchéité (norme EN 13967) ;
Les panneaux stratifiés (norme EN 438-7) ;
Les isolants industriels tels que :
Les laines minérales (EN 14303) ;
La mousse d’élastomère (EN 14304) ;
Le verre cellulaire (EN 14305) ;
Le silicate de calcium (EN 14306) ;
La mousse de polystyrène extrudé (EN 14307) ;
Le polyuréthane et polyisocyanurate (EN 14308) ;
Le polystyrène expansé (EN 14309) ;
La mousse de polyéthylène (EN 14313) ;
Les mousses phénoliques (EN 14314). ;
Pour tous ces produits et au fur et à mesure de la parution
des normes européennes, le LNE réalisent des essais et
classement européen de réaction au feu.
Participations à des instances européennes :
Le LNE participe aux groupes sectoriels européens de
coordination des organismes notifiés : SG 03 (Cheminées
et conduits) - SG 11 (Membranes et géotextiles) - SG 12
(Tubes et réservoirs) - SG 19 (Isolants thermiques) - SH 02
(Groupe horizontal Feu).
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Le LNE : Laboratoire National de Métrologie et d’Essais
Certifications des produits et services
Autres prestations
Le LNE assure la fonction d'organisme de certification, soit
pour ses propres certificats (LNE Emballage, LNE Service
Sites et Sols pollués), soit par délégation d'AFNOR (NF) ou
d'autres organismes (ACERMI, Ministère Fédéral allemand
du travail pour la marque GS, CEN pour la Keymark,
BRC/IoP, FEFCO/ESBO). Il intervient pour plus de 60
familles de produits.
Essais de conformité sur matériaux plastiques,
élastomères et composites ;
Essais de conformité panneau solaire, chauffe-eau
solaire, pompe à chaleur ;
Certifications volontaires : ACERMI + marque
européenne Key Mark, marque NF.
Produits construction/ Habitat
Signe de qualité
Bricolage/Décoration/Couverture/Sécurité
Ardoises
Marque NF
Echelles
Marque GS (sécurité contrôlée) : marque allemande assurant la
conformité des équipements industriels ou produits de
consommation aux exigences techniques définies dans le cadre de la
loi allemande GPSG sur la sécurité des matériels techniques et
produits de consommation.
Equipements de piscine
Marque NF
Chauffage et Isolation
Appareils mobiles de chauffage à combustible liquide
Marque GS
Isolants thermiques
>ACERMI : Certification de la qualité des isolants
>Certification CEN KeyMark : Scheme for Thermal Insulation
Products
Stockage pétrolier - Réservoirs en matières plastiques
Marque NF
Profilés
Produits thermoplastiques et fibres naturelles
Marque NF
Profilés PVC pour usages extérieurs
Marque NF
Comportement au feu
Comportement au feu des matériaux d'isolation thermique Marque NF
(PSE, XPS)
Réaction au feu - Films PVC - Supports textiles revêtus
Marque NF
Réaction au feu - Manchons en élastomère expansé
Marque NF
Réaction au feu - Polystyrènes expansibles ignifugés
Marque NF
Réaction au feu - Tubes et raccords en PVC
Marque NF
Sécurité feu - Tubes et raccords PVC - Films PVC - Supports Marque NF
textiles revêtus
Tubes et canalisations
Tubes et accessoires
télécommunications
pour
lignes
souterraines
de Marque NF
Tubes et accessoires pour réseaux de télécommunication PE Marque NF
et PP
Tubes en polyéthylène pour gaz, eau potable, irrigation et Marque NF
industries
Tableau 9 – Certifications délivrées par le LNE sur les produits de construction
Source : http://www.lne.fr
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Le LNE : Laboratoire National de Métrologie et d’Essais
Etalonnage et conseil à l'industrie et aux laboratoires
Spécialiste de la mesure, le LNE étalonne, raccorde,
vérifie tout type d'instruments de mesure pour les
laboratoires d'étalonnage et les industriels. Accrédité par
le COFRAC, le LNE est chargé du développement et du
maintien des étalons nationaux en assurant la traçabilité
des mesures au SI (Système International). Le LNE
effectue l’étalonnage et le raccordement d'instruments de
mesure suivants :
Dans le cadre du pilotage de la métrologie française et de
la convention signée le 8 février 2005 entre le LNE et le
COFRAC, le LNE est missionné pour :
Elaborer le programme de comparaisons en
étalonnage à partir des priorités établies dans les
commissions techniques d'accréditation du
COFRAC (CTA) ;
Assurer le pilotage de ces comparaisons.
Des informations complémentaires sur les comparaisons
inter-laboratoires menées au LNE sont disponibles sur le
site http://www.lne.fr.
Figure 9 – Ensemble des prestations d’étalonnage proposées par le LNE
Source : www.lne.fr
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Les CTI : Centres Techniques Industriels
Mode commun de fonctionnement des CTI:
Un centre technique industriel est, en France, une
structure de recherche technologique qui intervient en
support
d'une
filière
industrielle
généralement
caractérisée par une forte part de PME.
Depuis le 1er janvier 2008, il existe 16 centres techniques
industriels, dont les suivants dans le domaine du Bâtiment
et de la Construction :
•
Les centres techniques industriels exercent une mission
d'intérêt général dans les domaines de la veille
technologique, de la recherche et développement et de la
normalisation. Ils développent également des activités
privés et commerciales dans l'assistance technique, le
transfert de technologie, la formation et plus récemment
le développement durable.
Ce sont des agents économiques de la recherche et
développement au service des entreprises dont la
gouvernance est assurée par des représentants
d'entreprises, sous le contrôle de l'État (ministère chargé
de l'industrie). Les centres techniques industriels peuvent
intervenir dans un cadre régional conjointement avec
d'autres organismes (ex : l'ADEME) en qualité de centre de
ressource technologique.
Ils emploient environ 2500 personnes dont 50 %
d'ingénieurs.
Un statut juridique leur est dédié : "centre technique
industriel" selon la loi du 22 juillet 1948, insérée en 2004
dans le code de la recherche.
•
•
•
•
CTCIM : Centre Technique Industriel Construction
Métallique ;
CERIB : Centre d’Etudes et de Recherches de
l’Industrie du Béton ;
CTMNC : Centre Technique des Matériaux Naturels de
Construction ;
FCBA Institut technologique : Forêt, Bois, Construction,
Ameublement ;
CETIAT : Centre Technique des Industries Aérauliques
et Thermiques.
Une grande partie des CTI s'est regroupée au sein de
l'association « Réseau CTI » notamment constitué des
membres suivants : le Ministère de la Recherche et de la
Technologie, le Ministère de l'Economie, de l'Industrie et
de l'emploi, l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la
Maîtrise de l’Energie), l’AFNOR, l’ANRT (Association
Nationale de la Recherche et de la Technologie), le
COFRAC, le CSTB (Centre Scientifique et Technique du
Bâtiment), l’EARTO (European Association of Research and
Technology Organisations).
Les CTI présentent un mode de fonctionnement commun
et certains d’entre eux possèdent également des filiales.
Figure 10 – Mode de fonctionnement des Centres Techniques Industriels (CTI)
Source : Schéma réalisé à partir de données issues de Wikipédia
Le CSTB a signé avec le réseau des Centres Techniques Industriels (CTI) un accord cadre de partenariat visant à
favoriser leur coopération, notamment dans le domaine de l’évaluation technologique en vue d’aider les artisans et
industriels à constituer les dossiers de demande d’Avis Techniques (ATec).
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Le CERIB : Centre d’Etudes et de Recherches de l’Industrie du Béton
Le CERIB a été institué en 1967 conjointement par le
Ministre chargé de l'Industrie et par le Ministre chargé de
l'Économie et des Finances à la demande de la Fédération
de l'Industrie du Béton (FIB). Son fonctionnement est régi
par la loi du 22 juillet 1948 fixant le statut juridique des
Centres Techniques Industriels (CTI). Depuis plus de 40
ans, le CERIB accompagne les entreprises dans leur
recherche de performance, en leur proposant
des services, allant des essais d'éprouvettes béton aux
essais thermiques sur maçonneries, de l'étalonnage de
capteurs à la certification de produits, du diagnostic
environnemental à des études de marchés, du diagnostic
maintenance au management de la qualité, etc. Le CERIB
apporte aux différentes problématiques rencontrées par
les industriels des réponses personnalisées, associant à la
fois les compétences de ses équipes et les moyens
techniques, expérimentaux et de modélisation à leur
disposition.
Les prestations du CERIB :
- Accréditations COFRAC Laboratoire (Portée disponible sur
www.cofrac.fr) :
n° 1-0001 Essais
n° 2-1019 Forces/Couples
n° 2-1132 Pressions
n° 2-1161 Masse/Pesage
n° 2-1954 Vérification de tamis
-Accréditations COFRAC Inspection (n° 3-157 Inspection) ;
-Organisme notifié pour la Directive Produits de
Construction (DPC) ;
-Agréments ministériels, certifications ISO 9001.
Les essais du CERIB :
Le CERIB réalise aussi bien des prestations d’essais sur
les matériaux de construction, que sur les produits semifinis ou finis de construction ainsi que sur les ouvrages
d’art en béton. Le tableau ci-dessous détaille la liste des
différents essais pratiqués par le CERIB. Le catalogue de
ces essais ainsi que les normes et les moyens d’essais
associés sont disponibles sur le site internet du CERIB.
Les prestations effectuées par le CERIB bénéficient de
nombreuses reconnaissances officielles attestant de leur
qualité :
Essais M atériaux
Adjuvants
Béton cellulaire
Béton durci
Béton frais
Cendres volantes
Ciments
Composite ciment-verre
Eau de gâchage
Granulats
Mortier frais
Essais Produits de construction
Appuis de fenêtre
Candélabres d'éclairage public
Caniveaux hydrauliques
Carreaux de mosaïque de marbre ou à liant ciment
Caveaux autonomes
Chambres télécoms et bornes pavillonnaires
Clôtures
Conduits de fumée
Dallages sols intérieurs/extérieurs et abords de piscine
Dispositif de couronnement et de fermeture (tampons, grilles)
Écrans acoustiques
Éléments architectura
Éléments de construction et ossatures légèrs
Éléments de couverture (tuiles, ardoises, plaques ...)
Éléments de maçonnerie (blocs, linteaux, ...)
Entrevous
Escaliers, marches d’escalier
Extracteurs statiques
Murs de soutènement
Poutres, poutrelles et planchers
Produits d'assainissement non collectif (fosses septiques, microstations ...)
Produits d’environnement – Mobilier urbain et de jardin (bancs publics, produits d'ornement, balustres...)
Produits pour voirie (pavés, dalles, bordures)
Réseaux d'assainissement (tuyaux, regards de visite, boîtes de branchement ...)
Séparateurs à hydrocarbures ou de graisses
Têtes d’aqueduc de sécurité
Essais Ouvrages en béton
Essais mécaniques, Mesures thermiques, Mesures acoustiques, Essais non destructifs
Tableau 10 – Liste des différents essais normalisés réalisés au CERIB
Source : http://www.cerib.com
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Le CERIB : Centre d’Etudes et de Recherches de l’Industrie du Béton
Outre ces essais, le CERIB possède les deux plateformes expérimentales suivantes :
La plateforme Promethee (essais feu) ;
La plateforme EnerGé (bâtiment démonstrateur à énergie positive) ;
La Plateforme Energé
Inauguré en 2010, EnerGé est un Bâtiment à Énergie POSitive (BEPOS), vitrine des savoir-faire de l'Industrie du Béton.
Ce bâtiment permet l'économie annuelle de 3,2 tonnes de CO2. Son rendement : une consommation d'énergie primaire
de 38 kWh/m²/an et une production d'énergie solaire de 47,5 kWh/m²/an.
Des informations complémentaires concernant les caractéristiques de cette plateforme sont accessibles en
téléchargeant la plaquette d’Energé sur le site du CERIB http://www.cerib.com/.
La Plateforme Promethée
Figure 11 - Essais planchers
Figure 12 - Essais assemblages
Figure 13 - Essais murs
Source : http://www.cerib.com
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Le CERIB : Centre d’Etudes et de Recherches de l’Industrie du Béton
La métrologie au CERIB
Mise en place d’outils au service de la construction en
béton
Depuis plus de trente ans, le CERIB procède à l'étalonnage
ou à la vérification de matériels sur sites, tels que :
machines d'essais, de traction/compression, étuves,
balances de pesage, capteurs, etc. Ces activités
d'étalonnage, de vérification et de contrôle concernent
principalement les mesures de forces (machines d'essais
et dynamomètres), de masses (étalonnage de masses et
d'instruments de pesage), de pressions (manomètres) et
de
températures
(caractérisation
d'enceintes
thermostatiques).
Depuis janvier 2010, le CERIB s'est doté d'une nouvelle
station de mesure 3D pour la vérification et le contrôle des
tamis de laboratoire, pour les analyses granulométriques,
dans le domaine du dimensionnel.
Depuis le 15 juillet 2011, le CERIB est le 1er laboratoire
accrédité COFRAC pour la vérification de tamis
(Accréditation n° 2-1954 Etalonnage - Portée disponible
sur www.cofrac.fr).
Le CERIB fait partie des laboratoires qui interviennent au
moins une fois par an pour étalonner les moyens d’essais
et appareils de mesures à la Réunion. C’est le cas par
exemple :
Chez les industriels locaux produisant des ciments,
bétons et produits dérivés (HOLCIM, LAFARGE, etc.) ;
Dans les laboratoires d’essais privés indépendants
tels que FUGRO Géo-Consulting ou Ginger CEBTP
Réunion, etc.
Activité de Certification/Marquage CE du CERIB
Le CERIB a mis en place l’outil BBclic®, outil de simulation
des performances énergétiques de maisons individuelles
en béton. Développé par le CERIB et le bureau d’étude
TRIBU ENERGIE, la calculette BBClic® permet de simuler
les performances énergétiques de plusieurs modèles de
maison individuelle et de montrer que les solutions en
béton permettent de répondre aux exigences de la
RT2012 (maison basse consommation).
L’outil6 permet de faire évoluer plus d’une vingtaine de
paramètres différents pour tenter d'atteindre les valeurs
conformes à la RT 2012. Ces paramètres modulables sont
par exemple la zone climatique, le type de mur, de
chauffage, d'isolant, de plancher, l'utilisation ou non
d'énergies renouvelables… En faisant évoluer ces
curseurs, l'objectif est de faire baisser le nombre de
kwh/m2 et par an jusqu'à atteindre la limite RT 2012 : le
résultat de couleur rouge passe alors au vert, signe de la
conformité du bâtiment.
Adapté à des maisons témoins, BBClic® ne remplace pas
une étude thermique.
Le CERIB est accrédité par le COFRAC (accréditation n° 50002) selon la portée disponible sur www.cofrac.fr.
A ce titre, le CERIB est organisme certificateur pour 2
marques QualiF-IB et mandaté par AFNOR Certification
pour 20 marques NF qui représentent l'essentiel des
certifications de produits de l'industrie du béton. Il
intervient également en tant qu'organisme d'inspection
pour 4 marques CSTBat.
Les marques NF, QualiF-IB et CSTBat sont des
certifications volontaires de qualité qui apportent la
preuve que les caractéristiques des produits en termes de
qualité, sécurité, durabilité, sont conformes aux exigences
des normes européennes ou françaises de référence,
mais aussi aux exigences complémentaires des
référentiels de certification.
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Avril 2014
Source : http://www.batiweb.com/actualites/dossier-thematique
Guide SECMAC – (Provisoire)
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Le CERIB : Centre d’Etudes et de Recherches de l’Industrie du Béton
Liste des produits certifiés par le CERIB
Constituants du béton
Certification
Adjuvants et produits de cure
NF Adjuvants pour bétons, mortiers et coulis - produits de cure
Produits en béton
Certification
Appuis de fenêtre
NF Appuis de fenêtre en béton
Assainissement : Eléments pour réseaux (tuyaux,
NF Éléments en béton pour réseau d'assainissement sans pression
regards, boîtes de branchement)
Assainissement : Eléments non traditionnels pour
réseaux
CSTBat Assainissement
Blocs de granulats courants
NF Blocs
Blocs de granulats légers
NF Blocs
Blocs certifiés NF FDES
NF Blocs
Blocs de parement
NF Blocs
Blocs en béton cellulaire
NF Blocs
Blocs non traditionnels
CSTBat blocs spéciaux pour maçonnerie
Bordures et caniveaux
NF Bordures et caniveaux en béton
Bornes pavillonnaires pour télécommunication
NF Bornes pavillonnaires
Caveaux
NF Caveaux autonomes en béton
Chambres de télécommunication
NF Chambres de télécommunication
Clôtures
NF Clôtures en béton
Conduits de fumée
NF Conduits de fumée en béton
Dallage pour sols, abords de piscine et parements
muraux
NF Dallage pour sols, abords de piscine et parements muraux
Dalles alvéolées en béton précontraint ou béton armé
NF Dalles alvéolées en béton armé et en béton précontraint
Dalles et dalles alvéolées en béton précontraint et
béton armé
CSTBat Éléments résistants de structure en béton
Dalles de voirie & toiture en béton
NF Dalles de voirie & toiture en béton
Éléments architecturaux
NF Éléments architecturaux en béton fabriqués en usine
Éléments de structure linéaires
NF Éléments de structure linéaires en béton armé et précontraint
Entrevous
NF Entrevous en béton
Escaliers en béton fabriqués en usine
NF Escaliers en béton fabriqués en usine
Murs à coffrage intégré
CSTBat Éléments résistants de structure en béton
Pavés de voirie en béton
NF Pavés de voirie en béton
Poutrelles en béton pour systèmes de planchers à
poutrelles et entrevous
NF Poutrelles en béton pour systèmes de planchers à poutrelles et
entrevous
Prédalles pour systèmes de planchers en béton armé et
NF Prédalles pour systèmes de planchers en béton armé et précontraint
précontraint
Produits d'aménagement (mobilier urbain et de jardin,
QualiF-IB Produits d'aménagement
murs de soutènement, bornes défensives, etc.)
Séparateurs de boues et de liquides légers et
séparateurs de graisses
NF Séparateurs de boues et de liquides légers et séparateurs de graisses
Structures et ossatures en béton
CSTBat Éléments résistants de structure en béton
Têtes d'aqueducs de sécurité
NF Têtes d'aqueducs de sécurité en béton
Tuiles
NF Tuiles en béton
Vêtures
CSTBat Produits de bardage rapportés, vêtures et vêtages
Tableau 11 – Liste des produits certifiés par le CERIB - Source : http://www.cerib.com
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Le CERIB : Centre d’Etudes et de Recherches de l’Industrie du Béton
Liste des certificats CE délivrés par le CERIB :
Produits en béton
Système d'attestation de conformité
Blocs en béton (granulats courants et légers)
2+
Blocs en béton cellulaire
2+
Cadres enterrés en béton
2+
Caillebotis en béton pour bétail
2+
Candélabres d'éclairage public en béton
1
Conduits de fumée en béton
2+
Dalles alvéolées en béton armé et précontraint
2+
Dispositifs de retenue routiers
1
Éléments de mur en béton
2+
Éléments de murs de soutènement en béton
2+
Éléments de plancher nervurés en béton
2+
Éléments spéciaux de toiture en béton
2+
Éléments de structure linéaires en béton armé et précontraint
2+
Éléments de fondation en béton
2+
Éléments de ponts en béton
2+
Entrevous en béton pour systèmes de planchers à poutrelles et entrevous
2+
Escaliers en béton
2+
Mâts et poteaux en béton
2+
Poutrelles pour systèmes de planchers à poutrelles et entrevous
2+
Prédalles en béton armé et précontraint
2+
Tronçons de conduits de désenfumage
1
Constituants du béton
Système d'attestation de conformité
Adjuvants pour béton et pour coulis
2+
Laitier granulé de haut-fourneau moulu pour utilisation dans le béton, mortier et coulis
1+
Mortiers de montage des éléments de maçonnerie
2+
Pigments
2+
Produits et systèmes pour la protection et la réparation des structures en béton
2+
Tableau 12– Liste des certificats CE délivrés par le CERIB
Source : http://www.cerib.com
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Le CTICM : Centre Technique Industriel Construction Métallique
Statut
Créé en 1962 par décret à la demande du Syndicat de la
Construction Métallique de France (SCMF), le CTICM est
l’organisme technique de référence en construction
métallique (bâtiments, ponts, pylônes, silo, cheminées…)
et œuvre au profit de tous les intervenants de la filière, au
travers d’actions d’intérêt collectif et de prestations
commerciales.
Le statut du Centre technique est défini par le code de la
recherche. Organisme de droit privé, le CTICM fonctionne
sous la tutelle du ministère en charge de l’industrie, qui
nomme le conseil d’administration sur proposition du
SCMF, des organisations représentatives du personnel
technique de la branche, et du CTICM.
Les prestations
Figure 14 – Chiffres clés de la répartition des activités du CTICM en
2011
Source : www.cticm.com
Figure 15 – Exemple d’essai de résistance au feu réalisé sur des poutres
alvéolaires.
Source : www.cticm.com
Etude thermique et énergétique de bâtiments en acier
Le CTICM réalise également des études thermiques et
énergétiques des bâtiments en acier. Il est à l’origine de
plusieurs projets tels que le projet TABASCO qui consiste à
créer une base de données européenne sur les ponts
thermiques dans les bâtiments en acier ayant pour
objectif de fournir aux professionnels de la construction
métallique un outil (Guide) d’aide à la conception de
bâtiments économes en énergie.
Figure 16 – Couplage entre simulation numérique des ponts thermiques
et les mesures de cartographie thermique infra-rouge des bâtiments.
Source : www.cticm.com
Mise en place d’outils au service de la construction
métallique
Activité de veille et de normalisation
Le CTICM gère le Bureau de Normalisation de la
Construction Métallique (BNCM) dans le cadre d’une
convention de délégation d’AFNOR. Il a reçu l’agrément
par le Délégué Interministériel aux Normes du BNCM
comme bureau de normalisation sectoriel.
Prestations d’essais
Essais de résistance au feu.
Le CTICM réalise des essais de tenue au feu sur tout type
de matériaux, produits de construction semi-finis et finis à
différentes échelles notamment par l’intermédiaire de sa
filiale EFECTIS group (http://www.efectis.com/):
Avril 2014
Le CTICM contribue à la mise en place d’outils au service
de la construction métallique tels que :
Les 7 guides Eurocode du « Plan Europe »;
Les guides ASCAP pour les assemblages boulonnés;
Des outils de calcul et applications logicielles à
télécharger (exemple : pour l’évaluation la
résistance au feu des éléments de construction en
acier ; le calcul de la résistance au feu normalisé
15 minutes des éléments d'ossatures métalliques
d’entrepôt);
Le guide d’application de l’Eurocode 8 « Résistance
aux séismes ».
Tous ces guides et outils sont en libre accès sur le site
internet du CTICM : http://www.cticm.com.
Guide SECMAC – (Provisoire)
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Le CTICM : Centre Technique Industriel Construction Métallique
Activité de Certification/Marquage CE du CTICM
Depuis 2002, Le CTICM est un organisme notifié (n°
1166) pour les missions relatives au marquage CE des
produits de construction en relation avec la construction
métallique suivant la norme européenne normalisée hEN
1090. Les activités de certification du CTICM sont
accréditées par le COFRAC depuis le 15 février 2007 sous
le numéro 5-0049.
En juin 2012, le CTICM a également mis en place le label
BlueMetalPlus dédié à la construction métallique. Ce label
atteste à la fois de la fiabilité technique des produits de
construction métallique réalisés par une entreprise ainsi
que son engagement concret dans une démarche de
développement durable.
Considérant la totalité du processus nécessaire à la
réalisation d’un produit identifié, le référentiel élaboré
pour cette labellisation définit les caractéristiques et les
performances techniques et environnementales à
atteindre de la conception à la réalisation.
Avril 2014
Démarche nouvelle, conçue et suivie par les représentants
et les acteurs de la construction, BlueMetalPlus est une
labellisation qui prend en compte la chaîne de savoir-faire
des métiers.
Délivrée par une tierce partie indépendante, le label
BlueMetalPlus offre aux utilisateurs :
La garantie de la régularité de la fabrication par
l’entreprise ;
La maîtrise de la conception et de l’adaptation du
produit au projet ;
La réduction de ses vérifications et contrôles ;
La traçabilité facilitée en cas de recours ;
L’engagement d’une maîtrise des impacts
environnementaux ;
Preuve objective de la qualité des produits proposés,
BlueMetalPlus est un mode de valorisation pour les
détenteurs de label et un outil d’aide à la prescription
(http://www.bluemetalplus.com/).
Guide SECMAC – (Provisoire)
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Le CTMNC : Centre Technique des Matériaux Naturels de Construction
Statut
Le Centre Technique des Tuiles et Briques (CTTB) a été
créé par arrêté ministériel du 31 décembre 1957 dans le
cadre de la loi n°48-1228 du 22 juillet 1948 fixant le
statut juridique des centres techniques industriels. Les
dispositions de cette loi sont aujourd'hui intégrées au
Code de la Recherche (art. L 342-1 et suivants).
Parmi ces moyens d’essais, on peut citer :
Le banc d’essai d’étanchéité des toitures Moby
Dick7 ;
La table vibrante utilisée pour réaliser les essais
dynamiques sur toiture à charpente (essais de
résistance sismique).
Banc d’essai Moby Dick II
Le 20 février 2007, le CTTB est devenu le CTMNC après
l'arrêté signé par le Ministère de l'Industrie et du Budget.
Les prestations
Une référence pour les essais
d’étanchéité à la pluie battante des
couvertures
Au service des filières Tuiles et Briques, Roches
Ornementales et de Construction, le CTMNC réalise des
travaux de Recherche & Développement d’intérêt général,
des essais sur produits et/ou ouvrages, développe des
processus de qualité chez les industriels, participe aux
travaux de normalisation, assure une veille technologique
active, et diffuse par tous moyens l’information technique.
Inaugurée en septembre 2002, et opérationnelle pour
les essais commerciaux depuis 2007, la soufflerie
Moby Dick II a pris le relais de son homonyme de
première génération.
L’essai de résistance à l’étanchéité à l’eau a
initialement été développé pour les tuiles de terre
cuite pour l’obtention des avis techniques. La
soufflerie Moby Dick II est aujourd’hui principalement
utilisée par les fabricants de solutions photovoltaïques
intégrées en couverture (75 % des essais en 2011).
Ces derniers y viennent dans une démarche
d’investigation sur le comportement de leur système,
dans des conditions météorologiques volontairement
sévère pour couvrir l’ensemble du territoire français
métropolitain.
Activité de veille et de normalisation
Le CTMNC apporte un appui aux professionnels dans
l’élaboration des normes et des réglementations
(publication de normes, révision des normes produits pour
le bâtiment, révision des normes Voiries, etc.). Par
exemple en 2011, le CTMNC a participé à la publication
de la norme NF EN 16140, relative à la sensibilité des
matériaux aux changements d’aspect induits par des
cycles thermiques et a débuté une enquête sur les normes
concernant la détermination de la sensibilité du marbre
aux cycles chaleur/pluie.
Les principaux points de vigilance sont situés au
niveau du kit d’intégration : les abergements du
système photovoltaïque doivent être particulièrement
soignés pour s’adapter au mieux aux tuiles en
périphérie et ne pas créer de points de faiblesse dans
la couverture. Moby Dick II est donc essentiellement
un outil de R&D.
Les essais
Le CTMNC dispose de moyens d’essais sur produits
(essais de compression, mesure de porosité, etc.), et sur
ouvrage (mur et toitures). Ces principaux équipements
sont notamment utilisés pour réaliser :
Les analyses physiques et chimiques :
spectrographie,
chromatographie
ATD-ATG,
diffractométrie X, porosimétrie, conductivité,
analyses matières variées, MEB, microscope
optique, barelattographe ;
Etudes argiles : installations de laboratoire en
broyage, extrusion, séchage, cuisson ;
:
toutes
analyses
Essais
sur
produits
dimensionnelles, plaques de gel, cuves de gel,
presses de compression, presse de flexion, choc
thermique, glissance ;
Essais sur ouvrages : compression, bâti climatique,
banc d’essais sur toiture (résistance à la pluie et au
vent), banc de verdissement.
Avril 2014
L’observation du mécanisme de la fuite et l’analyse
des différents endroits d’amorce de goutte d’eau
permet d’améliorer l’étanchéité à la pluie des produits
existants et de développer de nouveaux produits. Une
fois l’étanchéité à la pluie avérée aux pentes
couvertes par le domaine d’application du systéme,
les rapports d’essais constituent des éléments de
justification des dossiers de Pass’Innovation, ETN et
Avis Techniques.
La soufflerie Moby Dick II pourrait être utilisée pour tester
l’étanchéité à la pluie battante des éléments de
couvertures (tôles, panneaux photovoltaïques intégrés à la
toiture, etc.) fabriqués à la Réunion.
7
Source : Rapport d’activité 2011 du CTMNC
Guide SECMAC – (Provisoire)
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Le CTMNC : Centre Technique des Matériaux Naturels de Construction
De même, le CTMNC développe des méthodes de
simulation numériques qui permettent l’optimisation
thermiques des briques et des bâtiments en déterminant
la géométrie et les propriétés thermophysiques des
structures alvéolaires correspondant aux propriétés
optimales des parois.
Des informations complémentaires sur les moyens
d’essais du CTMNC sont disponibles sur le site internet
(http://www.ctmnc.fr/) ainsi qu’en consultant le document
extrait de la revue Pierre Actual n°885 7/8 2010, intitulé
« le CTMNC n’en est plus à son coup d’essai ».
Mise en place d’outils au service de la construction en
pierre naturelle et en terre cuite
Le CTMNC est à l’origine de nombreux guides consultables
sur internet (http://www.ctmnc.fr/). Exemple du Guide des
ponts thermiques qui s’inscrit dans le cadre de la
Réglementation Thermique 2012, avec pour objet de
comprendre et d’évaluer l’impact de ces ponts thermiques
dans une maison construite en pierre naturelle. Le centre
technique a également mis en place une base de données
des pierres françaises : une référence en cas de contrôle
ou de recherche de l’origine des pierres.
Activité de Certification/Marquage CE du CTMNC
Le CTMNC bénéficie d’accréditations suivant les normes
NF EN 45011 (certification de produits) et NF EN ISO/CEI
17025 (essais). En 2011, le périmètre d’accréditation a
été étendu aux essais sur Pierre de Construction
(détermination de la masse volumique, mesure de la
résistance en compression uni axiale, détermination de la
résistance à la flexion sous charge centrée).
En 2011, plusieurs études portant sur les isolements
acoustiques intérieurs et de façade menées sur des
bâtiments collectifs d’habitation, ont eu pour principal
objectif de justifier l’emploi des briques de 20 cm et de 25
cm, sur des ouvrages avec isolation thermique rapportée
par l’extérieur (ITE) et par l’intérieur (ITI). Ces actions ont
permis de référencer des briques de 20 cm et de 25 cm
dans la certification QUALITEL et d’apporter des solutions
aux exigences de la réglementation acoustique (cf.
Rapport d’activité 2011 du CTMNC).
Le CTMNC est un organisme notifié qui réalise le
marquage CE des produits moyennant les essais
normalisés répertoriés ci-dessous.
Tableau 13 – Marquage CE des produits au CTMNC.
Source : http://www.ctmnc.fr
Avril 2014
Guide SECMAC – (Provisoire)
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Le FCBA : Institut technologique : Forêt, Bois, Construction, Ameublement
Statut du FCBA
L'AFOCEL (Association Forêt Cellulose), au service des
entreprises de la forêt et de la pâte à papier et le CTBA
(Centre Technique du Bois et de l'Ameublement) ont
fusionné le 1er juin 2007 pour donner naissance au FCBA,
l'Institut Technologique Forêt Cellulose Bois-construction
Ameublement. Le FCBA a le statut juridique des centres
techniques industriels (loi n°48-1228 du 22 juillet 1948).
Figure 17– Vue du
montage
d’une
planche sollicitée en
flexion
Source : Sciages de
Bourbon, CIRBAT,
FCBA
Les différentes prestations du FCBA
Le FCBA développe une expertise dans les 4 domaines
suivants :
Ameublement ;
Biotechnologie, Sylviculture ;
Première transformation, approvisionnement ;
Industrie Bois et Construction.
Le Pôle Industries Bois Construction de FCBA met au
service des industriels et des acteurs de la construction un
large savoir-faire pour valoriser le bois dans les
applications constructives les plus variées.
Activité de veille et normalisation du FCBA
Le FCBA s’implique dans l’évolution des réglementations
et des normalisations nationale, européenne et
internationale, en liaison avec les différents secteurs
professionnels et avec la préoccupation d’améliorer les
interfaces. Une trentaine d’experts FCBA font partie du
Bureau de Normalisation du Bois et de l’Ameublement
(BNBA).
Il existe également des contrats de partenariats
entre le FCBA et la CMA (Chambre de Métier et de
l’Artisanat) de la Réunion pour reconnaitre les
moyens
d’essais
réunionnais
(laboratoires,
auditeurs) dans le cadre de la certification au sens
du code de la consommation et de la réglementation
communautaire CE/RPC.
C’est également dans le cadre de ce partenariat que
le FCBA a réalisé les essais qui ont permis la récente
normalisation du Cryptoméria de la Réunion. En
effet, les essais mécaniques, d’aptitude aux
collages, de séchage, de durabilité, d’imprégnabilité,
de durabilité et d’usinabilité pratiqués sur le
Cryptoméria de la Réunion, ont permis d’introduire
cette essence dans la norme de classement visuel
NFB 52 001 et la norme EN 1912 « Affectation des
classes de résistance par classe visuel ». Cette
récente classification ouvre désormais, la possibilité
d’utiliser cette essence de bois locale dans le
domaine de la construction.
Prestation d’essais du Pôle Industrie Bois de Construction
Activité de Certification/Marquage CE du FCBA
Le FCBA dispose de matériels et de compétences de
pointe pour évaluer et valider les produits et composants
que lui confient les industriels (secteur de la charpente,
menuiserie, panneaux). Les essais réalisés au FCBA
viennent en appui des démarches de consultance,
d’évaluation technique, de recherche et de certification.
Les essais du Pôle Industrie Bois de Construction du FCBA
sont réalisés au sein de 4 laboratoires bénéficiant des
plus hauts niveaux d’accréditation :
Le laboratoire de Biologie ;
Le Laboratoire de Chimie-Ecotoxicologie ;
Le laboratoire de Mécanique ;
Le laboratoire de Physique.
Le FCBA est à la fois un organisme notifié au titre du RPC
et un organisme certificateur accrédité par le COFRAC. A
ce titre, le FCBA est donc habileté à délivrer le marquage
CE sur des produits de construction et délivre également
de nombreuses certifications telles que :
Des certifications de produits industriels (CTB, NF)
au sens du code de la consommation et
conformément à la norme NF EN 45011 :1998
Des certifications de services au sens du code de
la consommation et conformément à la norme NF
EN 45011 :1998
Des certifications de chaînes de contrôle dans le
domaine du développement durable (PEFC, FSC)
conformément à la norme NF EN 45011 :1998
Des certifications du personnel « Experts en
pathologie du bois dans la construction »,
conformément à la norme NF EN ISO/
17024 :2003.
Les équipements de ces laboratoires ainsi que leurs
caractéristiques sont décrits sur le site internet
(http://www.fcba.fr/) et dans la plaquette commerciale du
FCBA.
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Le FCBA : Institut technologique : Forêt, Bois, Construction, Ameublement
Lambris et parquets en pin maritime
Vantaux de portes planes
Parquets
Contreplaqué Extérieur CTB X Coffrage CTB C
Identification
du référentiel
NF 028
NF 060
NF 061
NF 071
Blocs portes intérieurs, classement FASTE
Réaction au feu des matériaux de bâtiment à base de bois
Fenêtres bois et portes extérieures
Fenêtres : Acoustique et Thermique
NF 131
NF 261
NF 297
ACOTHERM
Bois d'œuvre traités
Eléments de structure en bois (Charpentes industrialisées,
éléments de murs à ossature bois, poutres en I, bois massifs
aboutés, construction ossature bois)
CTB 501
CTB 507
Produits de traitement du bois
Bois Lamellé Collé Abouté
Panneaux
de
process
:
Panneaux MDF (usage intérieur avec risques d'exposition
temporaire
à
l'humidité)
Panneaux de particules (Panneaux pour milieux secs, panneaux
pour
emploi
présentant
des
risques
d'humidification)
Panneaux OSB (OSB 2, OSB 3 et OSB 4)
Panneaux (teneur en aldéhyde formique)
Ameublement - Mobilier domestique
Bureau
Mobilier professionnel
Tables, sièges, lits, meubles de rangement, bureaux (meubles de
puériculture, meubles domestiques, meubles de cuisine et de salle
d'eau, meubles de bureau, meubles scolaires, meubles de
collectivité, meubles de santé, meubles de travail)
Composants de l'ameublement
Literie et articles de literie
Biocombustibles solides : granulés biocombustibles, charbon de
bois, briquettes de charbon de bois, bois de chauffage, briquettes
biocombustibles
Fûts de tradition française
Sciages de résineux classés structure ou utilisation générale
Sciages de feuillus - frises - avivés - carrelets
Lot de bois ronds
Palettes cimentières
Merrains
WPC Decking (profilés Wood Polymer Composite)
Produits de l'ameublement
CTB 502
CTB 504
CTB 508
Produit
CTB 513
NF 022
NF 293
NF 372
Loi allemande
GSG
Marque de
certification
NF
NF
NF
NF
NF
NF
NF
ACOTHERM (associée à la marque
NF)
CTB B+
CTB Cl
CTB OB
CTB PI
CTB AB
CTB COB
CTB P+
CTB LCA
CTB RH
CTB S
CTB H
OSB 2
OSB 3
OSB 4
CTB AIR+
NF
NF
NF
GS
CTB 510
CTB 509
NF 444
CTB composants de l'ameublement
CTB Produits et articles de literie
NF
CTB 506
CTB 503
CTB FTF
CTB Sawn Timber
CTB 505
CTB 512
CTB 511
CTB 516
NF 217
CTB Cubage des bois ronds
CTB Palettes cimentières
CTB Merrains
CTB
NF Environnement
Tableau 14 – Liste des certifications produits délivrées par le FCBA (non-exhaustive) - Source : http://www.fcba.fr
Services
Services liés au travail du bois et à la fabrication d'articles en bois
: Traitement curatif et préventif des ouvrages bâtis et de leur
environnement immédiat pour les bois en oeuvre et autres
matériaux
Services liés au "traitement curatif de mobiliers et objets d'art par
procédé physique ou autre"
Identification
du référentiel
CTB 500
CTB 514
Marque de
certification
CTB A+
CTB M+
Tableau 15 – Liste des certifications services délivrées par le FCBA (non-exhaustive) - Source : http://www.fcba.fr
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B.
Principaux moyens d’essais, de contrôle et de certification dans la construction à
la Réunion
Le développement et l’amélioration de la qualité des matériaux de construction adaptés au milieu tropical nécessitent
des capacités d’évaluation technique, nerf central de l’appréciation de l’aptitude à l’emploi des procédés, matériaux,
éléments ou équipements d’un ouvrage.
L’évaluation technique guide les prescripteurs dans leurs choix de produits et les éclaire dans l’exercice de leurs
responsabilités. Ils disposent ainsi d’un véritable outil d’aide à la décision.
La Réunion dispose de moyens d’essais modérés mais diversifiés, en capacité de tester différents types de matériaux
(métal, bois, composites, bétons), semi-produits ou produits finis de type menuiserie, tôles, assemblages soudés.
La plupart sont localisés au CIRBAT (Centre de Recherche et d’Innovation pour le Bâti Tropical) et à l’Université. Des
moyens d’essais spécifiques sont également disponibles au sein de laboratoires privés ou de laboratoires internes aux
entreprises.
Les moyens d’essais du CIRBAT
Les moyens d’essais de l’Université
Les moyens d’essais privés
Exemple d’essais dans les laboratoires privés
Exemple d’essais en entreprise
Les moyens d’étalonnage
Exemple d’étalonnage en laboratoires privés
Exemple d’étalonnage en entreprise
Les organismes de certification et d’accompagnement
Les autres prestations
Les bureaux de contrôle
Les cabinets d’architectes et les BET
Quelques exemples de BET
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Evaluatio n de s m atériaux , sem i-produits,
pro duits de construction
Durabilité des essences de bois à l’égard des termites
Essais de classement AEV des menuiseries
Essais de vieillissement accélérés au brouillard salin
sous atmosphère contrôlée
Tests de performances : Panneaux photovoltaïques
Tests de performances : Matériaux à changement de
phases
Tests de performances : Vieillissement au brouillard
salin à l’air libre
Essais mécaniques sur produits/assemblages à
l’échelle 1
Essais mécaniques sur échantillons
Caractérisation de la conductivité thermique des
matériaux
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X
M o ntage do ssie rs technique s
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X
X
X
X
X
X
X
Essais de caractérisation des bétons, ciments, granulats
X
X
PV de protocoles d’essais
X
X
AM O (Assistance à Maîtrise d’ouvrage )
Conception du projet architectural
X
X
Suivi chantiers phase amont
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
Analyse des sols
X
X
X
Suivi chantiers phase aval (avant livraison)
Diagnostic CND
X
Diagnostic CND bâtiment tertiaires, ouvrages d'art
X
X
C o ntrô le de s bâtim ents (e n se rvice)
DPE, Monitoring bâtiments démonstrateurs (ex :
ENERPOS)
X
Diagnostic CND
X
Audit des bâtiments patrimoine de l’état
X
Diagnostic CND bâtiments tertiaires, ouvrages d’art
X
X
X
Assure ur
Organism e de certification
Certification LEED
X
Certification Habitat & Environnement DOM
Etalo nnage (m asse , tem pérature, lo ngue ur)
X
X
Tableau 16 – Liste des prestataires locaux proposant des services de certification, d’évaluation technique, d’essais sur matériaux, etc.
Source : Enquête menée auprès des prestataires locaux - Nexa
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1. Les moyens d’essais du CIRBAT
Essais de durabilité face aux thermites
Essais AEV (Air, Eau, Vent) sur
menuiseries
Essais au brouillard salin standard
Figure 18 – Moyens d’essais des différents laboratoires du CIRBAT.
Source : www.cirbat.re
Labellisé Pôle d’Innovation en 2009 par le Ministère de
l’Économie, le CIRBAT cible les artisans du bâtiment
travaillant en contexte tropical. Animé par la Chambre des
Métiers et de l’Artisanat de La Réunion (CMAR), le CIRBAT
propose des activités de recherche, innovation, formation
et évaluation grâce à ses trois laboratoires :
Observatoire Régional de Lutte Anti-Termites
(ORLAT) ;
Laboratoire d’Essais des Menuiseries (LEM) ;
Laboratoire de Vieillissement accéléré des
Matériaux (LVM).
Les laboratoires du CIRBAT fonctionnent en conformité
avec la norme ISO 17 025 et leurs essais sont reconnus
par l’Institut technologique Forêt, Bois, Construction,
Ameublement (FCBA). Le CIRBAT participe très activement
aux activités d’évaluation de la conformité des matériaux
de construction, à la prise en compte des spécificités
tropicales dans les normes et DTU, au marquage CE des
menuiseries.
Sous l’égide de la CMAR, le CIRBAT participe à la
publication de guides et de fiches techniques tels que :
Cyclones, environnement, constructions, désordres,
remèdes – Jean Pothin, éd. Chambre des Métiers,
Singapour, mai 1992, 362 pages ;
Guide de construction en région cyclonique – Jean
Pothin, éd. Chambre des métiers, La Réunion,
France, 2004, 110 pages ;
Des fiches techniques sur le cryptoméria suite à sa
récente normalisation.
Le LEM et le LVM mettent à disposition des industriels et
des artisans, les bancs d’essais AEV (Air - Eau - Vent) et
EBS (Essais Brouillard Salin) avec opérateur pour tester
les produits divers (menuiseries, volets roulants,
panneaux photovoltaïques, etc.).
Etalonné tous les 3 ans par le FCBA, le banc d’essais AEV
du LEM permet de caractériser les menuiseries dans des
conditions représentatives des conditions cycloniques
(vent de 250 km/h) selon des protocoles expérimentaux
i.
normalisés et/ou personnalisés. Un client peut avoir 6 à 7
produits différents à tester.
Chaque année, 38 à 40 essais en moyenne sont effectués
dont 3 à 4 demandes sur des tabliers de volets roulants
(suivant des protocoles développés sur mesure).
Sur cette quarantaine d’essais, environ 3 concernent le
marquage CE des menuiseries. Ce nombre pourrait tendre
vers 10 avec les nouvelles dispositions du marquage CE
prévues dans le RPC.
Les prestations suivent les normes en vigueur (NF, ISO),
ou des protocoles développés sur mesure par l’équipe
technique du CIRBAT et validés par des bureaux de
contrôles et le client.
Pour le LVM, les essais n’ont pas encore débuté et
nécessitent une phase de paramétrage et de tests de la
machine. En 2014, le LVM fera l’acquisition d’un nouvel
appareil qui permettra de réaliser des essais sous UV.
L’ORLAT teste tout matériau face aux attaques de termites
en laboratoire mais aussi sur deux terrains
d’expérimentation (St-Denis et Avirons).
ORLAT
30 (3 essais pour 10 clients/an)
LEM
40
LVM
_
Tableau 17 - Nombre d'essais annuel par laboratoire
Source : CIRBAT
Contacts :
Frédéric CHANFIN, Responsable du LVM,
[email protected] ;
Willy NALATIAPOULLE, Responsable du LEM
[email protected] ;
Jérôme Vuillemin, Responsable du Pole d’Innovation
CIRBAT et Responsable du ORLAT
[email protected] ;
Caractéristiques du banc d’essais AEV
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Le banc d’essais AEV permet de caractériser les
menuiseries au Vent, à l’Air et à l’Eau. On compte
aujourd’hui 4 bancs d’essais AEV identiques dans l’île :
1 au lycée de Bel Air (Lycée des métiers de
l’Architecture métallique et des matériaux de
synthèse) de Sainte-Suzanne ;
1 chez JMD de profil aluminium (gammiste) au
Tampon ;
1 chez Millet OI à Sainte Clotilde ;
1 au CIRBAT à Saint-André.
haut et 400 mm d’épaisseur, caisson compris. Le caisson
permet de maintenir le corps d’épreuve lors des essais.
En terme de puissance, le banc AEV permet d’appliquer
une pression d’air max = 5000 Pa, mais le coefficient de
sécurité utilisé implique qu’on n’excède pas une pression
de 4000 Pa. La pression d’air est générée par des
ventilateurs et est appliquée par un ensemble de buses
avec la possibilité d’appliquer des cycles de pression
positif et négatif. Une pression d’air de 3000 Pa permet
de simuler des vents cycloniques de 250 km/heure.
Avec des dimensions utiles de 3 mètres de long et 2,50
mètres de haut, ce banc d’essai permet de tester des
corps d’épreuve de 2950 mm de long sur 2350 mm de
Conformément au système qualité ISO 17 025, le banc
d’essais AEV est régulièrement vérifié par auto-contrôle
suivant les normes en vigueur ainsi qu’étalonné tous les 3
ans par le FCBA.
ii.
Caractéristiques du banc d’essais EBS
Tableau 18 – Caractéristiques du banc d’essais EBS.
Source : www.labomat.eu
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iii.
Liste des essais réalisés au LEM
Prestations, Essais
Normes
Résistance à l'Air
NF EN 1026 (méthodologie)/NF EN 12207 (classification)
Résistance à l'Eau
NF EN 1027 (méthodologie)/NF EN 12208 (classification)
Essais de classification AIR, EAU, VENT (AEV)
Résistance au Vent
NF EN 12211(méthodologie)/NF EN 12210 (classification)
Protocoles d'essais développés en interne et validés par le client et
les bureaux de contrôle
Révision du DTU 36.5 sur la pose des menuiseries
Propositions d'évolution et d'adaptation des normes
Révision du DTU 41.2 - Revêtements extérieurs en bois
Indice de classement P65-210-1.2
Marquage CE des menuiseries
Tableau 19 – Essais réalisés au LEM.
Source : CIRBAT
iv.
Liste des essais réalisés au LVM
Prestations, Essais
Normes
ISO 9227
Essais de vieillissement accéléré au brouillard salin
Protocoles d'essais développés en interne et validés
par le client et les bureaux de contrôle
Préparation des échantillons
Iso 8407 et Iso 1514
Evaluations des échantillons
Iso 4628 / 1, 2, 3, 4 ,5 et 8
Essais mécaniques complémentaires
Evaluation de la brillance (Brillancemétre REFO 60)
Iso 2813
Essai d’emboutissage (Appareil d’essai d’emboutissage TQC SP 4400)
EN ISO 1520
Essai de pliage (Appareil d’essai de pliage au mandrin conique BD
3000)
ISO 6860
Essai au choc (Appareil d’essai au choc SP 1890)
ISO 6272
Mesure de l'épaisseur de revêtement
Iso 2360
Réalisation de rayure
Iso 17872
Détermination de l'épaisseur de feuilles
Iso 2808
Tableau 20 – Essais réalisés au LVM
Source : CIRBAT
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v.
Liste des essais réalisés au ORLAT
Prestations, Essais
Produits de préservation du bois
Détermination de l'efficacité d'un système pièges-appâts
Partie 1 : Efficacité de la formulation insecticide- Méthode de laboratoire
Produits de préservation du bois
Détermination de l'efficacité d'un système pièges-appâts
Partie 2 : Méthode de terrain
Termites
Détermination de l'efficacité anti-termites de produits et de matériaux destinés à être utilisés
comme barrière Sol et/ou Murs
Termites
Détermination de l'efficacité anti-termites de produits et de matériaux destinés à être utilisés
comme barrière Sol et/ou Murs
Critères d'efficacité
Produit de préservation du boisDétermination du seuil d'efficacité contre les espèces Reticulitermes (termites européens)
(méthode de laboratoire)
Produits de préservation du boisDétermination de l'action préventive contre les espèces Reticulitermes
(termites européens) (méthode de laboratoire)
Vérification de la résistance du matériau à la pénétration des termites après vieillissement par
immersion
Vérification de l'efficacité anti-termite par contact
Normes
XP X 41-543-1
XP X 41-543-2
XP X 41 550
XP X 41-551
NF EN 117
NF EN 118
FCBA Bio-E-046-1
puis XP X 41-550
CTBA-BIO-E-004
Évaluation de l'efficacité d'une barrière anti-termites placée en milieu alcalin
CTBA-BIO-E-007
Exposition de membranes anti-termites aux rayonnements solaires
CTBA-BIO-E-016
Vérification de la résistance du matériau à la pénétration des termites après vieillissement par
exposition solaire
CTBA-BIO-E-016
version 3 puis XP X
41-550
Évaluation de l'efficacité anti-termite d'une barrière physico-chimiqueEssai de terrain.
Dispositif sans dalle de béton
Évaluation de l'efficacité anti-termite d'une barrière
Essai de terrain.
Dispositif avec dalle de béton
Essai de champ pour déterminer l'efficacité protectrice relative d'un produit de préservation du bois
en contact avec le sol
CTBA-BIO-E-008
CTBA-BIO-E-045
NF EN 252
Tableau 21 – Essais réalisés au ORLAT.
Source : CIRBAT
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2. Les moyens d’essais de l’Université
i.
Le Laboratoire PIMENT (Physique et Ingénierie Mathématique pour l’Energie et
l’environnemeNT)
Issu de l’ancien Laboratoire de Physique du Bâtiment et
des Systèmes, renforcé par les moyens de l’équipe
Analyse et Ingénierie Mathématique (AIM), cette structure
s’intéresse à l'étude et à la modélisation des systèmes
physiques complexes appliqués au bâtiment, comme la
thermique de l'habitat et la thermique urbaine (cf. logiciels
de simulation thermique de bâtiment CODYRUN).
L’activité a été étendue à l'étude des systèmes
énergétiques couplés de manière plus ou moins étroite
aux bâtiments, puis aux procédés rencontrés en génie de
l'environnement.
Connu pour son bâtiment à énergie positive inauguré en
2009, le laboratoire, sert de site pilote en MDE (Maîtrise
des Energies) et ENR (Energies Renouvelables). Ce qui lui
vaut sur le plan local, d’être régulièrement consulté pour
des travaux relatifs à la réglementation thermique, à la
certification HQE dans les DOM ou encore plus
spécifiquement pour des opérations de bâtiments HQE. A
ce titre, il participe à des campagnes de mesures
thermiques et monitoring des bâtiments en partenariat
avec des cabinets d’architectes.
Figure 19– Bâtiment tertiaire à énergie positive ENERPOS
Source : Université de la Réunion
Figure 20 – Tests des matériaux photovoltaïques multi-phasés
Source : Université de la Réunion
ii.
Le département Génie Civil de l’IUT (Institut Universitaire Technologique)
Le département Génie Civil de l’IUT peut être
ponctuellement sollicité par les industriels dans le cadre
de conventions tri-partites (IUT/Indus-triel/Bureau de
contrôle) pour une évaluation technique des propriétés
mécaniques ou de conductivité thermique de leurs
matériaux de construction ou de leur assemblage.
Lors de ces essais, les bureaux de contrôles vérifient la
conformité aux normes. Le Procès Verbal d’essai du
contrôleur est joint au rapport pour avis technique du
CSTB avec qui l’IUT a développé des contacts.
Contrairement au CIRBAT, le matériel et les équipements
de l’IUT ne sont pas régulièrement vérifiés et étalonnés
par des organismes extérieurs raccordés aux étalons
COFRAC (Comité français d’accréditation) ; ce qui limite
pour le moment, le nombre d’essais sollicités par les
industriels à l’IUT. De plus, le matériel et le personnel
habilités à mener les essais sont prioritairement dédiés à
l’enseignement et non à la prestation de services.
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Dans le cas où le nombre de prestations à réaliser
viendrait à augmenter, diverses contraintes risquent
d’apparaître :
Problèmes de disponibilité du personnel ;
Problèmes d’accès aux machines pendant les
vacances scolaires ;
Manque de personnels dédiés aux essais
industriels.
A terme, les étudiants formés à l’IUT sur les divers bancs
d’essais représentent une partie du vivier de candidats
pour augmenter le nombre de postes qualifiés. Un
planning de location des moyens d’essais avec personnel
qualifié à disposition peut être envisagé.
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Moyens d’essais disponibles au département Génie Civil de l’IUT
Source : Département Génie Civil de l’IUT
Figure 21- Essais de flexion sur structures à l’échelle 1
(Essais sur tôle)
Figure 24 - Essais de flexion sur structures à l’échelle 1
(Essais sur treillis)
Figure 22 - Essai de flexion sur poutre en béton armé
Figure 25 - Essais de conductivité thermique par méthode Flash
Figure 23 - Presse à béton : éprouvettes cylindriques et cubiques
Figure 26 - Machine de traction/compression
Contacts :
Brun Philippe – Chef du département Génie Civil
[email protected]
Martin Jean François - Assistant ingénieur, Responsable Technique et responsable des essais au département
Génie Civil
[email protected]
Marc Olivier - Directeur des études Licence Professionnelle EGC (Contrats PRO)
[email protected]
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3. Les moyens d’essais privés
Des moyens d’essais plus spécifiques existent sur le
territoire et sont localisés au sein d’organismes privés :
fabrication que de la mise en œuvre (contrôle
externe) ;
Ceux-ci (tels que Ginger CEBTP, Fugro
Géoconsulting, SEGC Réunion, le LACQ BTP
Services, etc.) peuvent être dotés de laboratoires
de contrôle de matériaux (béton, enrobés, agrégats)
qui permettent de répondre aux besoins des
entreprises du BTP tant au niveau maîtrise de la
D’autres se situent dans les laboratoires internes
de contrôle qualité industrielle (chez Holcim,
Lafarge, JMD, Millet-OI, etc.). La société Sodico, par
exemple, mutualise un banc d’essai pour les
matériaux isolants avec la société Plast-OI.
i.
Les essais dans les organismes privés
Ginger CEBTP
Rattachée au groupe Ginger depuis 1996, le CEBTP est
une société anonyme qui compte en février 2013 un
effectif de 13 ETP à la Réunion contre 800 ETP en
Métropole. L’agence CEBTP de la Réunion réalise des
essais :
en laboratoires : sur les sols, les bétons et granulats ;
sur site : contrôle des sols et des terrassements
(prestation
également
assurée
par
Fugro
Géoconsulting).
Ces essais sont réalisés suivant les normes françaises NF,
normes européennes et les Eurocodes en utilisant la liste
non-exhaustive de matériel suivant :
matériel de sondage et forage des sols (foreuses de
3 à 8 tonnes pour les études géotechniques) ;
presse de 3000 KN (essais de résistance en
compression du béton) ;
tamis (granulométrie) ;
rectifieuse pour rendre les extrémités des
éprouvettes planes avant essais de compression ;
étuves ;
balances.
Les balances, presses et étuves sont étalonnées 1 fois/an
par le CERIB. En outre, Ginger CEBTP Réunion réalise
également des essais inter-laboratoires afin de vérifier la
précision de son matériel.
A la Réunion, les prestations d’essais sur matériaux
représentent un faible pourcentage du chiffre d’affaires de
l’agence. Les fabricants de matériaux ne représentent que
3% du nombre de clients et les entreprises du BTP ne
représentent que 10% du CA en 2012 contre 51 % pour
les sociétés publiques et parapubliques.
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En outre, le CEBTP Réunion réalise des audits du
patrimoine public (exemple de la préfecture : entretien,
énergie, accessibilité pour un montant de 1,2 millions
d’euros). Les particuliers font également appel à Ginger
CEBTP Réunion dans le cadre du suivi de réalisation de
leurs travaux d’assainissement de leurs maisons.
Depuis début 2013, Ginger CEBTP Réunion a recruté un
auditeur AFNOR pour contrôler les centrales à bétons dans
le cadre de la norme NFBPE (Béton Prêt à l’Emploi) ou NF
EN 206-1. Le volume d’audits concernés est estimé entre
10 à 15 par an. Il est prévu (à terme et en fonction des
besoins locaux exprimés) que cet auditeur soit également
formé pour l’audit des granulats. Sur le plan budgétaire,
l’implantation de cette compétence au sein de l’agence
locale implique de prévoir la remise à niveau biannuelle
de l’auditeur afin qu’il conserve son accréditation. Les
formations de remise à niveau sont
généralement
dispensées en Métropole.
ISO 9001, Ginger CEBTP Réunion, est engagé en contrôles
de conformité, en audits de certification de produits de la
construction et de marquage CE, en s’appuyant
notamment sur les services du CEBTP national avec
lequel, la structure locale est en étroite relation (cf. liste
des certifications et marques gérées par le CEBTP
Métropole).
Parmi les certifications et signes de qualité que Ginger
CEBTP national est mandaté à délivrer, l’agence Réunion
est prête, dans le cadre de son développement, à
internaliser les compétences d’audit nécessaires pour une
marque ou certification donnée en fonction de la
volumétrie du marché local. Toujours dans le cadre de son
développement, l’agence locale va bientôt développer une
expertise en acoustique des bâtiments.
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Signe de qualité
Domaine d’application
Label ACERBOIS-GLULAM
NF-Boulons à serrage contrôlé.
Mortiers, enduits
Enduits monocouches d'imperméabilisation.
Eléments de structure en bois lamellé-collé
Eléments d’assemblage en construction
métallique
NF-Béton Prêt à l'emploi (BPE).
NF-Granulats.
NF-Adjuvants pour béton.
NF-Produits Spéciaux (produits de réparation de surface, produits pour collage
structural, produits d'injection, produits de calage et de scellement)
NF-Bardeaux bitumés.
Label CER.F.F. CEBTP.
Label ACOTHERM.
Label CEKAL.
Label QUALANOD.
NF-Stores bannes.
Label SNJF
NF-UPEC (carrelages).
NF-Adhésifs pour revêtement de sols plastiques.
NF-Echafaudages.
NF-Tours d'étaiement et poutrelles industrialisées pour le coffrage.
NF-Etais métalliques.
NF-Banches.
NF-Garde-corps métalliques provisoires de chantier.
Le béton et ses constituants
Les produits pour ouvrages en béton
Produits de couverture
Menuiseries -Vitrages
Équipements de la baie
Mastics
Revêtements de sols
Équipements de chantier
Tableau 22– Certifications délivrées par Ginger CEBTP France Métropolitaine.
Source : Ginger CEBTP
Contact :
Edwige Maugein, Responsable d’Agence
[email protected]
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Fugro Géoconsulting : Laboratoire Régional de la Réunion
extérieurs raccordés aux étalons COFRAC (CERIB, Colas,
CETIM, etc.).
Plus de 100 essais courants ou spécifiques peuvent être
réalisés pour les matériaux utilisés dans la construction
des ouvrages :
Bétons, ciments, coulis, mortier,
Sols, roches, granulats,
Bitumes, émulsion de bitume
Peintures routières, produits de saupoudrage
Matériaux bitumeux, enrobés hydrocarbonés
Figure 27– Essais en laboratoire
Source : Fugro Géoconsulting
Implanté à Sainte-Marie depuis 1994, le Laboratoire
Régional de la Réunion (LRR) représente le groupe
mondial Fugro Géoconsulting. Il a été créé par la société
SORES pour les prestations d’études, d’assistance
technique, de sondages de reconnaissance en
géotechnique et de contrôle de la qualité des matériaux
en laboratoire et sur chantier.
Le LRR propose ses services à tous les donneurs d’ordre
publics et privés : état, collectivités territoriales,
établissements publics, promoteurs industriels et
immobiliers, société d’aménagement et d’équipement,
architectes et maîtres d’œuvre, compagnies d’assurance
et d’experts, entreprises de construction et de travaux
spéciaux.
Outre le fait de posséder l’agrément Labo Route pour
lequel le laboratoire fait l’objet d’un suivi annuel et d’un
audit tous les 3 ans, Fugro Géoconsulting Réunion est ISO
9001, ISO 18001 (sécurité) et en cours d’obtention de
l’ISO 14001. Il réalise l’ensemble des missions
géotechniques définies par la norme NF P 94-500, à l’aide
de ses propres moyens, menant à bien les
reconnaissances in-situ, les analyses en laboratoires et les
missions d’ingénierie en géotechnique, hydrogéologie et
environnement.
Pour assurer les missions commandées, le LRR est
composé de 3 services : les Travaux, l’Ingénierie, le
Laboratoire d’essais matériaux.
Le laboratoire d’essais régi suivant la norme ISO 17 025,
intervient dans :
Le contrôle extérieur ;
Le contrôle externe ;
Les prestations de services, diagnostic et
auscultation, conseil et assistance technique, étude
et analyse des matériaux ;
pour les ouvrages de l’infrastructure à la superstructure,
pour les bâtiments, les ouvrages d’art, les réservoirs, les
chaussées, terrassements, les tranchées, le génie civil et
VRD.
Le laboratoire dispose d’équipements et de matériels
vérifiés, étalonnés en interne et par des organismes
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Essais courants en laboratoire et sur site :
Essais mécaniques (compression- traction) sur béton
de structure
Analyses granulométriques et propreté sur sols et
granulats pour son identification
Teneur en liant soluble d’un enrobé
Caractérisation de compactage Proctor normal et
modifié
Essais de portance, de déformabilité de réaction à la
poutre de Benkelman
Essais de densité en place et de compacité
Essais sur béton frais
Essais spécifiques en laboratoire et sur site :
Etude et formulation des produits à base de liant
hydraulique
Etude Blocométrique
Essais de retrait gonflement sur produit hydraulique
Module de Young et de Franklin
Caractérisation physique, chimique et mécanique
d’un ciment
Essais de macro texture et de glissance SRT
Essais de traction sur ancrages passifs
Performance des marquages routiers – Rétro
réflexion
Contrôle compactage remblaiement de tranchée au
PANDA
Outre l’utilisation des Eurocodes, les essais sont
notamment réalisés suivant les normes NF EN pour
lesquelles le Laboratoire Régional dispose d’un
abonnement à la base de données et de veille normative
AFNOR Sagaweb.
L’équipe du laboratoire est composée d’un responsable
laboratoire, de plusieurs techniciens séniors et juniors et
d’un chargé qualité (5 ETP en 2013). Les moyens peuvent
être renforcés par le réseau de laboratoire de FUGRO en
Europe (France, Angleterre, Pays-Bas, Allemagne).
Contact :
Judex Virassamy, Chef d’Agence LRR
[email protected]
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ii.
Les essais en entreprise
La société HOLCIM fabrique des ciments, granulats, des bétons prêts à l’emploi et des bétons précontraints pour la
construction, les bâtiments, les routes, et les ouvrages d’art. HOLCIM réalise la totalité des autocontrôles sur les produits
qu’il fabrique et soustraite à des laboratoires agréés des essais ponctuels et particuliers.
Pour les essais les plus courants réalisés sur les différentes gammes de produits, HOLCIM dispose des moyens
suivants :
Produits testés
Types d'essais
Norme utilisée pour les essais
Matériel
Ciments
(mortier frais)
Test de maniabilité,
étalement des mortiers ou
bétons frais
NF EN 196-1
Table à chocs
Ciments
(mortier frais)
Test de Temps de prise et
stabilité
NF EN 196-3
Prisométre et aiguilles le Chatelier
Ciments
(mortier durci)
Ciments
Essai de résistance en
compression
Mesure de distribution de
taille des particules de
ciment
NF EN 196-1
Presse de 200 kN
NF 13320
Granulométre laser (résolution de
l’ordre du micron)
Ciments
Composition chimique des
matériaux
Teneur en SO3 (EN 196-2)
Teneur en S2- (EN 196-2)
Spectromètre de fluorescence X (12
échantillons en 1 heure)
Ciments
Essais de perte au feu
EN 196-2
Ciments
Teneur en chrome VI dans les
ciments (quantité limitée à
2ppm)
NF EN 196-10
Four de calcination
500°C à 950°C
Spectromètre Nova60
Ciments/granulats
*Teneur en Cl-
EN 196-2
Titrateur potentiométrique
Granulats
Granulométrie
EN 933-1 et
EN 933-2
Tamis perforé, colonne à tamis
Granulats
Mesure de coefficient de
forme
EN 933-4
Tamis à barres
Granulats
Essai d'équivalent de sable :
évaluation des fines
NF EN 933-8
Ensemble de Verries jaugées +
solution concentrée (cf. Norme)
Granulats
Test d'écoulement des sables
NF EN 933-6
Angulomètre à sable
Bétons
Essai de résistance en
compression
Essais de résistance à la
compression sur éprouvettes
cubiques et cylindrique
NF EN 12 390-3
Presse de 3000 kN
NF EN 12390-4
Presse de 3000 kN
Bétons pré-contraints
Essais de résistance à la
compression des Blocs
NF EN 771-3 et
NF EN 771-3/CN
Presse de 3000 kN
Bétons pré-contraints
Essais de résistance à la
compression des Entrevous
NF P 14-305
Presse de 3000 kN
Bétons pré-contraints
Essai de flexion sur les
poutrelles précontrainte et en
béton armé
NF EN 15037-1
Banc d'essai de flexion
Bétons pré-contraints
Tableau 23 - Essais régulièrement réalisés dans le laboratoire interne d’HOLCIM au Port (i.e. périodicité : quotidienne ou mensuelle).
Source : HOLCIM
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Dans son laboratoire, HOLCIM traite la plupart des essais
courants (95 à 98 % des essais). 5 % des essais sont
sous-traités dont 2% dans des laboratoires locaux et 3 %
dans des laboratoires nationaux. Grâce aux ressources
déjà disponibles en interne chez HOLCIM, la part des
essais sous-traités reste inférieure à 5%.
Produits testés
Parmi les essais sous-traités annuellement, les essais Los
Angeles ainsi que les tests de dureté sur granulats sont
sous-traités localement. Les essais PSV (1500 euros/an)
et d’alcali réaction sur granulats sont sous-traités
annuellement au laboratoire des Ponts et Chaussée de
Lilles.
Types d'essais
Norme utilisée pour les
essais
Matériel
Essai Los Angeles (résistance à la fragmentation) et
MDE
Test de dureté matériaux routiers
NF EN 1097-2
Granulats
Essais PSV polissage accéléré : mesure de la résistance
au polissage de gravillons sous l‘effet des pneus
SN EN 1097-8
Pendule de
frottement
Granulats
Essai alcali réaction
Norme XP P18-594
N.C
Granulats
Essai chimique particulier
(soufre, total)
N.C
Attaques chimiques
Granulats
Granulats
N.C
Machine Los Angeles
et MDE
N.C
Tableau 24 – Essais réalisés ponctuellement et donc sous-traités par HOLCIM (Périodicité : 1 fois par an) - N.C : donnée non communiquée
Source : HOLCIM
4. Les moyens d’étalonnage
i.
Le CRITT (Centre Régional pour l’innovation et le Transfert Technologique)
Avec le double statut de laboratoire et d’établissement
technique et public économique (Chambre consulaire), le
CRITT Réunion (Centre Régional pour l’Innovation et le
Transfert de Technologie) est un centre d’appui
multiservices.
Il se compose d’un pôle agroalimentaire, d’un pôle Qualité
Sécurité Environnement et Métrologie, d’une Agence
Régionale d’Information Scientifique et Technique et d'un
pôle Design Industriel et de prototypage rapide.
Le CRITT relais local de l’AFNOR
Le CRITT Réunion est le relais local de l’AFNOR pour les
missions suivantes :
Centre de ressources sur les réglementations et sur
les normes françaises ou étrangères (les normes
AFNOR sont consultables sur place) ;
Recherche sur demande et synthèse d’informations
sur un sujet particulier ;
Veille sur le ou les secteurs d’activité intéressant
les entreprises et optimisation du système de veille
des entreprises ;
Accompagnement des demandes de dépôt de
marques, dessins, modèles et brevets.
Le laboratoire de métrologie du CRITT
Les appareils de mesure et/ou les moyens d’essais
doivent être régulièrement vérifiés à l’aide d’étalons
raccordés au système international.
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A La Réunion, le CRITT est le seul organisme local
accrédité COFRAC étalonnage, ce qui implique que les
industriels et les structures ayant des moyens d’essais
font encore souvent appel aux organismes nationaux tels
que :
Le LNE ;
Le FCBA (Audit et étalonnage du banc d’essais AEV
du CIRBAT) ;
Le CERIB (Audit et étalonnage des bancs d’essais
chez HOLCIM, Ginger CEBTP Réunion, Fugro
Géoconsulting) ;
Les Laboratoires privés (par exemple : Balco qui
effectue une fois par an l’étalonnage des balances
du laboratoire privé d’HOLCIM).
D’autres retournent le matériel directement chez le
fabricant (procédure choisie par ITAQ-OI, CNDR,
Stratagem974 pour étalonner leurs divers appareils de
mesure).
Le laboratoire de métrologie du CRITT Réunion assure
l’étalonnage des instruments de mesure en masse, en
température et en longueur ainsi que les cartographies
d’enceintes thermiques et climatiques.
Expérimenté
département
accompagne
accréditation
entreprises.
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depuis 14 ans dans l’accréditation, le
de métrologie du CRITT (effectif : 1,5 ETP)
également les laboratoires dans leur
et apporte conseil et formation aux
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Pour le moment, seul le laboratoire d’étalonnage des
masses est accrédité COFRAC selon la norme NF EN
ISO/CEI 17025 depuis 1999 (n° 2-1455) (1mg à 20 kg et
1 t).
Le CRITT Réunion est dans l’attente de l’extension de ses
portées d’accréditation aux masses de 500 kg et 2t et aux
chaînes de mesure de température (-35°C / +250°C en
laboratoire et -25°C / +125°C sur site) courant janvier
2014. Le catalogue des prestations en métrologie peut
être obtenu sur demande.
Figure 30 – Balance et masse utilisées pour l’étalonnage jusqu’à 1 tonne
Source : CRITT
(a)
Figure 28 – Prestations d’étalonnage réalisées par le CRITT
Source : CRITT
Plutôt sollicité dans le domaine de l’agroalimentaire, le
CRITT de la Réunion reste relativement peu sollicité par
des clients du secteur du BTP. Les demandes ponctuelles
émanant du secteur du BTP concernent toutefois
l’étalonnage en masse et en température (LAFARGE,
Bourbon Plastique Bâtiment et la SCPR).
(b)
Figure 31 - Etalonnage en température
(a) Mesures en laboratoire : méthode de comparaison à une chaîne de
température dans un bain.
(b) Mesures sur site : appareil portable également utilisé pour effectuer
la cartographie thermique d’enceintes climatiques.
Source : CRITT
Pour maintenir la confiance des évaluateurs COFRAC, le
laboratoire procède régulièrement à des comparaisons
inter-laboratoires et se fait évaluer tous les 15 mois. Les
frais annuels inhérents au maintien de l’accréditation
s’élèvent à 15 000 euros par an.
Le CRITT Réunion réfléchit à l'acquisition d'instruments de
mesure de température sans contact par pyrométrie et
thermographie infrarouge car les caméras thermiques IR
sont de plus en plus utilisées dans les Diagnostics de
Performances Energétique des bâtiments (DPE) et que la
demande ira croissante dans ce domaine d’expertise avec
les réformes des réglementations (RTAA DOM, etc.).
Contact :
Arnaud Segura, Responsable de CRITT Métrologie
[email protected]
Figure 29 – Balance pour étalonner les masses de 10 à 200g
Source : CRITT
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ii.
Exemple d’étalonnage en entreprise
Iso 9001 (qualité, système de management) et 14001
(certification environnementale), le système qualité
d’HOLCIM au Port fait l’objet d’audits annuels réalisés par
le Bureau Veritas Certification. Outre la certification ISO,
HOLCIM dispose des certifications produits suivantes :
NF et CE pour les ciments (audité 1 fois/an par la
ville de Paris) ;
NF pour les BPE (audité 1 fois/an par le CEBTP) ;
CE 2+ pour les granulats béton (audité 1 fois/an
par le CEBTP) ;
CE 2+ pour les produits précontraints (audité 2
fois/an par le CERIB).
La conformité de ces produits et des process est
régulièrement vérifiée par des essais et audits dont le coût
est de l’ordre de 150 000 euros/an.
Sur le site du Port, le personnel travaillant au service
qualité (11 ETP), est réparti de la manière suivante :
Laboratoire (6 personnes dont 1 responsable, 2
techniciens supérieurs et 3 laborantins) : réalisation
de tous les essais courants sur les granulats,
ciments et bétons précontraints pour contrôler la
qualité de ces produits ;
Service Qualité (4 personnes dont 1 ingénieur, 1
technicien supérieur, 2 techniciens) : prélèvement
des échantillons, appui technique de la production ;
1 ingénieur avec des missions zones (Maurice et
Madagascar) : assistance technique, élaboration
des normes de CPI, animation de conférences.
Double étalonnage interne et externe :
Le laboratoire d’HOLCIM au Port fait aussi des essais pour
toute la zone océan Indien et sert de référent aux autres
antennes labo de la zone.
En dehors de ces différents contrôles internes au groupe,
différents organismes indépendants raccordés aux étalons
du COFRAC interviennent régulièrement dans la
vérification de la précision et de la dérive des appareils.
Matériel
étalonné
Type
d'étalonnage
Organisme
évaluateur
Fréquence
d'évaluation
Balances
masse
1 fois/an
Hygrométre
taux
d'humidité
force
Balco
(Métropole)
CRITT
Réunion
CERIB
(Métropole)
Presses
1 fois/an
1 fois/an
Enceintes
thermostatiques
température
CERIB
(Métropole)
1 fois/an
Pieds à coulisse
longueur
CRITT
Réunion
1 fois/an
Tableau 25 – Liste du matériel nécessitant un étalonnage chez HOLCIM
Source : HOLCIM
A noter qu’HOLCIM pourrait faire étalonner ses balances
au CRITT de la Réunion, accrédité COFRAC sur
l’étalonnage de masse.
La maintenance des machines
En ce qui concerne le coût moyen annuel de maintenance
des machines du laboratoire d’HOLCIM au Port, les
données recueillies portent à titre d’exemple, sur les frais
d’entretien du spectromètre à fluorescence X :
Prix de revient de l’appareil : entre 100 000 à 120
000 euros environ (coût de l’acheminement à la
Réunion inclus) ;
Maintenance : entre 15 000 et 20 000 euros par
an ;
Changement du tube à Rayons X si panne avérée :
environ 15 000 euros.
Les moyens d'essais et de mesures font l’objet d’une
vérification par auto-contrôle interne suivant les normes
en vigueur. Tous les appareils sont référencés sur une
liste et possède une fiche de vie.
Selon un processus qualité interne au groupe (environ 40
laboratoires HOLCIM concernés), des essais interlaboratoires d’usine sont réalisés tous les trois mois. Un
rapport est envoyé afin de prévoir des actions correctives.
Avril 2014
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iii.
Exemple d’étalonnage en laboratoires privés
Frais d’étalonnage du banc AEV du CIRBAT
Au CIRBAT, en matière de métrologie, le LEM vérifie
systématiquement la précision des mesures et la dérive
du banc AEV (Air, Eau, Vent) :
Périodiquement par autocontrôle suivant les
normes en vigueur ;
En faisant étalonner l’appareil par le FCBA, tous les
3 ans (dernier étalonnage réalisé en décembre
2012).
La dernière intervention du FCBA a été réalisée pour un
coût de 9000 euros. Ce montant englobe l’intervention de
l’expert, l’étalonnage du banc AEV, une formation de mise
à niveau du personnel ainsi que le transport du matériel
d’étalonnage depuis la métropole par avion-cargo. Dans
ce forfait, la part étalonnage a été réduite et résulte du
partitionnement des frais entre 2 structures réunionnaises
ayant le même banc d’essai à contrôler.
Le FCBA, effectue en moyenne environ 50 étalonnages par
an (sur le plan national, dans les DOM et sur tout type de
machines confondues).
Frais de maintenance du banc d’essais AEV
Prix de revient d’une machine AEV en 1996 :
environ 360 000 Francs (55 000 euros) ;
Coût de remise en conformité de la machine AEV =
180 000 Francs, soit environ 28 000 euros. Ce
montant comprend l’acheminement d’un nouveau
moto ventilateur, du système de vanne (P+ ; P -) et
d’un automate à la Réunion, ainsi que la
modification des rampes de maintien des
menuiseries sur place.
Actuellement, un banc d’essai AEV qui permettrait de
caractériser des corps d’épreuve de 5 m x 3 m coûte
120 000 euros. Il faut ajouter 50 000 euros pour
l’acheminement et les frais de douanes.
L’étalonnage du banc AEV consiste entre autres, à vérifier
la précision des valeurs des débitmètres et indicateurs de
pression de la machine en les comparant avec celles
mesurées par les instruments nomades calibrés du FCBA.
(b)
(a)
Figure 32 – Etalonnage du banc d’essai AEV du CIRBAT par le FCBA.
(a) Etalonnage des débitmètres et indicateurs de pression de la machine.
(b) Etalonnage des comparateurs.
Avril 2014
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5. Les organismes de certification et d’accompagnement
i.
Cerqual
Cette filiale de l’association QUALITEL, est chargée de faire
progresser aux cotés des professionnels du logement, la
qualité de l’habitat neuf et existant en France.
Les professionnels et les usagers de l’habitat à La
Réunion ayant souhaité valoriser la qualité de la
construction de leurs logements, CERQUAL a décidé
d’adapter la certification Habitat & Environnement DOM et
a ouvert un établissement à la Réunion. La certification
Habitat & Environnement DOM intègre des thèmes tels
que le management environnemental de l’opération, le
chantier propre, l’énergie, l’eau, le thème confort et santé
et les gestes verts.
Ce
référentiel
spécifique
DOM,
adapté
aux
caractéristiques climatiques de la Réunion, est applicable
aussi bien aux logements collectifs qu’aux maisons
individuelles groupées et aux logements étudiants. Le
référentiel prend en compte la Réglementation thermique,
acoustique et aération (RTAA) DOM 2010.
En cohérence avec les objectifs du Grenelle de
l’Environnement à la Réunion Réussir l’Innovation (GERRI),
CERQUAL propose un cadre concret favorisant une
démarche de qualité globale.
Dans un souci d’adaptation aux spécificités locales, aux
impératifs des professionnels et aux attentes des
utilisateurs, le référentiel de certification « Habitat &
Environnement DOM » a été élaboré, depuis juin 2009, en
s’appuyant sur différents groupes de travaux, constitués
de maîtres d’ouvrage, d’architectes, des services de l’État
(DDE, DRASS), de représentants des usagers,
d’établissements
publics
(ADEME),
d’experts
environnementaux ou encore de bureaux d’études, et en
s’inspirant des démarches existantes à la Réunion
(PERENE, CASA DD, ECODOM) et en valorisant des
démarches locales de labellisation de matériaux
GEOCERT.
Cette rédaction collective et consensuelle garantit la
fiabilité et l’adaptation de l’outil aux problématiques
ultramarines.
Le référentiel repose sur 7 thèmes regroupant 10
rubriques environnementales et une option (cf. plaquette
commerciale téléchargeable sur http://www.qualitelogement.org). Un cadre complet et clair qui permet
d’accompagner les maîtres d’ouvrage dans l’évolution des
techniques de conception et de construction.
QUALITEL et ses filiales représentent près de 200
personnes en métropole. A la Réunion, CERQUAL est
représentée par 1 responsable d’agence. Ce dernier
mandate des examinateurs provenant de bureaux de
contrôle (SOCOTEC et VERITAS) pour réaliser l’analyse des
Avril 2014
pièces techniques des dossiers de projets de construction
de logements.
Le nombre de demandes de certifications Habitat &
Environnement DOM délivrées par CERQUAL depuis ses
débuts a été évoqué précédemment.
Actuellement, le référentiel de certification Habitat &
Environnement DOM est en train d'être étendu à l’habitat
existant (Projet en cours de développement en 2013).
A noter que CERQUAL n’est pas présent dans les autres
DOM.
Contact :
Cédric CAILLER, Responsable CERQUAL La Réunion
[email protected], 02 62 47 96 07
ii.
Bourbon Evaluation & Services (B-E&S)
Créée en 2010, Bourbon Evaluations & Services (B-E&S)
est une société basée à la Réunion. B-E&S s'implique dans
le processus de Recherche et Développement de ses
clients en les assistant lors du montage des dossiers
techniques, afin d'apporter le plus en amont possible dans
les projets des informations techniques et règlementaires
fiables permettant une mise sur le marché rapide.
Figure 33 – Champs d’intervention de B-E&S
Source : http://b-es.fr/
70% de l’activité de B-E&S est consacrée au montage des
dossiers techniques afin qu’ils correspondent à la forme
attendue par les organismes d’évaluation. Les 30 %
restant sont consacrés à la réalisation d’études
spécifiques (étude de sécurité au feu, étude sismique,
etc.)
Contact :
Philippe Leblond, Gérant, [email protected]
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Page 53 sur 90
iii.
Be Green Engineering
Créé en 2011, la société Be Green Engineering est
spécialisée dans la conception de bâtiments bio
climatiques et accompagne ses clients dans les domaines
HQE, des énergies renouvelables, l'acoustique, les études
techniques et environnementales, les simulations
thermiques dynamiques, les études d'optimisation
énergétiques, les audits techniques, dans le processus de
certification de leurs dossiers CERQUAL, GREEN STAR,
LEED et GREEN GLOBE.
Be Green Engineering développe aussi ses propres outils
de calculs adaptés au contexte tropical (PERENE 2009,
RTAA Dom) et participe à l’adaptation des certifications
internationales à ce milieu.
Be green Engineering est présent dans la zone océan
Indien (à la Réunion, en Afrique du sud et bientôt à
Madagascar) ainsi qu’en France métropolitaine (Nice).
Outils de calculs adaptés au contexte tropical
Actuellement, les outils les plus appropriés pour simuler le
comportement thermique et acoustique des bâtiments
sont anglosaxons. Cependant, bon nombre de ces logiciels
ne tiennent pas compte de spécificités locales de
construction en milieu tropical et ne sont donc pas
adaptés au contexte réunionnais.
Voilà pourquoi Be Green Engineering développe ses
propres outils de simulation qui permettent aux
architectes et bureaux de contrôle de vérifier la conformité
de leurs études aux recommandations des référentiels
officiels tels que PERENE 2009 ou de la RTAADOM. Une
version Beta du logiciel est actuellement en libre accès sur
internet
(http://www.begreenengineering.com/rubrique/17/outil-rtaadom-perene.htm).
Il s’agit d’un logiciel de pré-dimensionnement et/ou de
validation de dimensionnement de façades ou toiture d’un
bâtiment et de ses systèmes de protections (pare-soleil,
casquette, etc.) permettant le respect de la
réglementation en vigueur dans les DOM. Cet outil permet
également de concevoir des bâtiments en prenant en
compte cette règlementation, même si elle ne s’applique
pas (tertiaire).
Avril 2014
A terme, ce type d’outil permettra de faire des
modélisations thermiques et acoustiques de bâtiments
non seulement en prenant en compte les référentiels
locaux mais aussi en incluant une bibliothèque des
matériaux à utiliser dans les opérations ainsi que les
données climatiques propres au site.
Be Green Engineering développe également avec l’IUT de
Saint-Pierre des moyens de monitoring permettant
d’évaluer les résultats et la performance des équipements
préconisés dans les opérations privées ou publics.
L'analyse de telles données permettra d'établir un rapport
mensuel aux utilisateurs exploitants afin de vérifier la
cohérence entre les consommations réelles et celles
prévues afin d’appréhender les problèmes liés à une
mauvaise utilisation des équipements, les anomalies
techniques, et donc de mieux gérer les interventions
préventives de maintenance et/ou d’information des
utilisateurs.
Ces outils viendront compléter les outils de monitoring et
de management énergétique des entreprises mis au point
par la société TEEO puisqu’ils permettront le management
énergétique des bâtiments au sens large et s’adresseront
aux concepteurs et maîtres d’ouvrage.
Certifications délivrées par Be Green Engineering
Le Label Green Globe (ciblant l’hôtellerie écoresponsable basée sur un référentiel prenant en
compte l’aspect constructif managérial, social,
sociétal et environnemental) : bientôt 3
établissements certifiés sur l’île de la Réunion.
La certification LEED (Leadership in Energy and
Environmental Design).
Contact :
VANDOMEL Fabrice, Gérant Directeur
[email protected]
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6. Les autres prestations
D’autres acteurs locaux contribuent à la conformité des
produits et des constructions, de façon ponctuelle et en
complémentarité dans les procédures règlementaires.
i.
Les bureaux de contrôle :
Dans le domaine de la construction, l’activité des bureaux
de contrôle consiste à vérifier la conformité d’un ouvrage à
construire (bâtiment, génie civil, ouvrage d’art, etc.) à
différents référentiels techniques de solidité, d’étanchéité,
de sécurité, de confort ou d’urbanisme.
Lors de la construction de l’ouvrage, cette vérification
s’effectue à travers des missions d’inspection, de test
et/ou de qualification de produits, de revue et
d’approbation de plans, des missions de mise en place et
de suivi d’organisation qualité spécifique à chaque affaire.
ii.
Les cabinets d’architectes et les BET
Les architectes et les bureaux d’étude spécialisés dans les
domaines techniques tels que :
le diagnostic thermique des bâtiments (par exemple
via des outils de simulation en conformité avec la
RTAA Dom et PERENE) ;
le diagnostic acoustique ;
le diagnostic CND (Contrôle Non Destructif) des
structures/bâtiments ;
la conception/dimensionnement des structures et
bâtiments
interviennent occasionnellement et sont prêts à adapter
leurs offres pour mettre en œuvre des expérimentations
(exemple : Les portes de Beauséjour).
Les bureaux de contrôle peuvent également proposer des
services complémentaires à leurs missions principales
(suivi de patrimoine immobilier, audits techniques), ainsi
que des services liés aux phases post-construction de
l’ouvrage (maintenance, adaptation, réhabilitation,
démolition), permettant à leurs clients de maîtriser
l’ensemble des aspects Qualité/Sécurité/Environnement
de leurs actifs immobiliers en construction ou en
exploitation.
Sur le plan local, dans le cadre de la réglementation «
Eurocodes », le bureau de contrôle SOCOTEC Réunion
associé à l'université du littoral de la Côte d'opale et aux
architectes de Verticales, ont créé un progiciel permettant
le calcul de la pression dynamique de pointe du vent
notamment cyclonique à La Réunion : le logiciel gratuit
VENTURI EC1© v.2.01.a selon l’Eurocode 1 (EC1).
Figure 34 – La VNC (Ventilation Naturelle Contrôlée) remplace la VMC
(Ventilation Mécanique Contrôlée). Les VNC sont en cours
d’expérimentation sur les logements « Les portes de Beauséjour »
Source : (J. Gandemer Conseil, Cbo Territoria)
Les bureaux de contrôle peuvent être mandatés par
des organismes accrédités pour réaliser des audits en
industries (exemple : pour le marquage NF des
produits).
Ils
peuvent
également
intervenir
ponctuellement dans la rédaction de PV d’essais sur
les matériaux de construction (exemple au CIRBAT ou
à l’IUT). Cependant, ces deux attributions ne relèvent
pas de la mission première des bureaux de contrôle.
Figure 35 - Optimisation en soufflerie Eiffel (filiale du CSTB) de la
ventilation naturelle des logements « Les portes de Beauséjour »
Source : (J. Gandemer Conseil, Cbo Territoria)
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iii.
Quelques exemples de BET
ITAQ-OI (Inspection Technique Assurance Qualité
Océan Indien)
CNDR (Contrôle Non Destructif Réunion)
Stratagem974
ITAQ-OI (Inspection Technique Assurance Qualité Océan Indien)
La société ITAQ-OI est spécialisée dans le Contrôle Non
Destructif (CND) des bâtiments tertiaires et des ouvrages
d’art. Les différentes prestations proposées par la société
sont les suivantes :
Le contrôle par rayonnement ionisant (X ou
GAMMA) : réalisation de radiogrammes de haute
qualité de la plupart des matériaux utilisés dans la
construction (acier, béton, pvc, aluminium, etc.).
8
Personnel ITAQ-OI certifié COFREND 2 (selon NF
EN 473) ;
Le contrôle par ressuage (Personnel ITAQ-OI certifié
COFREND 2) ;
Autres méthodes de contrôle maîtrisées :
vérification de porosités électriques, mesure
d'épaisseur
par
ultrasons,
essais
métallographiques ;
L’inspection
par
thermographie
pour
les
conformités des installations électriques selon le
référentiel
APSAD
D19.
L’imagerie
par
thermographie permet également le contrôle
d'installation photovoltaïque. Couplée aux tests
d’infiltrométrie, cette technologie permet aussi de
réaliser des diagnostics d'isolation thermique des
bâtiments et maisons. A ce titre, ITAQ-OI est
membre de l’AFTIB (Association Française de
La société pratique une tarification sur devis suivant la
nature des projets sur lesquels elle travaille. Toutefois, le
tarif de base d’un cliché obtenu par radiographie varie
selon la technicité de la prise de vue et l’accessibilité du
site.
Bien que les techniques de thermographie et
d’infiltrométrie soient applicables aux diagnostics de
performance thermique et énergétique des
bâtiments, la clientèle du secteur du BTP reste
minoritaire pour le moment (4% du chiffre d’affaires).
ITAQ-OI est en attente d’une évolution/adaptation de
la RTAA-DOM ainsi que du BBC-DOM et a des projets
de développement d’un ensemble de prestations de
diagnostic de bilan thermique des bâtiments basées
sur l’imagerie par thermographie et le traitement des
cartographies thermiques.
9.
Thermographie Infrarouge du Bâtiment)
La société possède l’habilitation européenne à délivrer
des PV de qualification de soudeur selon la norme EN
287-1 (prestation également exercée par l’APAVE et
VERITAS). Elle peut aussi rédiger et qualifier des modes
opératoires de soudage selon ISO 15614-1 grâce à la
collaboration du laboratoire d’essais mécaniques de
l’Institut de Soudure.
L’expertise développée par ITAQ-OI (plus de 9000
radiogrammes réalisés sur La Réunion et Mayotte depuis
2006) lui permet d’intervenir dans l’inspection des sites et
chantiers industriels : SRPP (Société Réunionnaise de
Produits Pétroliers), usine du Gol de Bois Rouge, Centrale
hydraulique de Sainte-Rose, chantier de la centrale EDF
PEI au Port Est, chantier de la centrale EDM de Longoni
(Mayotte)…
Contact :
David Secondo - [email protected]
Certification COFREND (Confédération française pour les essais non destructifs) :
cette accréditation concerne la certification de la compétence des agents d’Essais
Non Destructifs
9 Plus d’informations sur les diagnostics DPE, la thermographie Infra-Rouge et
l’Infiltrométrie sur les sites internet www.definergie.fr/ et http://www.aftib.org/
8
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CNDR : Contrôle Non Destructif Réunion
La société CNDR est spécialisée dans le Contrôle Non
Destructif (CND) des structures métalliques des bâtiments
tertiaires et des ouvrages d’art. Les différentes prestations
proposées par la société sont :
Le suivi de la qualité des fabrications par des
professionnels expérimentés en métallurgie :
Contrôles Extérieurs des structures métalliques
(ossatures, charpentes, réservoirs, tuyauteries)
réalisées dans le respect des normes européennes
par des inspecteurs expérimentés et certifiés à
garantir la conformité des fabrications (ACQPA–
FROSIO, COFREND 2 maximum car niveau 3 très
peu usité à la Réunion).
L’assistance à maîtrise d’ouvrage ou maîtrise d’œuvre
pendant toutes les phases de la construction :
Examen des documents du marché ou des CCTP ;
Visée des Programmes d’Assurance Qualité des
entreprises ;
Audits des moyens en matériels et personnels des
entreprises ;
Contrôle de la qualité des aciers réceptionnés dans
le cadre d’un projet par des essais chimiques ou
d’étincelage faisant intervenir un arc électrique et
une post-analyse métallographique. Peu fréquents,
ces essais rapides et peu onéreux sont
généralement réalisés en France métropolitaine ;
Suivi de l’organisation et réception des travaux ;
Réalisation des Contrôles Non Destructifs par
ultrasons, ressuage, magnétoscopie ;
Contrôle de la conformité des assemblages et de la
géométrie ;
Rédaction de rapports d’essais et des comptes
rendus techniques ;
Vérification de la qualité des protections
Anticorrosion (produits, préparations, application).
CNDR applique une tarification sur devis pour les
chantiers. Parallèlement, suivant la nature du contrôle à
effectuer, la tarification forfaitaire est applicable selon la
nature des contrôles à réaliser (visuel, par ressuage, par
magnétoscopie, par ultrasons etc.).
La clientèle de CNDR est principalement composée :
De professionnels (20 à 50 % du CA) : contrôle de
la qualité des assemblages métalliques (soudés ou
rivetés) et de la protection anticorrosion (CMOI,
Metal Protec, Galvanisation Reunion) ;
De collectivités (région, département, communes) :
Pont mixte du Petit Bras Canot à Saint Benoît,
première section de la Route des Tamarins.
CNDR doit investir dans du matériel lui permettant de
contrôler les échangeurs et souhaite s’engager dans une
démarche de certification ISO 14 000.
CNDR dispose d’équipements de contrôle, conformes aux
normes et exigences européennes vérifiés annuellement
par les fabricants (Olympus, etc.). Le budget annuel alloué
à la vérification du matériel de mesure par les fabricants
est de 600 euros hors frais de billet d’avion.
CNDR fait généralement 2 voyages annuels en métropole
pour faire vérifier son matériel expédié par la poste afin de
réduire les frais de transport. Une liste plus complète du
matériel utilisé par CNDR est décrite sur la plaquette
commerciale de l’entreprise disponible sur demande.
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Contact :
Minaudo Florent
[email protected]
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Contrôle
de
l’étalonnage
des
capteurs
(pyranomètres) ;
Diagnostic de performances énergétiques des
bâtiments
(consommation
électrique,
température, hygrométrie) ;
Mesures de nuisances (bruit, poussières,
vibrations).
Stratagem974
Stratagem974 est un bureau d’études spécialisé dans la
réalisation et l’interprétation de mesures géophysiques
pour le diagnostic non-destructif du sous-sol et des
structures en béton armé selon les normes européennes
et américaines en vigueur.
Son fonctionnement intègre une forte part de R&D
(collaboration avec des organismes de recherche
nationaux et internationaux) afin de développer des
solutions technologiques innovantes.
La société représente les marques d’instrumentation
Campbell Scientific et MadgeTech dans l’océan Indien.
Stratagem974 a entrepris une démarche Qualité –
Sécurité – Environnement (QSE), conformément à la
norme ISO 9001 pour la qualité, le code du travail, le
référentiel MASE pour la sécurité et la norme ISO 14001
pour l’environnement. Le système de management intégré
(SMI) prend également en compte la norme Britannique
BS OHSAS 18001 (British Standard Occupational Health
and Safety Assessment Series).
Avec une équipe composée de 8 personnes dont 4
permanents à la Réunion, et des représentants à
Madagascar, Maurice, Afrique du Sud, Royaume Uni et en
métropole, le bureau d’étude est amené à intervenir sur
les chantiers suivants :
(fourniture,
1. Instrumentation
multi-paramètres
installation, configuration de centrales d’acquisitions
de données et de capteurs) dédiée à différentes
applications :
Suivi de performances de centrales photovoltaïques
(température, rayonnement solaire, production,
etc.) ;
2. Le diagnostic non-destructif de structures en béton
armé (bâtiments et d’ouvrages d’art). L’utilisation de
méthodes géophysiques pour le diagnostic de
structure en béton armé (mur, poutre, dalle, pont)
permet de détecter rapidement et de manière non
invasive les caractéristiques de la structure :
emplacement des ferraillages, épaisseur de béton,
défauts structurels, corrosion, carbonatation (normes
ASTM C876, ASTM STP1276, BS1881 et RILEM
TC154) ainsi que de suivre en temps réel ses
déformations. L’objectif des diagnostics est de
vérifier la bonne exécution des travaux (épaisseur
d’enrobage, géométrie, diamètre des aciers),
d’évaluer les effets du vieillissement du béton, ou de
définir la structure des éléments porteurs afin de
permettre la réalisation de notes de calcul (ajout d’un
étage, réhabilitation).
3. La
caractérisation
du
sous-sol
pour
le
dimensionnement ou le diagnostic de fondations.
L’application des Eurocodes 8 dans le cadre des
nouvelles normes parasismiques nécessite de
calculer les vitesses moyennes des ondes de
cisaillement dans les 30 premiers mètres du sous-sol
(Vs30). Des méthodes géophysiques innovantes
développées par Stratagem974 permettent de
déterminer les paramètres mécaniques du sous-sol,
ou de détecter des anomalies (cavités, zones de
faible compacité, etc.) de façon non destructive.
Organigramme des activités : Etudes Géophysiques
et Instrumentation appliquées aux problématiques environnementales et de génie civil
Figure 36 – Offre de services de Stratagem974
Source : Stratagem974
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Figure 37 – Visualisation en 3D des ferraillages après traitement des données.
Source : Stratagem974
La société est également en capacité de réaliser des
mesures de tout type en dimensionnant son offre de
service en fonction de la nature des besoins du client.
Stratagem974 peut par exemple, à la demande de
bureaux de contrôle, architectes ou bureaux d’étude
structure, réaliser des mesures à l’échelle de tout un
bâtiment afin d’aider ceux-ci à retranscrire sur plans sa
structure porteuse et ses réseaux (eau, électricité)
enterrés ou emmurés. La société détient un parc de
200 000 euros de matériel spécialisé et possède
également les compétences en électrotechnique et
électronique pour développer des solutions métrologiques
spécifiques.
Stratagem974 intervient majoritairement pour le compte
de grands groupes de travaux tels que GTOI, SBTPC, VINCI
ainsi que pour des bureaux d’étude spécialisés en calcul
de structure des bâtiments (i.e. GEODE, SOCETEM,
INCOM, etc.) qui doivent réaliser des notes de calculs
permettant de dimensionner les infrastructures (calcul de
résistance à une charge donnée lors de l’ajout d’un étage
à un bâtiment, par exemple). Les clients du BTP
représentent environ 20 % du chiffre d’affaires annuel.
Figure 38 - Mesures de potentiels de corrosion (norme ASTM C-876)
Source : Stratagem974
Contact :
Immeuble Cadjee, 62 bvd du chaudron 97490, Sainte-Clotilde
[email protected]
Tél/fax : 02 62 21 84 69 – 06 92 26 60 62
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III. 3EME PARTIE
EVOLUTION DE L’OFFRE REUNIONNAISE
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A.
Contexte local et enjeux économiques
1. Un secteur prépondérant
Nombre
entreprises
Construction
Effectifs en
ETP
Chiffre
d'affaires net
Valeur ajoutée
(VACF)
Investissements
(FBCF)
6 405
13 592
2 118 767
671 079
130 846
403
1 673
288 912
56 540
5 703
Industries extractives, énergie, eau,
gestion des déchets et dépollution
1 362
1 915
537 288
178 604
234 690
Ensemble
8 170
17 180
2 944 967
906 223
371 239
Métallurgie et fabrication de produits
métalliques à l'exception des machines
et des équipements
Tableau : chiffres clés et ratios de gestion à La Réunion en 2010
Source : Insee, Esane 2010.
L’activité de la construction à La Réunion représente un
chiffre d’affaire brut de 2,12 milliards d’euros (en 2010),
pour un total de 6 405 entreprises. Le secteur s’est
fortement contracté depuis 2008 en raison de la crise
économique et financière mondiale qui a ébranlé le
territoire réunionnais dans son ensemble. Depuis, les
professionnels peinent à retrouver des niveaux de
production antérieurs du fait d’un contexte économique
défavorable et contraignant pour les maîtres d’ouvrage.
La fin de grands chantiers routiers et de génie civil a été
accompagnée par le ralentissement des programmes de
constructions publiques et une nette raréfaction de la
demande privée en logement.
Graphique : part de la valeur ajoutée par branche d’activité en 2009
Source : Insee, Comptes économiques régionaux (comptes définitifs
base 2005)
Tableau : Evolution du chiffre d’affaires de la construction
Source : CERBTP
La réorientation de la défiscalisation vers le logement
social a permis toutefois aux entreprises de trouver un
relai d’activité. Employant près de 17000 salariés, en
incluant les industries connexes, le secteur représentait
encore 7,3% du PIB réunionnais en 2009.
Le secteur du bâtiment (résidentiel et tertiaire) occupe les
¾ de l’activité totale de la construction : répartis en 50%
de logements et 25% de locaux.
Hors volumes exceptionnels des années 2005/2007, la
production annuelle moyenne atteint environ 8 000
logements et 260 000 m² de locaux d’activité.
Graphique : autorisations de construire des logements
Source : DEAL
Graphique : autorisations de construire des locaux
Source : DEAL
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2. Le potentiel de développement et de spécialisation
i.
La réhabilitation des parcs de bâtiment
Comme vu précédemment, le logement tient une place
dominante dans l’activité des entreprises réunionnaises
de BTP. En plus de la construction neuve, avec
l’augmentation estimée du parc de logements approchant
les 400 000 à l’horizon 2020, le secteur de la rénovation
représente un autre axe à fort potentiel.
D’une part, le vieillissement des constructions existantes
exigera des travaux d’améliorations et de réhabilitations.
D’autre part, la recherche de réduction des dépenses en
matière d’énergie poussera de plus en plus de
propriétaires à engager des travaux de rénovation faisant
appel à de nouveaux matériaux ou procédés constructifs.
La transition énergétique reste donc potentiellement
puisqu’à La réunion, les bâtiments tertiaires, avec 300
kWh/m² SHON, consomment 6 fois plus. Pour combler son
retard, la Réunion doit atteindre un objectif de facteur 6
en 8 ans, à comparer à celui du facteur 411 à l’horizon
2020 au niveau national.
Dans tous les cas, l’évolution règlementaire exigera des
performances accrues accompagnées d’une adaptation
des matériaux utilisés, en termes de qualité et de
résistance aux conditions climatiques tropicales : salinité
de l’air, hygrométrie, intensité des rayons UV, vents
cycloniques, variations de températures, etc. A La Réunion
particulièrement, ces paramètres devront être intégrés de
façon localisée afin de garantir leur adéquation à la
situation géographique du bâtiment.
Graphique : Evolution du parc de logements
Source : Consuel, DEAL, INSEE, calculs Nexa
ii.
Si la RTAA DOM a commencé a apporté des éléments de
réponse, aucune disposition n’a été encore prise dans le
cas des bâtiments tertiaires. En France métropolitaine, la
RT2012 impose pour tout bâtiment tertiaire une exigence
de consommation en énergie primaire inférieure à 50
kWhEP/m²SHON.an, ce qui revient environ à une
consommation
électrique
inférieure
à
15
kWWhEL/m².SHON.an si l'on applique le coefficient
réunionnais de conversion énergie primaire/énergie finale.
L’opportunité de la transition énergétique
L’immobilier à la Réunion consomme près de 80% de
l’énergie électrique produite et représente plus de 90% de
la consommation finale électrique de l’île, dont la source à
base de charbon, demeure la plus polluante. Cette
performance est établie à parts égales entre le résidentiel
et le tertiaire.
Une analyse détaillée de la consommation énergétique
des ménages10 dans leur logement permet de pointer
plusieurs postes d’amélioration touchant à la structure
des constructions, parmi lesquelles l’isolation et la
protection solaire figurent en première position.
Le secteur tertiaire représente également une place
importante dans l’enjeu de la transition énergétique. En
2011, l’ARER estimait à plus de 61% les bâtis des petits
commerces de plus de 20 ans, c’est-à-dire sans notion
d’économie d’énergie.
Le territoire doit donc compter sur cette opportunité et
mobiliser ses moyens en ingénierie, conception, travaux et
matériaux pour développer une filière d’excellence en
matière de construction tropicale durable.
L’enjeu du territoire est bien d’infléchir la courbe de la
consommation énergétique et la réduction de la
dépendance aux énergies fossiles. Le secteur du BTP pour
contribuer à réaliser cet objectif devra alors compter sur
un appareil efficace d’évaluation de la conformité des
matériaux utilisés.
La rénovation thermique du patrimoine bâti
Le « programme régional de rénovation thermique » des
bâtiments de la Région Réunion abonde en ce sens. Il
prévoit d’améliorer leur performance thermique et leur
efficacité énergétique. 270 000 m² de toiture sont
notamment concernés par des travaux d’isolation. En y
intégrant la mise aux normes pour l’accessibilité des
personnes handicapées, le montant total des coûts est
estimé à 400 millions d’euros.
10
Etude ARER 2011 – consommations énergétiques des
ménages réunionnais
Avril 2014
11
Division par 4 des émissions de gaz à effet de serre
Guide SECMAC – (Provisoire)
Page 62 sur 90
B.
Les principales difficultés rencontrées localement
En dépit des dispositifs existants, La Réunion pâtit d’une
dépendance forte en termes d’évaluation et de
certification des matériaux, produits et équipements de la
construction. Cette configuration résulte de divers
facteurs :
Bancs d’essais non-accrédités COFRAC
Les moyens d’essais demeurent encore peu nombreux et
insuffisamment diversifiés sur l’île. En ce qui concerne les
bancs d’essais disponibles, lorsqu’ils ne sont pas
accrédités COFRAC ou à minima reconnus et
régulièrement vérifiés par un organisme accrédité dans le
cadre d’un processus ISO 17 025, les essais réalisés sur
ces bancs ne sont pas valides aux yeux des assureurs.
Dans certaines conditions, il est possible de faire appel
aux bureaux de contrôle qui dressent les PV d’essais. Mais
cette solution ne fonctionne pas toujours d’autant plus
que les missions d’audit et d’essais de produits en
industries ne rentrent pas dans les attributions premières
des bureaux de contrôle locaux.
Manque d’auditeurs locaux
Les audits des produits locaux certifiés ou labélisés,
réalisés par un auditeur de métropole (tel que le CSTB),
coûtent en moyenne environ 10 000 euros la semaine
(frais d’hébergement + avion compris). Ces audits ont lieu
1 à 2 fois par an et leurs coûts annuels varient de 6 000 à
150 000 euros d’après les résultats de notre enquête.
C.
Manque de moyens d’étalonnage des bancs d’essais
La Réunion est non seulement dépendante de la
métropole pour les essais mais plus encore pour
l’étalonnage des moyens d’essais. Seul le département de
métrologie du CRITT dispose de moyens d’étalonnage des
masses, des températures et longueurs sur l’île.
Des essais réalisés en métropole plus coûteux et
plus longs en raison de l’éloignement de l’île
Dans certains cas, certaines entreprises ont des budgets
de campagnes d’essais en métropole qui avoisinent
80 000 et 100 000 euros dont la moitié des frais
correspondent au transport des produits à tester par avion
pour réduire les délais. Ces coûts sont rédhibitoires pour
les plus petites entreprises.
Lorsque les résultats des essais réalisés en métropole
sont différents de ceux réalisés sur site lors des
audits, il faut recommencer toute la démarche.
L’inertie du système et son manque de flexibilité
démontrent les limites des essais réalisés à
l’extérieur.
L’émergence de solutions locales
Depuis quelques années, plusieurs initiatives locales ont
vu le jour pour tenter avec plus ou moins de réussite de
coordonner et structurer la filière du BTP, dont :
le CIRBAT (mentionné précédemment) ;
l’Association pour la Certification des Entreprises
Réunionnaises du BATiment (ACERBAT) ;
le Pôle Espaces Bâtis, Energie, Environnement en
milieu tropical (Pôle 3E);
le Conseil Réunionnais de la Construction Durable
(CRCD).
1. Le projet ACERBAT
L’association a été créée en 2009 à l’initiative de ses
membres fondateurs ADIR, CMAR et CERBTP, dans la
continuité logique du « Contrat de filière 2007/2013
matériaux et composants du BTP ».
Avril 2014
ACERBAT ambitionne alors d’être un service local dédié à
l’évaluation de la conformité de produits et de services,
capable d'héberger les secrétariats techniques, de
développer les marques, de les prescrire, d'asseoir leur
notoriété et de vendre des prestations aux entreprises du
secteur BTP pour améliorer leur compétitivité. Orienté sur
les produits et matériaux de construction, le plan d’action
concerne également les compétences et services ainsi
que la conception des ouvrages.
Après 3 années d’existence, l’association dresse un bilan
d’actions notables : matériauthèque, adaptation des
normes (référentiel bardage isolation), référentiel
bâtiment basse consommation (BBC) et diagnostic de
performances énergétique (DPE) DOM, …
En 2013, ACERBAT est mise en sommeil faute de
financements pérennisés. Supportée par ses partenaires
fondateurs, la structure a aussi manqué de
reconnaissance et n’a pas réussi à affirmer sa légitimité.
Guide SECMAC – (Provisoire)
Page 63 sur 90
2. Le projet Pôle 3E
En 2010, un consortium regroupant différents acteurs de
la construction à La Réunion propose la constitution du
Pôle 3E (Espaces bâtis, Énergie, Environnement en milieu
tropical) autour d’un seul projet afin de structurer toute
l’activité Recherche et Développement dans le domaine
du bâtiment en zone intertropicale.
un lieu d'échanges et de formation à destination des PME
et des professionnels du bâtiment.
Il vise notamment à :
proposer des solutions innovantes autour du bâtiment
et des systèmes énergétiques, de les tester, les
certifier vis à vis des contraintes intertropicales ;
développer la valeur ajoutée des PME réunionnaises
et exporter le savoir-faire à l'échelle régionale (ZOI) et
internationale (zone intertropicale).
Tout en permettant de mutualiser les moyens existants, de
faciliter leur coordination et de développer de nouveaux
outils pour construire une offre complète, le Pôle 3E se
veut à la fois un centre de Recherche et Développement,
Figure 39 - Organigramme du consortium Pôle 3E
Source : Université de la Réunion
Le projet Pôle 3E représente un investissement de 34
millions d’euros et un coût de fonctionnement évalué à
1,5 millions d’euros. Présenté aux Investissements
d’Avenir en 2011, le projet n’a pas été retenu.
Avril 2014
Dans l’attente d’une nouvelle configuration, une
redéfinition et une réécriture des objectifs et des moyens
sont prévues.
Guide SECMAC – (Provisoire)
Page 64 sur 90
3. Le projet CRCD
Après avoir retracé les réflexions menées sur 25 ans de
politique technique de construction à La Réunion, la
CERBTP (Cellule Economique Régionale du BTP) fait
émerger le projet de création d’un Conseil Réunionnais de
la Construction Durable, en concertation avec les
différents acteurs locaux de la construction.
Cette instance consultative, placée à un niveau politique,
sous l’autorité conjointe de la Préfecture, de la Région et
du Département, doit être en mesure de coordonner et de
fédérer les actions de la filière en tenant compte des
aspects techniques, économiques et environnementaux.
Le premier objectif est de répondre localement à
l’amélioration des performances énergétiques des
bâtiments notamment dans le tertiaire, en conformité
avec les évolutions réglementaires et techniques, en
favorisant la transposition locale des dispositifs nationaux.
Parallèlement, un second objectif est de créer à travers
son réseau d’acteurs, une expertise locale motrice et une
force de proposition en mesure de porter les intérêts
locaux à la connaissance et à la décision des instances
nationales concernées (Ministères, CSTB, FCBA, CEBTP,
CERIB, CETE, AQC, AFNOR, etc.) pour apporter des
solutions adaptées aux enjeux environnementaux en
milieu tropical.
Figure 40 - Organisation collégiale du Conseil Réunionnais de la Construction Durable (liste non exhaustive : d’autres membres peuvent rejoindre le
CRCD ultérieurement)
Source : Note de préfiguration pour la création d’un Conseil Réunionnais de la Construction Durable (CRCD), CERBTP, Commission technique, 25
Février 2011.
4. Les initiatives récentes
Malgré l’engagement des acteurs économiques et les
nombreuses interventions des décideurs locaux, ces
projets ont échoué dans leur concrétisation. Engagés dans
la transition énergétique et le vaste chantier de révision
des règles nationales, les experts de la métropole ne
semblent pas encore avoir intégré la problématique de la
construction durable des DOM dans la réflexion nationale.
La volonté d’agir du territoire demeure intacte et
soulignons l’existence de la Plateforme locale d’échanges
AFNOR et de l’association ADEQOI (Association pour le
Développement de la Qualité - Océan Indien).
Ces structures s’appuient sur une démarche participative
et une approche proactive des entreprises et acteurs dans
le but d’anticiper l’évolution des normes.
Avril 2014
La plateforme locale a également pour vocation la
remontée terrain des besoins et réponses sur mesure de
l’AFNOR aux attentes locales.
Conjointement à la réflexion menée par NEXA, sur les
possibilités d’implanter des services locaux d’évaluation et
de certification complémentaires, d’autres études de
faisabilité sont en cours ou en voie d’être lancées sur des
thématiques proches :
lancement d’une consultation en juin 2013 par la CCI
pour la mise en place d’un Guide du savoir-faire et
des produits locaux du BTP ;
implantation d’une antenne de la plateforme INESCEA à La Réunion (en partenariat avec la Région
Réunion).
Guide SECMAC – (Provisoire)
Page 65 sur 90
D.
Evaluation des besoins des entreprises réunionnaises
1. Présentation de l’échantillon
Contexte du sondage
L’évaluation des besoins de conformité de
l’industrie des matériaux/produits de construction
sur le plan local a été réalisée au moyen d’un
sondage auprès d’un échantillon de 49 entreprises.
La période d’enquête s’étale d’avril à octobre
2013. Parmi les 49 entreprises interrogées, seules
23 d’entre elles ont renvoyé le questionnaire, soit
un taux de retour de 47% (figure 4).
Limites de l’étude et précautions d’usage
Les réponses apportées par ces entreprises ont été
complétées par les informations disponibles sur
internet, du fait des données manquantes ou
incomplètes constatées pour certaines questions.
Certains des résultats présentés ici ont été déduits
de la compilation des plusieurs réponses et ne sont
donc pas issus directement de sources
déclaratives.
Figure 41
71 % des répondants sont des PME et plus de la moitié
ont un effectif compris entre 10 et 50 salariés (56%). Le
chiffre d’affaires (CA) moyen de notre échantillon s’élève à
13,4 millions d’euros, 44% des entreprises se situant sous
la barre des 3,5 millions d’euros.
De plus, les entreprises répondantes ne sont pas
représentatives du tissu économique local,
davantage représenté par les micro-entreprises.
Ces dernières sont plus difficilement joignables :
manque de visibilité et d’actualisation des
coordonnées d’entreprises, insuffisance et/ou
indisponibilité du personnel, manque de temps à
consacrer à l’enquête, etc.
De ce fait, la présente enquête est modulée par le
faible taux de réponse obtenu, ce qui limite
considérablement l’analyse et l’interprétation des
résultats. Ce sondage ne peut donc faire l’objet
d’un traitement statistique complet. Seule une
analyse qualitative est permise en limitant toute
extrapolation des tendances qui semblent se
dégager.
Figure 42 - Répondants : 14
Figure 43 - Répondants : 16
Avril 2014
Guide SECMAC – (Provisoire)
Page 66 sur 90
des bâtiments (couvertures, bardage, etc.…), 24 % dans
des éléments de structure (charpentes, murs etc…), 12 %
dans les revêtements, 8% dans les équipements
(panneaux photovoltaïques, chauffe-eaux solaires) et 8%
dans des applications diverses (avivés bois, tubes, etc.).
Sur 20 entreprises répondantes, 60 % fabriquent en
totalité leurs produits localement contre 25 % qui n’ont
aucune production locale (figure 9). A l’exception des
produits fabriqués à partir d’essences locales de
cryptomeria et/ou de tamarin ou de ceux issus de
carrières, les produits réalisés localement, sont en fait en
grande partie transformés à partir de matières premières
importées. 10 % des entreprises produisent localement de
manière modérée, et 5 % produisent environ ¾ de leurs
produits dans l’île.
Figure 44 - Répondants : 16
Les répondants ont été classés en diverses catégories
selon la nature des matériaux et produits de construction
qu’ils fabriquent :
Bétons/ciments et produits dérivés ;
Bois et produits dérivés ;
Equipements (i.e. panneaux photovoltaïques, chauffeeaux solaires, etc.…) ;
Isolants (ouate de cellulose, polystyrène expansé
(PSE), …) ;
Matériaux plastiques et produits dérivés ;
Miroiterie (double-vitrages) ;
Peintures, revêtements, protection de surface
(produits thermolaciers, galvanisés etc…) ;
Métal et produits dérivés (menuiseries, charpentes,
couvertures et accessoires métalliques).
Figure 45
Répondants : 23 / Réponses : 26. % calculés sur la base des réponses
Une entreprise fabriquant différents types de matériaux
et/ou produits peut appartenir simultanément à plusieurs
catégories. Ces matériaux et produits de construction sont
employés pour divers usages : à 48 % dans l’enveloppe
Avril 2014
Figure 46 - Répondants : 20
Figure 47
Répondants : 21 / Réponses : 40. % calculés sur la base des réponses
Les matériaux et/ou produits fabriqués sont vendus
majoritairement aux professionnels (43%) : il s’agit la
plupart du temps de sociétés industrielles qui
interviennent comme sous-traitant ou fournisseur pour les
entreprises de la construction.
Guide SECMAC – (Provisoire)
Page 67 sur 90
2. Approche qualitative des besoins relevés
Les entreprises répondantes possèdent différents moyens
de contrôle qualité interne qui vont du simple contrôle
visuel à la structuration de ces moyens au sein d’un
laboratoire interne. 43 % des réponses portent sur le
recours au contrôle visuel, 34 % sur l’usage d’instruments
de mesure, 11% sur l’utilisation d’un banc d’essai. Notons
que 11 % des réponses renvoient à l’utilisation d’un
laboratoire interne qui structure l’ensemble des moyens
disponibles en entreprise.
En distinguant les types d’entreprises, on note que 28%
des PME pratiquent des contrôles qualité du type visuel,
24% par instrumentation de mesure et 8% sur banc
d’essais. Les TPE sont, quant à elles, davantage orientées
vers le contrôle visuel. Il semble logique de noter que les
structures telles que les PME disposent de laboratoires
internes (12%) qui leur permettent d’organiser et de
structurer le contrôle de leurs produits au sein de
l’entreprise, ce qui ne semble pas être le cas au sein des
TPE.
Figure 48 - Répondants : 19 / Réponses : 35. % calculés sur la base des
réponses
Figure 49 – Réponses : 25
Figure 50 – Répondants : 21
Figure 51 - Répondants : 18
Parallèlement aux contrôles internes effectués en
entreprise, la majorité des répondants ont recours à des
services externes (83%).
En compilant plusieurs réponses de l’enquête, on relève
que 90 % des individus manifestent des besoins en essais
externes, 38 % d’entre-eux externalisant une part minime
de leurs essais (< 5 % sur un an).
Les prestataires qui interviennent dans le contrôle de
conformité des produits, procédés de fabrication et qualité de
management de l’entreprise, sont pour la plupart d’entre eux
(61%) des organismes évaluateurs accrédités ou notifiés
nationaux. Le CSTB et ses filiales, ainsi que les Centres
Techniques Industriels (CTI) tel que le CERIB, sont les plus
sollicités.
Figure 52 – Répondants : 18 / Réponses : 28. % calculés sur la
base des réponses
Avril 2014
Guide SECMAC – (Provisoire)
Page 68 sur 90
A
contrario,
certains
organismes
nationaux, comme la SNCF qui possède
un laboratoire sur les granulats, peuvent
être sollicités de manière ponctuelle. La
part des organismes locaux qui
interviennent dans le contrôle de
conformité des produits de construction
reste ainsi minime. On peut citer le
CIRBAT, l’IUT, la FRBTP, Ginger CEBTP,
etc.
Figure 53 – Répondants : 18 / Réponses : 46. %
calculés sur la base des réponses
Pour l’application de revêtement, les entreprises ne
fabriquent pas directement les produits mais leur
appliquent un traitement de surface. Les produits traités
sont vérifiés tout au long du processus au moyen
d’instruments de mesure régulièrement étalonnés. Cela
explique la nature des contrôles de conformité réalisés par
ces entreprises.
Figure 55 - Répondants : 15 / Réponses : 34. % calculés sur la base des
réponses
Deux types de vérification de la conformité se détachent
de notre échantillon : la conformité des procédés de
fabrication et/ou traitement (35%) et celle des produits
(32%).
La ventilation par application suit la même tendance : les
plus vérifiées sont la conformité des produits et celle des
procédés.
Figure 54 – Réponses : 38
Figure 56 - Répondants : 22 / Réponses : 57. % calculés sur la base des réponses.
Avril 2014
Guide SECMAC – (Provisoire)
Les signes de qualité de la construction
qui ont été identifiés au sein des
entreprises
participantes
ont été
répertoriés selon différentes catégories :
Les signes désignant le système
qualité et de management interne à
l’entreprise (ISO, Qualibat) ;
Les signes relatifs à la
conformité des procédés de mise en
forme et/ou des produits (ACOTHERM,
ACERMI,
Marque
NF,
ATec,
Pass’Innovation, etc..) ;
Les signes relatifs à la pose et à
la mise en œuvre des produits de
construction (Marque NF DTU, agrément
d’applicateur).
Page 69 sur 90
Sur l’ensemble des réponses obtenues, les entreprises locales cherchent préférentiellement à obtenir la marque NF EN
sur leurs produits. Ce constat étonne peu quand on sait que la marque NF EN compte parmi les plus renommées et
domine le marché national.
Figure 57 - Répondants : 23
Figure 58 - Répondants : 13 / Réponses : 16. % calculés sur la base des réponses
Parmi les entreprises ayant répondu, 56% sont
engagées ou sont en cours d’engagement dans les
démarches de certification adaptées au marché local et
au bâti tropical.
Les entreprises de l’échantillon étant pour la plupart
membres de l’ADIR, cela peut expliquer que la
démarche de labellisation GEOCERT prédomine.
Certaines démarches sont plus sollicitées, telle que la
demande d’ATec du CSTB adapté aux DOM, tandis que
d’autres sont plus confidentielles : la demande de
Pass’Innovation du CSTB, la réalisation de PV d’essais
faisant appel à des bureaux de contrôle, les demandes
de marquage CE et marque NF sur des produits
tropicaux tels que le cryptomeria « made in Réunion », la
demande de certification Qualisteelcoat sur les produits
thermolaciers, ou la certification CEKAL sur les doublevitrages.
Lorsqu’on interroge les entreprises sur leur intérêt pour
l’étude réalisée, 44% déclarent s’y intéresser afin de
simplifier les démarches administratives et/ou
techniques liées à l’inertie du montage d’un dossier
(demande d’ATec ou Pass’Innovation du CSTB par
exemple). La réduction des délais et des coûts liés à la
réalisation de prestations en métropole ou aux frais de
déplacement
d’auditeurs
nationaux
sur
l’île
apparaissent comme étant les seconds points d’intérêt
ex aequo.
Les TPE semblent davantage intéressées par la mise en
place de nouveaux produits adaptés au marché local
que les PME (6,3% versus 3,1%). A l’inverse des TPE,
Figure 60 – Répondants : 23 / Réponses : 42. % calculés sur la base
des réponses
Figure 59 - Réponses : 32
les PME sont à la recherche d’une diversification des
organismes locaux (9,4%), d’une normalisation ou
certification locale (9,4%) et dans une moindre mesure,
d’une mise en œuvre d’un marquage CE (3,1%).
Avril 2014
Guide SECMAC – (Provisoire)
Page 70 sur 90
3. Profils de modalités
A partir des réponses apportées par les 23
entreprises de notre enquête, nous avons pu
établir un profil-type de l’entreprise répondante
représenté par le schéma ci-contre. Cette
entreprise est une PME avec un chiffre d’affaires
moyen de 13,4 millions d’euros et un effectif
moyen de 43 salariés. Elle fournit des matériaux
du secteur métal et
produits
dérivés
principalement à des clients professionnels, et est
engagée dans une démarche de certification
Géocert. Cette société, de statut juridique SARL,
réalise notamment des contrôles qualité internes
visuels et des vérifications de conformité de
procédés de fabrication et/ou de traitement.
Figure 61 – Population de 23 individus
Son principal intérêt d’avoir participé à cette étude est de simplifier ses démarches, d’autant plus qu’elle externalise
l’évaluation de ses produits/matériaux auprès d’organismes métropolitains.
En s’appuyant sur les éléments du profil-type de
la sous-population des 11 entreprises qui ont
besoin d’essais externes, il est possible de
comparer les caractéristiques de cette dernière
avec l’ensemble de la population de notre
enquête.
Tandis que les entreprises ayant besoin d’essais
externes sont caractérisées par un chiffre
d’affaires inférieur à 3,5 millions d’euros (57%),
les individus de la population totale se
distinguent par un chiffre d’affaires supérieur à
cette tranche. Le constat est le même pour la
classe d’effectif dans laquelle les entreprises de
moins de 10 salariés sont davantage
demandeuses d’essais externes (50%).
Figure 62 - Sous-population de 11 individus
La distinction des deux populations se reflète également sur le type de conformité vérifiée : la sous-population des 11
entreprises réalise plutôt des conformités de produits, tandis que la population totale vérifie davantage des conformités
de procédés de fabrication et/ou traitement.
Enfin, les entreprises qui manifestent des besoins d’essais externes, s’intéressent à l’étude pour des raisons de coûts,
alors que les 23 répondants sont à la recherche de simplification des démarches administratives et/ou techniques.
Avril 2014
Guide SECMAC – (Provisoire)
Page 71 sur 90
E.
Bilan et perspectives
1. Les avancées en Métropole
Lancées en Avril 2012, les Plateformes Bâtiment-Energie
Grenelle12 sont «des projets répondant à un besoin de
structuration de la filière bâtiment dans les domaines de
la démonstration, la création et le développement
d’entreprises, la formation et le transfert de travaux de
R&D».
Au nombre de dix, elles sont réparties dans toute la
France et développent chacune une compétence propre
reconnue aussi bien sur les plans national
qu’international. D’après le rapport sur les Leviers à
l’innovation dans le secteur du bâtiment publié en 2011,
le besoin en financement du réseau serait d’environ 100
millions d’euros (dont 70% de fonds non-consomptibles).
Ces plateformes ont pour vocation de faciliter l’accès des
TPE et PME à l’ensemble des structures existantes de
soutien et d’accompagnement des entreprises de la filière
bâtiment, en les coordonnant et leur donnant une
meilleure lisibilité, et ainsi devenir des guichets uniques
sur leur territoire.
Le but est de réunir au maximum les actions au service de
la filière pour éviter des doublons, coûteux en moyens
humains et techniques. Cela doit ainsi permettre à
l’ensemble de la filière d’avancer plus vite sur des
thématiques variées et de concrétiser sur le terrain le
potentiel de développement économique, en termes de
création d’emplois et d’entreprises, issu de la dynamique
du Plan Bâtiment Grenelle.
La création de ce réseau, imaginé au sein du chantier
« Innovation » du Plan Bâtiment Durable, est saluée par
l’ADEME, Oséo et le CSTB ; les équipes nationales et
régionales de ces trois organismes seront amenées à
collaborer aux différents projets développés au sein de
ces plateformes.
Ces structures constituent chacune une personne morale
composée d’un conseil d’administration, d’un conseil
scientifique et d’une direction générale.
Elles doivent pouvoir s’autofinancer, le financement public
ne représentant à terme pas plus de 50% des besoins en
fonctionnement.
La structuration de ces plateformes prend appui sur une
charte qui fixe les objectifs suivants :
établir une stratégie d’action collective (programme
de travail commun) ;
répondre ensemble à des appels d’offre de R&D ;
mutualiser au maximum les connaissances, les
retours d’expérience, les projets… ;
participer aux manifestations locales pour
permettre à l’ensemble des acteurs d’acquérir de
l’information, des connaissances et du savoir-faire ;
entrer en relation avec des équivalents aux niveaux
européen et mondial ;
mener
des
opérations
communes
de
communication.
La signature de cette charte prévoit également
l’implication des plateformes dans l’accompagnement des
artisans et des industriels lors de l’étape de constitution
des dossiers techniques nécessaires au dépôt de
demandes d’ATec. Ceci afin d’optimiser l’efficacité et la
rapidité de traitement de ces dossiers par le CSTB.
A l’heure actuelle, les signataires de la charte
d’engagement du réseau des Plateformes BâtimentEnergie-Grenelle sont :
Figure 63 - Réseau des 10 Plateformes Bâtiments Grenelle
Plus d’informations sur les Plateformes Bâtiments Grenelle
http://www.construction21.eu, http://www.legrenelle-environnement.fr/
12
Avril 2014
(1) CODEM Picardie (Eco-matériaux)
(2) Efficacity
(3) Pôle Alsace Energivie (Bâtiment à énergie
positive)
(4) Atlantech (Climat atlantique, réhabilitation,
processus industriel)
(5) Greenerb@t (Intelligence du bâtiment et
géothermie)
(6) C&B (Constructions biosourcées)
CoRDOBA (Bâti ancien)
(7) INES (Institut National de l’Energie Solaire)
ASTUS-Construction (Assemblage, processus de
construction, usages)
(8) INEF4 Institut National d’Excellence Facteur 4
(Bois et Construction durable)
(9) Climat Méditerranéen (en projet)
(10) Cluster Eskal Eureka (Qualité d’usage, technologie
avancée, processus optimisés)
:
Guide SECMAC – (Provisoire)
Page 72 sur 90
2. Vers une Plateforme Bâtiment Energie Grenelle à La Réunion ?
La structuration de la filière réunionnaise par la mise en
place d’un secrétariat technique, partenaire local d’un
organisme accrédité, ou d’une Plateforme Bâtiment
Grenelle ayant pour thématique l’adaptation des
problématiques de construction au milieu tropical, reste
tributaire des besoins exprimés mais aussi du potentiel
latent en termes d’innovation constructive et de la
potentialité à l’export dans la ZOI, qu’il conviendra
d’affiner.
Les premiers chiffres recueillis sur :
les coûts d’audits locaux faisant intervenir le CSTB
(ordre de grandeur = 10 000 euros/semaine)
les coûts des ATec (25 000 à 30 000 euros, avec 1 à
2 ans d’instruction de dossier) ;
les coûts des Pass’Innovation (entre 8 000 à 13 500
euros HT avec 6 à 12 mois d’instruction de dossier
selon la complexité du produit) ;
et les coûts que peuvent atteindre les campagnes
d’essais que mènent au CSTB certains industriels
locaux (80 000 à 100 000 euros annuel dont la
moitié en frais de transport) ;
démontrent que ces montants limitent nécessairement
l’accès à ces services pour les plus petites entreprises. Ce
constat est à rapprocher de celui effectué par l’Office
parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et
technologiques (OPECST) dans son audition au Sénat en
avril 2013, sur les freins à l’innovation dans le bâtiment
en France (notamment les délais et tarifs).
3. Des solutions à court-terme ?
Les aides financières
Internalisation
d’audit
Dans ce contexte, le maintien voire le développement des
dispositifs d’aides financières permet de soutenir les
entreprises pour la prise en charge partielle de leurs frais
pour les prestations techniques devant être réalisées à
l’extérieur de l’île.
Des solutions locales pour internaliser les compétences
d’audit existent. Ainsi, depuis 2013, Ginger CEBTP
Réunion dispose d’un auditeur de l’AFNOR pour contrôler
les centrales à bétons dans le cadre de la norme NFBPE
(Béton Prêt à l’Emploi).
La mutualisation des frais
Le volume d’audits concernés est estimé entre 10 à 15
par/an. Il est prévu (à terme et en fonction des besoins
locaux exprimés), que cet auditeur soit également formé
pour l’audit des granulats. Sur le plan budgétaire,
l’implantation de cette compétence au sein de l’agence
locale implique un budget minimum (hors-salaire) de
12000 euros/annuel (un auditeur devant se remettre à
niveau 2 fois par an pour conserver son accréditation).
Il peut être intéressant de mutualiser davantage les frais
d’audit réalisés par des organismes nationaux, comme le
font certaines sociétés (pour l’audit Qualisteelcoat), ou le
CIRBAT et les autres propriétaires de bancs d’essais AEV
pour l’étalonnage.
Le concept de mutualisation pourrait également concerner
l’envoi groupé de lots de produits confidentiels à tester
afin d’optimiser les frais de transport.
Lisser les coûts d’étalonnage en ayant recours
aux structures adéquates selon les besoins
Le département de métrologie du CRITT qui peut
diversifier son offre de service d’étalonnage si la
demande et la volumétrie est suffisante ;
Météo France afin d’identifier les possibilités
d’étalonnage des chaînes de mesures en pression,
hygrométrie, température ;
la DEAL afin d’identifier ces services d’étalonnage.
Avril 2014
de
certaines
compétences
Parmi les certifications et marques de qualité que Ginger
CEBTP national est mandaté à délivrer, l’agence Ginger
CEBTP Réunion est prête, dans le cadre de son
développement, à internaliser les compétences d’audit
nécessaires pour une marque ou certification donnée en
fonction de la volumétrie du marché local.
Coopération inter-laboratoire régionale
Enfin, il apparaît intéressant d’évaluer la possibilité de
développer des liens avec les laboratoires de la zone
Océan Indien / Afrique du Sud afin de faciliter la prise en
charge de certains essais sur matériaux qui ne pourraient
être fait ici à La Réunion.
Guide SECMAC – (Provisoire)
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Se pose alors la question de la reconnaissance des
produits de construction dont la conformité serait validée
par ce laboratoire international.
Les bureaux de contrôle et les assureurs sont-ils disposés
à les reconnaître au même titre que les matériaux et
procédés de construction validés par le CSTB ou tout autre
organisme accrédité ou notifié sur le plan national ?
4. En conclusion…
Cet état des lieux révèle l’insuffisance des moyens
d’évaluation technique et de certification des produits et
matériaux de construction à La Réunion.
Il apparaît utile et légitime qu’un organisme d’évaluation
local, reconnu par les organismes nationaux accrédités,
puisse voir le jour afin de valider des produits adaptés aux
conditions climatiques et géophysiques du territoire.
Afin d’y parvenir, La Réunion multiplie depuis plusieurs
années, les initiatives pour structurer et dynamiser la
filière du bâtiment (mise en place du label Géocert®, de la
certification Habitat & Environnement DOM, de
l’association ACERBAT, structuration, développement et
diversification de l’offre de services du CIRBAT,
l’implication de plus en plus prononcée de l’Université et
ses laboratoires dans les systèmes constructifs durables,
etc.).
Sans compter la volonté des prestataires privés de
diversifier leurs offres pour s’adapter aux exigences de la
RTAA DOM et d’identifier de nouveaux marchés reflétant
les besoins des industriels et artisans réunionnais.
Avril 2014
Cette volonté régionale de structuration de la filière de la
construction s’inscrit dans les démarches qui sont
menées sur le plan national avec entre autre la création
depuis 2012 des Plateformes régionales Bâtiments
Grenelle.
La structuration de la filière du BTP à La Réunion, comme
partout ailleurs sur le territoire national, demeure une
tâche complexe qui nécessite la participation active et la
convergence et de tous les acteurs concernés.
Toutefois, si l’adhésion de tous les acteurs locaux semble
aujourd’hui acquise, il reste encore à trouver le modèle
économique du projet. L’appui public ne pourra intervenir
qu’en phase d’amorçage, la viabilité économique du
dispositif devant par la suite reposer sur l’autonomie
financière.
Dans le schéma de gouvernance idéal, l’appui d’un ou
plusieurs partenaires nationaux, associé localement dans
un partenariat public/privé, faciliterait la démarche et
apporterai une garantie supplémentaire de réussite.
Guide SECMAC – (Provisoire)
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IV.
Avril 2014
ANNEXES
Guide SECMAC – (Provisoire)
Page 75 sur 90
A.
Liens utiles
1. Sites internet
http://www.dpcnet.org/
http://www.rpcnet.fr/
Bureaux de contrôle
http://www.apave.com/
http://www.bureauveritas.fr/
http://www.socotec.fr/
Structures et outils locaux
Liens vers les CTI
http://www.cerib.com/
http://www.cetiat.fr/
http://www.cticm.com/
http://www.ctmnc.fr/
http://www.fcba.fr/
Normes et réglementation
http://www.batiweb.com/actualites/dossierthematique/
http://www.legifrance.gouv.fr/
http://www.qualiteconstruction.com/
Plateformes Bâtiments Grenelle
http://www.batiactu.com
http://www.construction21.eu
http://www.legrenelle-environnement.fr/
Sites relatifs au marquage CE
http://agro-oi.ekoal.org/detail/27948/lm-laboratoirede-metrologie-critthttp://begreen-engineering.com/fr/)
http://www.adir.info/
http://www.artisanat974.re/
http://www.caue974.com/
http://www.cirbat.re/
http://www.envirobat-reunion.com/
http://www.frbtp.re/
http://www.iut-lareunion.fr/
http://www.spir.re/
https://sites.google.com/site/venturiec1
Autres sites
http://www.afnor.org/
http://www.cete-mediterranee.fr/
http://www.cofrac.fr/
http://www.cstb.fr/
http://www.lne.fr/
http://www.metal-pro.org
http://ec.europa.eu/enterprise/newapproach/nando/
http://www.cstc.be
2. Articles de presse et brochures
Diego Harari (14 Septembre 2012). HQE, BREEAM, et
LEED : trois certifications au banc d’essai. Bureau Veritas.
Andréas Petit, Déclaration de performance : tenez-vous
prêt !, Le Moniteur (20/06/2013).
HQE, BREEAM, LEED : la guerre des trois aura-t-elle lieu ?
(4 avril 2013). Bureau Veritas.
Inès Reinmann, Yves Farge (2011), Leviers à l’innovation
dans le secteur du bâtiment. Etude réalisée à la demande
du Plan Bâtiment Grenelle.
Mickael Sigda, Diego Harari (4 juin 2012). La certification
Leed se développe en Europe. Bureau Veritas.
Quand LEED s'adapte à l'Europe, et à la France... (4 Juillet
2013). Atlantis RH.
Evaluations techniques, certifications des produits et des
procédés de construction, brochure publiée par le CSTB,
(juin 2007).
Extrait de la revue Pierre Actual n°885 7/8 2010 intitulé
le CTMNC n’en est plus à son coup d’essai.
Eric Leysens, « Choc de simplification » : quelle réforme
pour l’avis technique ?, Le Moniteur (04/04/2013).
Interview de
Roger Michel, Ingénieur ESTP-CHEC,
Simplification : l’ATec CSTB, oui, mais plus tout seul, Le
Moniteur (02/05/2013).
Avril 2014
L’Avis Technique, Évaluer les techniques et les produits
innovants de la construction, brochure publiée par le CSTB
(octobre 2009).
Le guide du Bâtiment & TP 2012-2013, édité par Axes et
Cibles.
Norme NF P 03-100 relative aux Critères généraux pour la
contribution du contrôle technique à la prévention des
aléas techniques dans le domaine de la construction,
AFNOR (septembre 1995).
NORMES cahier détaché n° 2 – Le Moniteur n° 5664 –
15 juin 2012.
Yvan Patin (Publication Juillet 2009, MAJ avril 2011). Le
point sur…Domaine traditionnel ? Technique Courante ?
Guide SECMAC – (Provisoire)
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B.
Auditions réalisées
Organisme
Nom
Prénom
2APMR - Cabinet d’architectes
Reynaud
Michel
ADIR
Logé
Roxanne
AFNOR Certification
Kertesz
Christine
Be Green Engineering
Vandomel
Jean-Fabrice
B-E&S
Leblond
Philippe
Bourbon Isolation Ecologique (BIE)
Bassoul
Pierre
Cabinet d’architectes SICLE-AB
Claudepierre Isabelle
Cailler
Cedric
Hutin
Alain
Castelnau
Julien
Laboratoire LVM
Chanfin
Frederic
Laboratoire LEM
Nalatiapoulle Willy
Laboratoire ORLAT
Paviel
Frederique
Laboratoire ORLAT
Vuillemin
Jerome
Dubois
Corinne
CERQUAL
CIRBAT
CMAR
CMOI
Villalonga
Stéphane
CNDR
Minaudau
Florent
CRITT - Département de Métrologie
CSTB
DEAL/CERBTP
DIECCTE
Segura
Arnaud
Abraham
Bernard
Gabriel
Nadine
Hameury
Stephane
Morel
Christophe
Parisel
Edwige
Voeltzel
Anne
Hoareau
Cyril
Chan Tave
Daniel
Delbos
Kathy
Ecotole
Fayet
Jean-Marie
FCBA
Hocquet
Alain
FERROMETAL/RUNMETAL/ Couleur Du Sud Clain
Jean-Marie
Fugro Géotechnique
Virassamy
Judex
Galvanisation Reunion
Deluy
Evelyne
Ginger CEBTP
Maugein
Edwige
HOLCIM
Bouchard
Patrick
Ilio Systems
Bell
Charly
ITAQ-OI
Secondo
David
IUT
Garde
François
Metacolor
Martin
Jean-François
Slimani
Messaoud
Riou Glass
Auger
Jean-Philippe
SCPR et PREFACO
Letilly
David
SFS
Pothin
Jean
Socotec - Bureau de contrôle
Laffin
Lionel
Soremir/Millet OI
Falais
Marc
Soretole/Plastoi/Arma Sud
Gimel
Mathieu
Stratagem974 - CND des bâtiments
Hoareau
Johan
Veritas - Bureau de contrôle
Cens
Alain
Zinc OI
Fevrier
Thomas
Avril 2014
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C.
Acronymes
AEV
Association pour la Certification des Entreprises
Réunionnaises du Bâtiment
Association pour la Certification des Matériaux
Isolants
Association pour le Développement de l’Aluminium
Anodisé ou Laqué
Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de
l'énergie
Association pour le Développement de la Qualité Océan Indien
Agence Départementale pour l'Information dans le
Logement
Association pour le Développement de l'Industrie de
La Réunion
Essais Air, Eau, Vent
AFNOR
Association Française de Normalisation
ACERBAT
ACERMI
ADAL
ADEME
ADEQOI
ADIL
ADIR
AFTA.P
AGORAH
AMDR
AQC
ARMOS
ATE
ATec
BREEAM
CA
CAPEB
CAUE
CCIR
CEA
CEBTP
CECR
CEJ
CERBTP
CERIB
CETE
CETIAT
Association Française des Technologies de l'Acier
Peint
Agence pour l'Observation de La Réunion,
l'Aménagement et l'Habitat
Association des Maires de La Réunion
Agence Qualité Construction
Association Régionale des Maîtres d'Ouvrages
Sociaux
Agrément Technique Européen
Avis Technique du CSTB
Building Research Establishment's Environmental
Assessment Method
Chiffre d’affaires
COPREC
Comité des Organismes de Prévention et de Contrôle
CRCD
Conseil Réunionnais de la Construction Durable
CRITT
Centres Régionaux d'Innovation et de Transfert
Technologique
CROAR
Conseil Régional de l'Ordre des Architectes
CSA
Comité des Sociétés d'Assurance
CSTB
Centre Scientifique et Technique du Bâtiment
CTI
Centre Technique Industriel
CTICM
Centre Technique Industriel Construction Métallique
Centre Technique des Matériaux Naturels de
Construction
Direction de l'Environnement, de l'Aménagement et
du Logement
CTMNC
DEAL
DEE
Document d'Evaluation Européen
DoP
DPC
Déclaration de Performances
Directives Produits Construction
DTA
Document Technique d'Application
DTU
EBS
Document Technique Unifié
Essais Brouillard Salin
Institut Technologique Forêt Cellulose Boisconstruction Ameublement
Fédération des Promoteurs Constructeurs de La
Réunion
Fédération Réunionnaise du Bâtiment et des Travaux
Publics
FCBA
FPCR
Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises
du Bâtiment
Conseil d'Architecture, d'Urbanisme et
d'Environnement
Chambre de Commerce et d'Industrie de La Réunion
Commissariat à l'Energie Atomique et aux Energies
Alternatives
Centre Expérimental de recherches et d'études du
Bâtiment et des Travaux Publics
Chambre syndicale des Economistes et Coordinateurs
de sécurité de La Réunion
Compagnie des Experts Judiciaires - construction
Cellule Economique Régionale du Bâtiment et des
Travaux Publics
Centre d'Etudes et de Recherche de l'Industrie du
Béton
Centre d'Etudes Techniques du Ministère de
l'Equipement
Centre Technique des Industries Aérauliques et
Thermiques
FRBTP
FSIF
Fédération des Sociétés Immobilières et Foncières
hEN
Norme Harmonisée Européenne
HQE
Haute Qualité Environnementale
INES
Institut National de l'Energie Solaire
IUT
Institut Universitaire Technologique
Laboratoi
Laboratoire de Physique et Ingénierie Mathématique
re
pour l'Energie et l'environnemeNT
PIMENT
LEED
Leadership in Energy and Environmental Design
LEM
Laboratoire d'Essais des Menuiseries
LVM
Laboratoire de Vieillissement des Matériaux
ORLAT
Observatoire Régionale de Lutte Anti-Termites
CETIM
Centre Technique des Industries Mécaniques
Pôle 3E
CGDD
CGSS
CIRBAT
Commissariat Général au Développement Durable
Caisse Générale de Sécurité Sociale
Centre d'Innovation et de Recherche du Bâti Tropical
CMAR
Chambre des Métiers et de l'Artisanat de La Réunion
RPC
RPOP
RTAA
SEGC
Reunion
COFRAC
Comité Français d'Accréditation
Avril 2014
SICR
Guide SECMAC – (Provisoire)
Pôle Espaces Bâtis, Energie, Environnement en milieu
tropical
Règlements Produits Construction
Répertoire Permanent des Ouvrages-Produits
Réglementation Thermique Acoustique et Aération
Société d'Expérimentation de Génie et de Contrôle
Syndicat des Importateurs et Commerçants de La
Réunion
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D. ABCdaire
Définition des principaux termes techniques rencontrés (non-exhaustif)
Accréditation
Procédure par laquelle un organisme certificateur est
reconnu compétent pour certifier une entreprise, ses
produits ou services ou réaliser les essais de conformité.
En France, elle est mise en oeuvre par le COmité FRançais
d’ACcréditation (COFRAC) pour une durée limitée et
renouvelable. Le COFRAC juge la compétence de
l’organisme certificateur par rapport aux normes de la
série ISO 17000 et NF EN 45000.
Sources :
Site de l’APCMA (Assemblée permanente des chambres
de métiers et de l’artisanat, rubrique certification)
http://www.cofrac.fr/
Acermi
La certification ACERMI s’applique
aux produits d'isolation thermique et
permet de :
comparer sur des bases objectives et fiables les
performances thermiques des produits,
s'assurer de l'aptitude à l'emploi du matériau choisi
pour l'application envisagée,
garantir les performances annoncées,
prendre en compte les réglementations et bénéficier
de déductions fiscales au titre des dépenses
d'isolation thermique.
Source : http://www.cstb.fr/
Acotherm
Associée aux marques NF, Certifié
CSTB Certified ou CSTBat, cette
certification atteste des performances
thermiques et acoustiques des
menuiseries et blocs-baies.
Produits concernés :
NF 220
NF 220
Fenêtres et Blocs Baies aluminium à rupture
de pont thermique
Fenêtres et Blocs Baies PVC
L'Agrément Technique Européen (ATE) est une
spécification technique harmonisée au sens de la
Directive Produits de Construction, alternative aux normes
harmonisées. Cette démarche analogue à celle de l'Avis
Technique français du CSTB, mais limitée aux aspects liés
aux exigences essentielles de la Directive, et hors
évaluation de la mise en œuvre, s'applique à un produit
pour un usage déterminé, pour un site de fabrication et
pour une durée de cinq ans. Elle n'est utilisée que lorsqu'il
a été estimé qu'il n'était pas possible ou pas encore
possible d'élaborer des normes européennes harmonisées
pour cette catégorie de produits. Un agrément technique
européen s'obtient auprès d'un organisme habilité. Depuis
le 1er Juillet 2013, lors de la conversion de la DPC
(Directive Produit Construction) en RPC (Règlement
Produit Construction), l’ATE est devenu l’ETE (Évaluation
Technique Européenne).
Sources :
http://www.dpcnet.org/
http://www.rpcnet.fr/
Avis Technique (ATec)
L’ATec concerne des produits innovants, bien définis dans
leur composition, leur structure, leur forme et dont la
fabrication peut être assurée dans des conditions qui
garantissent la permanence de leurs caractéristiques et
pour les divers emplois prévus. Il comporte :
un avis quant aux lois et règlements en vigueur ;
une appréciation de l’aptitude à l’emploi ;
une indication sur la durabilité du produit ;
une appréciation de la sécurité du produit dans
l’ouvrage ;
une indication sur la fabrication du produit
Établi par un « groupe spécialisé » (GS) à la demande d’un
fabricant ou d’un concepteur à l’issue d’une procédure
volontaire, il est délivré pour une période déterminée
(entre 2 et 7 ans) et est publié sur internet par le CSTB.
L’ATec peut être renouvelé, modifié ou annulé. Un Groupe
Spécialisé (GS) est un groupe d’experts destiné à exercer
une expertise pour formuler un avis sur l’aptitude à
l’emploi d’un produit non traditionnel. Si l’ATec figure sur
une liste verte de la C2P (Commission Prévention
Produits) ou est « non mis en observation », les travaux
peuvent être considérés, par la grande majorité des
assureurs, comme relevant de technique courante.
Source : http://www.cstb.fr/
Source : http://www.cstb.fr/
Appréciation Technique d’Expérimentation (ATex)
Agrément Technique Européen (ATE)
Avril 2014
Guide SECMAC – (Provisoire)
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En amont de l’Avis Technique, l’ATEx a été développée
pour les premières installations expérimentales des
procédés innovants et sont délivrés par le CSTB :
procédure rapide pour des procédés ne pouvant pas
encore faire l’objet d’un Avis Technique ;
aide à la conception et à la mise au point finales du
procédé ;
permet d’inciter les maîtres d’ouvrages, sociétés
d’assurances et bureaux de contrôle à favoriser
l’expérimentation ;
réalisation de références pour l’obtention d’un Avis
Technique.
Limitée à un chantier spécifique ou à un domaine d’emploi
avec un volume d’installations déterminé. Procédure
confidentielle, sa diffusion est limitée au demandeur et
aux membres du Comité d’experts.
Source : http://www.cstb.fr/
BlueMetalPlus
Le label BlueMetalPlus atteste à la
fois de la fiabilité technique des
produits de construction métallique
réalisés par une entreprise et de
l’engagement concret et suivi de
celle-ci dans une démarche de
développement durable.
Considérant la totalité du processus nécessaire à la
réalisation d’un produit identifié, le référentiel élaboré
pour cette labellisation définit les caractéristiques et les
performances techniques et environnementales à
atteindre : de la conception à la réalisation.
Sources :
http://www.cticm.com
http://www.bluemetalplus.com/
CASA DD
Guide du TCO (Territoire de la Cote Ouest) réunissant un
ensemble de recommandations simples de mise en œuvre
applicables lors de la construction ou la rénovation d’une
maison. Il permet de faire le point sur les méthodes de
mise en œuvre de certains matériaux et principes issus
préconisations de PERENE, ECODOM, et RTAADOM… et
complété par des conseils sur les économies en eau et la
gestion des déchets. En permettant d’adapter sa maison
au développement durable à la Réunion, ce guide apparait
comme un outil de référence pour les artisans et les
constructeurs de maisons individuelles à La Réunion.
Sources :
http://www.arer.org/
http://www.cirbat.re/
Cekal
Cekal est une certification des vitrages isolants, feuilletés, trempés :
Vitrage isolant
Vitrage feuilleté
Vitrage trempé
Un vitrage isolant est composé de 2 ou 3
verres assemblés et scellés en usine,
séparés par un espace isolant renfermant
de l'air ou un gaz inerte déshydraté.
Un vitrage feuilleté est composé de 2
ou plusieurs verres assemblés entre
eux à l’aide d’un ou plusieurs
intercalaires.
Un vitrage trempé est un verre
ayant subi un traitement
thermique à haute température
suivi
d'un
brusque
refroidissement.
Source : http://www.cekal.com/
Certification
Avril 2014
Guide SECMAC – (Provisoire)
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La certification est une procédure par laquelle une tierce
partie, l’organisme certificateur, donne une assurance
écrite qu’un système d’organisation, un processus, une
personne, un produit ou un service est conforme à des
exigences spécifiées dans un référentiel (référentiel de
certification).
Le référentiel de certification est un document technique
définissant les caractéristiques que doit présenter un
produit industriel ou un service et les modalités du
contrôle de la conformité à ces caractéristiques. Il sert de
base au processus de certification. Un référentiel de
certification peut s’appuyer sur des normes. Les
référentiels validés sont publiés sous forme d’avis au
journal officiel (art. R 115-11 du code de la
consommation).
Le certificat de conformité est la preuve « écrite » de la
conformité. Il repose sur des résultats d’essais,
d’analyses, de contrôles et d’audits. Il est délivré pour un
temps limité.
Une fois la certification obtenue, des contrôles (ou audits)
réguliers permettent de vérifier que les exigences du
référentiel sont toujours respectées. En cas de nonconformité, le certificat peut être retiré.
La certification généralement donne lieu à l’apposition
d’une marque, représentant l’organisme certificateur.
On peut distinguer plusieurs types de certification :
Certification de produit ;
Certification de servi ;
Certification de système ou d’entreprise,
Certification de type,
Certification de personnes.
Contexte :
Il s’agit avant tout d’une démarche volontaire. La
certification est un moyen de garantir le respect
d’exigences, qui répondent en principe à une attente du
marché. Elle peut représenter un avantage concurrentiel.
La certification se base sur des documents normatifs,
mais l’application d’une norme n’implique pas
nécessairement la mise en œuvre d’un processus de
certification. La certification apporte la preuve de la
conformité à la norme.
Source : Site de l’APCMA (Assemblée permanente des
chambres de métiers et de l’artisanat, rubrique
certification)
Certivéa DOM
Certification de bâtiments non-résidentiels qui attestent
de la qualité environnementale et de la performance
énergétique de bâtiments variés comme : des bureaux,
des établissements d’enseignement, de santé, de
commerce, des structures hôtelières, des centres
culturels, des plateformes logistiques, des salles
multisports, des piscines, etc.
Le référentiel de certification NF HQE Bâtiments Tertiaires
- Construction/Rénovation intègre donc désormais un
ensemble de critères spécifiques aux territoires ultramarins : climat, principes de construction, conditions
naturelles, gestion des déchets, etc. regroupé dans un
addendum. Actuellement à la Réunion, il n’y a pas
d’auditeur local pour cette certification. Le référentiel
Certivéa Dom est disponible en téléchargement sur le site.
Source : www.certivea.fr.
Certifié CSTB Certified
La certification matérialisée par la marque CERTIFIE CSTB
CERTIFIED est destinée à attester de la conformité des
produits de construction et des services associés ou des
éléments d’ouvrage de construction (assemblage des
produits, mise en œuvre de matériaux sur chantiers…) à
des spécifications techniques définies dans un référentiel
technique.
Le CSTB est propriétaire de la marque CERTIFIE CSTB
CERTIFIED. Il a la responsabilité de définir le
fonctionnement général de la certification matérialisée par
cette marque.
Les conditions dans lesquelles la marque CERTIFIE CSTB
CERTIFIED est délivrée aux demandeurs, maintenue aux
titulaires ou suspendue/retirée sont décrites dans les «
exigences générale de la marque CERTIFIE CSTB
CERTIFIED. Cette marque de certification peut être utilisée
seule ou en association avec d’autres marques.
Exemple :
La marque NF est une marque collective de certification
délivrée par AFNOR Certification, qui garantit la qualité et
la sécurité des produits et des services certifiés.
La certification ISO 9001 est une certification de système
(système qualité) attestant le respect des exigences de la
norme NF EN ISO 9001 en matière de management de la
qualité. Elle a pour objectif de donner confiance aux
clients de l'entreprise en faisant attester par un organisme
certificateur extérieur et impartial, la maîtrise de
l'organisation qualité de l'entreprise.
Avril 2014
Guide SECMAC – (Provisoire)
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Produits concernés :
EP 12
EP 13
EP 11
EP 04
EP 01
EP 02
EP 07
EP 09
Sources :
Adhésifs pour canalisations thermoplastiques
Ardoises
Bardages rapportés, vêtures et vêtages,
habillages de sous-toiture
Canalisations pré-isolées
Colles à carrelage
Diagnostic des réseaux d'eau dans le bâtiment
(REEX)
Enduits de sol
Mortiers d'enduit monocouche
Source : http://www.cstb.fr/
CSTBat
Ce label décerné par le CSTB concerne
les sanitaires, chauffages, canalisations,
l’assainissement et l’isolation thermique.
Il donne droit à des aides et des crédits d’impôts.
Source : http://www.cstb.fr/
CTB-P+
COFRAC
Le Comité français d’accréditation (COFRAC), créé en
1994 sous l’égide des pouvoirs publics, est une
association loi 1901 à but non lucratif dont les membres
représentent l’ensemble des partenaires concernés :
pouvoirs publics, professionnels, laboratoires et
organismes accrédités, groupements de consommateurs
et utilisateurs, acheteurs publics. Le COFRAC a pour objet
principal de procéder à l’accréditation, conformément aux
normes françaises, européennes ou internationales, de
tous les organismes intervenant dans l’évaluation de la
conformité à un référentiel, et dans tous les domaines où
une accréditation est utile.
Le COFRAC est donc la clef de voûte de l’évaluation de la
conformité. Il est également chargé de développer la
confiance du marché dans les organismes accrédités, de
faire reconnaître aux échelons européen et international le
système français d’accréditation, de négocier des accords
de coopération ou de reconnaissance, et plus
généralement d’assurer la représentation des intérêts
français dans les instances traitant de l’accréditation.
Source : http://www.cofrac.fr/
Cette certification atteste
depuis plus de 20 ans de
l’efficacité des produits de
préservation
des
bois
lorsqu’ils sont appliqués par
un procédé défini et reconnu efficace, pour faire du bois
un matériau fiable et sûr dans le respect de la santé
humaine et de l'environnement.
On entend par bois, les grumes abattues expressément
pour le commerce et tous les emplois ultérieurs de la
grume en tant que matériau en bois massif ou produits à
base de bois.
La Marque CTB-P+ s’applique également par extension
aux produits de traitement anti termites, comme les
barrières (visant à protéger les constructions neuves) et
les pièges (visant à surveiller le bâti).
La certification CTB-P+ prend en compte les exigences de
la directive 98/8/CE concernant la mise sur le marché des
produits biocides. Les produits concernés correspondent
généralement au type 8 et au type 18 (pièges ou barrières
antitermites) de l’annexe V de la directive 98/8/CE.
Les produits concernés par la certification CTB-P+
comprennent des préparations à base ou non de matières
actives, dans l'état où elles sont mises sur le marché.
C2P : Commission Prévention Produits
La C2P décide de la mise en observation de familles de
produits présentant un taux de sinistralité élevé ou un
risque potentiel de sinistres graves ou répétitifs. Bien que
les différents produits mis en observation ne soient pas
mentionnés nominativement dans les communiqués de la
C2P, la description des familles est suffisamment précise
pour que les constructeurs puissent identifier les produits
concernés.
La liste des familles de produits mises en observation est
révisée semestriellement par la C2P42 et publiée par voie
de presse spécialisée. Elle est également consultable sur
le site de l’Agence Qualité Construction.
Les assureurs n’accordent de garanties qu’aux produits
validés par la C2P, figurant sur la liste verte.
Avril 2014
http://www.institut-numerique.org/
http://www.qualiteconstruction.com/
Les produits certifiés CTB-P+ sont destinés à protéger le
bois des organismes détruisant ou altérant son aspect
(champignons, insectes dont termites ou térébrants
marins) ou d'enrayer une attaque de ces organismes. Ces
préparations ou produits sont appliqués soit sur les bois
ou produits à base de bois, soit au contact ou sur des
substrats n'étant pas du bois (par exemple sols, murs et
fondations de construction), suivant leur revendication
d’action.
La certification CTB-P+ définit donc une aptitude à l'emploi
des produits prenant en compte, hors réglementation :
Guide SECMAC – (Provisoire)
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La fiabilité qui s'exprime par une durabilité suffisante
dans la fonction (efficacité du traitement) ;
La sécurité dans l'utilisation ;
La sûreté qui s'exprime aux dires d'experts sous
forme d'avis concernant l'acceptabilité des produits
pour la santé humaine et l'environnement ;
Leur aptitude à l’usage ;
Traitement temporaire des sciages frais
Traitement préventif industriels
Traitement préventif antitermites des constructions
neuves
Traitement curatifs des bois en œuvre
Traitement curatifs antitermites des constructions
Coordonnées des fabricants de ces produits
Source : http://ctbpplus.fr/certification.php
Directive européenne
Réglementation établie au niveau communautaire, qui
s'impose dans tous les pays de l'Union européenne après
transposition dans la réglementation nationale.
Sources :
http://www.dpcnet.org/
http://www.rpcnet.fr/
DTA : Documents Techniques d’Application
Le Document Technique d’Application définit les règles de
mises en œuvre et complète généralement les Avis
Techniques Européens ATE. Les DTA et ATE sont délivrés
par le CSTB.
Source : http://www.cstb.fr/
DTU : Documents Techniques Unifiés
Les DTU sont des cahiers des charges types pour les
travaux,
utilisables
comme
références
pour
l’établissement des clauses contractuelles de chaque
marché de travaux pour la réalisation d’un ouvrage donné.
Ils ont le statut de norme (NF DTU) et sont élaborés par
des commissions de normalisation sous le contrôle
général de l’AFNOR. A ce titre, ils demeurent strictement
optionnels et contractuels, même s’ils jouissent d’une
forte reconnaissance comme représentatifs des bonnes
pratiques capables d’assurer aux ouvrages réalisés les
résultats attendus en termes de qualité, de comportement
à l’usage et de durabilité.
Sources :
http://www.dpcnet.org/
http://www.rpcnet.fr/
DPC (Directive Produits de Construction)
Démarches HQE et HPE
La Directive Produits de Construction est une Directive
Nouvelle Approche relative au rapprochement des
dispositions législatives, réglementaires et administratives
des Etats Membres concernant les produits de
construction.
Adoptée en décembre 1988 et publiée au JOUE sous la
référence 89/106/CEE, elle vise à harmoniser les
réglementations des Etats afin de faciliter la libre
circulation des produits de construction en Europe tout en
permettant aux Etats Membres d'assurer un haut niveau
de sécurité et de santé aux usagers des constructions. La
DPC a été transposée en droit français par le décret 92647 modifié par le décret 95-1051. (Informations
complémentaires dans les fiches explicatives).
Au 1er Juillet 2013, la DPC devient la RPC (Réglementation
Produits de Construction), conformément au Règlement
(UE) n°305/2011 du Parlement européen et du conseil
du 9 mars 2011 établissant des conditions harmonisées
de commercialisation pour les produits de construction et
abrogeant la Directive 89/116/CEE du Conseil.
Depuis le 1 juillet 2013, le marquage CE des produits de
construction, ne résulte plus de la Directive de Produits de
Construction (DPC) 89/116/CEE mais du Règlement
Produits Construction (RPC) (UE) n°305/2011.
Sources :
http://www.dpcnet.org/
http://www.rpcnet.fr/
Avril 2014
La Haute qualité environnementale ou HQE est un concept
environnemental français datant du début des années
1990, qui a donné lieu à la mise en place de
l'enregistrement comme marque commerciale et d'une
certification « NF Ouvrage Démarche HQE® » par l'AFNOR
inspirée du label Haute performance énergétique - HPE
auquel il ajoute une dimension sanitaire, hydrologique et
végétale. La démarche pour l'obtention de la certification
peut être effectuée par l'association HQE, association
française reconnue d'utilité publique en 2004.
C'est une initiative associative d'origine privée, fondée sur
un référentiel de quatorze cibles, qui peut être intégrée
dans les offres d'architecture et d'ingénierie visant à
améliorer la conception ou la rénovation des bâtiments et
des villes, en limitant le plus possible leur impact
environnemental néfaste. Concernant le volet énergie, ces
démarches qualitatives tentent de surenchérir et de se
substituer aux labels officiels Haute performance
énergétique (HPE).
Contrairement aux labels publics français Haute
performance énergétique (HPE, HPE-EnR, HPE-2009) ou
Bâtiment de basse consommation (BBC), la locution Haute
qualité environnementale (HQE) a fait l'objet d'un dépôt de
marque commerciale par l'association HQE.
La « Haute Qualité Environnementale » n'est pas un
ensemble de normes, mais un ensemble d'objectifs (visant
à approcher ou atteindre des « cibles ») posés au moment
de la conception. Diverses normes visent certains des
objectifs qui sont aussi ceux de la démarche
environnementale appliquée à l'architecture.
Guide SECMAC – (Provisoire)
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Différents référents nationaux selon le
constructions certifiées :
Certivéa : HQE bâtiments tertiaires ;
Céquami : HQE maisons individuelles ;
type
de
Eurocode 4: Calcul des structures mixtes acier-béton
(EN 1994)
Eurocode 5: Conception et calcul des structures en
bois (EN 1995)
Eurocode 6: Calcul des ouvrages en maçonnerie(EN
1996)
Eurocode 7: Calcul géotechnique (EN 1997)
Eurocode 8: Calcul des structures pour leur
résistance aux séismes (EN 1998)
Eurocode 9: Calcul des structures en aluminium (EN
1999)
Cerqual : HQE logements collectifs Sources :
http://www.assohqe.org/
http://www.constructeurs-maisons.com/dossiers/
Ecodom
Le label ECODOM a été créé en 1997 dans les DOM
(Antilles Réunion et ECODOM+ pour la Guyane) avec pour
but d’éviter le recours à la climatisation et les dépenses
énergétiques superflues du fait d’une mauvaise
conception de l’habitat.
Source : http://www.aquaa.fr/Le-Label-ECODOM+.html
Ecolabel Européen
Seule certification française reconnue
dans toute l'Union européenne,
attribuée par l'Afnor. Elle porte sur le
respect de l’environnement.
Source : http://www.ecolabels.fr/
Chaque famille est constituée d'une partie générale (partie
1-1), d'une partie concernant l'incendie (partie 1-2), d'une
partie 2 concernant les ponts (si d'application) et d'autres
parties spécifiques.
Les Eurocodes sont publiés par les instituts de
normalisation nationaux (AFNOR, NBN, NEN…) avec
l'indicatif national devant le numéro de la norme.
Exemple : NBN EN 1991-1-1 (norme belge).
Source : http://fr.wikipedia.org/
Enquête de Technique Nouvelle (ETN)
Les ETN sont effectuées par un bureau de contrôle agréé,
sur la base d’un cahier des charges établi par le fabricant.
European Organisation for Technical Approvals (EOTA)
Source : http://www.institut-numerique.org/
Les membres de l’EOTA (Organisation Européenne pour
les Agréments Techniques) sont les organismes habilités à
délivrer les Agréments Techniques Européens (ATE). Son
rôle est de gérer l’élaboration des projets de guides d’ATE
et de coordonner toutes les activités relatives à la
délivrance des Agréments Techniques Européens.
FSC (Forest Stewardship Council)
FSC traduit par Conseil de soutien de la
forêt en français, développe deux types
de certification : la certification de la
gestion forestière et la certification de
la chaîne de contrôle (ou chaîne de
traçabilité).
Sources :
http://www.dpcnet.org/
http://www.rpcnet.fr/
Eurocode
Les Eurocodes sont les normes européennes de
conception, de dimensionnement et de justification des
structures de bâtiment et de génie civil. Ces normes ont
une importance essentielle pour le secteur de la
conception des ouvrages et pour l'industrie du bâtiment
et des Travaux Publics.
On compte 60 Eurocodes, regroupés en 10 familles :
Eurocode 0: Bases de calcul des structures (EN
1990)
Eurocode 1: Actions sur les structures (EN 1991)
Eurocode 2: Calcul des structures en béton (EN
1992)
Eurocode 3: Calcul des structures en acier (EN 1993)
Avril 2014
Cette dernière est notamment destinée
à contrôler le bois provenant de forêts certifiées tout au
long de la chaîne d'approvisionnement, de l'amont (l'unité
de gestion de la forêt certifiée) jusqu'au client final en
passant par toutes les étapes de la production, de la
transformation et éventuellement du recyclage de déchets
bois-papier.
Ainsi, un produit fini ne peut disposer du logo FSC qu'à
partir du moment où il a été contrôlé par un organisme de
certification indépendant et accrédité par le FSC à toutes
les étapes de la filière. En tant que consommateur, on
peut identifier le bois certifié FSC grâce au logo appliqué
sur chaque produit, accompagné du nom du certificateur
et du numéro de traçabilité.
Source : http://www.construiresamaison.com/
Guide SECMAC – (Provisoire)
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l'organisation d'un système de gestion de la qualité.
Géocert®
Ce label a été mise en œuvre à la
Réunion pour mettre en évidences
les
contraintes
climatiques
spécifiques à un environnement
tropical, et fixer des exigences, qui
sont ensuite vérifiées dans les usines, afin de garantir la
qualité et l’adaptabilité des produits à la Réunion.
Créée par l’ADIR (Association pour le Développement
Industriel à la Réunion) avec l’appui financier du FEDER,
de la Région et du Département, Géocert® est une
marque de qualité qui joue aujourd’hui un rôle structurant
et fédérateur pour la filière de production locale des
matériaux et composants du BTP.
Iso 26000
La norme ISO 26000 est une norme ISO
relative à la responsabilité sociétale des
organisations, c'est-à-dire qu'elle définit
comment les organisations peuvent et doivent
contribuer au développement durable. Elle est
publiée depuis le 1er novembre 2010.
Source : http://fr.wikipedia.org/
Label
Marque collective d’application volontaire créée par un
secteur professionnel pour attester qu’un produit possède
un ensemble de caractéristiques garantissant un niveau
de qualité supérieur le distinguant des produits similaires.
Source : http://www.adir.info/
Guide d'Agrément Technique Européen
Document (appelé ETAG - European Technical Approval
Guideline - en anglais), préparé par l'EOTA sur mandat de
la Commission, qui définit un ensemble d'exigences
relatives à un produit ou une famille de produits ainsi que
les critères auxquels il/elle doit répondre pour bénéficier
d'un Agrément Technique Européen.
Il décrit la liste des documents interprétatifs pertinents,
les caractéristiques à examiner, les méthodes d'essai
utiles pour mesurer les performances du produit, la
méthode d'évaluation et d'exploitation des résultats et des
essais et les procédures d'inspection et de conformité.
Habitat & Environnement DOM
Délivrée
par
Cerqual,
la
certification
Habitat
&
Environnement DOM intègre des
particularités,
telles
que
l’humidité et l’exposition solaire
qui agissent sur la durabilité des matériaux. Le référentiel
spécifique
DOM,
adapté
aux
caractéristiques
géographiques, est applicable aussi bien aux logements
collectifs qu’aux maisons individuelles groupées et aux
logements étudiants.
Ce référentiel prend en compte la Réglementation
thermique, acoustique et aération (RTAA) DOM 2010.
Source : http://www.qualite-logement.org/
Iso 9001
La norme ISO 9001 fait partie de la série des
normes ISO 9000, relatives aux systèmes de
gestion de la qualité.
Elle définit des exigences concernant
Avril 2014
Source : http://fr.wikipedia.org/
Source : ARIST Bretagne
Marquage CE
La conformité des produits aux
spécifications techniques harmonisées se
manifeste par l'apposition du marquage
CE sur le produit, sur son emballage ou
sur les documents d'accompagnement du produit. C'est au
producteur qu'il revient d'apposer le marquage CE.
Pour les produits visés par la Directive Produits de
Construction, le marquage CE doit donc être apposé sur
les produits pour leur mise sur le marché et leur permet
ensuite de circuler librement au sein de l'Union
Européenne. Le marquage CE est composé des deux
lettres C et E stylisées, accompagné le cas échéant du
numéro d'identification de l'organisme notifié impliqué
dans l'évaluation de la conformité.
Sources :
http://www.dpcnet.org/
http://www.rpcnet.fr/
NaturePlus
Label allemand, mais qui s’est étendu à la Suisse,
l'Autriche,
l'Italie,
le
Luxembourg et la France. Il
s'applique
autant
aux
bâtiments qu'aux produits
et matériaux et prend en compte entre autres la
consommation d’eau, les risques pour la santé, la
réduction de l'usage d'additifs...
Source : http://www.natureplus.org/fr/
Guide SECMAC – (Provisoire)
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Normes NF
Organisme notifié
Éditées par l'AFNOR, elles définissent
les performances des produits et des
matériaux. Parallèlement à ces
normes « produits », il existe des
normes de conception, des normes
d'essais et des normes d'exécution.
Organisme habilité à délivrer le marquage CE attestant
qu‘un produit satisfait aux Directives Européennes le
concernant. Les organismes notifiés sont désignés et
agréés par les Etats membres de l’Union Européenne,
pour mettre en œuvre, dans le cadre du marquage CE, les
procédures d’évaluation de conformité autres que l’auto
certification.
La marque NF est une marque collective de certification
faisant référence aux normes NF. Elle garantit la qualité et
la sécurité des produits et services certifiés. La marque NF
garantit non seulement la conformité aux normes en
vigueur, mais aussi à des critères de qualité
supplémentaires correspondant aux besoins des
consommateurs.
Source : http://www.marque-nf.com/
Norme européenne harmonisée
Norme européenne (ou partie de cette norme identifiée
comme telle par l'annexe Z de cette norme) élaborée sous
mandat par le CEN pour répondre aux besoins de la
Directive Produits de Construction. Elle définit les
caractéristiques et performances que doivent présenter
les produits mis sur le marché pour pouvoir être
considérés conformes aux exigences de la Directive
Produits de Construction. Elle comporte toutes les
indications nécessaires au marquage CE des produits.
La liste de ces organismes est publiée et mise à jour
régulièrement au Journal Officiel de l’Union Européenne.
Cette liste est disponible sur le site NANDO de la
Commission
européenne
(http://ec.europa.eu/enterprise/newapproach/nando/).
Les organismes français sont notifiés par famille de
produits au regard des normes européennes harmonisées
ou des guides d'agréments techniques européens publiés.
Sources :
http://www.dpcnet.org/
http://www.rpcnet.fr/
O’Solaire
Marque de qualité des équipements
solaires
thermiques
domestiques
vendus sous forme d’un kit (ballon +
capteur + régulateur).
Source : http://www.o-solaire.fr/
La numérotation de la norme harmonisée "NF EN xxxx" ne
se différencie pas d'une quelconque autre norme élaborée
dans la filière européenne, mais cette norme comporte
une annexe spécifique et sa référence est publiée au
Journal Officiel de l'Union Européenne.
Sources :
http://www.dpcnet.org/
http://www.rpcnet.fr/
NF UPEC atteste de la conformité d'un revêtement de sol
aux spécifications des normes européennes produits et
aux exigences complémentaires des règles de certification
concernées. La marque NF UPEC.A+ apporte une
indication supplémentaire sur la qualité acoustique des
revêtements de sols.
Avril 2014
La principale voie de sécurisation des innovations pour
les acteurs de la construction est l'Avis Technique. Cette
procédure, qui requiert des essais spécifiques, est par
nature longue. Le CSTB a donc proposé un outil
permettant d'accélérer l'innovation : voie rapide pour une
première évaluation des produits innovants
Délivrance entre 6 et 12 mois
NF UPEC et NF UPECA
Source : http://www.cstb.fr/
Pass’Innovation
Le Pass' Innovation est un dispositif volontaire qui permet
aux entreprises, aux contrôleurs techniques et aux
assureurs de disposer d'une première évaluation
technique des produits ou procédés, dans un délai réduit
(entre 6 et 12 mois). Il apporte les garanties de maîtrise
nécessaires à la mise sur le marché, avant de s'engager
vers l'Avis Technique, dont il représente une étape
facultative.
Le Pass' Innovation se déroule en trois étapes : la
définition du procédé, l'analyse de l'aptitude à l'emploi, le
rapport final. Celui-ci donne, en fonction des domaines
d'emploi, un diagnostic synthétique des atouts et des
risques associés au procédé. Le rapport final se conclut
soit par…
Guide SECMAC – (Provisoire)
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Feu vert : le risque est très limité et peut être
maîtrisé par des recommandations sur la mise en
œuvre et/ou le suivi. On considère que le produit
ou procédé peut être mis en œuvre. Le cas
échéant, la procédure d'Avis Technique est lancée
parallèlement. Dans les deux années suivant le
rapport final, le client s'engage à apporter au
CSTB un retour d'information sur chacun des
chantiers qui auront utilisé le procédé, selon des
modalités précisées dans le rapport. Dans ce cas,
une synthèse du rapport est mise en ligne sur le
site Internet du CSTB.
Feu orange : le risque est "réservé". On propose
de vérifier l'applicabilité du produit ou procédé sur
un chantier pilote, par exemple via une
Appréciation Technique d'Expérimentation de
“type b”.
Feu rouge : le risque n'est pas maîtrisé, la
technique pas aboutie en l'état. Le diagnostic est
accompagné d'une analyse des lacunes du
produit et, le cas échéant, des actions
envisageables de les pallier.
Le Pass' Innovation vise principalement trois "familles" de
produits : les produits déjà largement mis en œuvre dans
d'autres pays mais qui n'ont pas encore fait leur preuve en
France en raison de contextes climatiques et de
techniques différentes ; les produits "dérivés" de gammes
existantes ; les produits tout à fait nouveaux qui recèlent
de vraies bonnes idées, mais parmi lesquels il s'agit de
faire un tri.
Le Pass' Innovation en 5 points
1. Le Pass' Innovation est une démarche volontaire.
2. Le Pass' Innovation ne se substitue pas aux Avis
Techniques ni aux Agréments Techniques
Européens (ATE) nouvellement appelé Evaluation
Technique Européenne (ETE).
3. Le Pass' Innovation est une prestation du CSTB à
dire d'experts.
4. Le Pass' Innovation donne lieu à un rapport
comportant un diagnostic technique sur
l'applicabilité immédiate du dispositif et
d'éventuelles recommandations. Il inclue la liste
des pièces sur lesquelles le diagnostic du CSTB a
été formulé.
5. Le Pass' Innovation s'accompagne d'un suivi des
chantiers sur lesquels sont mis en œuvre les
produits. À la clé : des retours d'expérience qui
serviront à l'Avis Technique, le cas échéant.
Avril 2014
Prix, délai, durée de validité
Prix du Pass' Innovation : entre 8 000 à 13 500 €
HT selon la complexité du produit (prix au 1er
janvier 2013).
Délai : remise du rapport entre 6 et 12 mois après
acceptation du devis et remise du dossier de
présentation du produit.
Le Pass' Innovation n'est délivré qu'une fois pour
une durée de deux ans non renouvelable. Cette
période doit permettre de mettre en place un
retour d'expérience, qui peut donner lieu à une
analyse plus poussée (Avis Techniques ou
Evaluation Technique Européenne).
Source : http://www.cstb.fr/
PEFC
Le PEFC est un système de certification
né d'une initiative des professionnels de
la forêt et du bois de six pays européens
(Allemagne, Autriche, Finlande, France,
Norvège et Suède). Le programme de
certification PEFC est basé sur les
critères de gestion durable définis pas les conférences
interministérielles pour la protection des forêts en Europe
(Helsinki et Lisbonne).
Un bois comportant le logo PEFC atteste que les forêts
certifiées d'où il est issu sont bien gérées durablement et
contrôlées selon les règles définies par les professionnels,
les experts, les usagers...
Source : http://www.construiresamaison.com/
Perene
Outil permettant de concevoir des bâtiments confortables
(en été comme en hiver) et énergétiquement performants :
En évitant la climatisation dans les logements ;
En adaptant le bâtiment par zone climatique.
Conformément à la RTAA DOM pour les bâtiments
résidentiels et non résidentiels.
Source : Atelier Débat Envirobat, 27 nov. 2009, F. Garde
Qualibat
Signe de qualité des compétences
professionnelles et des capacités des
entreprises exerçant une activité dans
le domaine de la Construction.
Signe de qualité délivré par Qualibat,
association de droit privé à but non
lucratif créée en 1949 à l'initiative de maîtres d'ouvrage,
d'entrepreneurs et d'architectes, mais placée sous le
Guide SECMAC – (Provisoire)
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contrôle de l’état. Cette association couvre l'ensemble des
activités du bâtiment, soit 46 métiers.
Sources :
http://www.qualibat.com/
http://fr.wikipedia.org/
Qualicert
La certification Qualicert est un signe de qualité
s'appliquant aux activités de services. Reposant sur le
contrôle du respect d'engagements figurant dans un
référentiel propre à chaque secteur, elle est délivrée par
SGS ICS-Qualicert, leader mondial de la certification,
accrédité par la COFRAC (Comité Français d'Accréditation).
photovoltaïques raccordés au réseau, permettant la
production d'électricité solaire. Chaque entreprise est
auditée sur l'une de ses réalisations au moins une fois
tous les trois ans : un gage de confiance et de sérieux
pour les clients...
Sources :
http://www.constructeurs-maisons.com/dossiers/
http://www.qualit-enr.org/professionnels/audit/QualiPV
http://www.qualit-enr.org/professionnels/audit/Qualisol
Qualanod
Le label QUALANOD concerne les produits en aluminium
anodisés.
Source : http://www.adal.asso.fr/
Cette certification vise à valoriser la démarche d'une
entreprise s'engageant sur les prestations de services
qu'elle fournit à ses clients, afin de différencier son offre.
Elle sert ainsi à différencier les offres d'entreprises dans
des secteurs où les marchés sont fortement disputés.
Qualicoat
Source : http://fr.wikipedia.org/
Qualifelec
Qualifelec est un organisme professionnel indépendant
français dont la mission consiste à permettre aux
entreprises d'électricité de faire reconnaitre leurs
compétences à travers la certification Qualifelec.
Le label QUALICOAT concerne les produits en aluminium
laqués en discontinu et après
formage (on parle aussi de postlaquage ou thermolaquage).
Source : http://www.adal.asso.fr/
Qualif-IB
Source : http://fr.wikipedia.org/
Qualipaysage
QualiPaysage est un titre de qualification des entreprises
du paysage décerné sous la tutelle du Ministère de
l’Agriculture. Le titre a été créé en 1970. Il apporte aux
donneurs d’ordres la garantie d’un savoir-faire.
Source : http://www.qualipaysage.org/
La QUALIF IB certifie que les produits concernés sont
aptes à l’emploi pour réaliser des ouvrages selon les
règles de l’art en vigueur (NF-DTU et/ou fascicules du
CCTG. Les certifications QUALIF-IB concernent :
Les éléments architecturaux en béton fabriqués
en usine
Les produits d’environnement
Elle garantit que les caractéristiques ont été vérifiées par
un organisme tiers impartial et qu’elles sont effectivement
respectées de façon continue par le fabricant.
QualiPV/Qualisol
Les labels Qualisol et QualiPV sont des certifications
décernées par l’Ademe (Agence de l'environnement et de
la maîtrise de l'énergie) pour les installateurs de systèmes
solaires photovoltaïques et thermiques.
Le signe de qualité Qualisol concerne
les installateurs de systèmes solaires
thermiques : les chauffe-eau solaires
individuels et les systèmes solaires
combinés. Chaque entreprise est auditée sur l'une de ses
réalisations au moins une fois tous les trois ans : un gage
de confiance et de sérieux pour les clients...
Sources :
http://www.fib.org/
http://www.cerib.com/
Qualimarine
Le label QUALIMARINE concerne la
préparation de surface des profilés
en aluminium, avant laquage, pour
les applications en bord de mer.
Source : http://www.adal.asso.fr/
Qualisteelcoat
Le signe de qualité QualiPV concerne
les installateurs de générateurs
Avril 2014
Guide SECMAC – (Provisoire)
Crée en 2007, ce label européen
est l’équivalent de Qualicoat (pour
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l’aluminium) avec la même organisation et la même
démarche qualité. Il concerne la mise en peinture d’acier
brut ou revêtu de zinc avec des peintures liquides ou en
poudre. Le label est attribué après des audits
indépendants (2 par an) et des résultats positifs aux tests
de tenue dans le temps.
Ce label garantit la longévité et les propriétés
anticorrosion des produits traités. Actuellement, 14
labellisés en France / 31 en Europe.
Sources :
http://www.afta-thermolacier.fr/
http://www.qualisteelcoat.net/
Règles professionnelles
Règles techniques élaborées à l'initiative d'organisations
professionnelles représentatives qui constituent, parfois,
le stade préparatoire à l'élaboration ou à la révision d'un
NF DTU.
Source : http://www.smabtp.fr
Règlementation
Texte réglementaire d’application obligatoire (arrêté ou
décret) pris par une autorité administrative pour donner
les détails techniques permettant d’appliquer un texte
législatif national (loi) ou international (traité, directive,
règlement européen, etc.) ;
Source : ARIST Bretagne
Répertoire Permanent
Construction (RPOPC)
des
Ouvrages-Produits
de
La RTAA DOM est la Réglementation Thermique
Acoustique et Aération pour les DOM parue le 17 avril
2009 qui a été mise en place officiellement pour imposer
de ce fait une obligation pour les bâtiments d’habitations
individuel et collectif déposant un permis de construire
après le 1er Mai 2010. La RTAA DOM ou Réglementation
Thermique DOM s’articule en deux textes réglementaires :
Décret n° 2009-424 du 17 avril 2009 portant sur
les dispositions particulières relatives aux
caractéristiques
thermiques,
énergétiques,
acoustiques et d’aération des bâtiments
d’habitation dans les départements de la
Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de
La Réunion ;
Arrêté du 17 avril 2009 définissant les
caractéristiques thermiques minimales des
bâtiments
d’habitation
neufs
dans
les
départements de la Guadeloupe, de la
Martinique, de la Guyane et de La Réunion ;
Les grands points de ces textes obligent la mise en place :
D’isolation en toiture, ainsi qu’au niveau des
parois ;
De pare soleil selon l’orientation des façades ;
Des fenêtres de dimension plus importantes pour
favoriser la ventilation naturelle ;
De brasseurs d’air pour les chambres ;
D’attentes en plafond pour les pièces de vie ;
D’un chauffe-eau solaire (si l’apport de soleil
permet de couvrir au moins 50% des besoins) ;
D’un thermostat pour les installations de
chauffage au-delà de 800m d’altitude.
Source : Décret n° 2009-424 du 17 avril 2009
Solar Keymark
Le RPOPC est une base de données qui couvre, au travers
d’une nomenclature basée sur celle des DTU (Documents
Techniques d’Utilisation), les 30 principaux domaines de
la construction. Les textes de références pris en compte
dans la base de données sont :
Les documents NF DTU ;
Les règles professionnelles acceptées par la C2P ;
Les documents relatifs aux avis techniques.
Certificat de qualité sur les produits solaires thermiques
attribué par le Cenelec (Comité européen pour la
normalisation électrotechnique).
Source : http://www.estif.org/solarkeymarknew/
Source : Analyse du contexte de l’assurance construction,
CTMNC, journée Terre Crue du 18 Novembre 2010 ;
RTAA Dom
Avril 2014
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OBSERVATOIRE REGIONAL DE L’ECONOMIE
Directeur de la publication : Gaston BIGEY
Supervision : Frédéric LORION
Rédaction, graphiques, conception : Martin PICARD, Rekha GRIMOIRE
Edition : NEXA
Contact : [email protected]
Site internet : www.nexa.re
Cette étude est cofinancée par l’Union européenne. L’Europe s’engage à La Réunion avec le FEDER – Fonds européen de développement régional.
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