Accompagnement personnalisé : fiche de révision du chapitre 14 Le financement de l’économie mondiale Les différentes problématiques du chapitre À partir du plan de cours, déterminez les différentes problématiques auxquelles répond ce chapitre. 1. 2. 3. Problématique n° 1 : ........................................................................................................................... ................................................................................................................................................................ 1. Qu’est-ce que la balance des paiements ? La balance des paiements est un document comptable qui enregistre toutes les transactions économiques et financières réalisées au cours d’une année entre …………………………… et …………………………… La balance des paiements se décompose ainsi quatre grandes parties : Le compte des …………………………… regroupe la balance commerciale, les échanges de services, les flux de revenus du travail et du capital (intérêts, dividendes, etc.), ainsi que les transferts courants (transferts d’argent des migrants, contribution de la France au budget européen, etc.). Le compte de …………………………… retrace les transferts en capital entre un pays et l’étranger (les achats ou les ventes de brevets, de logos, de marques, ainsi que les remises de dettes). Le compte …………………………… enregistre les échanges de capitaux entre un pays et l’étranger. Il s’agit notamment des ……………………………, des …………………………… lorsqu’une entreprise place son argent à l’étranger pour le faire fructifier, ainsi que des ……………………………, c’est-à-dire de la variation du stock de devises et d’or que possèdent les résidents. Le poste …………………………… permet l’ajustement des résultats en cas d’écarts inexpliqués (dus à des difficultés d’enregistrement, à des trafics illicites, à l’évasion fiscale, etc.). En vertu du principe de la comptabilité en …………………………… et parce que tout flux physique s’accompagne d’un flux …………………………… de sens ……………………………, la balance des paiements est toujours équilibrée, aux …………………………… près. 2. L’analyse de la balance des paiements L’analyse de la balance des paiements se déroule en trois étapes : Le solde de la …………………………… renseigne sur la …………………………… des entreprises installées sur le territoire national. Ainsi, un solde positif (…………………………… commercial) est généralement interprété de manière positive, à l’inverse d’un solde négatif (…………………………… commercial). La balance commerciale est considérée comme la …………………………… de la balance des paiements car les échanges de biens sont le support d’échanges d’autres natures (des …………………………… comme le transport, de …………………………… comme les licences, des transactions …………………………… comme des crédits, etc.) qui sont également enregistrés dans la balance des paiements. Lorsqu’on additionne le solde de la balance des transactions courantes et le compte de capital, on obtient le …………………………… ou la …………………………… d’une économie. On parle de besoin de financement lorsqu’un pays vit …………………………… de ses moyens et qu’il doit …………………………… de l’argent à d’autres pays pour assurer son train de vie. On parle de capacité de financement dans le cas inverse : le pays vit alors …………………………… de ses moyens : il peut donc …………………………… de l’argent à d’autres pays. L’équilibre de la balance des paiements est obtenu grâce au …………………………… qui est de signe opposé à celui de la somme du compte de capital et du compte des transactions courantes. Toutefois, lorsqu’un pays ne peut entièrement financer son besoin de financement en faisant appel à l’épargne étrangère (compte financier excédentaire), il est obligé de diminuer ses …………………………… (signe ……………………………). Page 1 / 3 Problématique n° 2 : ........................................................................................................................... ................................................................................................................................................................ 1. Qu’est-ce que le marché des changes ? C’est un marché sur lequel s’échangent les différentes …………………………… Le prix d’une monnaie exprimé dans une autre monnaie est appelé le …………………………… et peut s’exprimer de deux manières : par exemple, 1€ = 1,33 $ ou 1 $ = …………………………… €. 2. Deux régimes de change sont possibles Régime de changes fixes Régimes de changes flottants Comment le change est-il fixé ? Une augmentation du cours du change conduit à… Une baisse du cours du change conduit à… Exemple 3. Les déterminants du taux de change Le différentiel de taux d’intérêt : plus le taux d’intérêt est …………………………… dans un pays, plus sa monnaie s’apprécie. En effet, un taux d’intérêt élevé rend plus …………………………… les placements libellés dans la monnaie nationale ; dès lors, les investisseurs demandent de la monnaie nationale afin de pouvoir faire fructifier leur épargne. Le différentiel d’inflation : de manière générale, il faut retenir que lorsque dans un pays, l’inflation est plus faible que dans un autre pays, la monnaie de ce pays a tendance à …………………………… par rapport aux devises des pays dans lesquels l’inflation est plus forte. Réciproquement, si l’inflation y est plus forte, la monnaie a tendance à …………………………… par rapport aux devises étrangères. Cette relation découle de l’une des fonctions fondamentales de n’importe quelle monnaie, à savoir qu’une monnaie est censée favoriser les échanges et que pour cela, sa valeur, c’est-à-dire son ……………………………, ne doit pas être amputée par l’inflation. Le solde de la balance des transactions courantes : lorsque le solde de la balance des transactions courantes est ……………………………, cela signifie, grosso modo, que le pays importe plus qu’il n’exporte : il a donc un ……………………………. Dès lors, il doit vendre de sa monnaie nationale pour obtenir les biens et les services qu’il achète à l’extérieur et qui sont facturés en une autre monnaie. Comme l’offre de monnaie augmente, sa valeur diminue si la demande reste constante. Le degré de confiance en valeur d’une monnaie : si un grand nombre de personnes estime que l’économie d’un pays se porte bien, ou alors que ses perspectives de croissance sont solides, alors sa monnaie aura tendance à ……………………………, peu importe que ces conjectures soient fondées ou non. En revanche, si un grand nombre de personnes s’inquiètent de la situation économique d’un pays, alors, la valeur de sa monnaie aura tendance à …………………………… L’économiste français André Orléan parle à ce titre de « …………………………… », expression qui est synonyme de « comportements moutonniers ». 4. Les effets d’une variation du taux de change Les variations du taux de change affectent la …………………………… des entreprises installées dans un pays. Sous réserve que la condition de …………………………… soit vérifiée, c’est-à-dire que la demande de biens importés et la demande de biens exportés soient …………………………… par rapport au prix, une dévaluation (ou une dépréciation) de la monnaie nationale se traduit, à moyen terme, par une …………………………… du solde de la balance commerciale. En effet, une dévaluation (ou une dépréciation) provoque une …………………………… du prix des importations et une …………………………… du prix des exportations. Cependant, si les importations sont ……………………………, le solde de la balance commerciale se …………………………… Page 2 / 3 Problématique n° 3 : ........................................................................................................................... ................................................................................................................................................................ 1. Les flux internationaux de capitaux : de quoi s’agit-il ? Les flux internationaux de capitaux apparaissent dans le compte …………………………… de la balance des paiements ; ils peuvent prendre cinq formes : ...................................................................................................................................... ...................................................................................................................................... ...................................................................................................................................... ...................................................................................................................................... ...................................................................................................................................... Depuis les années 1970-1980, l’essor des flux internationaux de capitaux a été porté par l’augmentation des …………………………… et des échanges de ……………………………. Cet essor a été rendu possible par le …………………………… (services en ligne, transmission d’informations par satellite), la …………………………… (multinationalisation des firmes, développement du commerce international), l’intensification de la …………………………… (création de banque en ligne, démocratisation de la bourse, création de nouveaux produits financiers comme les OPCVM, les assurances-vie, etc.), les politiques de …………………………… des marchés financiers (suppression des contrôles sur les capitaux, disparition du monopole des agents de change). 2. Le paradoxe de Lucas Logiquement, les pays émergents qui présentent des opportunités de croissance plus …………………………… que les pays riches devraient …………………………… une grande partie des flux internationaux de capitaux, et financer ainsi leur croissance grâce à l’épargne des pays riches. Mais c’est le contraire qui se produit ; cette situation est connue sous le nom de paradoxe de Lucas (1990) : les flux internationaux de capitaux vont des pays …………………………… vers les pays …………………………… alors que c’est le contraire qui devrait se produire. Par exemple, le déficit courant américain et l’excédent courant chinois sont liés : pour éviter que leur excédent courant fasse monter le taux de change du yuan et baisser la compétitivité des produits chinois, la Banque centrale chinoise achète des dollars pour placer une partie des réserves chinoises aux États-Unis. De ce fait, les taux d’intérêt restent …………………………… aux ÉtatsUnis, ce qui incite les ménages et l’État américains à …………………………… plutôt que ……………………………. Ainsi, l’explication du paradoxe de Lucas réside dans l’incapacité des pays émergents tels que la Chine à enclencher une dynamique de consommation, en mettant en place les institutions nécessaires au développement de la demande intérieure (crédit à la consommation, négociation centralisée des salaires, protection sociale). 3. Les produits dérivés, vecteurs de la croissance ou supports de la spéculation ? Qu’est-ce qu’un produit dérivé ? Quel en est l’avantage ? Quel en est le risque ? Afin de limiter les comportements spéculatifs qui ont alimenté les difficultés de la zone euro depuis 2009, la Commission européenne a présenté, en février 2013, un projet de taxation des transactions financières (et pas seulement des opérations de change comme le préconisait ……………………………) applicable dans 11 pays de l’Union européenne à compter de 2015 ou 2016. Cette taxe s’élèverait à 0,01% du montant des produits dérivés échangés et à 0,1% des …………………………… et …………………………… Une telle mesure soulève de nombreuses contestations, notamment de la part du ……………………………, qui craint, même si cette taxe ne s’appliquerait pas dans ce pays, que son industrie financière soit pénalisée et contrainte de …………………………… une partie de ses activités. Page 3 / 3