ESPÆCE AURÉLIEN BORY © Christophe Raynaud REVUE DE PRESSE AU 29 JUILLET 2016 CONTACT PRESSE Dorothée Duplan & Flore Guiraud, assistées d’Eva Dias 21 rue du Grand Prieuré 75011 Paris 01 48 06 52 27 [email protected] www.planbey.com JEUDI 21 JUILLET 2016 Quotidien OJD : 298 529 Page 1/1 Article web : http://abonnes.lemonde.fr/scenes/article/2016/07/20/georges-perec-de-la-page-au-plateau-moded-emploi_4972079_1654999.html 17 PAYS : France RUBRIQUE : Idees et debats PAGE(S) : 9 DIFFUSION : 125172 SURFACE : 17 % JOURNALISTE : Philippe Noisette PERIODICITE : Quotidien 19 juillet 2016 - N°22236 P.13 Tous droits de reproduction réservés 18 DIMANCHE 17 JUILLET 2016 Web Visites Totales : 1 783 775 Page 1/2 19 DIMANCHE 17 JUILLET 2016 Web Visites Totales : 1 783 775 Page 2/2 20 MARDI 19 JUILLET 2016 Web Visites Totales : 7 105 476 Page 1/2 33 MARDI 19 JUILLET 2016 Web Visites Totales : 7 105 476 Page 2/2 34 MERCREDI 29 JUIN 2016 Hebdomadaire OJD : 40 010 Page 1/4 40 MERCREDI 29 JUIN 2016 Hebdomadaire OJD : 40 010 Page 2/4 41 MERCREDI 29 JUIN 2016 Hebdomadaire OJD : 40 010 Page 3/4 42 MERCREDI 29 JUIN 2016 Hebdomadaire OJD : 40 010 Page 4/4 43 5 AOÛT 2016 Web Page 1/2 45 5 AOÛT 2016 Web Page 2/2 46 MAI / JUIN 2015 Bimestriel Page 3/3 50 MARS 2015 Mensuel Page 1/1 51 MARDI 26 JUILLET 2016 Web Page 1/1 53 RUE DU THEATRE.EU 24 juillet 2016 Page 1/1 ESPAECE Y'a du Perec en d'ssous des cintres Par Jean-Pierre BOURCIER En cette fin de Festival d'Avignon, c'est un magnifique travail de sens et de formes qu'a présenté Aurélien Bory avec son équipe d'artiste/athlète pour retrouver l'esprit et rendre un sacré hommage/clin d’œil à Georges Perec. D'abord, sur le plateau de scène de l'Opéra d'Avignon -c'était il y a quelques jours dans le cadre du Festival-, un grand mur vertical, couleur plutôt acier sombre, occupe en l'espèce, l'espace. On se doute bien vite qu'il va se passer des choses étranges ou curieuses. Mais comment s'y prendre ? Certe, dans ses créations, Aurélien Bory a le don de couper les cheveux en huit et même plus. Il est du genre à dire « j'écris que j'écris ». Il tutoie l'esprit de George Perec, notamment son livre « Espèces d'espaces ». Voilà donc le résultat, un spectacle sans parole mais d'une poésie grandiose, d'une inventivité insensée et d'une performance physique pour les cinq artistes/acteurs vraiment magiques . Il faut comprendre ici que les grands panneaux/murs sont comme des pages d'un immense livre qu'ouvrent et manipulent les comédiens/performeurs, ajoutant à leur art des esquisses de danse ou de cirque. Difficile à décrire cette succession de tableaux car presque trop magique. Voilà un comédien qui semble coincé ou écrasé sous le « mur ». Puis il le pousse. Un autre le transforme en ajoutant deux entrées... Il y a ainsi une accumulation de géométries singulières, de formes sublimes, de lumières étonnantes. C'est un vrai bonheur pour les yeux, pour les découvertes des possibles. Aurélien Bory et ses comédienstechniciens ouvrent un immense champ de bonheur aux spectateurs. 56 ARKULT.FR 23 juillet 2016 Page 1/1 Avignon IN 2016 « Espaece » : repenser les contraintes formelles de Perec Posted by Marianne Guernet-Mouton Photo : Aglé Bory En 1974, l’écrivain et verbicruciste qu’était Georges Perec écrit Espèces d’espaces, un ouvrage qui questionne l’espace comme réalité tangible et répond aux contraintes formelles et jeux de style habituels de l’auteur de La disparition, fameux roman sans aucune occurrence de la lettre E. Aurélien Bory propose une mise en scène drôle et envoûtante de ce livre fantasque. « Vivre, c’est passer d’un espace à un autre en essayant le plus possible de ne pas se cogner » écrivait Perec. C’est de cette phrase que toute l’adaptation de l’essai perecquien commence. À partir de là, la scène a été pensée comme une zone vide où à la grande surprise du spectateur, seul le mur du fond et ses deux sorties de secours se met à bouger de manière infernale, emportant avec lui les acteurs et danseurs. C’est sans se cogner, dans une chorégraphie qui se joue du vide que les personnages évoluent, dansant, s’accrochant à la structure murale ou à des barres de danses tombées du plafond. Presque toute en silence sinon quelques chants lyriques et un jeu hilarant improvisé chaque jour par Olivier Martin-Salvan, la représentation est hypnotique, seuls quelques mots viennent flotter dans l’espace et occuper le silence. Alors que le livre sert de matériau, chacun des personnages a un exemplaire et compile des mots avec, il se range rapidement dans la structure en bois, envers du mur devenu bibliothèque dans laquelle les personnages se contorsionnent. Indéfiniment, l’espace se meut, se redessine, aspire les comédiens et les fait danser. Le rythme est remarquable, il est rare de voir l’esprit de Perec ainsi traduit, l’hommage est réussi. Dans une tension constante entre fixité et mouvement, la structure appelle à des sons amplifiés qui résonnent dans l’espace et l’habitent à leur manière. Comme le faisait Perec avec les mots et les formalités qu’il s’imposait, les comédiens se plient à l’espace et non l’inverse, ce sont les mots qui dictent une attitude et des mouvements pour un résultat empreint de poésie. Entre chanteurs, gymnastes et comédiens, l’espace n’est jamais fini. De l’espace de la page blanche à une pensée de l’espace urbanisé, les rapports à l’espace sont multiples et non univoques, la mise en scène est très esthétique et les comédiens bien dirigés, Aurélien Bory crée un spectacle ou l’écriture semble échapper à l’errance. 58 22 juillet 2016 MONDES FRANCOPHONES.COM Page 1/2 Avignon 2016 (12) : « ESPÆCE », « Looking for Alceste », « Sous la glace » ESPÆCE Le décor fait son théâtre Le IN est un lieu d’expériences, ce qui ménage de bonnes comme de moins bonnes surprises. ESPÆCE d’Aurélien Bory fait partie des très bonnes. Son titre combine les deux termes du texte de Perec, Espèce d’Espace, dont A. Bory dit s’être inspiré, particulièrement de sa dernière phrase : « Ecrire : essayer méticuleusement de retenir quelque chose, de faire survivre quelque chose : arracher quelques bribes au vide qui se creuse, laisser quelque part un sillon, une trace, une marque ou quelques signes » La proposition est très générale et l’on pourrait l’illustrer de multiples façons. Dans ESPÆCE les traces sont non-verbales et quand des chants se font entendre on n’en comprend pas les paroles. Si ce spectacle est à classer dans le théâtre d’objets, l’expression n’est pas à prendre au pied de la lettre, de la lettre « S » précisément, puisqu’il n’y a ici – en dehors du prologue, un ballet de trois barres de fer suspendues horizontalement, aussi longues que la scène de l’Opéra d’Avignon est large – qu’un seul objet, mais géant : le décor, soit au départ un simple mur gris qui ferme toute la scène (on imagine donc son ampleur). Evidemment ce mur percé de deux portes n’est pas statique : à plat au départ, on découvre progressivement qu’il est fait de quatre éléments solidaires, exactement comme un paravent. Mû par les cinq artistes rassemblés pour l’occasion (une chanteuse et un chanteur, une contorsionniste et deux acrobates) et par deux machinistes, il prend toutes les configurations possibles. Et lorsqu’apparaît le côté pile qui révèle la structure alvéolée de l’ensemble, en bois clair, l’atmosphère change complètement. Tel un magicien, A. Bory transforme les spectateurs du IN d’Avignon en enfants émerveillés. Tout est fait pour plaire ici. Même les grondements qui accompagnent les premiers mouvements du mur se font discrets. Tout est lenteur, harmonie et, osons le mot, grâce. Si nous n’avions pas été convaincu, il y a trois ans, par Azimut, du même A. Bory, avec des acrobates marocains[i], il atteint avec ESPÆCE une réussite éclatante. 59 21 juillet 2016 THEATOILE.WORDPRESS.COM Page 1/1 Espaece : la scène comme page du livre Avant une tournée dans toute la France, qui fera escale les 17 et 18 novembre 2016 à la Maison des Arts de Créteil, Aurélien Bory présente sa dernière création, Espaece, à l’Opéra Grand Avignon, inspirée par une œuvre de Georges Perec par laquelle il nous donne à raconter le monde de manière sensible et poétique. Dans une forme épurée, il conjugue les arts et les registres pour déployer les multiples dimensions de l’espace. © Christophe Raynaud de Lage / Festival d’Avignon Lire ! Lire Espèces d’espaces en entier. Cette œuvre de Georges Perec a longuement habité Aurélien Bory avant qu’il ne propose son inspiration scénique. Sur le plateau, tel une grande page blanche qu’il reste à écrire, cinq personnes occupent l’espace. Aucun mot n’y sera prononcé, tout ne sera que souffle, suggestion, idée. Dans une poésie absolue, le concepteur marie les genres du théâtre, de la danse, du cirque, du chant lyrique et de la musique en nous invitant à nous laisser porter, transporter même dans un espace infini, comme s’il s’agissait d’un terrain de jeu, d’un nouveau chapitre à écrire pour laisser une trace ou tout simplement occuper le vide. Les tableaux se succèdent avec un jeu sur toutes les dimensions possibles de l’espace envisagé dans différentes perspectives : des barres suspendues horizontalement sur lesquelles certains se suspendent pour explorer le plateau dans sa largeur, un mur qui va d’avant en arrière et engloutit l’espère humaine, à l’exception d’un dont l’embonpoint est un obstacle à son passage dans une étroite trappe… Par ailleurs, le mur s’inclinera, deviendra volume géométrique avant de se déployer à nouveau. Il se déforme, ondule, avale les hommes, les « recrache ». On l’escalade, on en chute aussi, on s’y repose, on y apparaît, on y disparaît. Guilhem Benoit, Mathieu Desseigne Ravel, Katell Le Brenn, Claire Lefilliâtre et Olivier Martin-Salvan s’amusent des différents codes, des registres (comique, absurde, burlesque, tragique…), des combinaisons infinies offertes par Aurélien Bory et sa scénographie monumentale qui ouvre le champ de tous les possibles. Le livre, la page, les mots ne sont jamais bien loin dans une allégorie du théâtre et du plateau sensiblement touchante. La lecture acrobatique laisse entrevoir de belles suggestions, tout comme les mots « errer », « écrire » ou « réécrit » qui se forment en lettres lumineuses. La création d’images vient heurter notre imaginaire et décuple les émotions, comme elle multiplie les silhouettes au laser vert sur le tissu blanc, perpétuant la survie de l’espèce humaine dans un espace défini. Espaece a la saveur d’un doux voyage, comme une rêverie délicate où le sens nous échappe, parfois, mais où il fait si bon de ressentir autrement que de manière cérébrale toute la poésie qui en émane par une espèce, celle humaine, dans un espace, le théâtre, afin de remplir un vide, de laisser une trace. Aurélien Bory nous parle d’espace mais aussi de temps… « Vivre, c’est passer d’un espace à un autre, en essayant le plus possible de ne pas se cogner ». Le conseil, donné non pas à cœur ouvert mais à livre ouvert dans une très belle mise en forme, mot à mot, jusqu’à reproduire l’ensemble de la citation, nous rappelle à quel point il nous parle de la vie, tout simplement. https://theatoile.wordpress.com/2016/07/21/espaece-la-scene-comme-page-du-livre/ 61 JEUDI 21 JUILLET 2016 Web Visites Totales : 5 006 403 Page 1/1 62 MARDI 19 JUILLET 2016 Web Page 1/1 65 LA PARAFE.FR 18 juillet 2016 Page 1/3 « Espæce » d’Aurélien Bory à l’Opéra Grand Avignon – sensibilité à fleur de peau Le Festival d’Avignon ne propose pas que du théâtre, même si c’est bien à ça qu’il est associé. Outre la danse, la musique ou les arts plastiques, une catégorie a été créée pour accueillir toutes les formes hybrides et inclassables : « indiscipline ». C’est d’elle que relève Espæce, la dernière création d’Aurélien Bory, présentée à l’Opéra d’Avignon. Partant de l’œuvre de Georges Perec, Espèces d’espaces, il propose une réflexion en acte et sans paroles sur l’espace, laissant libre cours à une variation qui sollicite l’imaginaire, lui ouvre de nouvelles voies sans pleinement l’embarquer. Au départ se situe donc Espèces d’espaces, œuvre qui réfléchit de façon polymorphe à l’espace. Perec y sollicite une observation nouvelle du réel, à plusieurs échelles, pour penser les lieux, le vide, l’inhabitable, les lignes… S’y mêlent des listes, des fragments autobiographiques, des réflexions et jeux sur le langage, dans son rapport à ce qu’il désigne. Quelques années après la publication de cette œuvre, dans sa continuité, il fera d’un immeuble le personnage principal de La Vie mode d’emploi, déplaçant le pôle traditionnel d’attention du lecteur des individus et leurs histoires à l’espace et aux objets. Aurélien Bory a tissé une relation au long cours avec Perec, par des lectures régulières et exhaustives, des rencontres, et des recherches scéniques avec ses B(r)ouillons, formes exploratoires qui sondent son œuvre autant que sa biographie. Pour Espaece, une phrase – en apparence –, suffit à déclencher le processus créatif : « Vivre, c’est passer d’un espace à un autre en essayant le plus possible de ne pas se cogner ». Dès le départ, elle est mise en œuvre. La scène est vide, avec pour fond un simple mur sombre percé de deux portes, surmontées d’une lumière qui suggère la sortie de secours sans en employer le signe. Entrent cinq acteurs, livre à la main, sommés de lire par une instance muette – le mur lui-même probablement –, qui se manifeste simplement par des mots projetés, et à laquelle ils se soumettent comme à une divinité aux intentions obscures. Elle leur prescrit de lire l’œuvre, d’en lire les premiers mots, puis les derniers, et enfin la phrase la plus importante. Puis de la faire : le livre devient objet, manipulable, transformable à force de contorsions, capable de dessiner des lettres, et peu à peu, cette phrase, donc, sur notre rapport à l’espace. 69 LA PARAFE.FR 18 juillet 2016 Page 2/3 Celui-ci est aussitôt mis en jeu scénographiquement, d’abord avec des longues barres latérales qui descendent des cintres, auxquels se pendent trois corps, qui semblent apprendre à marcher au rythme de leur balancement, sans heurts, puis à danser. Les proportions s’inversent, lorsque le mur du fond s’avance avec un bruit tellurique, qui suggère un déchirement, un arrachement, le mouvement tectonique d’une plaque terrestre. Le mur s’avance et menace les corps, petits, réduits, fragiles, avant de les engouffrer un à un. De là, tout un jeu se met en place avec cet immense mur et ses deux portes, un mur qui paraissait d’abord imposant, immuable, et qui s’avère finalement modulable, pliable, capable de créer des angles multiples lui aussi, souple comme un livre qu’on manipule, révélant son endroit, son envers et ses lignes par ses mouvements bientôt pris par une dynamique giratoire. Les corps assistent à ses métamorphoses – et les commandent dans l’ombre, invisibles, donnant le sentiment d’une pleine autonomie du mur –, et tentent de s’en accommoder. Qu’il soit terrestre, citadin, accueillant ou inhabitable, il s’agit autant de se sauver, que d’occuper l’espace instable. Là se joue l’indiscipline. Claire Lefilliâtre, soprano, délaisse le temps du spectacle le baroque pour des airs de Schubert et Ravel, et sonde l’acoustique des lieux, donne à voir comment la voix peut s’approprier l’espace et se servir de lui, impalpables qui se frôlent, qui manifestent autant de fragilité que de puissance. Dans une nouvelle configuration, Mathieu Desseigne Ravel, danseur, interroge le corps et ses positions au moment de lire, dans une chorégraphie impressionnante et très suggestive. Puis vient Guilhem Benoit, acrobate, qui apprivoise des pans de mur, avant de faire l’expérience du vide. Un nouvel éclairage accompagne l’arrivée d’Olivier Martin-Salvan, comédien qui se distingue dans le registre comique du Bourgeois gentilhomme à Ubu, qui recrée par le mime chanté un espace familier, habité par une mère et son enfant. La dernière à venir est Katelle Le Brenn, contorsionniste qui défie les lois de la gravité. Aurélien Bory ne s’en tient pas là, et finit par penser l’espace déshumanisé, dématérialisé du numérique – de ceux que l’on côtoie au quotidien sans nécessairement prendre la peine de les penser. Les présences humaines dessinées en silhouettes par un rayon de lumière s’évaporent à mesure qu’une machine clignotante vient imprimer des lettres à la toile, suivant un mode mécanique, technologique, ramenant au signe premier chez Perec, celui à partir duquel il déploie ses jeux oulipiens. 70 LA PARAFE.FR 18 juillet 2016 Page 3/3 Suivant la démarche de Perec, Bory renouvelle donc la place de la scénographie dans ce spectacle, il fait de l’espace l’acteur principal, les artistes qui tentent de l’occuper n’étant plus qu’accidentels, ne servant qu’à l’interroger. Par les possibles qu’il révèle et la variété des formes qu’il y fait cohabiter, l’artiste ouvre des lignes de fuite disparates, qui ne peuvent probablement pas emporter toute l’adhésion. Car il se refuse à atteindre toute forme d’homogénéité visuelle ou sonore, reproduisant dans son œuvre la non-harmonie du monde, son caractère composite et inachevable. Dans cette illustration théâtrale qui se passe de mots, cette variation pluriartistique, se trouve la fidélité à l’œuvre de Perec, si c’est en ces termes qu’il faut penser la relation du spectacle à l’œuvre qui l’inspire. En réalité, Perec est plus présent encore, et il faut comprendre avec le dernier tableau que l’écriture naît des traces éphémères qui s’effacent, de ces disparitions, tout comme il fallait probablement lire dans la scène de Martin-Salavan le départ de Perec en zone libre dans un train du secours catholique, sans sa mère bientôt raflée. Mais ce fil biographique, quand bien même on maîtriserait suffisamment la vie de l’auteur pour le tisser, n’est reconstituable qu’après coup. La dimension spectaculaire de la représentation place dans un état de curiosité perceptive, qui ne devient pas hypnose visuelle et qui n’ébranle qu’a minima les facultés cognitives et sensorielles. Avec cette forme non ficelée, non dramatique, cette œuvre ouverte, sans fil narratif et sans parole, qui se présente comme un champ d’exploration, Bory ne suscite pas d’émotion forte mais nous entraîne plus ou moins volontairement dans d’autres recoins de la sensibilité, plus primaires, plus légers, plus à fleur de peau mais finalement rarement explorés. F. Pour en savoir plus sur « Espæce », rendez-vous sur le site du Festival d’Avignon. http://www.laparafe.fr/2016/07/espaece-daurelien-bory-a-lopera-grand-avignon-sensibilite-a-fleur-depeau/ 71 LUNDI 18 JUILLET 2016 Web Page 1/5 72 LUNDI 18 JUILLET 2016 Web Page 2/5 73 LUNDI 18 JUILLET 2016 Web Page 3/5 74 YPSAR.COM 17 juillet 2016 Page 1/1 Espæce Utilisateur acharné des nouvelles formes de création, Aurélien Bory rend hommage aux lettres en s’inspirant de l’œuvre « Espèces d’espaces » de Georges Perec. Dans une chorégraphie surprenante entre corps et décor, Olivier Martin-Salvan incarne superbement le héros pataud et burlesque de cette histoire poético-délirante. Aurélien Bory compose son nouveau spectacle à partir d’ « Espèces d’espaces » de Georges Perec. Dans cet essai, l’écrivain questionne le rapport entre notre regard et toute forme d’espace : celui-ci ne serait pas une réalité tangible. Mêlant architecture et écriture, l’auteur de « La Disparition » affirme que « lire, c’est passer d’un espace à l’autre ». Une sentence qui marque le début du spectacle. Bory est un utilisateur acharné des nouvelles formes. A la fois plasticien – il vient de réaliser une œuvre en espace urbain à Nantes – et metteur en scène, « Espæce » est habité par un goût exaltant de la surprise. Les idées de l’écrivain sont comme autant d’ordres appliqués aux personnes sur scène. Lire, ne pas lire, il vaut mieux faire : il n’y a pas de mots, juste quelques lettres en introduction. Toute la création est mouvement, rotation infinie dans un monde kafkaïen. Et quel meilleur hommage rendre à Perec – et plus généralement au roman – qu’une esthétique faisant écho à l’auteur tant admiré ? Dans ce spectacle, le fond noir est la feuille blanche qui accueille une plastique poétique. L’hommage aux lettres se fait technologique. Aurélien Bory semble transposer en mouvement et dans le décor la liberté littéraire sous contrainte de Perec. Les livres dessinent des lettres, les images sans son ou les bruits amplifiés accompagnent les danses d’objets. On regarde une heure durant des personnages dans un espace sans cesse en mouvement de façon très surprenante. Un mur vivant qui redessine indéfiniment l’espace de jeu et qui nous étonne à chaque fois que l’on pense avoir tout vu. Au-delà de cette chorégraphie entre corps et décor qui fait l’essentiel du spectacle, il faut souligner la prestation d’Olivier Martin-Salvan qui est le héros pataud, burlesque de cette histoire poético-délirante de haut vol. Par Hadrien Volle http://www.ypsar.com/critique/espaece 86 SAMEDI 16 JUILLET 2016 Web Visites Totales : 3 321 049 Page 1/6 87 SAMEDI 16 JUILLET 2016 Web Visites Totales : 3 321 049 Page 2/6 88 SAMEDI 16 JUILLET 2016 Web Visites Totales : 3 321 049 Page 3/6 89 SAMEDI 16 JUILLET 2016 Web Visites Totales : 3 321 049 Page 4/6 90 SAMEDI 16 JUILLET 2016 Web Visites Totales : 3 321 049 Page 5/6 91 16 JUILLET 2016 Web Page 1/2 97 16 JUILLET 2016 Web Page 2/2 98 VENDREDI 15 JUILLET 2016 Web Page 1/2 99 VENDREDI 15 JUILLET 2016 Web Page 2/2 100 6 JUILLET 2016 Web Page 2/2 106 MARDI 5 JUILLET 2016 Web Page 1/4 107 MARDI 5 JUILLET 2016 Web Page 2/4 108 MARDI 5 JUILLET 2016 Web Page 3/4 109 MARDI 5 JUILLET 2016 Web Page 4/4 110 SAMEDI 25 JUIN 2016 Web Visites Totales : 5 314 676 Page 1/4 111 SAMEDI 25 JUIN 2016 Web Visites Totales : 5 314 676 Page 2/4 112 SAMEDI 25 JUIN 2016 Web Visites Totales : 5 314 676 Page 3/4 113 SAMEDI 25 JUIN 2016 Web Visites Totales : 5 314 676 Page 4/4 114 JEUDI 24 MARS 2016 Web Page 1/4 115 JEUDI 24 MARS 2016 Web Page 2/4 116 JEUDI 24 MARS 2016 Web Page 3/4 117 JEUDI 24 MARS 2016 Web Page 4/4 118 MERCREDI 2 MARS 2016 Web Page 1/1 119 DIMANCHE 21 FÉVRIER 2016 Web Page 1/1 120 SAMEDI 6 FÉVRIER 2016 Web Page 1/1 121 PRESSE RÉGIONALE 122 PAYS :France DIFFUSION :113623 PAGE(S) :1 SURFACE :8 % PERIODICITE :Quotidien 20 juillet 2016 P.10 Tous droits de reproduction réservés 123 PAYS : France JOURNALISTE : Jean-Marie Gavalda PAGE(S) : 27;25;23 SURFACE : 22 % PERIODICITE : Quotidien 19 juillet 2016 - Edition Bagnols Cliquez ici pour voir la page source de l’article THÉÂTRE JEAN-MARIE GAVALDA 'Espaece' et 'Le pays de Nod' au Festival d'AvignonL'homme, jouet des éléments Chez le Toulousain Aurélien Bory et les Belges du FC Bergman, le décor joue un rôle central. Le collectif belge FC Bergman avait fait sensation en 2013 au Printemps des Comédiens, en installant un village grandeur nature peuplé de personnages très perturbés, dans l'attente d'un événement apocalyptique. L'homme, jouet tragicomique des éléments, inspire aujourd'hui un nouveau spectacle, plus loufoque que métaphysique, au Festival d'Avignon. On le découvre dans un site insolite : le grand hall du parc des expositions, où le FC Bergman reconstitue la majestueuse salle Rubens du musée d'Anvers. Une seule toile, une immense Crucifixion , est accrochée dans cet espace bientôt balayé par une folie contagieuse. C'est d'abord un visiteur qui se dénude, dévoilant un corps christique. Puis un guide-audio qui déraille, un conservateur se retrouvant pendu au tableau comme dans un gag désespéré de Buster Keaton, un trio chorégraphique échevelé parodiant le film de Godard Bande à part . Les explosifs succèdent aux coups de marteaux dans ce musée, sanctuaire de culture et de silence. Les corniches sautent, le plafond s'effondre, la pluie s'infiltre. Au milieu des gravats, d'autres visiteurs trouvent refuge, dressant une tente précaire. Les ruines grandioses et dangereuses du musée restent finalement protectrices. « La fragilité de l'être humain confronté aux éléments qui le dépassent nous intéresse beaucoup » , explique l'énergique et iconoclaste collectif Bergman, plébiscité par le public. Machine roulante Un décor spectaculaire, plus sobre, joue aussi le premier rôle dans le très plastique Espaece , création du Toulousain Aurélien Bory, toujours à la croisée des arts - cirque, danse, théâtre, chant. A l'opéra d'Avignon, une grande paroi ressemblant à un mur de fonds de coulisses s'anime de mouvements périlleux. Elle oscille, pivote, se déplie, et enserre ou égare cinq protagonistes qui doivent ruser avec cette machine roulante, la contourner, l'escalader, la percer. Chacun avec leurs ressources, d'acrobate, de comédien, P.11 de soprano, de danseur, parfaitement à l'unisson dans cette pièce visuelle et intense où la littérature se superpose à l'écriture fugace des corps dans le champ scénique. Aurélien Bory s'inspire d'un essai de l'écrivain Georges Perec, Espèces d'espaces , réflexion sur la place de l'espèce dans l'espace. Espaece cherche le « point de jonction » si délicat entre l'homme et son environnement. Le décor est aussi une page blanche, un hommage à l'acte d'écrire. Bory joue avec ce dispositif comme Perec jongle avec les mots : en virtuose, avec de la légèreté, de la gravité (une allusion à la déportation de la mère de Perec), et une intelligence communicative. JEAN-MARIE GAVALDA jmgavalda@midilibre. com 'Le pays de Nod', 'Espaece', jusqu'au 23 juillet. festival-avignon. com ■ Tous droits de reproduction réservés 124 PAYS : France RUBRIQUE : Spectacles PAGE(S) : 30 DIFFUSION : 117057 SURFACE : 0 % JOURNALISTE : Marie-Ève Barbier PERIODICITE : Quotidien 18 juillet 2016 - Edition Aix En Provence Cliquez ici pour voir la page source de l’article Georges Perec à tous les étages d'"Espaece" Marie-Ève Barbier Espaece d'Aurélien Bory tient de l'origami, c'est un jeu de pliage et de dépliage d'un décor monumental, à l'intérieur duquel cinq acteurs se débattent, Guilhem Benoît, Mathieu Desseigne Ravel, Katell Le Brenn, Claire Lefilliâtre, Olivier Martin-Salvan. " Vivre, c'est passer d'un espace à l'autre en essayant le plus possible de ne pas se cogner ", écrivait Georges Perec, phrase qu'Aurélien Bory place en exergue de la pièce. Espaece est à la fois ludique et noir : ce spectacle "montagnes russes" nous fait passer du rire à l'effroi. Il met l'accent sur le tragique de Perec et cela nous désarçonne un peu, surtout la bande-son, entêtante. Cet hommage d'un "acrobate " à un écrivain fait mouche, plein de poésie et d'images qui vous impriment la rétine. Seule limite, on est dans la succession de tableaux et de performance de chacun des interprètes. On a été particulièrement envoûté par le numéro de la contorsionniste Katell Le Brenn, un livre à la main (ou au pied, tel un chimpanzé) qui poursuit sa lecture coûte que coûte, dans toutes les positions possibles et inimaginables. Pris par le vertige d'un danseur, qui fait le saut de l'ange en haut d'un mur. Ou amusé par Olivier Martin-Salvan, acteur gros et barbu qui est le seul des cinq compères à ne pas passer sous le rouleau compresseur du Destin qui écrase les autres, y échappant in extremis. Espaece aurait en effet aussi pu s'appeler La Disparition , autre grand livre de Perec. Car il y est question d'écriture, de création, de vie et de mort. Jusqu'au 23 juillet à 18h à l'Opéra du Grand Avignon, festival-avignon. com ■ Tous droits de reproduction réservés P.3 125 PAYS : France RUBRIQUE : E84 PAGE(S) : 10 DIFFUSION : (9135) SURFACE : 0 % PERIODICITE : Quotidien 17 juillet 2016 - Edition Avignon et Carpentras Cliquez ici pour voir la page source de l’article “Lire, c’est passer d’un espace à l’autre” Avignon "Espaece" d'Aurélien Bory : sans mot... Culotté Aurélien Bory.... sans doute mais pas que ! Le metteur en scène se permet, en effet, d'investir le plateau de l'opéra d'Avignon pour une proposition de Pérec autour de mais sans texte, sans un seul mot déclamé ce qui au sein du Festival d'Avignon relèverait presque de l'effronterie. le Et d'ailleurs le terme plateau ne convient pas tout à fait tant le plateau, finalement, n'existe plus : retourné, englouti, déformé, découpé par les incessants, ou presque, mouvements d'un décor-terrain de jeu somptueux. c'est une ode à Pérec mais c'est aussi (et surtout bien ?) une pure déclaration d'amour à la lecture. Aurélien Bory réussit ainsi la prouesse de transformer un livre en une lettre à force de contorsion. Tel bouquin est plié-déformé pour former une lettre, la juxtaposition de plusieurs livres formant alors une c'est passer phrase : espace à l'autre en essayant le plus pour possible de ne pas se le coup c'est du Pérec dans le texte. Ne pas se cogner donc, mais comment faire quand le décor tourne-roule ne laissant aux interprètes que deux portes exutoires. Il y aurait bien une autre solution : grimper, s'envoler. L’image est d’une rare beauté, le message puissant Le metteur en scène met alors son talent circassien et demande l'impossible à ses interprètes qui naviguent à plus de sept mètres de haut, sans filet et encore moins de est d'une rare baudrier. beauté et le message puissant sans jamais s'éloigner d'un Pérec qui a voulu tout écrire sur l'espace, les espaces, ceux de notre vie du plus anodin et minuscule au plus immense et fondamental. Navigant avec subtilité dans la littérature de Pérec tantôt drôle et joyeuse, tantôt au bord du précipice, Aurélien Bory clôt cette quasi-expérience théâtrale par un carré blanc, pur, essentiel. Cette même forme géométrique blanche ouvre d'ailleurs le livre de Pérec et la boucle est ainsi.... carrée ! d'Aurélien Bory. Opéra du Grand Avignon. Les 17, 19, 20, 21, 22 et 23 juillet à 23 heures. ■ Tous droits de reproduction réservés P.4 126 ACCEL/CEZAM PROVENCE MEDITERRANEE.FR 16 juillet 2016 Page 1/1 15H/20 NOVEMBER/THEATRE BENOIT XII/ THEATRE : D’après un texte de Lars Norén qui part d’un fait réel en Allemagne, le massacre dans son école par un très jeune homme de 19 ans, comme dans Colombine aux Etats-Unis. L’auteur analyse le vécu et les raisons qui ont pu le pousser à cet acte criminel. La mise en scène de Sofia Jupither, qui travaille beaucoup sur les textes de cet auteur et autres auteurs scandinaves, et qui nous donne aussi pendant le festival le formidable TIGERN, est très éclairante. Le texte est porté par un formidable acteur David Fukamachi Regnfors, seul en scène face à une caméra vidéo, pour crier ses frustrations, ses humiliations et son mal de vivre adolescent. Une réussite ! A .V.A pour tout public adulte plutôt littéraire, s’il reste quelques places. 18H/ESPAECE/OPERA GRAND AVIGNON/ Le livre de Georges Perec « Espèces d’Espaces » mis en scène par Aurélien Bory, avec trois danseurs remarquables et deux excellents chanteurs à la voix étonnante. Quand on entre il n’y a rien sur le plateau, seul un mur de scène, dont on croit qu’il est celui habituel de l’opéra, mais c’est lui le personnage principal de cette pièce, c’est un faux mur de scène, articulé qui va diviser l’espace du plateau en modifiant sa structure tout le long de la pièce. Les danseurs vont jouer avec, l’escalader, s’y accrocher, les chanteurs s’en échappent grâce aux portes qui s’y ouvrent. Ils interpréteront magnifiquement, en accord avec la vie de Pérec, la mort tragique de sa mère à Auschwitz, « Le voyage d’hiver » de Schubert et le Kaddish (chant des morts juifs) de Ravel. Une pièce très réussie pour un pari difficile à mettre en œuvre. A. V. A. pour tout public adulte, s’il reste quelques places. Geneviève Coulomb 127 PAYS : France RUBRIQUE : E84 PAGE(S) : 11 DIFFUSION : (9917) SURFACE : 29 % PERIODICITE : Quotidien 15 juillet 2016 Cliquez ici pour voir la page source de l’article « “Espæce”, c’est mon langage à partir de celui de Pérec » Aurélien Bory, c’est un peu comme un coureur de fond ! Voilà près de 11 ans qu’il ne se déplace jamais sans un livre, celui de Georges Pérec :“Espèce d’espace”. Preuve en est, dès le début de l’entretien, il le sort de son sac et le pose délicatement sur la table. Pas de doute, l’apparence du bouquin démontre qu’il a été maintes fois ouvert. Il est annoté, souligné, marqué par le temps et la passion que porte le metteur en scène pour Et d’ailleurs, Aurélien cette Bory ne peut s’empêcher de le feuilleter puis de lire un passage bien sûr qu’il connaît par mais, réciter ce n’est pas lire et puis il peut être encore quelque chose à découvrir ! Avignon Du Pérec dans le texte ! C’est l’opéra d’Avignon qui sera l’écrin de sa pièce ”Espæce” pour ce qui ressemble bien à une expérience. Après tout, Aurélien Bory a bien une formation de scientifique… de Pérec vous Onze ans que de accompagne. fou ? C’est aussi une immense admiration pour ce travail à tel point que cet écrit a littéralement déplacé mon travail. Si ma rencontre avec “Espèce d’espace” reste une coïncidence, comme toutes les rencontres je pense c’est le bien le vide de Pérec qui me ascine Le vide ? Pérec était un artiste-artisan. Il voulait tout écrire comme pour mieux conjurer l’absence de sa mère, victime de la barbarie nazie et donc le corps s’est olatilisé c’est de ce vide dont je veux parler. “Espèce d’espace”, ce sont 13 chapitres qui traitent de 11 espaces, de la feuille blanche, à l’espace urbain, en passant par celui d’une simple chambre pour aboutir à l’espace du vide sidéral. pas une Et pourtant ce adaptation. En aucun cas “Espæce”, c’est mon langage. Certes à partir de celui de Pérec mais je ne reprends pas un seul mot de son Toute la difficulté est bien de décrypter et de s’approprier l’écriture de Pérec comme on s’approprie l’espace. C’est d’ailleurs bien ce que fait l’humanité depuis son apparition. Et pour ce faire il faut se perdre, ne pas rester coller et rester dans un mouvement permanent à la découverte des espaces. Vous avez une formation initiale scientifique, il y a un point commun avec Pérec, non ? En effet, Pérec a été documentaliste au CNRS. C’était un excellent cruciverbiste et il était capable de créer des palindromes de signes Et d’ailleurs, regardez, ouvrez “Espèce d’espace” à la première page… Il y a un carré blanc, forme géométrique et mathématique par excellence. Pour ma part, je fais toujours en sorte d’insérer des sciences dans mon travail, une forme d’art physique. Vous avez présenté des étapes de est-il ressorti ? travail. Tout d’abord, je ne présente généralement jamais d’étape de travail. C’est bien la première fois et je ne pense d’ailleurs par reproduire ce type d’expérience. Ceci dit, mes amis et interprètes ont franchement manifesté l’envie de découvrir et de présenter une partie du travail. J’ai alors réalisé que Pérec, lui-même, avait besoin de ses amis. Il y avait et il y a toujours une “constellation Pérec”. Pour ce qui est des retours, manifestement l’appropriation de l’écriture de Pérec est réussie. Bon, après 11 ans de lecture… C’est bien le moins… (sourire) En savoir plus : « Espæce » Bory. Opéra du Grand Avignon les 15, 16, 17, 18, 20, 21, 22 et 23 juillet à 18 h. ■ Tous droits de reproduction réservés P.5 128 PAYS : France RUBRIQUE : Culture SURFACE : 9 % DIFFUSION : 117057 PERIODICITE : Quotidien JOURNALISTE : Marie-Ève Barbier 15 juillet 2016 - Edition Arles Espæce, chapeau bas à Perec Marie-Ève Barbier Comme l'écrivain Georges Perec, Aurelien Bory, physicien de formation et fondateur de la compagnie 111 à Toulouse, est un amoureux des sciences, des maths, des puzzles et des mots croisés, et pense qu'ils n'ont rien d'incompatible avec l'imaginaire. Comme Georges Perec, il expérimente les formes, non sur une page blanche mais sur un plateau. Dans Espæce , il rend ainsi hommage au génie littéraire de Perec, "gymnaste" de la langue, membre de l'oulipo, auteur de La Vie mode d'emploi , La disparition (roman qui ne comporte jamais de e), Les Choses , et Espèces d'espaces . Cet essai a servi de point de départ à Espæce , mot valise entre espèce et espace. Cinq comédiens, représentants de l'espèce humaine, " vivront" sur le plateau. Si vivre est comme l'écrivait Perec, "passer d'une espace à un autre, en essayant le plus possible de ne pas de se cogner". Jusqu'au 23 juillet à 18h, Opera Grand Avignon ■ Tous droits de reproduction réservés P.6 129 PAYS : France RUBRIQUE : Culture SURFACE : 26 % DIFFUSION : 117057 PERIODICITE : Quotidien JOURNALISTE : Marie-Ève Barbier 14 juillet 2016 - Edition Vaucluse Sud A VOIR A L'OPÉRA GRAND AVIGNON Aurélien Bory fait danser les mots de Perec Marie-Ève Barbier Comme Georges Perec, Aurélien Bory, physicien de formation et metteur en scène de la compagnie 111 à Toulouse, aime les sciences, les aléas, les puzzles et l'imaginaire. Comme lui, il expérimente les formes, non sur une page blanche mais sur un plateau. "Artiste des tangentes et des plans inclinés", qui travaille souvent avec des acrobates et des danseurs, Aurélien Bory rend hommage au champion de l'oulipo, des mots croisés et des romans. Paradoxe, il salue ce génie littéraire sans mot, un défi qui n'aurait sans doute pas déplu à Perec. Que signifie ce mot-valise, Espaece ? "C'est une superposition d'"espace" et "espèce". Dans ce spectacle, j'ai essayé de mettre l'espèce (humaine) dans l'espace. On verra que l'espèce disparaît, elle est engloutie par l'espace. Ça m'a plu d'inventer un mot et le "e dans l'a". Je reprends bien sûr Espèces d'espaces de Georges Perec. On connaît "les Choses", "La vie mode d'emploi", " La Disparition".. moins "Espèces d'espaces". Pouvez-vous nous le présenter ? C'est un livre-programme où il annonce certains romans, qu'il écrira ou non. Ce livre m'accompagne depuis onze ans, je l'ai lu en 2005. Ensuite, j'ai lu toute son oeuvre, on ne peut pas faire autrement quand on commence à tirer un fil. C'est "un journal d'un usager de l'espace", une réflexion sur l'espace et le temps, l'écriture, la vie. Je n'ai pas essayé d'adapter le livre, c'est un point de départ. La page blanche en littérature, c'est la scène au théâtre De quelle façon les mots de Perec sont-ils présents ? Il n'y a pas de texte ! Enfin si... il y a une citation par écrit : "Vivre, c'est passer d'un espace à un autre en essayant le plus possible de ne pas se cogner". Le texte est aussi chanté par la soprano Claire Lefilliâtre, avec qui je viens de travailler à l'opéra. Perec aimait beaucoup l'opéra. Les mots sont écrits ou chantés mais jamais dits. Vous êtes vous fixé des contraintes formelles comme le faisait Perec, par exemple, en écrivant un livre entier sans "e" dans La Disparition ? Chez moi le dispositif scénique est toujours un obstacle. Je place les acteurs face à quelque chose qui les dépasse. Je crée une forme d'inhabitable qu'ils vont essayer d'habiter malgré tout. Qui sont vos cinq "cobayes"? Cinq acteurs fabuleux qui se rencontrent pour la première fois : Guilhem Benoît, acrobate, Mathieu Desseigne Ravel, danseur, Katell Le Brenn, contorsionniste, Claire Lefilliâtre, soprano et l'irrésistible Olivier Martin-Salvan, comédien burlesque. Tous sont arrivés avec leur univers. On a beaucoup ri en créant la pièce. Ça devrait être drôle et tragique ! Du 15 au 23 juillet à 18h à l'Opéra Grand Avignon. 15/28€. festival-avignon. com ■ Tous droits de reproduction réservés P.7 130 PAYS : France RUBRIQUE : Nantes métropole PAGE(S) : 9 JOURNALISTE : Yves Aumont. Lau… SURFACE : 30 % PERIODICITE : Quotidien 14 juillet 2016 - Edition Nantes Sud-Loire Vignoble Cliquez ici pour voir la page source de l’article Voyage à Nantes : j'aime, je n'aime pas ! Traverses d'Aurélien Bory. Le voyage à Nantes, c'est parti ! Globalement on est plutôt pour. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas jouer le contre. On entame le parcours avec vous. Yves AUMONT. Laura JARRY. Je n'aime pas J'aime bien Aurélien Bory, metteur en scène, quand il propose en Avignon ces jours-ci, puis au Grand T à la rentrée, Espèces d ' espaces de Perec. J'aime beaucoup Aurélien Bory, plasticien, quand avec Spectacula, il jouait de la magie lumineuse aléatoire dans le théâtre Graslin déserté lors du Voyage à Nantes 2015... Je n'aime pas Traverses, son passage clouté revisité, boulevard Léon-Bureau, à deux pas des Machines de l'île. Ce n'est pas une question d'esthétique ! Encore qu'il faille prendre de la hauteur pour apprécier l'effet zigzaguant de la chose. Non, c'est presque une question d'éthique ! J'ai toujours pensé que l'art (y compris le fameux 1 % artistique dans les constructions publiques, pas toujours très heureux) ça ne servait à rien, sinon à traduire nos angoisses, nos aspirations, notre envie de beauté ou l'horreur, nos petitesses et nos grandeurs. Autant d'interrogations qui prennent corps chez les classiques mais aussi dans les ready-made de Duchamp ou dans les portraits de Bacon. Je sais, ça fait un peu prétentieux dit comme ça, mais si l'art ça sert à dire : attention ralentir piétons, Non ! Il y a des panneaux et des pictos pour ça ! Plutôt clairs et fonctionnels, d'ailleurs. Je sais, on va me répliquer que l'art doit investir l'espace public, qu'il faut le sortir du musée sous peine d'asphyxie. Suis pour ! Pour Bansky, Ernest Pignon Ernest, Christo, le land art... Mais cette fonctionnalité passage cloutière de l'art, cette vocation urbaine utilitaire, cette réduction univoque du geste artistique, moi ça me navre. Puisque c'est comme ça, je vais marcher hors des clous. Vos commentaires sur ouest-france. fr et notre page Facebook. J'aime La fin du chantier du boulevard Léon-Bureau était attendue, voire priée par des centaines de Nantais bloqués le matin dans leur voiture sur le pont Anne-de-Bretagne. Les travaux ont duré longtemps, ont imposé des détours improbables... Et se sont terminées avec le début du Voyage à Nantes et la livraison finale de l'oeuvre d'Aurélie Bory. Bonheur, soulagement du matin, cette partie de l'île de Nantes peut enfin être traversée. Autant en voitures, qu'à vélo ou à pied. Et c'est sur ce point que l'installation me séduit. Il ne s'agit pas d'une structure ou d'une peinture, il s'agit d'un véritable aménagement urbain pensé comme une oeuvre artistique. Et en aérant complètement cet espace, Aurélie Bory arrive enfin à faire respirer le boulevard. Les piétons n'ont plus à s'y reprendre à trois fois avant d'oser traverser un passage clouté à peine visible : là, les grandes courbes ondulées s'étirent sur plusieurs mètres et sont surélevées pour obliger les automobilistes les moins civiques à ralentir. Alors quoi ? Certains auraient préféré des pictogrammes impersonnels, ou encore de grands panneaux, ou encore des imposantes barrières ? D'accord, cela aurait eu le mérite d'être plus cadré, plus fonctionnel. Mais l'esprit d'innovation et de création de Nantes aurait été alors bien mis à mal. Et puis, on n'enferme pas l'Éléphant dans un enclos, c'est criminel. L'oeuvre d'Aurélien Bory parlera peu en fait aux terre à terre : pour l'apprécier, il faut prendre de la hauteur. Au sens propre et figuré. D'abord pour juger de son esthétisme diablement efficace, épuré et harmonieux. Ensuite, pour comprendre que l'art au service de la rue, ce n'est pas juste jouer sur l'originalité, c'est s'ouvrir un champ des possibles infinis. ■ Tous droits de reproduction réservés P.8 131 PAYS : France DIFFUSION : 3049 PAGE(S) : 13 SURFACE : 3 % PERIODICITE : Hebdomadaire 7 juillet 2016 Cliquez ici pour voir la page source de l’article SORTIR EN VAUCLUSE Le 70ème festival d’Avignon est l’éloge de la diversité du théâtre. A l’image du spectacle « Espaece » d’Aurélien Bory du 15 au 23 juillet Avignon : du choix au In et au Off p 14 Orange : François Feldman, star des années 80 p 15 Vaison : les meilleurs de la danse p 17 ■ 0CrjJjkNclB0yRR-Xp0EM-Y6Nizu4xWxssk-c4Wsva7DCv9sj12IA0_3YdztzLkphNTIw P.20 Tous droits de reproduction réservés 132 PAYS : France RUBRIQUE : Locale PAGE(S) : 29 DIFFUSION : 163897 SURFACE : 19 % JOURNALISTE : A H PERIODICITE : Quotidien 30 juin 2016 - Edition Toulouse Cliquez ici pour voir la page source de l’article VU AU TNT Aurélien Bory se bat toujours avec l’espace. AH Le théâtre porte le geste maintes fois répété de réécrire par-dessus les traces. Le processus d’Espæce ressemblerait à cela, une superposition, un palimpseste », nous dit Aurélien Bory. Le point de départ proposé ce de ce spectacle est un livre de Georges Pérec : « Espèces d’espaces » dont on retrouve la trace dans le titre, contraction de ces deux mots. Ce que le public a pu découvrir mardi soir est le résultat – « dont certains éléments resteront peut-être inédits », de plusieurs « brouillons ou étapes provisoires d’un travail de création, de recherche en cours, ou si l’on préfère de « work in progress » … On connaît par ailleurs les fondements de la démarche artistique du metteur en scène toulousain dont la formation est scientifique : « La relation entre l’individu et l’espace, avec tout ce qui la compose, constitue ce qui m’intéresse d’aborder sur un plateau. Notre théâtre appréhende la P.24 scène en tant qu’espace physique et y inscrit des actions physiques. L’acteur est étymologiquement celui qui fait. Une pièce est une série d’actions ». Dans Espæce, A Bory met « l’espèce dans l’espace, jusqu’à les faire coïncider ». L’espace est d’abord investi par la voix humaine : celle d’une cantatrice lyrique. Ensuite, ils sont cinq trois acteurs -danseurs, deux chanteurs- acteurs qui agissent sur un décor monumental, mobile, dont ils modifient la forme à la force des bras. On les voit résister à la gravité, être « avalés » par le monstre en s’insinuant dans ses interstices, marcher sur une arête vive, escalader le monstre, se jeter dans le vide etc. « L’espèce humaine » est tantôt prisonnière d’un espace qui se rétrécit, tantôt le conquiert en l’escaladant, incruste sa silhouette dans l’objet par le biais d’une auréole laser qui dessine les corps comme accrochés dans le vide. C’est fascinant, inquiétant. Il y a de l’humour aussi mais quelques longueurs, notamment à la fin, même si ce point final est en cohérence avec la source du spectacle et l’intention du metteur en scène : « Laisser quelque part un sillon, une trace, une marque ou quelques signes. ». « Espæce » au TNT jeudi 30 juin à 19 h 30. Le spectacle définitif sera présenté en décembre au TNT. Réservations : 05 34 45 05 05 ou www. tnt-cite. com ■ Tous droits de reproduction réservés 133 vu au TNT sortir Aurélien Bory se bat toujours avec l’espace. Le théâtre porte le geste maintes fois répété de réécrire par-dessus les traces. Le processus d’Espæce ressemblerait à cela, une superposition, un palimpseste », nous dit Aurélien Bory. Le point de départ proposé ce de ce spectacle est un livre de Georges Pérec : « Espèces d’espaces » dont on retrouve la trace dans le titre, contraction de ces deux mots. Ce que le public a pu découvrir mardi soir est le résultat – « dont certains éléments resteront peut-être inédits », de plusieurs « brouillons ou étapes provisoires d’un travail de création, de recherche en cours, ou si l’on préfère de « work in progress »… On connaît par ailleurs les fondements de la démarche artistique du metteur en scène toulousain dont la formation est scientifique : « La rela- tion entre l’individu et l’espace, avec tout ce qui la compose, constitue ce qui m’intéresse d’aborder sur un plateau. Notre théâtre appréhende la scène en tant qu’espace physique et y inscrit des actions physiques. L’acteur est étymologiquement celui qui fait. Une pièce est une série d’actions ». Dans Espæce, A Bory met « l’espèce dans l’espace, jusqu’à les faire coïncider ». L’espace est d’abord investi par la voix humaine : celle d’une cantatrice lyrique. Ensuite, ils sont cinq trois acteurs -danseurs, deux chanteurs- acteurs qui agissent sur un décor monumental, mobile, dont ils modifient la forme à la force des bras. On les voit résister à la gravité, être « avalés » par le monstre en s’insinuant dans ses interstices, marcher sur une arête vive, escalader le monstre, se jeter dans le vide etc. « L’espèce humaine » est tantôt prisonnière d’un espace qui se rétrécit, tantôt le conquiert en l’escaladant, incruste sa silhouette dans l’objet par le biais d’une auréole laser qui dessine les corps comme accrochés dans le vide. C’est fascinant, inquiétant. Il y a de l’humour aussi mais quelques longueurs, notamment à la fin, même si ce point final est en cohérence avec la source du spectacle et l’intention du metteur en scène : « Laisser quelque part un sillon, une trace, une marque ou quelques signes. ». AH « Espæce » au TNT jeudi 30 juin à 19 h 30. Le spectacle définitif sera présenté en décembre au TNT. Réservations : 05 34 45 05 05 ou www.tnt-cite.com à voir l’essentiel ▼ Splendeurs de l’exposition d’été de la fondation Bemberg Tout l’été, jusqu’au 25 septembre, la fondation Bemberg présente une magnifique exposition intitulée « Trésors d’orfèvrerie allemande du XVIe siècle ». Une cinquantaine de chefs-d’œuvre issus de la collection privée de Rudolf-August Oetker. Des merveilles de savoir-faire et de raffinement à découvrir absolument ! D DÉDICACE BD > à la librairie Terres de Légendes. À l’occasion de la sortie du deuxième tome de la BD « La Flamme et l’Orage », l’auteur Karim Friha dédicacera ce jeudi 30 juin l’album à la librairie Terres de Légendes. Il est également l’auteur de « Le Réveil du Zelphire » et de « Comment je me suis fait plaquer ». Coupe en forme de poulaine et coupes de mariage de Nicolauus Emmerling (entre 1593 et 1602)./Photo DR ception ! On trouvait plus rarement quelques-unes de ces pièces dans les bâtiments officiels et les corporations artisanales. Des maîtres orfèvres, purs artistes. August Oeker, ancêtre du collectionneur sollicité a fait fortune en tant que pharmacien en développant une levure en poudre prête à l’emploi. Son descendant : Rudolf August (1916-2007), fit fortune dans l’alimentaire. Le groupe Oetker est une multinationale. L’art de l’orfèvrerie se développa surtout à Nuremberg et à Augsbourg, mais aussi à Hambourg, Dresde et Berlin. La formation des maîtres orfèvres durait huit ans. Ils devaient maîtriser toutes les disciplines : tourner, repousser, ciseler, sculp- ter… Ils savaient travailler les métaux précieux, comme ici l’agent, mais également l’émail, l’ivoire, la nacre, les coraux, les coquillages, la noix de coco même, qui embellis par de précieuses montures, représentaient la synthèse de l’art et de la nature. Cette exposition est une AH Trésors d’orfèvrerie allemande du XVIe siècle à la fondation Bemberg, Hôtel d’Assézat, du 1er juillet au 25 septembre. Horaires : de 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18h du mardi au dimanche. Le jeudi jusqu’à 20 h 30. 5€. Musée et expo : 12 € Tél : 05 61 12 06 89 LE TALENT, L’HISTOIRE ET LA FANTAISIE Difficile de résister au plaisir de mentionner quelques détails de l’une des œuvres exposées : la coupe commémorant la bataille de Vienne, opposant l’armée chrétienne de libération aux soldats ottomans de Kara Mustafa. Sur l’ensemble du corps de la coupe, l’orfèvre : Matthaus Schmidt, a représenté les moments importants et dramatiques de la bataille d’après gravure. En tournant l’objet, on suit ainsi tous les événements. La tige se scinde en deux guerriers ottomans à genoux, ligotés dos à dos entre lesquels on peut voir les armes d’un butin. Sur leurs épaules, reposant sur un large croissant de lune, repose un dromadaire aux sacoches richement garnies… Aujourd’hui à 17h à la librairie Terres de Légendes (44, rue Gambetta). Tél 05 61 22 79 47. www.terres ESPACE BONNEFOY > Nuit lumière vendredi. Comme chaque année, c’est la fête au Centre Culturel Bonnefoy, avec, cette année, ce vendredi 1er juillet : à 19 h apéritif d’ouverture, à 20 h duo clownesque avec la Cie 24 carats, repas : Les patates en folie ou auberge espagnole, 21 karaoké akoustic : 100 ans de chanson française, joué en live et chanté par vous tous, 22 h : Nuit de lumière », spectacle pyrotechnique par la Cie Karnavires qui jouent et racontent l’histoire des Illumineurs….Ouvert à Tous. Rendezvous au Jardin Michelet à partir de 19 h. Inscription au repas si c’est votre choix, au Centre culturel : 11€ pure merveille. arrêt sur image à savoir ouble coupe en forme de ruche ornée de rinceaux caractéristiques du Maniérisme allemand, coupe couverte commémorant la bataille de Vienne contre les Turcs, coupes en forme de nefs montées sur roues, peuplées d’une multitude de soldats faisant parler la poudre, une coupe à l’œuf d’autruche sculptée de scènes de chasse aux animaux exotiques, une boite à thé couverte au bas -relief d’ivoire représentant des scènes allégoriques et mythologiques célébrant la musique, le vin et l’amour, une poulaine gothique, objet se rapportant à la corporation des cordonniers… Ce ne sont là que quelques une des pièces remarquables figurant dans cette incroyable exposition, présentée tout cet été à la fondation Bemberg ! Ces objets qui avaient selon le cas, une fonction décorative ou plus rarement utilitaire, participaient au cérémonial des grandes réceptions et répondaient pour la plupart au désir des princes et grands bourgeois de la Renaissance d’éblouir leurs hôtes. La table étant une nécessité sociale et l’expression favorite du pouvoir, il fallait posséder une vaisselle d’ex- LE CINÉMA, C’EST MAGIQUE > À partir de demain vendredi 1er juillet et jusqu’au 20 août, la cour de la Cinémathèque se transforme en salle de cinéma à ciel ouvert. Le nombre de places a été augmenté à 500 et sept semaines durant, 36 bijoux de films seront projetés sous les étoiles. Demain, à 22h30 c’est l ‘ami Woody Allen qui ouvrira magiquement le bal, à 22 h 30, avec « Le sortilège du scorpion de Jade » (photo). Il sera suivi, samedi à 22 h 30 par la balade crépusculaire de Ryan Gosling, cascadeur aussi violent qu’amoureux dans « Drive » de Nicolas Winding Refn Jeudi 30 juin 2016 en bref ENFANTS > ateliers culturels. Le centre culturel Bonne- foy accueille des ateliers enfants intelligents pour les jeunes toulousains qui ne partent pas tout de suite en vacances En juillet : (les 7, 8, 11 ; 12 et 13), un atelier de fabrication d’histoire : photos, écriture, petites reliures pour la réalisation d’un carnet de voyage imaginaire, par exemple… Tous les sujets sont permis ! Pour les 7-9 ans, c’est 20€ ; mais il faut vite s’inscrire au centre culturel, (4 rue du Faubourg Bonnefoy.) Horaires des ateliers : de 10 h à 12 h. Pour les 10-14 ans, c’est 30 € et c’est de 14 h à 17 h. En août, (du 22 au 25) ; les 10-15 ans pourront réaliser un livre écriture et photos. Horaires ; de 10 h à 17 h. Il reste quelques places. Renseignements auprès de Yaksa productions au 06 75 25 43 74. . LA DÉPÊCHE DU MIDI .29 134 PAYS : France RUBRIQUE : Brest sortir PAGE(S) : 12 DIFFUSION : 733078 SURFACE : 41 % JOURNALISTE : Frédérique Guiziou. PERIODICITE : Quotidien 23 juin 2016 - Edition Finistere-Nord Cliquez ici pour voir la page source de l’article Le Quartz, coproducteur d'incroyables aventures Artistes associés ou artistes fidèles, ils ont noué des liens privilégiés avec la Scène nationale de Brest. Voici ceux qui, produits ou lancés par le Quartz, marqueront cette nouvelle saison. Frédérique GUIZIOU. Il dure 12 heures en tout, entractes compris ! 2666 est LE spectacle du Quartz cette saison : le brillant Julien Gosselin ( Les Particules élémentaires ) a adapté le roman monstrueux du Chilien Roberto Bolaño. « On espère que le public sera au rendez-vous de cette incroyable aventure » souligne Matthieu Banvillet ( 11 janvier) Avec la C iebrestoise Dérézo, le Quartz produit aussi Tempête, étonnant et joyeux spectacle adapté de Shakespeare, nourri par l'immersion du metteur en scène Charlie Windelschmidt en Indonésie. Une partie en sera jouée sur le parvis ( 15 au 17 novembre ). Retrouvailles avec Morel Grand bonheur de retrouver le génial et si populaire François Morel . Invité de marque de Longueur d'Ondes, il présente Hyacinthe et Rose , une histoire d'amour entre deux êtres que tout oppose dans la vie mais qui partagent la passion des fleurs ( du 31 janvier au 2 février ). Autre grande personnalité très appréciée des Brestois, Philippe Torreton dans un spectacle « qui lui tient très à coeur » : La résistible ascension d'Arturo Ui , une pièce très forte sur le nazisme, de Bertolt Brecht, mise en scène par Dominique Pitoiset, avec lequel Torreton a triomphé dans le phénoménal Cyrano de Bergerac En avant les artistes associés ! C'est la dernière saison, déjà, pour les artistes associés. Olivier Martin Salvan , « notre homme-orchestre » , sera forcément éblouissant dans Espaece, « un spectacle fascinant ultra-visuel et physique » mis en scène par le circassien Aurélien Bory et inspiré de Georges Pérec. Avec sa bande, OMS se paye aussi Racine, avec une lecture d' Andromaque (12 décembre). Et jouera, en tournée dans les quartiers, le légendaire Ubu d'Alfred Jarry ( 19 janvier au 4 février ). Erwan Kerave c , lui, ouvre le 6 e festival No Border, en trio avec un percussionniste libanais, Wasim Halal et le chanteur soufi Mounir Troudi : ça s'appelle Revolutionnary Birds et c'est absolument magnifique. Et Marcela Santader Corvàlan sera la grande prêtresse du festival DañsFabrik. Et comme elle danse dans le clip du poète-slammer d'Abd Al Malik, elle viendra l'accompagner sur scène lors de sa fête électro-rap ( 3 novembre ). Cher Matheus Repéré par absolument tout le monde l'an passé, lors de sa venue, en clown magnifique, avec le Cirque Plume, l'excellent Américain Mick P.25 Holsbeke crée avec le Quartz l'exubérant Moby Mick (du 7 au 22 octobre). S'il vole toujours plus haut et loin de ses propres ailes, « notre cher ensemble Matheus », présente quatre superbes programmes : L e s Quatre Saisons ( 28 novembre ), le baroque Couronnement de Popée ( 29 novembre ), l'hommage sublime à Mozart ( 24 janvie r), et leur passion sacrée pour Vivaldi ( 20 juin ). Les bagadoù sont en très bonne place dans la programmation, qui coïncide avec le 70 e anniversaire de l'école Sonerion. Olivier Mellano écrit pour le bagad Cesson No Land, une création où les rejoint Brendan Perry, la voix iconique de Dead Can Dance ( 5 novembre ). Quant aux bagadoù champions Kemper, Cap-Caval et Plougastell, ils signent une création audacieuse, Tridal ! ( 6 novembr e). Carte blanche à Alexandre Tharaud D'autres artistes sont devenus de grands fidèles du Quartz. Comme le chorégraphe anglo-indien Akram Khan qui revient avec un spectacle fabuleux, Until The Lions , qui s'abreuve à la source du Mahabharata, le grand poème du monde ... ( 26 et 27 février ). Autre artiste de classe internationale, le pianiste Alexandre Tharaud se voit confier une carte blanche en Tous droits de reproduction réservés 135 PAYS : France RUBRIQUE : Brest sortir PAGE(S) : 12 DIFFUSION : 733078 SURFACE : 41 % JOURNALISTE : Frédérique Guiziou. PERIODICITE : Quotidien 23 juin 2016 - Edition Finistere-Nord Cliquez ici pour voir la page source de l’article trois épisodes, dont un consacré à ses meilleurs amis chanteurs, parmi lesquels Miossec, Juliette, Camelia Jordana, Albin de la Simone ( 6, 7 et 8 avril ). Retrouvailles également, au festival Fanfares !, avec DakhaBrakha qui avait marqué le 5 e No Border : elles reviennent à sept, les Dakh Daughters Band dans le « Freak Cabaret » : complètement barrées ! ( 24 mai ). Les Queffélec en duo et Jane Birkin D'autres artistes ont des liens forts avec Brest. Le Quartz a donc la primeur d'accueillir deux artistes épris de musique et de littérature : la grande pianiste au charisme solaire Anne Queffélec , pour la première fois sur scène en duo avec son frère écrivain Yann (4 octobre ). P.26 Et aussi, on ne l'a pas revue depuis dix ans, Jane Birkin. Celle qui aime se ressourcer dans sa maison de l ' Aber-Wrac ' h, revient avec le répertoire de Gainsbourg mais cette fois, un défi, en symphonique, Gainsbourg Symphonique . Le Quartz a relayé la proposition de Jane à l'Orchestre de Bretagne qui a dit « oui » tout de suite ( 10 février ). Programmation complète sur www. lequartz. com ■ Tous droits de reproduction réservés 136 PAYS : France DIFFUSION : 4111 PAGE(S) : 32 SURFACE : 91 % PERIODICITE : Hebdomadaire 23 juin 2016 Cliquez ici pour voir la page source de l’article IBOS. le Parvis lance sa nouvelle saison ! Marie-Claire Riou, directrice, Béatrice Daupagne, secrétaire générale, et Emmanuel Gérard, assistant du secrétariat général, ont présenté au public la saison 2016/2017 du Parvis. On y retrouve donc des artistes déjà venus, mais surtout beaucoup de nouveauté. THÉÂTRE 26 et 27 septembre : Le Mariage de Figaro, mis en scène par Rémy Barché. « C’est une mise en scène vive, pop, avec des couleurs vives. Il y a un esprit de jeunesse qui traverse la pièce » , explique la directrice. Du 1er au 5 octobre : Bestias, par la compagnie Baro d’evel Cirk Cie. C’est à Soumoulou que vous pourrez admirer les chevaux et oiseaux accompagner les hommes et femmes de la compagnie. 14 octobre : Late Night par le Blitz Theatre Group. La troupe grecque vient présenter un spectacle qui s’inscrit au plus près des préoccupations de l’Europe inquiète. Trois couples dans un bar se racontent des histoires d’avant. 18 octobre : J’espère qu’on se souviendra de moi, par Sébastien Bournac. La pièce relate la vie ordinaire d’un plombier, qui tue un individu lors d’une altercation. Huit comédiens font le portrait du personnage, d’une multitude de façons. 2 et 3 novembre : La Mouette, par Thomas Ostermeier. Le metteur en scène allemand revisite le chef d’oeuvre de Tchekhov, traduit par l’auteur Olivier Cadiot. 17 et 18 novembre : Battlefield de Peter Brook. Un extrait inédit du Mahabharata, texte fondateur de la civilisation indienne. Après un massacre, comment régner, comment reconstruire ? Battlefield est un écho à la situation syrienne aujourd’hui. Du 2 au 4 décembre : L’oiseau vert, de Laurent Pelly. Du théâtre conté, pour la famille, qui transporte dans un univers où les statues parlent, et les pommes dansent. 8 et 9 décembre : Espaece, d’Aurélien Bory. Inspiré d’Espèce d’espace de Georges Perec. 12 décembre : Le Poète Aveugle de Jan Lauwers. 7 comédiens qui interprétent leur propre rôle, en retraçant l’histoire de leurs ancêtres, tous d’origines différentes. 19 et 20 janvier : Songes et métamorphoses, de Guillaume Vincent. Le metteur en scène adapte Les Songes d’une nuit d’été de Shakespeare et une pièce écrite de sa main d’après les métamorphoses d’Ovide, pout un mélange entre réalité et fiction. 25 janvier : Nobody, par Cyril Teste, au zénith de Pau. Du théâtre filmique pour une fable contemporaine sur le management, l’effondrement. Du 26 au 28 janvier : What if they went to Moscow ? par Christiane Jatahy. Inspiré des Trois Soeurs de Tchekhov, propulsée dans un Brésil contemporain. 2 février : Melancholia Europea, par Bérangère Jannelle. La pièce est née de la démocratie européenne qui s’abime, parce qu’on ne s’en préoccupe pas. 3 et 4 février : La Femme Rompue, par Josiane Balasko. L’actrice joue le monologue de Simone de Beauvoir, un texte sombre. 21 février : Le Pari, de François Verret. Théâtre dansé, qui fait le pari de changer profondément nos modes de pensées. 28 février et 1er mars : Pauvreté, richesse, homme et bête, de Hans Henny Jahnn. Un conte puissant, sur la vie à la montagne, où les relations entre les êtres sont à l’image de la nature, rudes. 6 et 7 mars : Zvizdal-Tchernobyl, si loin si proche, par le collectif Berlin. Le collectif a filmé pendant 5 ans des habitants des villes aux alentours de Tchernobyl, pour raconter leur histoire. 14 mars : La rive dans le noir, Pascal Quignard et Marie Vialle. Du théâtre poétique, qui parle de la vie et de la mort. 28 et 29 mars : Le Cid, mis en scène par Yves Beaunesne. Le metteur en scène n’a qu’un but : rendre clairs les classiques. 18 et 19 avril : La Vie, par François Morel. C’est en chanson, notamment, que l’humoriste parlera des petits riens, des grandes choses dérisoires, de la vie telle qu’elle va... 22 avril : Comme vider la mer avec une cuiller, par Yannick Jaulin. Le conteur nous emmène dans un voyage à travers les écrits religieux. 10 et 11 mai : AntiFaust par Sylvain Creuzevault. A quoi ressemblerait Faust aujourd’hui ? DANSE 30 septembre : Le syndrome ian, par Christian Rizzo. 9 danseurs exploreront les danses populaires, notamment les danses de la nuit. 8 novembre : Sacre/Gold, par Emanuel Gat. Le chorégraphe déconstruit les mécanismes de la salsa cubaine, sur 0Qcdnx8odCUJD4gGc-pyIFL3vDMYr4DODATLRS3QenM80Wx_wyG-QJpF1dLXSShq4YmIy P.27 Tous droits de reproduction réservés 137 PAYS : France DIFFUSION : 4111 PAGE(S) : 32 SURFACE : 91 % PERIODICITE : Hebdomadaire 23 juin 2016 les musiques de Stravinsky et Bach. 10 novembre : Les faux-semblants, par Bouziane Bouteldja. Cette année, le chorégraphe expose comment la société demande aux sujets d’être flexibles, séduisants. 22 et 23 novembre : Para que o céu nao caia, de Lia Rodrigues. La Brésilienne s’interroge sur notre monde, confronté au chaos, et célèbre la vie. 13 décembre : Il y a longtemps que je n’ai pas été aussi calme, par Danya Hammoud. La Libanaise revient aux prémices de la folie de nos sociétés. 15 décembre : Admirando la cheikha, par Marta Izquierdo Munoz. La chorégraphe a été frappée par la similitude entre la danse des cheikha marocaines, et son propre travail. 17 décembre : White Spirit. Le grapheur Shoof invite les derviches tourneurs de Damas, et l’ensemble Al Nabosly, pour une expérience sensorielle inouïe. 22 décembre : Maguy Marin/Kader Belarbi. Le ballet du capitole propose une partition dansée nostalgique, et joyeusement rythmée sur des musiques de Prokofiev et Bach. 31 janvier : Projet Mahler, par Alain Platel. Le chorégraphe raconte le monde du point de vue de ceux qui sont à la marge, sur la musique de Mahler. 21 mars : En tus brazos, par Catherine Berbessou. 5 couples dansent pour révéler comment la nature intime du tango s’impose pour le sentiment amoureux. 23 mars : OneTwoThreeOneTwo, par Albert Quesada. Le chorégraphe tente de rendre visible la structure musicale du flamenco. 27 et 28 avril : Le mouvement de l’air, par Adrien M et Claire B. Les deuc artistes essaient de rendre visible le mouvement invisible de l’air. Les corps s’affranchissent de l’apesanteur. 16 mai : A love supreme, par Anne Teresa De Cliquez ici pour voir la page source de l’article Keersmaeker. La chorégraphe s’attaque à John Coltrane, de manière ouverte et improvisée. 31 mai : Opus 14, par Kader Attou. Il réinvente sa discipline, le hip-hop, en explorant la forme du ballet. CHANSONS/MUSIQUES 11 octobre : Chucho Valdès et Joe Lovano. Le pianiste cubain et le saxophoniste new-yorkais se retrouvent pour la première fois sur scène. 20 octobre : Feu! Chatterton. 5 dandys qui mélangent musique et poésie. 5 novembre : Paolo Fresu et Uri Caine. Le trompetiste italien, et le pianiste se retrouvent au Parvis, pour un répertoire allant de Haendel à Miles Davis. 20 novembre : Choeur les éléments. Le choeur abordera un répertoire allemand du XIXe siècle, plus ou moins connu. 5 décembre : Une autre Odyssée, par La Main Harmonique. Tout en sobriété et en simplicité, La Main Harmonique fait un requiem pour les migrants morts en Méditerranée. 9 et 10 janvier : Traviata, par Judith Chemla et Florent Hubert. Judith Chemla revisite l’opéra de Verdi dans un spectacle de théâtre lyrique, et nous invite à redécouvrir ce qui nous fascine chez la Traviata. 13 janvier : Le voyage d’hiver, par Christoph Prégardien. Le ténor allemand livre un récit inspiré et sensible de Schubert. 14 janvier : Olivia Ruiz (à l’espace Robert Hossein à Lourdes). L’artiste viendra présenter son album, dont la sortie est prévue à l’automne. 18 janvier : Bertrand Chamayou. Le jeune virtuose toulousain interprétera Ravel et Schubert. 24 février : Low/Heroes. Une odyssée visuelle et sonore dans les oeuvres cultes de David Bowie. L’orchestre national de Bordeaux Aquitaine interprétera ses tubes sous forme de symphonies. Au-dessus, un P.28 écran sur lequel un chanteur et une danseuse évolueront. 10 mars : Ruines, de Franck Vigroux. Un opéra-vidéo, qui mêle plusieurs disciplines. La toile de fond est la ville de Détroit, pour parler de l’effondrement toujours plus rapide des choses. 17 mars : Silvia Perez Cruz. La chanteuse s’approprie tous les genres musicaux : fado, flamenco, chanson brésilienne, et rock. Une artiste inclassable. 26 mars : Orchestre National du Capitole de Toulouse. Le chef allemand Christian Zacharias propose au public Mozart, et Schubert. 30 mars : Quatuor Béla. Cette année, le quatuor jouera du Schubert et Frédéric Pattar, compositeur français. 21 avril : Mnozil Brass Band. L’ensemble de cuivres conjugue le musical et le burlesque. Leur répertoire est plus que large : ils passent du baroque à des musiques films, de Bach à de la variété moderne. 25 avril : Eve Risser & le white desert orchestra. La musicienne improvisatrice utilise toutes les possibilités sonores de son piano, pour emporter son public dans un monde sauvage et onirique. 13 mai : L’île Indigo, par l’Orchestre National du Capitole. Un conte musical, où Lola a perdu ses consonnes... Le public sera amener à participer à sa quête. JEUNE PUBLIC 12 octobre : Histoire de Babar, le petit éléphant. Dans les années 40, Francis Poulenc adapte Babar en musique. Agathe Mélinand le remet au goût du jour. 19 octobre : (En)quête de notre enfance. Un mélange de danse, d’art contemporain, et de performance. 16 novembre : D’une île à l’autre. Concert et conte, où les enfants pourront voyager dans l’imaginaire Tous droits de reproduction réservés 138 PAYS : France DIFFUSION : 4111 PAGE(S) : 32 SURFACE : 91 % PERIODICITE : Hebdomadaire 23 juin 2016 des rêves. 6 décembre : Aldebert, Enfantillages 2. Concert de rock de Noël. 1er février : Je brasse de l’air. Théâtre mécanique. Magali Rousseau réunit autour d’elle ses rouages et engrenages, et invite le spectateur à déambuler parmi ses machines. 22 février : La Part du Colibri, par la Cie Tandaim. Une pièce qui se passe dans un futur où les animaux ont quitté la terre trop polluée. 2 mars : Callipolis (une utopie), de Jacques Allaire. Une pièce dans laquelle il est question de jeunesse, d’espoir, de rêve, de désir, de questionnement de l’avenir, mais aussi de politique et de philosophie. 26 avril : En attendant le petit poucet. Le Grand et La Petite décident un jour de partir à la recherche d’un petit coin entrevu en rêve. Ils rencontrent un écrivain qui cherche une histoire à raconter... 3 Cliquez ici pour voir la page source de l’article mai : Suites curieuses. Librement inspiré d’un conte, Suites curieuses expose entre ombre et lumière, un pétillant quatuor de danseurs. 6 juin : Dormir 100 ans. Un questionnement sur la construction de l’identité à l’adolescence. OPÉRAS AU CINÉMA En direct du Metropolitan Opera de New-York. 8 octobre : Tristan et Isolde, de Wagner. 22 octobre : Don Giovanni, de Mozart. 7 janvier : Nabucco, de Verdi. 25 février : Rusalka de Dvorak. 25 mars : Idomeneo, de Mozart. PRATIQUE Billetterie ouverte jusqu’au 9 août, du mardi au samedi de 9h30 à 12h30, et de 14h à 18h. Puis à partir du 1er septembre, du mardi au samedi, de 13h30 à 19h. Jusqu’au 14 juillet, seuls les abonnements sont vendus. Places seules vendues à P.29 partir du 15 juillet. Billetterie ouverte jusqu’au 9 août, de 9h30 à 12h30, et de 14h à 18h. Puis à partir du 1er septembre de 13h30 à 19h. Autres lieux de vente : Théâtre des nouveautés, 44 rue Larrey, du lundi au vendredi 9h30-12h30, et à l’office de tourisme, 3 cours Gambetta, du lundi au samedi 9h-12h et 14h-18h. Adhésion : 15€ normal, 10€ réduit, 5€ - de 26 ans. Pass Liberté : adhésion + 6 spectacles. Pass - de 26 ans : adhésion + au moins 3 spectacles. Le pass permet des tarifs réduits sur tous les spectacles. Plus d’infos sur parvis. net ■ Tous droits de reproduction réservés 139 PAYS : France RUBRIQUE : Locale PAGE(S) : 31 SURFACE : 4 % PERIODICITE : Quotidien 22 juin 2016 - Edition Sud-Ouest Cliquez ici pour voir la page source de l’article LE CHIFFRE 3 représentations d’ « Espaece ». Création d‘Aurélien Bory d’après l’essai écrit par Georges 3 représentations d’ « Espaece ». Création d‘Aurélien Bory d’après l’essai écrit par Georges Perec, « Espaece » traite de la question de l’espace « qui n’est pas une évidence mais un doute. » dixit Aurélien Bory. Cette création, sur laquelle travaille depuis plus d’un an Aurélien Bory, artiste invité du TNT, clôturera la saison du théâtre avec trois représentations en avant-premières, les 28, 29 et 30 juin. ■ P.33 Tous droits de reproduction réservés 140 PAYS : France RUBRIQUE : Locale PAGE(S) : 25 DIFFUSION : 163897 SURFACE : 7 % PERIODICITE : Quotidien 1 juin 2016 - Edition Toulouse Cliquez ici pour voir la page source de l’article C’est le dernier spectacle de la saison au TNT : du 28 au 30 juin présentera en avant-premières C’est le dernier spectacle de la saison au TNT : du 28 au 30 juin présentera en avant-premières « Espaece » est une création d’Aurélien Bory, artiste invité du TNT réalisée d’après « Espèces d’espaces « de Georges Perec. « Je choisis comme titre un mot qui n’existe pas. Qui n’a pas de signification. Qui doit sa forme à deux mots superposés, espèce et espace, contenus dans le titre du livre de Georges Perec, Espèces d’espaces, mon point de départ pour ce spectacle » Pour le reste, mystère et belles surprises (avec un s) sans doute) à découvrir à la fin du mois… Du 28 au 30 juin au TNT, rue Pierre Baudis. De 16 à 27 €. ■ P.34 Tous droits de reproduction réservés 141 142 143 AVI CITY LOCAL NEWS Date : 02/08 MARS 16 Page de l'article : p.22 Journaliste : Noëlle Real Pays : France Périodicité : Hebdomadaire Page 1/1 culture FESTIVAL D'AVIGNON - 70e EDITION DU 6 AU 24 JUILLET Le théâtre, un voyage dans l'Espace Aurélien Bory s'offre Perec pour parler théâtre BIO EXPRESS Aurélien Bory fonde la Cie 111 à Toulouse Déjà 11 spectacles a son actif entre theâtre danse, cirque et arts visuels I I fallait sans doute un mathématicien pour mettre en spectacle l'incroyable pensee rhétorique de Georges Perec Son livre, "Espèces d'espaces' ne quitte plus la besace de cuir marron d'Auréhen Bory depuis 2005 ll aura fallu 11 ans pour que le metteur en scene parvienne a s'en emparer Une maturation necessaire sûrement pour parvenir a mettre en espace le propos de Georges Perec maîs aussi l'écrivain et l'homme qui exercent une forme de fascination toute scientifique chez Aurelien Bory » "Espèce d'Espace", ça sonne comme une interpellation, presque une injure... "Vous avez raison C'est une interpellation a l'idée que ie me fais du theâtre J'aborde le theâtre le lieu theâtre, comme un art de l'espace Je fais un theâtre physique a tous les sens du terme physique avec les corps des acteurs, leur mouvement maîs aussi avec les lois de la physique Au theâtre on est confronte a cet espace, a ses limites, ses bords, ses aspérités La limitation de l'espace, c'est aussi sa possibilite Et a Avignon on ne manque pas d espèces d espaces" > Au mot "espace", on associe souvent "plein" ou "vide". Chercherez-vous à combler l'espace? "L'espace, c'est la page blan- Tous droits réservés à l'éditeur Pour Marseille-Provence 2013 il crée AZIMUT avec le groupe acrobatique de Tanger ll fait la scénographie du concert de Vincent Delerm en 2014 et cree l'installation "Sans objet' pour la Nuit Aurelien Bory a fe FabncA en residence en avril Pour I heure, le lieu de representation n est pas an ete Je veux un mterietu che du theâtre On retrouve chez Perec ce processus inhérent a la creation Perec a un probleme avec l'espace et ie croîs bien que moi aussi ll ne faudra pas chercher dans ce spectacle une adaptation du livre Je ne sais même pas encore si je vais en garder des phrases ou pas Je veux aussi que l'imaginaire du spectateur se projette dans cet espace ll faut prendre ce spectacle comme un programme pas une adaptation" > Qu'est-ce que cela représente pour vous, de venir à Avignon ? 'C'est formidable, nous serons en residence en avril Avignon est plein d'espèces d'espaces Ou mieux qu'ici faire un spectacle qui parle du theâtre ? " • Propos manuli! parfaite Real Photo «fl Blanche à Paris En 2014 il est nommé dans la catégorie "Meilleur spectacle de danse" aux Olivier Awards à Londres Artiste associe au Grand T de Nantes il est aussi artiste invité au TNTToulouse-Midi Pyrénées. Georges Perec par ('Oulipo Georges Perec naît à Paris de parents juifs polonais, tous deux décédés durant la Seconde Guerre mondiale : son père au front en 1940, sa mère déportée à Auschwitz en 1942. Georges Perec passera son enfance entre Paris et le deux V entrelacés de W ou le Souvenir d'enfance, Villard-de-Lans et Lans-enVercors. Après des études de lettres, où il rencontre Marcel Bénabou, il devient documentaliste au CNRS et publie ses premiers articles dans Partisans. Il publie son premier roman, P.35 "Les Choses", en 1965. Ce roman "sociologique" de facture flaubertienne est couronné par le prix Renaudot. En 1966, ll publie un bref récit truffé d'inventions verbales, "Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?", et entre l'année suivante à l'Oulipo, dont il devient l'une des figures majeures. Il expérimente toutes sortes de contraintes formelles : "La Disparition" (1969) est un roman écrit sans la lettre è (lipogramme) ; "Les Revenentes" (1972), où la seule voyelle admise est le è. Son roman le plus ambitieux, "La Vie mode d'emploi" (prix Médicis 1978), est construit comme une succession d'histoires combinées à la manière des pièces d'un puzzle, et multiplie les contraintes narratives et sémantiques. L'œuvre de Perec s'articule, semble-t-il, autour de trois champs différents : le quotidien, l'autobiographie, le goût des histoires. Le jeu est toujours présent, tout comme la quête identitaire, et l'angoisse de la disparition. • AVIGNON 7747417400506 144 VAUCLUSE MATIN Date : 23 FEV 16 Page de l'article : p.4 Journaliste : Vincent Marin Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 241620 Page 1/1 Georges Perec ou la "Terra incognita" d'Aurélien Bory Avignon L'acteur et metteur en scène présente sa création en cours ce soir à la FabricA à 19h30 Propos recueillis par Vincent MARIN Avignon Georges Perec ou la "terra incognita" d'Aurélien Bory A peine plus de quarante ans et déjà presque deux vies, Aurélien Bory va vite... et loin ! Celui qui aura d'abord embrassé une carrière scientifique, épousera celle d'un artiste. De l'étude pratique de l'acoustique architecturale au centre des arts du cirque de Toulouse, Aurélien Bory sera devenu acteur puis metteur en scène, par étapes. Et justement, il propose pour cette 70e édition du Festival d'Avignon une adaptation d'un Georges Perec, "Espèce d'espace", drôle d'œuvre littéraire dans laquelle l'écrivain va minutieusement explorer les surfaces que nous "vivons tous les jours". Il présente son travail ce soir à la FabricA. Rencontre... « II n'est pas certain que je reprenne les mots de Perec et en ce sens, ce n'est pas une adaptation. Ma volonté réside surtout dans le désir d'incarner le travail de Perec et donc les contraintes imposées par lui. Dans cette "espèce d'essai", Perec théorise l'art de l'espace, reste à "poser" cette écriture d'exploration sur un plateau... Terra incognita ! » Avignon devient alors ville d'étape dans cette création ! « C'est l'étape reine selon l'expression consacrée. C'est là que devait naître ce projet. Les villes de création ont évidemment beaucoup de sens pour moi et d'ailleurs regardez bien Avignon : pour découvrir et aimer cette ville il faut se balader, d'étape en étape, sans trop se cogner ! » Aurélien Bory, quel est le premier mot qui vous vient en tête pour définir votre rencontre avec Perec ? « Fou ! Le travail de Perec est fou. C'est probablement l'écrivain dont l'œuvre posthume est la plus importante. Il ne faisait qu'écrire en ayant soin de vivre l'instant avant de le coucher sur le papier. Il était passionné par la cartographie dans laquelle il devait trouver un incroyable moyen de découvrir l'espace, de le vivre puis de l'écrire. Sa relation au réel est fondamentale dans son œuvre alors même qu'il aime à utiliser le trompe l'œil comme véritable stratégie d'écriture. Alors oui fou, c'est le premier mot, le second : brillant ! » D'après Perec, "Vivre, c'est passer d'un espace à l'autre en essayant le plus possible de ne pas se cogner". C'est une course par étapes donc, à l'image aussi de votre chemin ? « Ce n'est pas une course, c'est un parcours. "Espèce d'espace" est profondément axée sur cette notion de fragmentation et d'absence de continuité en réalité, cela fait des années que cette œuvre nie suit. À l'évidence, son travail est porté par cette enfance déchirée par la déportation et la volatilisation de la mère 7 ans au moment même où il apprend à... lire et écrire ! » Comment adapter dramaturgie ? une Tous droits réservés à l'éditeur telle écriture, une telle P.36 AVIGNON 6777117400507 145 FACE SHOOT Aurélien Bory, l’essayiste théâtral THÉÂTRE C’est la première fois qu’un Toulousain est artiste invité au TNT ! Trois années durant, Aurélien Bory va concevoir et mettre en scène plusieurs essais théâtraux d’après Espèces d’espaces de Georges Perec. Premier B(r)ouillon à découvrir en mars. 52 FÉVRIER-MARS 2015 à Toulouse 148 Un premier B(r)ouillon bouillonnant Pas étonnant qu’Aurélien Bory ait un projet théâtral autour d’Espèces d’espaces de Georges Perec. D’abord, parce qu’en 2006 déjà, le metteur en scène avait monté avec l’Atelier volant du TNT un workshop sur le dernier des treize chapitres du roman. Mais surtout parce que la question de l’espace est permanente dans le travail du directeur artistique de la Cie 111. « Le théâtre, c’est l’art de l’espace », assène-il, précisant que c’est dans toute l’incroyable œuvre de l’auteur qu’il compte bien se plonger. Se jouant, comme Perec, des contraintes d’écritures. À la question, savez-vous à quoi va ressembler la première représentation Les B(r)ouillons ? Il répond très honnêtement : « Pas la moindre idée ! » Puis ajoute : « On commencera le travail une semaine seulement avant la première présentation au public. C’est un peu cassegueule, j’en conviens. Il s’agit d’un travail au long cours de trois années qui sera ponctué de présentations courtes (30 minutes) mais intenses. » Un travail bouillonnant, qui sera sans cesse confronté aux regards du public. « S’il n’y avait pas de première au théâtre, aucun spectacle ne verrait le jour, je crois… Je ne sais pas comment font les écrivains d’ailleurs. » Treize B(r)ouillons seront ainsi imaginés et présentés. Pour petit à petit, supprimer le superflu et ne garder –à la fin des trois années –que l’essentiel. 20e promotion du Lido Depuis 20 ans, Le Lido dispense une formation aux artistes de cirque ! Deux années de formation professionnelle dont l’objectif est d’amener les élèves à la réalisation d’un cirque de création. Depuis 1994, ce sont environ 300 artistes qui ont été formés au centre des arts du cirque de Toulouse. Parmi eux : cie XY, les Colporteurs, cie 111/Aurélien Bory, cie Ultima Vez/Wim Vandekeybus, Joseph Nadj, cie du Hanneton/James Thierrée ou bien encore Oktobre, Lonely Circus, cie Montre(s)/Étienne Saglio, G.Bistaki, Crida Company… Une trajectoire à géométrie variable Casquette en tweed et veste façon Mentalist, le quadra est d’une élégance rare. Il s’excuse même de ses cinq petites minutes de retard. Classe. Professionnellement parlant, l’artiste toulousain n’a pas une trajectoire linéaire. Elle serait plutôt à géométrie variable, même. De formation scientifique, Aurélien Bory a d’abord travaillé dans l’acoustique architecturale, avant de bifurquer sur une formation professionnelle au Lido, le centre des arts du cirque de Toulouse. « Cela a été déterminant pour moi ! Je suis entré au théâtre par la petite porte du jonglage… », raconte l’ancien circassien. Le rapport à l’objet, à la gravité et au mouvement reste aujourd’hui encore très présent dans son travail artistique. Il n’y a qu’à regarder Azimut (2013), Plexus (2012), Sans objet (2009) ou Plan B (2003), entre autres. Une création façon collision imprévue Filant la métaphore physique (eu égard à son cursus scientifique sûrement), le metteur en scène compare son travail artistique à une « collision imprévue ». « J’ai beau avoir déjà réalisé une dizaine de créations : à chaque fois, tout est à réinventer ! J’ai l’impression de repartir de zéro, d’une page blanche. D’être face à l’inconnu. Car je suis convaincu que le théâtre doit se régénérer en permanence… » Aurélien Bory cherche continuellement à renouveler la forme dans les expériences de théâtre qu’il propose : il veut faire un autre théâtre. « La création est le fruit d’une longue maturation. L’écriture ne s’arrête pas avant les répétitions, elle se fait aussi sur le plateau avec toute l’équipe. C’est là –grâce à l’interprétation –que la dramaturgie apparaît, car le jeu rend vivant le spectacle. Puis le travail se poursuit face au regard du public. Il n’y a rien de répétitif, bien au contraire. » Avec les créations d’Aurélien Bory, non plus. Les B(r)ouillons, d’après Georges Perec Regard(s2/Les Précurseurs Conception, scénographie et mise en scène Aurélien Bory de la Cie 111 Du 25 au 28 mars (petit théâtre), du 27 au 30 avril (salle de répétition) et du 27 au 30 mai (petit théâtre) TNT - 05 34 45 05 05 - www.tnt-cite.com FÉVRIER-MARS 2015 à Toulouse 53 149 PAYS : Belgique DIFFUSION : 120647 PAGE(S) : 40 JOURNALISTE : Laurence Bertels SURFACE : 18 % PERIODICITE : Quotidien 19 juillet 2016 - N°0719 P.12 Tous droits de reproduction réservés 151 MARDI 19 JUILLET 2016 Web Page 1/2 152 MARDI 19 JUILLET 2016 Web Page 2/2 153