ÉCONOMIE – CORRIGÉ DU DEVOIR D0040
EFC C0040
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Mais selon des modalités différentes correspondant rarement au modèle pur du
« libre échange » (cf. protectionnismes et rôle de « l’État-entrepreneur » dans les
pays d’Europe continentale).
Liaison généralement positive mais relations asymétriques entre le « centre », les zones
intermédiaires et les périphéries (cf. Braudel).
1.2. La « fragmentation du monde »
Une phase « critique » de décomposition de la cohérence libérale.
1917 repli de la Russie/ années trente : mise en cause du libre-échange et crise du système
financier international / constitution d’un bloc autarcique autour de l’Allemagne nazie.
Cette phase met en cause l’optimisme libéral : l’internationalisation financière a contribué à
la propagation de la crise économique – et les pays qui sont le plus rapidement sortis de
cette crise sont ceux qui ont opté pour une intervention étatique forte dans un cadre quasi-
autarcique.
Une phase « organique » de reconstitution d’espaces économiques cohérents :
Économie-monde occidentale (Plan Marshall, FMI, GATT) ;
Bloc de l’Est agglomérant autour de l’URSS, l’Europe orientale et, pour un temps, la Chine.
Forte croissance des échanges commerciaux et des investissements internationaux au sein
des nations occidentales indéniablement liée à la prospérité des « trente glorieuses ».
A l’opposé tassement de la croissance des économies autocentrées du Bloc de l’Est.
1.3. La nouvelle mondialisation
Nouvelle restructuration de l’économie mondiale.
Phase « critique » de décomposition de la cohérence des « blocs ».
À l’Occident : crise du SMI, chocs pétroliers...
À l’Est effondrement des systèmes d’économies planifiées.
Phase organique de réintégration des économies de l’Est dans les réseaux
(commerciaux, industriels et financiers) du marché mondial.
On constate que, dans cette période, ce sont les économies les plus délibérément
extraverties qui ont connu la croissance la plus soutenue et les transformations les plus
décisives. (cf. Chine/Inde)
C.1. Au total sur l’ensemble des trois siècles, lien indéniable entre l’intensité des relations
internationales et le développement économique, mais la liaison n’est pas univoque (cf.
nations « périphériques » et propagation des crises). L’impact est aussi fonction des
modalités de gestion des relations des États avec le marché mondial.