S ÉMINAIRE N. B OURBAKI A DRIEN D OUADY Cohomologie des groupes compacts totalement discontinus Séminaire N. Bourbaki, 1958-1960, exp. no 189, p. 287-298 <http://www.numdam.org/item?id=SB_1958-1960__5__287_0> © Association des collaborateurs de Nicolas Bourbaki, 1958-1960, tous droits réservés. L’accès aux archives du séminaire Bourbaki (http://www.bourbaki. ens.fr/) implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ Séminaire BOURBAKI année, 1959/60, 12e n° 189 Décembre 1959 COHOMOLOGIE DES GROUPES COMPACTS TOTALEMENT DISCONTINUS (1) par Adrien DOUADY [d’après des notes de Serge LANG article sur un non publié de TATE] Groupes compacts totalement discontinus. 1. désignera la catégorie des groupes compacts totalement dis(et homomorphismes continus). Ces groupes sont les limites projectives de Dans cet continus exposé, ( groupes finis. EXEMPLE. ou Groupe de Galois topologique d’une extension GE/K finie galoisienne infinie. THÉOREME 1. - Soit G , tels que G un E c F . Alors il existe DÉMONSTRATION. a. Cas où F/E est fini.-Soit que H n F c E . La projection ~ par compacité ; choisissant b. Cas (S , s) un soit S On utilise est un H dans un et des sous-groupes fermés de E section « une continue : sous-groupe ouvert un : HE/E --~ représentant général où rr: F de 1 ’ groupe G/F -3 HE/E , y son tel biunivoque, donc bicontinue inverse, on prolonge ~’ à G/F en mod H . lemme pour montrer que sous-groupe fermé de G de est classe chaque distingué l’ensemble é tel que G E cScF ,et des s couples une sec- tion continue : est inductif 0 LEMME 1. - Soit G un de sous-groupes fermés de On se rement () sert de S = E, Faute de (a.) ce groupe compact, G , S = n S~ . Sa une Alors pour montrer que pour un famille filtrante décroissante G/S = lim G/S~ . élément maximal de ~ , qui démontre le théorème 1.1. place, les démonstrations ont été réduites 287 au minimum. nécessai- DEFINITION. . On appellera nombre surnaturel expression formelle une r où décrit l’ensemble des nombres premiers, les exposants entiers 3 0 ou eo . des p On définit de façon étant rP naturelle le produit, le plus grand commun dénominateur (pgcd) ou le plus petit commun multiple (ppcm) d’une famille finie ou infinie de nombres surnaturels. On définit l’indice (G : F) d’un sous-groupe fermé F d’un comme ppcm groupe G (G : V) pris sur les sous-groupes V ouverts c ontenant de g F . PROPOSITION 1.1. - Soit Si a. E b. Si de et F un groupe sont des sous-groupes F = ~ Fa 9 (Fd ) de , fermés de G, tels que EcF , famille filtrante décroissante de sous-groupes fermés G, DÉFINITION. ~ si (G : e) mite projective G groupe THÉORÈME Tout a. p-groupe de b. Deux pes fermés Soit de un p est si 1.2. de Sylow S un gEK infinie) S p-groupes de S a. on F Sl ~(S?) Sylow de applique G tels que est S2 U de soit transforme de p-groupe de un p, i. (G :i S) G si e. p-groupe de un et si d’un groupe de 9 G au G est est li- Sylow d’un premier à p (G : S) soit en des sous-grou- i. e. minimal est théorème de Sylow pour les groupes finis. conjugué S1 l’ensemble (f dans ~ 9 deux sous-groupes de G , un p,y ordonné par inclusion dé- premier à maximal S est contenu dans conjugués. sont le théorème de Zorn à qu’un ramené et est pour On de G est de Ç p-groupe Sylow ~(S1) de et ~; de vide et Tout ou Sylow. distingué tels que est p-sous-groupe fermé p-groupe, b. Soient premier. On dit que p-groupes finis. On dit que croissante. Pour montrer ouvert nombre puissance (finie une de G DÉMONSTRATION. un G par G. Pour tout sous-groupe o KU l’ ensemble des X(g). K est un compact non sz . DÉFINITION. - On appelera système de générateurs famille (gi) d’éléments de G telle que : d’un groupe G de C une . (SG1) Tout voisinage de contient tous les e sauf g. i nombre fini d’entre un eux. (SG2) est le G THËORÈME 1.3. - On prend de ( admet distingué fermé sous-groupe (ce qui entraine xi DÉFINITION. - Soit = e pour (ai) , système I ayant distingués l’ensemble ~ de Zorn à contenant tous les G un ensemble d’indice un que celui des sous-groupes plus grand applique le théorème un G Tout groupe DÉMONSTRATION. tement sous-groupe fermé de plus petit des (x. ) un cardinal infini stric- G . Puis on (N, (x.)) où N est système de générateurs de G/N couples G une infinité de valeurs de un générateurs. ouverts de de et de g.. i ). engendré appelle ai9 de £ (resp. p-groupe libre) engendré le les groupe lim L/V , pris sur les sous-groupes distingués V de L par a. contenant tous les ai sauf un nombre fini, et tels que L/V soit fini (resp. par les fini d’ordre une puissance EXEMPLE. - Soit une bre famille de une L lettres, le groupe libre ‘ groupe libre on p ). de algébriquement clos de caractéristique 0, fi clôture algébrique de C(Z) . Le groupe de Galois est le groupe liles éléments de C . voir [Si C C , l’exposé de Jeande engendré par un corps = ( 2)~ J. Pierre SERRE Conséquence bre, C et est du théorème 1.3. - Tout groupe groupe de Galois un en 2. Modules continus discrets et Soit G un groupe de Ç , G on A ,y considéré sur caractéristique est quotient d’un groupe li- 0 . cohomologie. notera tels que le stabilisateur de tout ration de de G point comme ~(G) a de discret,y la catégorie A soit ouvert, i. des G-modules e. que A l’opé- soit continue. EXEMPLES. 1° Soit de groupes (G~) système projectif abéliens, G~ opérant sur un l’intermédiaire de G = 2° Soit et GE/K A et = un Gp9 , li~r. A~ . on groupe de de groupes finis, (A~) un système G~ opère est suppose que sur %-linéaire. inductif A par Posons Alors Galois, L une sous-extension normale de E . Alors (2) "Revêtements ramifiés et groupes discontinus". Exposé fait par Jean-Pierre SERRE pour le chapitre III du Cours de Roger GODEMENT : Fonctions automorphes et théorie des groupes (Faculté des Sciences de Paris, fondies). 1958/59, Mathématiques appro- L L~ et (A) sont dans ° Modules induits. DÉFINITION. - Soit X groupe abélien un fonctions continues définies G sur discret, note on à valeurs dans le groupe des X, considéré comme G-module par Un tel module est C’est un appelé induit. module de Définissons ~ ; M~(X) lim et théorème 1.1., que tout module fermé F de G . M (X) On = G-induit est aussi --.~ X voit, appliquant le en F-induit pour tout sous-groupe ~P(e) . par PROPOSITION 2.1. - Soit X un groupe abélien, A un module de A --~ X . Alors il existe une application G-linéaire unique Z-linéaire : f, ~o telle que f En prenant pour trouve on une f, = X f et sous-jacent à A et pour f l’identité, injection PROPOSITION 2.2. - G-linéaire : A Soit A X --~ MG(X) . DÉMONSTRATION. - d o %(G) de un groupe Alors f : A ----~ X MG(dof) f : définie par le groupe abélien COROLLAIRE. - Tout module f, est f est sous-module d’un.induit. abélien, se définit A prolonge une un module de en une application application G-linéaire G-linéaire .Ona par unicité dans la proposition 2.1. COROLLAIRE. - Si MG constitue des modules A avec induits, est A induit, est l’injection naturelle la surjectivité un facteur direct de MG(A) . foncteur d’effacement exact par à droite étant due à ce que les modules sont i , un discrets. (B) Cohomologie. DÉFINITION. - On à craindre, note H° (G , le sous-module de A) A ou formé H° (A) si confusion n’est des éléments invariants par G . aucune Pour tout module et on A y!t(G) ~ de on considère la suite exacte pose PROPOSITION 2.3. Hn Les a. sont des foncteurs Hn(G, A) = b. 0 n> 0 pour additifs ; si A est induit ; à toute suite exacte c. correspond une suite exacte REMARQUE. - Il y a assez d’injectifs dans la catégorie ?!b(G) , car,si Q est un G-module injoctif, le sous-module QO de Q , formé des éléments dont le stabilisateur est ouvert, est injectif dans En effet, tout G-homomorphisme d’un module de 9~i~(G) dans Q prende ses valeurs dans Tout injectif est facteur d’un et est le k-ième dérivé (re s p. satellite) droit de H (resp. i pour k O, i O . En particulier Hn(G , A) = A) . Par contre, si G est infini, il n’y a p as de projectif direct autre que 0 induit, Hi) dahs (C) Calcul par cochaines. A tout module A de ’~,(G) où C~ est le groupe des , associons la suite exacte applications la multiplication tion d : jgj,)(~ ,~, (~-)-C~ étant définie ..., ~~o ’ et 6 par ’" ’ ~(a) l’homologie = H (G , A) est Le groupe H (G, A) ~ = continues ~ x,) de g~(g~ ~ , G~ ..., dans A , muni de gl ~ ) , par ~(-1~ fonction constante du = y(~ ..... ~ ..... ~i) a . Les modules Cn sont induits, , et complexe s’identifie au groupe des homomorphismes croisés continus de G dans A et, si classes d’extension (D) Changement Soit A ~, A est fini, s’identifie à l’ensemble des 0 - A -4 E --~ G où EE~ (utiliser le théorème G’ -...~ G correspond 1.1.). de groupe, ~,(G) . À homomorphisme Un continu ; ’ En particulier : lift :’: res : H-(G/N, E)--~ H~(G , H*(G , A ) --.~ H" (F , A) Soit maintenant cores : V H*(V , cores o res : B) pour sous-groupe ouvert de un A)) -4 H"(G , H*(G , A).-~ A) distingué fermé dans F pour fermé N G, on G et dans G et A E’~G) . définit : pour H’~(G ~ A) coïncide avec la multiplication par (G : V) . THÉORÈME 2.1. - H"(G Plus généralement, si --~ Ad /3 est DÉMONSTRATION. - , A) avec (E) F est un A ) . = sont de torsion pour sous-groupe fermé de G A) la partie est injective sur et (G : F) premier à p-primaire. Modules relativement induits. Soit FcG et On note telles que ~ A) A) H (G ~ A)2014~H (F ~ res : et pour G-linéaire; On montre que COROLLAIRE 2. - Si I~ 6 3 alors : COROLLAIRE 1. - Les p , Um H~ (G/U , H° (U , A ) ) . = M~(B) le sous-module de formé des pour tout = PROPRIÉTÉS. est a. un foncteur exact. b. Si c. d. M~(B) =~~~(H~(FnU, B)) . le H (G ~ M~(B)) H (F ~ B) , remarquant G-induit, M~(X) =M~(M~(Ï)) . = comme on voit en car (F) Suites THÉORÈME suite que, si B est ° spectrales. 2.2. - Soit spectrale N fermé dont le terme E~ ~ distingué est dans G et H*(N ~ Alors A)) on a une et dont le terne E gradué associé est le H (G , A) à convenablement filtré. De plus homomorphismes latéraux. sont les DÉMONSTRATION. - Connue dans le passage à la limite inductive grâce elle s’obtient dans le fini, cas au cas infini par théorème 2.1. 3. Dimension cohomologique. DÉFINITION. - premier. On définit la dimension cohomologique La dimension cohomologique stricte scd ) relative à p par (resp. cd cd (G) torsion. Soit et partie p SCdp(G)i n~ partie p-primaire cd(G) cdp = scd(G) sup = sup scd Hr(G , de p-primaire A) A) de = 0 pour 0 = pour (G)~ scd P (G) cd P (G) DÉMONSTRATION. - première inégalité est triviale. > cd (G) . Les suites exactes : d’ où de p = J7t(G) i* o P La et r + b. Si de p* : f ermé, plus et P Hr+1 (A ) --~ in j ective, i. e st PROPOSITION ,3.2. Si m(G) 1 . p-torsion. a. A é. P (G) cd A’ r>n et fa) PROPOSITION 3.1. - Soit r > n cd P (F) ~ cd p (G) (G : F) premier à p , cd P (F) = cd P (G) e. Hr+1(A) n’ a pas de En si particulier est GP p-groupe de un Sylow de G $ DÉMONSTRATION. a. paragraphe 2, (E), propriété (d) ; Voir théorème 2.1. b. Corollaire 2 du THÉORÈME 3.1. - Si G est un de q, p-groupe Hn+ 1 ( G , Z ) = 0 . DÉMONSTRATION. a. d’ordre A Pour tout module fini (somme b. Pour tout module fini c. Hn+1(G , On montre que directe Pour tout module de torsion d’où Hn+~’(G s ) aussi nuls,y car 0 , = et ses le foncteur MG une (lim A) = 0 , successivement : puissance de p (suite de composition) de ses composantes q-primaires) des précédents) foncteurs satellites droits fait pas sortir de la ne si, et seulement si n Hn+k+1(G , ) catégorie sont exacte des modules de torsion. THÉORÈME 3.2. - Hn(G , A) ~ 0 Soit G un pour tout module fini cd(G) = tel que p-groupe non nul A E )b(G) d’ordre fini. Alors n puissance une de P. DEMONSTRATION. - Soit A’ un sous-module de A tel que A/A’ = suite Z .La exacte A) = montre que COROLLAIRE. - Soit V 0 ~ Hn(G , Z ) =0 ouvert dans contrairement G . Si cd p DÉMONSTRATION. a. Si G est par le théorème b. Si G est On sait que un (G) = n au théorème 3.1. fini, cd P (V) = n . n . p-groupe, 3.2. quelconque : p-groupe de Sylow de G soit Vp un le contenant : p-groupe de Sylow de V, Gp un THÉORÈME 3. 3. cd(G) = a. 0 1 b. G si et seulement si G distingaé, cdp(G) - tout continu homomorphisme un Si c. G fermé pour tout en et seulement si si, ~e~ = est p-extensif, i. si pour tout e. homomorphismecontinu G~F/E FE G , relève .se G -~-~ F . scd P (G) = 2 . 1, DÉMONSTRATION. a. Si d’où G cd(G) = 0, cd(GP) - 0, scd c. P (G) = 1 2. Si ou re G = L ~’ P b. La condition est E fini d’ordre E) = Cas où E 0 est de r et f à la où E répond o- : (H , h) où h : G --~ F/H DÉMONSTRATION. - G est G --~ 0 absurde. est nulle, question. applique le théorème H est homomorphisme G soit un un sous-groupe de Zorn à distingué fermé continu relevant de Ç . p-groupe . l’ensemble ~~ p-groupe libre F de des contenu dans f . cd(G) ~ 19 Pour que il faut p-libre. p-groupe libre est p-extensif, donc l’intersection des noyaux des homomorphismes continus G G/G sont en dualité de Pontrjagin. Soit B une base de engendré L > par G/G~ B . On se a cd ~ 1 . Soit --~ Z . H~(G ~ . H1{G, Z p) , Z) L a relève w : en sur, la seconde aussi 1 , il existe G ). D’autre biunivoque. part Q‘ est sur, Si G d’où un T, E) p un Tout L’homomorphisme t4J: Comme la première est à = Q/Z) = P elle entraîne que toute extension de est infini.- On et il suffit que le scd(GP) - 1, (G) = scd(G ) P car H2(G, dans PROPOSITION 3.3. - Soit et p , F/E . homomorphisme G~ , pour tout puissance p produit croisé, 1 . Montrons qu’elle est nécessaire. E, et fini. - Soit ~’ l’extension de G par E image réciproque de la classe de couples E , et e G P pour tout car Cas P de F ~" scd une Il existe o et suffisante, l’extension un (G) = 1, scd P Z) = 0, p par ZP ) - 0 ~ P = G ~ car G (par un L --~ G . lemme.de L telle que., -~ L/L~ Nakayama qui s’étend OV- = l’est. D’où la IG , donc 03C3 proposition 3.3. PROPOSITION 3.4. - Soit G de Ç , groupe G(p) e. son quotient par l’intersection des noyaux de ses = p-groupes. Alors si 0 , cd (G(p» ,( 1 . un i. H2 (G , Z) THÉORÈME 3:4. (de la tour) : DÉMONSTRATION. 4. Applications THÉORÈME désigne p-quotient, gros homomorphismes dans des fermé distingué, Voir le théorème 2.2. à la théorie de Galois. 4.1. - Soit delibre,p-extension engendré plus o Si 0 son k séparable. par la fonction de DÉMONSTRATION. - Son groupe de Galois base du une caractéristique p ~ 0 , k(p) corps de un Kummer : p(x) Il suffit x - (proposition = Gk( est )/k vectoriel Zp-espace = G(p) où sa plus gran- un p-groupe p: k2014~k xP . 3.3. et théorème 3.1.) de montrer que On le voit par la suite exacte tenant en compte H°(G(p) , k(p)) de COROLLAIRE. - Soit k. Alors ° Gk cdp Gk 1 . k et Hi(G(p) , k(p)) = le groupe de Galois de la 0 pour i > 0 . c!o-6ure eoparable de s ° DÉMONSTRATION. variants, p Soit p-iemes de un P 1, groupe de Galois. Alors DÉMONSTRATION. - G P PROPOSITION 4.1. - Soit racines Gk /k = = k un p-groupe de Sylow cdp P de Gk’ k son P corps des in- caractéristique q ~ p , contenant plus grande p-extension séparable, G(p) corps de k(p) sa cd(G(p)) ~ n si et seulement si : On utilise la suite exacte les son H2(G , k* y . PROPOSITION 4.2. - Si le groupe de Brauer := 0 , G(p) est un p-groupe libre. DEMONSTRATION. - La suite exacte et Hilbert 90 donnent : Z) , 0 . On = applique les et propositions 3.4. 3.3. THÉORÈME 4.2. - séparable te extension Alors cdGk k Soit = un finie K les extensions K théorème 2.1. On Soit G cd a cdGp = P APPLICATIONS. - Si DÉMONSTRATION. - donc par le k Soit K k*s) H2(GK’ théorème (") 0 groupe de Brauer = 0 . Sylow corps par la pour a k ) =0 par le proposition 4.2. pour car. k k . p-adique , donc 1 cdGk extension cdGL/k pas d’extension cdGL On Gk . kp , d’où plus grande et de non = non = 2 . ramifiée de 1 . D’autre ramifiée autre k . part, toute ex- qu’ elle-même, par le théorème 4.2. Enfin cdGk 2 est une extension de type fini de k, et cdp(6k) = n on a DÉMONSTRATION. a. son et supposons que tou- 4.4. de la tour. Si K fini, car. générateur, L, n’a de = un la L 1 = p est est libre à 1 finie ait groupe de un G et par le théorème 4.1. pour GZp k finies contenues dans , tension de séparablement clos, 1 . DÉMONSTRATION. - = non corps On est ramené aux cas particuliers suivants : Extension finie : voir corollaire du théorème 3.2. k(x) : b. Extension on a Gk ~k(x) Gk /k - Gk ’ ° s D’autre part 1 s par le théorème 4.2. et le théorème de Tsen. s D’où par le cdp théorème 3.4. de la tour. Montrons (3) cdp Gk + 1 qu’on a l’égalité : Cf. p. III-27 de Jean-Pierre SERRE : Homologie des groupes, applications arithCours professé au Collège de France, 1958/59, multigraphié. Voir aussi Serge LANG : On quasi algebraic closure, Annals of Math., t. 55, 1952, p. 373-390 (Thèse Ph. D., Princeton University, 1951). métiques, où Cas Gk est un p-groupe. - La suite spectrale (théorème 2.2.) 1 Mais contient Z comme facteur direct de (X) , H1(G k Cas où son Gk Z)p p est quelconque. - On utilise corps P de un (x) ~ ~ ~~~~p~ ~ ~ ~ donne Gk -module, Gp de Gk donc et ° D’où le théorème 4 .3. REMARQUE. - Pour se de Ce de sa type fini, p = car. k , voir corollaire du théorème 4. 1 . Sans l’hypothè- on a théorème est, en fait, à l’origine de la démontration étant due à GRDTHENDIECK. 298 théorie, sa conjecture et le schéma