septembre 2013 la baule
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économie8
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Ȭ£ȱDZȱ«Je m’insurge contre l’égoïsme de personnes
qui sont souvent en retraite et qui pensent à leur petit coin
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générations futures que sont les énergies renouvelables. »
Éoliennes – Notre-Dames-des-Landes :
deux facteurs de développement économique pour la presqu’île
Jean-François Gendron, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Nantes-Saint-Nazaire, fait le point sur
l’actualité économique dans notre région. Il plaide pour un développement des liens économiques entre Nantes-Saint-
Nazaire et la presqu’île guérandaise. Jean-François Gendron évoque également le dossier des éoliennes et Notre-
Dame-des-Landes.
La Baule+ : Vous partagez
votre temps entre Nantes
et La Baule, vous êtes aussi
baulois d’origine…
Jean-François Gendron : Je
suis entre Nantes, La Baule
et Paris… Baulois, parce que
mon arrière-grand-père était
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Nazaire. C’est lui qui a créé
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Votre histoire personnelle
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naturels et économiques qui
existent dans notre région…
C’est ce que nous souhaitons
et c’est pour cette raison que
nous avons créé une seule
Chambre de commerce sur
le département. Sur le plan
économique, il est nécessaire
d’avoir une continuité et une
symbiose totale des acteurs
économiques et politiques
sur l’ensemble du territoire
de Nantes-Saint-Nazaire-La
Baule.
Continuité et symbiose…
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Baule ne doit pas être la ban-
lieue chic de Nantes ou de
Saint-Nazaire ?
Oui. L’avantage de cette
métropole Nantes-Saint-
Nazaire, dont on parle tant,
c’est qu’elle est multipolaire
et n’est pas uniquement
concentrée sur Nantes ou
Saint-Nazaire, mais elle est
constituée de pôles d’équi-
libre, avec justement la
presqu’île. En économie, il
n’y a pas de frontières... Nous
avons l’avantage d’avoir un
territoire littoral très fort sur
la région Pays-de-la-Loire,
avec la Vendée et la Loire-
Atlantique, et notre région
doit forcément intégrer cette
logique d’économie littorale.
Notre métropole est en de-
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son économie industrielle et
touristique.
les énergies
renouvelables
sont un
véritable
enjeu de
développement
économique.
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daire à Nantes, l’industrie à
Saint-Nazaire, les touristes
sur la presqu’île…
Il faut mélanger tout cela et il
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l’industrie est à Saint-Na-
zaire. Il y a plus d’industries
à Nantes qu’à Saint-Nazaire,
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aussi. En tant que président
de Chambre de commerce, je
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activités et toutes nos pen-
sées concernent l’ensemble
du territoire. Toute cette mo-
bilité, à travers le ferroviaire
et le numérique - demain, un
aéroport digne de ce nom -
fait qu’il n’y a pratiquement
plus de frontières entre tous
les territoires. L’activité éco-
nomique n’a pas de fron-
tières. Regardez tout ce qui
se passe au niveau des éner-
gies marines renouvelables,
O·pROLHQ RͿVKRUH PDLV DXVVL
O·K\GUROLHQ RX O·pROLHQ ÁRW-
tant : ce sont des acteurs qui
seront basés à Saint-Nazaire
pour toute la logistique, avec
Alstom Power, mais c’est
aussi la recherche autour de
l’IUT Jules Verne à Nantes et
de nombreuses autres activi-
WpV'HPDLQLO\DXUDXQHYp-
ULWDEOHÀOLqUHDXWRXUGHVpQHU-
gies marines renouvelables
dans l’Ouest, si nous réussis-
sons à faire en sorte que nos
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savoir-faire vers d’autres ré-
gions du monde. Nous avons
la chance d’avoir le territoire
côtier le plus important d’Eu-
rope et il est évident que les
énergies renouvelables sont
un véritable enjeu de déve-
loppement économique.
Que répondez-vous à
ceux qui, sur la presqu’île,
émettent des doutes sur ce
projet d’éoliennes en mer ?
Je m’insurge contre l’égoïsme
de personnes qui sont sou-
vent en retraite et qui pensent
à leur petit coin de pêche,
face à ce que représente ce
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générations futures que sont