Produire, répartir, équilibrer - documents

publicité
Document 1
1.
Photographie 1
Photographie 2
Photographie 3
Photographie 4
http://www.lemagauto.fr/
http://www.chu-limoges.fr/
http://www.allons-sortir.fr/
http://www.europe1.fr/
Photographie 5
Photographie 6
Photographie 7
Photographie 8
http://www.docnews.fr/
http://www.ladepeche.fr
http://www.telemarket.fr/
http://pariscity.olx.fr/
Chacune des photographies ci-dessus représente une variété de production. Complétez le tableau pour en
déterminer les caractéristiques.
Quelle est la
production ?
S’agit-il d’un bien
ou d’un service ?
Qui réalise la
production : une
entreprise, une
administration publique,
une association ?
D’où viennent les
ressources financières de
l’entité qui a réalisé la
production ?
Photographie 1
Photographie 2
Photographie 3
Photographie 4
Photographie 5
Photographie 6
Photographie 7
Photographie 8
Exercice 1 : décomposition du prix d’un MacBook Air d’Apple vendu 999 €
L’Actu Éco, n° 64, semaine du 7 au 13 janvier 2011.
1.
2.
3.
4.
Les salaires sont-ils des consommations intermédiaires ?
Quelle est la valeur en euros des matériaux contenus dans un MacBook Air d’Apple ?
Calculez la valeur ajoutée que réalise Apple pour chaque MacBook Air.
Proposez une définition de la notion de « bénéfice » (ou de « profit »).
Page 1 / 3
Document 2 : des motos-taxis qui n’existent pas…
Charlemagne est moto-taxi, un zemidjan (« Prends-moi vite »), disent les Béninois pour désigner ce qui, avec les années
de crise, est devenu leur principal moyen de transport. […] Ils sont des milliers [...] trimbalant sur leurs porte-bagages
des fonctionnaires pressés, des commerçants, des femmes aux formes généreuses, drapées avec élégance dans des
étoffes colorées. […] Mais les zemidjans n’existent pas officiellement, au sens de la comptabilité nationale : ils
travaillent dans le secteur « informel », c’est-à-dire en marge des activités déclarées au registre du commerce.
Charlemagne paie cependant une taxe de 6 francs par mois à la municipalité, mais personne n’a vérifié s’il possède son
permis de conduire, encore moins une assurance, et ses revenus ne sont soumis à aucune autre forme d’impôt. La
situation de Charlemagne et des zemidjans n’est pas exceptionnelle. Elle serait même plutôt la règle dans un pays où
l’État - exsangue - a réduit depuis dix ans le nombre de ses fonctionnaires, où l’exode rural continue et où le secteur
privé peine à trouver sa place. Sur plus de 6 millions de Béninois, 100 000 seulement travaillent dans l’économie
formelle, dont 30 000 pour le secteur public. La pression fiscale au Bénin atteint seulement 16 %, une des plus faibles
de tout l’Ouest africain.
L. Caramel, « L’économie informelle s’est imposée comme stratégie de survie au Bénin », Le Monde dossiers et documents, n° 340, avril 2005.
1.
2.
3.
4.
Comment expliquer l’importance du secteur informel au Bénin ?
Pourquoi l’activité des zemidjans n’est-elle pas comptée dans le PIB du Bénin ?
S’agit-il d’une activité économique ?
En quoi le travail informel peut-il être un obstacle à la croissance économique ?
Document 3
Il est plus délicat de mesurer les services non marchands produits par les administrations publiques qui n’ont ni prix de
vente ni, souvent, d’équivalent dans le secteur marchand. Aussi, jusqu’en 1976, la comptabilité nationale ne comptait
dans la production que les biens et services marchands. On excluait de la sorte tous les services collectifs publics, qui
pourtant satisfont des besoins essentiels (sécurité, éducation, santé, etc.). Par la suite, suivant en cela les
recommandations de l’ONU pour l’harmonisation des comptes nationaux, la comptabilité nationale a élargi la mesure
de la production aux services non marchands produits à l’aide de facteurs de production marchands (c’est-à-dire du
travail salarié, des équipements achetés sur les marchés, des prestations de services payants, etc.). On peut en effet
évaluer ces services non marchands par le coût des facteurs marchands qui ont contribué à leur production. Certes, la
méthode est imparfaite dans la mesure où elle vient à considérer que plus la production du service est coûteuse, plus le
service effectivement rendu augmente. Mais il vaut mieux accepter une mesure imparfaite dont on connaît les limites
qu’ignorer complètement une part essentielle de la production nationale.
J. Généreux, Économie politique, tome 1, Hachette Supérieur, 2008.
1.
2.
3.
Pourquoi ne peut-on pas évaluer la valeur ajoutée dans la production de services non marchands de la même
manière que pour la production marchande ?
Pourquoi la mesure alternative proposée reste-t-elle imparfaite ?
Que signifie la phrase soulignée ?
Document 4 : rémunération des facteurs de production et part des salariés dans l’emploi total en France
D. Anselm (dir.), Manuel SES de 1ère, Hatier, 2011.
1.
2.
3.
Rédigez une phrase avec les données entourées afin d’en expliciter le sens.
Comment a évolué la part de la rémunération des salariés dans le PIB entre 1950 et 2009 ?
La courbe de rémunération des salariés peut être mise en relation avec celle de l’excédent brut d’exploitation,
d’une part, et avec celle du taux de salariés, d’autre part. Quels enseignements tirez-vous de cette double
comparaison ?
Page 2 / 3
Document 5 : évolution annuelle moyenne du salaire net moyen par catégorie socioprofessionnelle en France
(en %)
INSEE, Emploi et salaires, 2011, http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/empsal11c.pdf.
Champ : France métropolitaine, salariés à temps complet du secteur privé.
1.
2.
3.
4.
Lisez le document 6 p. 35 du manuel et expliquez la dernière phrase du premier paragraphe.
Quelles sont les deux principales justifications de la redistribution ?
Rédigez une phrase pour les employés afin d’expliciter le sens de la donnée de la période 2001-2008.
En quoi ce graphique illustre-t-il une des justifications de la redistribution ?
Document 6 : l’impact de la redistribution sur le niveau de vie des ménages en France en 2003 (montants annuels
moyens par unité de consommation, en euros)
D. Anselm (dir.), Manuel SES de 1ère, Hatier, 2011.
Note : les ménages sont répartis en cinq groupes (quintiles Q1 à Q5) par niveau de vie croissant. Chaque quintile représente 20 % de l’ensemble et
comprend cinq millions de ménages.
1.
2.
3.
4.
5.
Rédigez des phrases avec les données entourées afin d’en
expliciter le sens.
Donnez des exemples de « prestations sociales et autres
transferts en espèces ».
Selon vous, à quoi correspondent les « transferts sociaux en
nature » ?
Pourquoi faut-il les prendre en compte pour apprécier
l’ampleur de la redistribution ?
Quel est l’effet de la redistribution sur les inégalités de
revenu ?
Page 3 / 3
Téléchargement