OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 1er avril 2016 Page 1 http://www.investir-en-tunisie.net/fr/index.php/2016/03/31/tunisie-la-bct-maintient-inchange-son-taux-dinteret-directeur-7/ Tunisie : la BCT maintient inchangé son taux d’intérêt directeur Lors de sa réunion périodique tenue le 30 mars 2016, le Conseil d’Administration de la Banque Centrale de Tunisie a pris connaissance des principales évolutions récentes de la conjoncture économique internationale et a passé en revue les principaux indicateurs économiques, monétaires et financiers, ainsi que les évolutions de la conjoncture économique au plan national. Egalement, le Conseil a discuté de certains sujets relatifs à l’évolution de l’activité du secteur bancaire, ainsi que l’évolution des transactions sur le marché monétaire et sur le marché des changes et le suivi par la banque centrale du fonctionnement de ces marchés. Concernant l’activité de la Banque Centrale, le Conseil a pris connaissance du contenu des travaux du Comité de politique monétaire réuni le 28 mars 2016 et a examiné les propositions avancées à propos du renforcement des outils d’intervention de la banque centrale pour réguler la liquidité sur le marché monétaire. Après délibération, le Conseil a décidé de maintenir inchangé le taux d’intérêt directeur de la Banque Centrale. OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 1er avril 2016 Page 2 http://www.businessnews.com.tn/43-MDT-de-b%C3%A9n%C3%A9fices-pour-Tunisair-,520,63526,3 43 MDT de bénéfices pour Tunisair Tunisair renoue avec les bénéfices et en génère 43 millions de dinars en 2014. En 2013, elle a essuyé un déficit de 205,3 MDT et 125,8 MDT en 2012. C’est quasiment avec une année entière de retard que la compagnie aérienne annonce ses résultats 2014 et ce suite à son conseil d’administration tenu le 29 mars 2016. L’annonce a d’ailleurs été bien accueillie par la bourse puisque l’action Tunisair a retrouvé le vert ces deux derniers jours, s’arrêtant à 630 millimes l’action en milieu de matinée ce jeudi 31 mars 2016. Elle était à 580 millimes il y a quelques semaines, un dinar il y a un an et 2,5 dinars en 2010. R.B.H. OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 1er avril 2016 Page 3 http://www.webmanagercenter.com/actualite/finance/2016/04/01/169003/tunisie-chine-parite-yuan-dinar%85-donner-lapriorite-a-la-finance Tunisie – Chine : Parité yuan-dinar… Donner la priorité à la finance Faut-il accepter le yuan comme monnaie de réserve? Oui, dit la Banque centrale de Tunisie. Sous réserve de monnayer, cette reconnaissance, par une coopération financière, préalable. Ce serait une preuve de bonne volonté et de test de vérité. La Tunisie peut–elle toréer face à la Chine? Même si elle n’en a pas les moyens, elle en a le discours. Entre Etats, c’est du donnant-donnant, c’est la règle. Tel semblait être le rappel fait par le gouverneur de la BCT à l’offensive de charme -et de puissance- lancée par la Chine. L’Empire du Milieu est dans une dynamique d’émancipation de sa monnaie. Grisé par le coup de pouce du FMI qui intègre le yuan au panier des “Droits de Tirage Spéciaux“ (DTS), depuis novembre 2015, l’Empire du Milieu veut sauter le dernier pas qui lui reste. Le FMI lui reconnaîtrait (au yuan), un statut de devise internationale si les échanges, libellés en yuan, progressaient rapidement d’ici l’automne 2016, date du prochain Conseil du Fonds. La Chine se trouve dans une course contre la montre et lance des contacts, tous azimuts, en Afrique et ailleurs pour doper sa monnaie (Lire: Chine – Afrique : Le yuan chinois a désormais cours légal en Angola). Dans ce cadre, Liu Minghzi, représentant pour l’Afrique de la Banque populaire de Chine, est venu proposer officiellement à la Tunisie de mettre en parité le dinar et le Rinminbi*, cette “monnaie du peuple“, plus connue du marché sous son appellation yuan. C’était dans cet esprit que le Conseil de coopération tuniso-chinois, présidé par Dr Sahbi Basli, a organisé un déjeuner-débat, mardi 29 mars 2016, à Tunis. Un casse-tête chinois! Rien, en l’état actuel des choses, ne plaide en faveur de l’offre de parité dinar-yuan. Le déficit commercial avec la Chine prend des proportions abyssales. La déferlante du meccano manufacturier et marchand chinois lamine les entreprises tunisiennes en leur raflant des parts autant sur le marché domestique que sur leur chasse-gardée européenne. Et faut-il reprocher aux Tunisiens leur frilosité pour ne pas avoir diversifié leurs échanges avec l’Asie et notamment la Chine, comme le laissait entendre Dr Sahbi Basli? Qui pouvait dialoguer, avec l’usine du monde, d’égal à égal, je vous le demande bien. OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 1er avril 2016 Page 4 Qui pouvait dialoguer, avec l’usine du monde, d’égal à égal, je vous le demande bien. Et, on doit à la vérité de dire que les articles chinois forçaient nos frontières sans même qu’on ait notre mot à dire. Les produits turcs et chinois ont fait les beaux jours de la contrebande en Tunisie. Ceci, pour dire que la question de la parité dinar-yuan ne survient pas au bon moment. Ah, si! Sauf si on la met sur une pente vertueuse, dira Chedly Ayari, avec une roublardise bien assumée. Un pari de bonne volonté et un test de vérité Officiellement, la question de la parité des deux monnaies sera étudiée au début du mois d’avril. Le gouverneur s’emploie à préparer les partenaires chinois à mieux calibrer leur offre. S’agissant d’un deal, laisse sous-entendre, en substance, il faut qu’il soit équilibré, c'est-à-dire “gagnantgagnant“. Si tant est que la Chine est intéressée, via la parité, à développer sa coopération avec la Tunisie, alors elle devrait aborder la question de façon pragmatique. La question du change ne peut nous conduire vers une croissance équilibrée, à moyen terme, de nos échanges commerciaux. Il existe par contre deux champs d’échange sur lesquels la coopération peut démarrer sur les chapeaux de roues et seraient mutuellement bénéfiques. Comme preuve de bonne volonté, la Chine accepterait-elle d’aider la Tunisie dans l’épreuve financière qui l’attend dans les prochaines années? Est-elle disposée à l’aider à refinancer sa dette sur le marché international, comme l’ont fait le Japon et les Etats-Unis à quatre reprises? Ce serait un test de vérité. Outre qu’il donnerait à la parité son plein sens mettant les deux pays sur des horizons de coopération sensibles et par conséquent durables. Le Swap plutôt que la parité, dans un premier temps Dès 2017, la Tunisie devra aller sur le marché international pour emprunter, afin de rembourser ses crédits. L’impasse financière est voisine de 3 milliards de dollars par an. Ce sera éprouvant pour la Tunisie, qui est pénalisée par son rating, si elle devait y aller avec sa propre signature. Et cela représente epsilon, pour le partenaire chinois. La contre-garantie de la Chine abaisserait sensiblement la charge de l’emprunt. Ou alors, hypothèse plus accommodante, la Chine ouvrirait-elle son marché de la dette à la Tunisie. Ainsi, avec le stock de yuan engrangé, la BCT fera du swap entre les deux monnaies, et cela faciliterait l’opération de parité. Les “Soft quick-wins“ Activer la coopération exige des deux partenaires de commencer par ce qui peut être immédiatement mis en service. Et les structures soft existent dans la finance, mais également les IT où la Chine conforte une position forte, suggère le gouverneur. Et la dynamique initiée par Smart Tunisia a balisé la voie. Cette passerelle soft ouvrirait la voie à une dynamique de partenariat d’investissement. Et dans ce sillage, Aziz M’Barek, DG de Tuninvest, a suggéré la création d’un fonds des fonds mixte pour financer les jointventures entre les deux pays. Cette solution est préférable à la création de banques mixtes, appuiera le gouverneur. Là-dessus, l’hôte chinois vient rappeler que la Chine a récemment prêté 20 milliards d’euros à l’Agence française de développement (AFD) pour l’aider à financer ses concours à l’adresse des pays africains. Simple parade de Gomoku ou attitude sincère de la part de Liu Minghzi? Le directeur de la Banque populaire de Chine entend-il acquiescer à la demande des Tunisiens en rappelant cet évènement. Cela resterait du chinois tout le temps que cela ne se concrétisera pas. OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 1er avril 2016 Page 5 http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2016/04/01/169001/tunisie-finance-l-atic-accompagne-l-economiemais-demande-plus-de-visibilite Tunisie - Finances : L'ATIC accompagne l'économie mais demande plus de visibilité Les membres de l'Association tunisienne des investisseurs en capital (ATIC) ont investi 207 MDT, soit environ 0,25% du PIB en 2015, selon les chiffres avancés par Karim Ghenim, président de l'ATIC, à l'ouverture, jeudi 31 mars à Tunis, de la deuxième conférence annuelle du capital-investissement. Sur les quatre dernières années (2012-2015), ATIC a investi 800 MDT, ayant permis de créer 5.000 nouveaux postes d'emplois par an, a-t-il ajouté. En 2015, près de 189 projets (création ou développement) ont été financés. Environ la moitié des investissements de 2015 (soit 100 MDT) ont été réalisés dans des zones de développement régional. En 2016, le taux de pénétration devrait atteindre 0,6% du PIB, soit un volume d'investissements oscillant entre 250 et 300 MDT. Ghenim a évoqué la mauvaise conjoncture économique qui n'encourage pas les investisseurs à orienter leurs capitaux dans les régions intérieures où le besoin de créer des postes d'emplois en faveur des jeunes se fait le plus sentir. D'après lui, «l'Etat doit assumer son rôle: réduire l'incertitude pour des investisseurs, être le garant d'une législation stable qui cadre bien avec le processus d'investissement à long terme et rassurer les professionnels qui s'engagent dans des processus de mobilisation de fonds à long terme». Il appelle également à «... augmenter la visibilité à long terme». De son côté, le ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi, Zied Ladhari, présent lors de cette rencontre, a affirmé qu'il y a actuellement une grande mobilisation pour l'emploi de la part du gouvernement, et que «le problème du chômage est un problème économique qui nécessite des solutions économiques, soit au niveau de la stimulation de l'économie nationale ou celui de l'impulsion de l'investissement». Pour lui, le système bancaire doit également jouer son rôle convenablement, en accompagnant la transition économique vers une économie stable. Il a évoqué les nouvelles réformes engagées en la matière pour que le système bancaire puisse s'acquitter efficacement de sa mission, rappelant les lois en cours de révision telles que la loi bancaire ou le statut de la Banque centrale. OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 1er avril 2016 Page 6 Il n'a pas omis de souligner le rôle du capital-nvestissement qui «accompagne les secteurs porteurs en répondant aux besoins des entreprises en matière de financement». Justement, le président de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT), Tarek Cherif, a évoqué les problèmes de financement auxquels sont confrontées les entreprises, soulignant la nécessité d'augmenter les capitaux des banques, d'instituer des fonds de garanties, mais surtout mettre des ratios pour l'investissement dans les régions intérieures du pays. OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 1er avril 2016 Page 7 http://www.webmanagercenter.com/actualite/finance/2016/03/31/168999/tunisie-finance-le-dinar-s-est-deprecie-face-a-l-euroet-au-dollar-janvier-fevrier " Tunisie - Finance : Le dinar s’est déprécié face à l’euro et au dollar (janvier-février) Le taux de change du dinar a connu de légères variations au mois de février dernier pour enregistrer, au terme du mois, une dépréciation de 0,2% vis-à-vis de l’euro, alors qu’il s’est apprécié de 0,3% face au dollar. Au terme des deux premiers mois de 2016, et par rapport à fin 2015, le dinar s’est apprécié vis-à-vis de l’euro (-0,4%) et du dollar (-0,3%). En glissement annuel, le taux de change du dinar s’est déprécié de 4,3% et 1,9%, respectivement, contre le dollar et l’euro. OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 1er avril 2016 Page 8 http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2016/03/31/168997/tunisie-economie-des-premices-de-relance-de-lactivite-industrielle-mais%85 Tunisie - Economie : Des prémices de relance de l’activité industrielle, mais… Le Conseil d’administration de la BCT, réuni le mercredi 30 mars 2016, souligne avoir observé une apparition de prémices d’une légère amélioration de l’activité dans le secteur industriel tunisien, et ce parallèlement à la poursuite de sa détérioration dans les services, notamment le tourisme et le transport aérien. Dans ce contexte, les principaux indicateurs conjoncturels relatifs à l’évolution de l’activité industrielle, observés au cours du mois de février 2016, montrent une hausse des importations des biens d’équipement (13,3% en glissement annuel contre un repli de 3,2% en février 2015) et des matières premières et demiproduits (12% contre 1%). En outre, les exportations du textile, habillement, cuirs et chaussures ont enregistré une légère reprise (2,1% contre -4,3%), alors que les exportations des industries mécaniques et électriques ont connu une hausse quoique à un rythme moins rapide que celui de l’année précédente (7,8% contre 9,8%). Concernant l’indice général de la production industrielle (IPI), les récentes estimations disponibles au mois de décembre 2015 montrent une contraction de cet indice, en 2015, à un rythme plus accentué qu’une année auparavant, soit -1,7% contre -1%, sous l’effet de la détérioration de la production minière (-10%) et le fléchissement de la production énergétique (-5,9%), contre une légère hausse de la production des industries manufacturières (0,1%). Concernant le secteur des services, les principaux indicateurs de l’activité touristique ont poursuivi, au mois de février 2016, leur détérioration en particulier pour les nuitées touristiques globales (-44,1% par rapport au même mois de 2015), les entrées de touristes étrangers (-8,6%) et les recettes touristiques (59,8%). Quant à l’activité du transport aérien, elle a enregistré, au mois de février 2016, un repli du trafic aérien de passagers de 10,6%, en glissement annuel, contre -12,7% au même mois de l’an passé. OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 1er avril 2016 Page 9 OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 1er avril 2016 Page 10 http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2016/03/31/168996/conjoncture-economique-internationale-la-zoneeuro-de-mieux-en-mieux Conjoncture économique internationale: La zone euro de mieux en mieux Lors de sa réunion de mercredi 30 mars, le Conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie a examiné l’évolution de la conjoncture économique mondiale. Il en ressort des indicateurs publiés par l’OCDE que les perspectives de l’activité économique mondiale semblent accuser un certain fléchissement, surtout dans les principaux pays développés, à l’exception de la Zone Euro. En revanche, ces perspectives apparaissent mitigées dans les principales économies émergentes, où l’économie chinoise a connu une certaine stabilité contre une poursuite du ralentissement de la croissance en Russie et au Brésil. Pour ce qui est de la situation de l’emploi, elle a continué à s’améliorer avec un repli du taux de chômage dans la Zone Euro revenant, au mois de janvier 2016, à 10,3% contre 10,4% le mois précédent. Egalement, aux Etats-Unis ce taux s’est stabilisé, pour le deuxième mois consécutif, au niveau de 4,9% au mois de février 2016, soit son plus bas niveau enregistré depuis huit ans. Pour sa part, l’indice général des prix des produits de base du Fonds Monétaire International (FMI) a enregistré, au mois de février 2016, un accroissement de 2% par rapport au mois précédent, soit la première hausse enregistrée depuis neuf mois ayant touché l’ensemble des groupes de produits. En revanche, d’une année à l’autre, la baisse de l’indice général des prix s’est poursuivie, au même mois, soit -29,8%. Cette évolution a concerné les prix de l’ensemble des groupes de produits, en particulier l’énergie (-42,3%) et les métaux (-20,8%). OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 1er avril 2016 Page 11 Concernant l’inflation, ses indicateurs ont poursuivi globalement leur tendance à la baisse dans les principaux pays industrialisés pour évoluer en deçà des objectifs de leurs banques centrales. En effet, aux Etats-Unis, et après une hausse au niveau de 1,4% en glissement annuel, en janvier 2016, le taux d’inflation s’est limité à 1% en février, reflétant partiellement le recul continu des prix de l’énergie et les effets induits par l’appréciation du dollar notamment la baisse des prix des produits importés. En revanche, dans la Zone Euro, le taux d’inflation est revenu en territoire négatif, soit -0,2% en glissement annuel, au mois de février dernier, contre +0,4% le mois précédent et ce, pour la première fois depuis septembre 2015, en relation surtout avec le repli des prix de l’énergie S’agissant des principales bourses internationales, leurs indices se sont orientés à la hausse, au cours de ce mois, en rapport surtout avec les nouvelles décisions d’assouplissement monétaire prises par la Banque Centrale Européenne et aussi l’intention de la Réserve Fédérale Américaine (FED) de ralentir le rythme de resserrement de sa politique monétaire durant l’année en cours, outre une certaine amélioration de l’activité dans quelques secteurs comme l’énergie et l’industrie automobile, surtout en Europe, suite à la hausse récente des prix du pétrole. Pour ce qui est des marchés des changes internationaux, ils ont été marqués par une tendance à la baisse du cours du dollar face aux autres principales devises, à l’instar de l’euro qui a atteint 1,1196 dollar, le 28 mars courant, contre 1,0884 dollar au terme du mois de février dernier, en relation notamment avec la réduction prévue du rythme de relèvement du taux d’intérêt directeur de la FED durant l’année en cours (désormais deux fois au lieu de quatre antérieurement prévues en décembre dernier). OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 1er avril 2016 Page 12 http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2016/04/01/169002/tunisie-commerce-la-baisse-des-prix-continue Tunisie – Eonomie : La baisse des prix continue Selon le rapport du Conseil d’administration de la BCT, tenu le mercredi 30 mars 2016, l’évolution de l’indice des prix à la consommation en glissement annuel a continué sa baisse, en février 2016, pour se situer à 3,3% contre 3,5% au cours du mois de janvier de la même année. Cette tendance a principalement concerné les prix des produits encadrés (hausse de 0,6% au cours du mois de février 2016 contre 5,5% en février 2015). Pour ce qui est de l’inflation sous-jacente, le rythme d’évolution de l’indice des prix des produits hors frais et encadrés s’est maintenu à 5,4% au mois de février 2016. OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 1er avril 2016 Page 13 http://www.webmanagercenter.com/actualite/finance/2016/03/31/169000/tunisie-finances-tunisair-degage-un-resultat-netbeneficiaire-de-43-mdt-en-2014 Tunisie – Finances : Tunisair dégage un résultat net bénéficiaire de 43 MDT en 2014 La compagnie aérienne Tunisair annonce, dans un communiqué rendu public jeudi 31 mars, que son conseil d'administration s'est réuni le 29 mars 2016 et a arrêté les résultats financiers de la société relatifs à l’exercice 2014 qui dégagent un résultat net bénéficiaire de 43 millions de dinars. Par ailleurs, l'assemblée générale ordinaire, qui se réunira le 28 avril prochain, devrait statuer sur ces résultats financiers. OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 1er avril 2016 Page 14 http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2016/03/31/168998/tunisie-economie-nette-baisse-du-deficit-de-labalance-energetique Tunisie - Economie : Nette baisse du déficit de la balance énergétique Dans son communiqué publié à l’issue de la réunion de son conseil d’administration, la BCT souligne que le déficit de la balance commerciale du pays s’est contracté, au cours des deux premiers mois de 2016, de 205,5 MDT ou 13,2%, en comparaison avec la même période de l’année précédente, pour se situer à 1,35 milliard de dinars, sous l’effet de la baisse des exportations à un rythme inférieur à celui des importations (-6% et -7,8%, respectivement, contre +4,1% et -2,6%, une année auparavant). Le taux de couverture s’est ainsi amélioré de 1,5 point de pourcentage pour atteindre 76,6%. A ce titre, le déficit de la balance énergétique a connu une nette baisse, passant de 576,8 MDT à -186,6 MDT en relation avec le repli des prix des hydrocarbures, alors que le solde de la balance alimentaire s’est sensiblement détérioré, dégageant un déficit de 102,5 MDT contre un excédent de 134,6 MDT au cours de la même période de 2015. Les recettes touristiques, quant à elles, ont enregistré une chute de 54,2%, en comparaison avec leur niveau des deux premiers mois de 2015, pour se situer à 182 MDT. Pour leur part, les revenus de travail ont diminué de 16,7%, par rapport à la même période de 2015, pour se situer à 502 MDT. OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 1er avril 2016 Page 15 OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 1er avril 2016 Page 16 http://africanmanager.com/17_tunisie-chedli-ayari-tacle-les-chinois-et-propose-du-concret/ Tunisie : Chedli Ayari tacle les Chinois et propose du concret ! e 29 mars 2016, s’organisait à Tunis un déjeuner débat sur le thème de la «Parité Dinar-Yuan : Enjeux et Perspectives». Une rencontre sur laquelle comptait le gouvernement chinois, qui a envoyé son Ambassadeur et le premier responsable de son «MofCom», centre similaire au centre tunisien de promotion des exportations. L’idée était, pour les Chinois, d’essayer de faire accepter par le gouvernement tunisien une parité Dinar-Yuan qui permettrait de faciliter les exportations chinoises vers la Tunisie et d’en faciliter le règlement par les importateurs tunisiens et de là, essayer de booster encore plus le commerce, par ailleurs déséquilibré, entre les deux pays. Cette relation commerciale est actuellement fortement déséquilibrée, avec une bagatelle de 28 millions de dollars d’exportations en 2015 contre 1.6 milliard pour les importations, correspondant à un ratio de couverture de moins de 2%. C’était compter sans la réaction, immédiate de beaucoup de gens présents dans la salle du déjeuner à qui ça n’a pas plu au point que certains, selon nos sources, ont presqu’avalé de travers. Dès le début, Chedli Ayari renverse la vapeur et livre une autre lecture du thème de la rencontre, prévue sur les questions des changes et des monnaies. «En réalité la parité Dinar-Yuan nous offre un titre générique d’une relation économique et financière étendue qui pourrait être axée sur plusieurs points de rencontre entre la Tunisie et la Chine». Et c’est parti ! La BCT annonce l’introduction du Yuan sur la liste des monnaies cotées De prime abord, il rappelle, aux Chinois et aux pro-Chinois, que Tunis et Pékin «ont clairement fait le choix du gradualisme et du Sequencing prudent dans la marche vers l’ouverture de leurs économies» et oppose presqu’une fin-de-non-recevoir aux espoirs de parité des Chinois, en leur rappelant que «la Chine semble être actuellement dans une meilleure posture comparativement à la Tunisie», qui «se trouve quant à elle face à l’urgence de ramener son déficit courant à un niveau soutenable ». Et de tempérer ensuite son refus de la parité en tendant une perche. «La Chine est en mesure d’apporter une grande aider à la Tunisie pour redresser ses déséquilibres extérieurs à travers des relations commerciales plus équilibrée». Le message est ainsi lancé, devant ce que le Gouverneur de la BCT appelle «un vrai paradoxe, surtout lorsqu’on sait que la Chine est devenue en 2015 le quatrième principal partenaire commercial de la Tunisie». OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 1er avril 2016 Page 17 Il va plus loin et propose «un plan d’actions actif destiné à booster les exportations tunisiennes vers la Chine pour porter le ratio de couverture à 100% au terme du plan quinquennal tunisien 2016-2020. Les grandes lignes de ce plan pourraient être arrêtées entre la Mofcom chinois et le CEPEX tunisien». Conscient du fait qu’il a en face de lui un dragon affamé de croissance, Chedli Ayari décide de manier le bâton et la carotte. «En guise de contribution à cet effort et en prélude à une nouvelle ère de coopération entre les deux pays, la BCT annonce sa décision d’introduire le Yuan dans la liste des monnaies cotées contre le dinar tunisien, ce qui rend le renminbi une monnaie éligible pour la facturation et le règlement des transactions commerciales et financières entre les ressortissants des deux pays », lance-t-il avec un air détaché. Il engage la BCT à «œuvrer à introduire le Yuan parmi ses devises de réserves » en faisant miroiter que «la part du Yuan pourrait être renforcée à mesure que le volume des exportations tunisiennes vers la Chine augmente». Manifestement en grande forme, le Gouverneur Ayari tente même de monter le Dragon chinois pour un partenariat en Afrique. «La Tunisie peut également offrir à la Chine sa géographie distinguée en tant que portail pour l’Europe et l’Afrique et sa compétitivité pour être un Hub industriel et des technologies de l’information, pouvant être placé au cœur même de la nouvelle route de la soie». Appel direct à la Chine pour acheter du Papier tunisien Chedli Ayari, toujours dans ses pompes de gardien du temple financier tunisien, se rappelle que la Tunisie est encore à la recherche d’aides financières urgentes et ne manque pas de remarquer que le pays du soleil levant ne fait toujours pas partie des soutiens de la Tunisie. «J’invite, dès lors, la Banque Populaire de Chine ainsi que les différents Fonds d’investissement chinois à considérer l’opportunité d’acquérir dans leurs portefeuilles des émissions obligataires tunisiennes en devises». Et de préciser ensuite, que « la BCT est également disposée à mettre en place avec la Banque Populaire de Chine des accords de Swaps pour s’échanger des devises ou du Yuan contre Dinar, lui permettant d’investir, avec une bonne couverture contre le risque de change, dans les obligations du Trésor tunisien qui servent des rendements fort intéressants. Ces accords de Swap peuvent également financer le commerce extérieur, les IDE et les investissements de portefeuille entre les deux pays». Plus précis encore et droit au but, il demande que la Chine suive l’exemple américain en apportant à la Tunisie sa garantie pour sortir sur les marchés des capitaux. La BCT disposée à ouvrir la place financière locale à la Chine Loin de manquer d’idées et comme pour diversifier les propositions tunisiennes à celui qui voudrait devenir partenaire, il évoque un «secteur bancaire tunisien, caractérisé par un nombre élevé de banques » et propose aux Chinois de «contribuer à l’émergence de pôles bancaires tuniso-chinois dotés de grandes capacités financières pouvant accompagner aussi bien la Chine que la Tunisie dans leur ouverture sur les continents asiatique et africain ». Il n’oublie pas, dans la panoplie d’opportunités que la Tunisie pourrait offrir aux Chinois, «les domaines des partenariats Public-Privé notamment pour les projets d’infrastructure, de relance et perfectionnement des secteurs porteurs comme le tourisme et l’agriculture, des technologies de l’information et de l’amorçage et incubation des entreprises et des start-up». Ayant manifestement bien préparé le déjeuner où il ne comptait pas seulement manger, il lance «l’idée de créer un véhicule financier sino-tunisien puissant sous forme de Fonds des fonds couvrant l’ensemble de ces segments. Ce Fonds des fonds pourrait être doté d’un capital minimum de 1 milliard de dollars réparti entre la République Populaire de Chine pour une part de 40 à 50%, la République Tunisienne pour une part de 10 à 20%, le reliquat pourrait être souscrit par d’autres investisseurs institutionnels locaux ou étrangers. La Banque Centrale de Tunisie est prête à travailler avec la Banque Populaire de Chine pour rapprocher les différentes parties prenantes dans nos deux pays afin de donner âme à ce projet». La Chine prendra-t-elle la perche, multiformes, que lui tend ainsi le gouvernement à travers le Gouverneur de sa banque centrale ? OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 1er avril 2016 Page 18 http://africanmanager.com/tunisie-hausse-de-750-millions-de-dinars-du-budget-des-municipalites/ Tunisie : Hausse de 750 millions de dinars du budget des municipalités Le directeur général des collectivités locales au ministère de l’Intérieur, Mokhtar Hammami, a affirmé sur Mosaïque Fm ce jeudi 31 mars 2016 que le département a injecté 750 millions de dinars de plus dans la cagnotte affectée au budget des municipalités pour la période 2016-2020. Par ailleurs M. Hammami a déclaré que le projet de loi des élections locales et municipales sera adopté par l’Assemblée des représentants du peuple dans un mois tout au plus, conformément à la feuille de route OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 1er avril 2016 Page 19 http://kapitalis.com/tunisie/2016/03/31/que-peut-apporter-la-parite-dinar-yuan-a-leconomie-tunisienne/ Que peut apporter la parité dinar-yuan à l’économie tunisienne? La parité (à déterminer) entre le dinar tunisien et le yuan chinois pose plus de problèmes qu’elle ne semble en mesure d’en résoudre. Par Wajdi Msaed Le Conseil de coopération tuniso-chinois (CCTC) a pris la judicieuse initiative d’organiser, le mardi 29 mars 2016, à Tunis, un déjeuner-débat sur un thème inattendu mais qui ne manque pas d’intérêt pour les opérateurs économiques: «La parité dinar-yuan : enjeux et perspectives», en présence, notamment, de Chedly Ayari, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT). Un appel d’air pour l’économie tunisienne Dr Sahbi Basly, président du CCTC, a placé le débat dans son contexte économique et financier, en rappelant la décision historique du Fonds monétaire international (FMI), annoncée le 30 novembre 2015, et qui porte sur l’entrée de la monnaie chinoise, le yuan, dans le club très fermé des principales monnaies de réserve internationale. La condition préalable à cette intégration, a-t-il précisé, est que le yuan soit utilisé le plus largement possible dans les transactions internationales, ajoutant qu’entre 2012 et 2014, la monnaie chinoise est passée de la 13e à la 5e place parmi les devises les plus utilisées au monde avec une part de marché de 2,17%, ce qui permet à l’économie chinoise de jouer d’égale à égale avec celle de l’Union européenne, du Japon et des Etats Unis. Eu égard, d’une part, aux difficultés économiques et sociales que traverse la Tunisie depuis plus de 5 ans et à la baisse du volume de ses réserves en devises, en raison, notamment, du recul des exportations de phosphates et des recettes du tourisme sur plusieurs années successives, et compte tenu de l’évolution du volume des échanges commerciaux entre la Tunisie et la Chine, qui sont passés à 1,2 milliard de dollars en 2010, l’introduction de la parité (qui reste à déterminer) entre le yuan chinois et le dinar tunisien demeure d’actualité, a estimé Dr Basly, ancien ambassadeur de la Tunisie à Pékin et qui est un fervent défenseur du développement des relations économiques tuniso-chinoises. OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 1er avril 2016 Page 20 Une idée dénuée de tout sens Pourtant, l’avis du gouverneur de la BCT est à l’opposé. «Penser à une telle parité est extrêmement prétentieux. C’est une réflexion démunie de tout sens», a-t-il lancé, assez brutalement et sans craindre de faire grincer quelques dents. «Si nous nous référons à la somme monétaire entre les banques centrales tunisienne et chinoise, nous devrons proposer des champs de coopération monétaires précis et penser à développer davantage la coopération financière bilatérale», a-t-il ajouté, comme pour laisser la porte entrouverte à une coopération certes à venir mais encore lointaine, entre un géant économique et un petit pays dont 80% des échanges se font encore avec l’Europe. Chedly Ayari a estimé que la première chose à lancer, dans ce contexte, est la garantie officielle chinoise pour une émission obligataire tunisienne, à l’instar de ce qu’a fait le Japon, sur le marché Samouraï. «On en a vraiment besoin pour financer le paiement de nos dettes», a-t-il précisé, en soulignant l’intérêt qu’il y a à ouvrir, préalablement, le marché obligataire tunisien aux capitaux chinois et à faire en sorte qu’une partie des réserves tunisiennes soit libellée en yuan. Il s’agit, on l’a compris, d’«impulser une synergie entre les deux monnaies afin de donner une autre dynamique au financement des PMEs tunisiennes», a insisté le gouverneur de la BCT, qui s’est interrogé pourquoi ces PMEs ne sont-elles pas exposées à la coopération chinoise, surtout dans le secteur des TIC, où les Chinois ont de grandes avancées et où les ressources humaines tunisiennes présentent des atouts certains. «Joindre le soft financier au soft technologique, ici et là, à travers le développement d’un système basé notamment sur les joint-ventures, voilà une approche qui mérite d’être encouragée», a lâché le gouverneur de la BCT en guise de conclusion. Une manière de dire qu’il faut commencer par le commencement et éviter de mettre la charrue devant les bœufs. Le chargé d’affaires de l’ambassade de Chine, Zhan Xiagbo, a estimé, de son côté, que la parité entre les deux monnaies permettra de renforcer la coopération bilatérale et consolider les rapports privilégiés entre les deux pays. Evoquant les divers avantages dont dispose le paysage économique tunisien, le diplomate chinois a exprimé la détermination de son pays à les exploiter au maximum et à encourager les investisseurs chinois à venir nombreux opérer en Tunisie. Changer de modèle économique Le débat engagé a permis de soulever un certains nombre de questions relatives aux perspectives de coopération entre ce géant de l’économie mondiale dont la Tunisie est en droit d’attendre énormément en termes d’aide, de coopération, d’investissement, d’échange commercial et de transfert technologique. Pour Ezeddine Ben Hamida, professeur de sciences économiques et sociales à l’Université de Grenoble (France), et modérateur de la séance, la question de la parité yuan-dinar mérite d’être posée et analysée, sachant que la Chine mène une stratégie d’internationalisation du yuan sur 10 à 15 ans et que le volume des échanges de la Tunisie avec toute la zone du sud-est asiatique ne représente que 9% de ses échanges globaux, dont 7% avec la seule Chine. Mongi Loukil, promoteur touristique, a déploré, pour sa part, le nombre trop réduit de touristes chinois qui visitent notre pays. «Notre stratégie en la matière doit être repensée pour ouvrir de nouveaux horizons», suite à l’essoufflement des marchés européens traditionnels, a-t-il expliqué. Hachemi Alaya, universitaire et économiste, a posé, quant à lui, un problème de fond : la Tunisie est-elle prête à changer son modèle économique pour pouvoir établir des relations plus organiques avec la Chine? La question est d’autant plus pertinente que les sociétés chinoises sont actuellement très performantes en matière de robotique, alors qu’en Tunisie, on cherche encore à résoudre le problème du chômage des diplômés du supérieur en recourant à des solutions archaïques. «Que peut nous apporter la Chine ? Voilà la question que nous devons nous poser», a lancé M. Alaya OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 1er avril 2016 Page 21 Ives Bertrand, un Français qui a vécu pendant 25 ans en Chine, pense que les Tunisiens doivent savoir s’expatrier et s’exporter. Pour lui le produit touristique tunisien offert aux Européens n’est pas valable pour les Chinois. «Il faut aller rencontrer les Chinois, les comprendre et se faire comprendre d’eux», a-t-il renchéri. Revenant au sujet du déjeuner-débat, Leila Amdouni, expert-comptable, a émis des doutes sur l’impact d’une parité à déterminer entre le dinar et le yuan, qui pourrait être très négatif pour une économie fragile comme celle de la Tunisie actuelle. «Il me semble pas opportun de procéder à cette parité, au moment où la monnaie chinoise fait face à une spirale baissière», a-t-elle souligné. OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 1er avril 2016 Page 22