
3
1. INTRODUCTION
Les tâches de surveillance et d’inspection d’institutions sanitaires sont réalisées par le Service de la
santé publique (SSP) depuis de nombreuses années. Cependant, c’est la première fois qu’elles sont
réunies au sein d’une même division du service, la division Médecin cantonal, suite à une
réorganisation interne.
Les travaux dans ce domaine sont dictés par le législateur et par les directives du Chef du
Département de la santé et de l’action sociale (DSAS).
Le document « Autorité de surveillance des établissements sanitaires et socio-éducatifs – Auto-
contrôle des sites hospitaliers – DSAS – juillet 2012» réunit les principaux thèmes concernant
l’Autorité de surveillance :
Assurer et renforcer :
- la sécurité des patients et résidents ;
- le respect des droits des patients et résidents ;
- l’homogénéité du niveau de régulation et de surveillance ;
- l’équité de la démarche entre les différents établissements sanitaires et sociaux.
Appuyer et renforcer :
- les établissements dans le déploiement de mesures quantifiables.
Faire le lien :
- avec le processus et contrôles opérationnels de routine des établissements ;
- avec les services et unités en charge de la gestion des subventions et autorisations
notamment par le biais des contrats de prestations.
Les responsabilités concernant le processus d’amélioration sont doubles :
a) Les établissements sont responsables des processus d’améliorations internes. Ils doivent
s’appuyer sur un climat de confiance et une culture non punitive favorisant l’annonce et
l’amélioration des processus.
b) L’Etat – par le DSAS – est responsable des processus de surveillance (inspections,
évaluation des contrats de prestations, contrôle des indicateurs de l’auto-contrôle, police
sanitaire, etc.).
Il faut donc relier les informations du présent rapport à :
la délivrance des autorisations (de diriger, d’exploiter, de pratiquer) ;
l’auto-contrôle au sein des hôpitaux de la FHV et du CHUV ;
la promotion des droits des patients et de la gestion des plaintes ;
l’établissement et l’évaluation des contrats de prestations ;
la police sanitaire et les sanctions.
Il est également utile de citer les activités des Commissions des plaintes résidents et patients, ainsi
que du Bureau de médiation Santé Handicap. Leurs rapports d’activité se trouvent sur internet. Lors
du prochain exercice, ils devraient être intégrés à ce rapport.
Nous citerons également les actions en lien avec la sécurité des patients et des résidents qui
s’inscrivent dans le long terme et visent à l’amélioration des prestations par l’annonce et l’analyse des
erreurs et les modifications de processus subséquentes. Ces actions s’inscrivent dans une culture non
punitive visant à l’amélioration. Dans ce domaine des travaux importants sont entrepris par les
hôpitaux, notamment la FHV qui a mis sur pied un véritable projet dans ce domaine. C’est aussi le cas