Id Proscenium présente ZORRO au Théâtre de Longjumeau Mise en scène par Jean-Claude Camors Un spectacle d’Igor de Chaillé et Jean-Philippe Daguerre. Zorro, un héros familial incontournable ! Zorro : le héros de toute la famille Tout le monde connaît Zorro, le plus célèbre des héros masqués. Ce personnage évoque à chacun un souvenir : pour certains il s’agit d’un rendez-vous télévisuel hebdomadaire en noir et blanc, pour les plus petits, un rendez-vous matinal devant un personnage de dessin animé à l’effigie du justicier ! Nous proposons ici une création unique qui reste cependant fidèle au message qu’a voulu faire passer son auteur Johnston McCulley à travers son héros : l’humour, la justice, ou encore la liberté. Un cocktail explosif sous le soleil Californien : Une quinzaine de personnages, des combats haletants, des situations cocasses, de la danse, du chant…bref un véritable concentré de bonne humeur sous le soleil de Los Angeles ! Nous avons souhaité que cette représentation soit avant tout une rencontre privilégiée et savamment orchestrée entre ces différents arts de la scène. Tout cela dans un seul but : réunir notre public autour des aventures de ce personnage familial par excellence et lui faire partager un authentique moment de théâtre en famille ! L’histoire en quelques mots… Amour, combats de cape et d’épées, passage secret et ambiance flamenca sont au rendez-vous de ce grand spectacle familial. Le rusé renard saura-t-il conquérir la belle héroïne au caractère bien trempé? La justice triomphera-t-elle de la cupidité ? De cavalcades en rebondissements, aidé par ses fidèles amis Bernardo et Tornado, accompagnez votre héros vers son plus noble destin. Vous retrouverez votre vengeur masqué dans sa plus belle aventure. Un spectacle en technicolor pour petits et grands. Découvrez la véritable histoire de Zorro. Une dizaine de comédiens, danseurs, chanteurs, escrimeurs, Une quinzaine de personnages, plus de 30 costumes, des combats haletants, des situations cocasses…c’est un rendezvous sur-vitaminé qui attend le public ! Zorro : le personnage mythique de Johnston McCulley… Johnston McCulley est un écrivain et journaliste américain né en 1883. Il travaille d’abord en tant que journaliste pour The Police Gazette. A l’issue de la première guerre mondiale, il s’essaie au roman et au scénario : c’est à ce moment là qu’il va créer ses touts premiers héros, dont le célèbre Black Star ! Celui-ci proche de Zorro, est un génie gentleman du crime. Mais sans conteste le personnage le plus connu de Johnston McCulley est Zorro, littéralement « Renard » en espagnol. Johnston McCulley s’est inspiré d’un personnage historique ayant réellement existé. C’était un révolutionnaire d’origine espagnol qui vécut au début du XIXème siècle au Mexique sous domination ibérique. Pourtant de sang bleu, José Maria Avila défendit les « peones », paysans mexicains de l’époque, opprimés par les nobles espagnoles. Le 24 août 1821, après plus de 10 ans de lutte, le Mexique gagne enfin son indépendance. Mais à l'issue de la guerre qui éclata entre les Etats-Unis et le Mexique en 1846, ce dernier dut céder, entre autres, ce que nous appelons aujourd'hui le territoire sur lequel s'était battu le grand" Zorro" : la Californie ! C’est en 1920, que le justicier masqué fait ses premiers pas à l’écran dans « Le signe de Zorro ». Le rôle-titre est alors tenu par Douglas Fairbanks. Pour la petite anecdote, le masque et le chapeau ont été ajoutés au moment du film, absents du premier roman de Zorro. Par la suite, le masque sera présent dans tous les prochains films ainsi que dans les trois prochains romains. 1920 marque ainsi le début d’une longue période de créations et de reprises cinématographiques de l’œuvre de Johnston McCulley, parmi les plus connues : « Le signe de Zorro » en 1940 avec Tyrone Power, « Zorro » avec Alain Delon en 1974 et aujourd'hui plus récemment le masque de Zorro avec Antonio Banderas. A la télévision, c'est l'Américain Guy Williams qui aura incarné, de 1957 à 1959 dans la série Zorro, le célèbre justicier masqué, marquant ainsi « l’enfance télévisuelle » des plus grands ! L’Equipe artistique… Le metteur en scène : Jean Claude Camors Tout commence en 1979, élève de Dominique Hoppenot, celui-ci lui révèle que technique du violon et acceptation de soi vont de pair. Depuis, notre metteur en scène a écrit une vingtaine de musiques de ballet, a fait partie pendant cinq ans du « L.B.C. Trio », a animé de nombreux stages avec les plus illustres chorégraphes parmi lesquels Carolyn Carlson, sans pour autant délaisser l'accompagnement des cours de danse, jouant de son violon ou de ses étonnants registres vocaux. En 1989, au Grand Palais à Paris dans « 1789... Et nous » de Béjart, il remplace un des membres du Quatuor indisposé, puis Jean-Claude impose sa fantaisie surréaliste de chanteur et de compositeur dans le spectacle de Jean-Michel Ribes « Impressions d'Europe». En 1990, dans « Fantaisie Barbare », au Café de la Danse à Paris, il est l'incarnation, plutôt mouvementée, de la passion, et, tout en entretenant la même année son feu sacré au cœur du Quatuor qui, avec cette nouvelle recrue, devait plus que jamais brûler les planches. Côté musique, Jean Claude Camors composera pour le théâtre: « Rêver peut-être », « Teddy », « Brèves de comptoir », « Amorphe d’Ottenburg », « Théâtre sans animaux », « La priapée des écrevisses » ; sa musique accompagna aussi le retour d’une vraie bête de scène à l’Olympia en 2002, Guy Bedos. C’est donc avec le plus grand plaisir mais aussi honneur qu’Id Proscenium a pu collaborer avec ce metteur en scène de génie pour Zorro ! Les auteurs : Jean Philippe Daguerre et Igor de Chaillé Depuis 10 ans, ils signent de nombreux spectacles dans les plus grands théâtres parisiens avec talent et réussite : Le Bourgeois gentilhomme et Les Contes des mille et une nuits au Théâtre de la Porte Saint Martin - La Flûte enchantée au Théâtre Comédia, Alice au pays des merveilles, Aladin, La belle vie au Théâtre des Variétés, et aujourd’hui Zorro ! Le Maître d’armes : Christophe Mie Après une carrière de sportif de haut niveau (champion de France de sabre, vice champion d’Europe de sabre…) il se consacre à sa carrière artistique en tant que comédien de Théâtre (Molière, Musset, Shakespeare, Dumas, Hugo…), chanteur (comédies musicales Les Nuits Parisiennes, Tragedy Tomorrow, That’s amour…) et maître d’armes (Les Trois mousquetaires, Cyrano de Bergerac, Hamlet, Robin des bois) A toi de jouer ! Avec tes camarades, propose une mise en scène et interprète cet extrait du spectacle de Zorro : SCENE 7 - L’ANNIVERSAIRE On découvre le Mariachi qui joue de la guitare en chantonnant. La servante Alba finit de déposer sur le comptoir de la taverne de grandes assiettes remplies de victuailles. Une grande table dressée trône au milieu de la pièce. Rosa : Alba ! File vite te préparer Dona Dolores devrait arriver d'un moment à l'autre...Alba sort rapidement Rosa (tapant sur la main de Garcia qui tentait de piquer une tapas) : tu tends encore un doigt vers cette assiette et je te coupe la main. Garcia: Dona Rosa, c'est mon devoir de vérifier que rien ne soit empoisonné Rosa (mimant un égorgement avec sa main): Finalement c'est ta tête que je vais couper! Alvarez essaye lui aussi de piquer dans l'assiette et reçoit le même châtiment que Garcia Alvarez: Ne soyez pas cruelle, Dona Rosa! Vous ne pouvez pas laisser sous nos yeux toutes ces merveilles sans nous donner le droit d'y goûter une seule fois Rosa: Toi tu as le droit d'y goûter (Alvarez ne se fait pas prier et pioche une tapas dans l'assiette) Garcia: Pourquoi lui et pas moi? Alvarez (le chambrant en goutant une autre assiette): Mmmm... Rosa: Lui a dit le mot “ Merveilles” et toi tu as dit” Empoisonné” Garcia: Mais c'était pour rire Dona Rosa Rosa: eh bien ça ne m'a pas fait rire Sergent Garcia Alvarez: Mmmm...Quels délices! Garcia: Ayez pitié de moi Dona Rosa! Rosa: C'est par pitié que je t'interdis d'y toucher...tout petit tu es tombé dans la marmite (Alvarez s'étouffe), un petit régime ne te fera pas de mal. (Alvarez étouffe un rire) Garcia: Caporal Alvarez ! En tant que supérieur hiérarchique, je vous ordonne d'arrêter tout de suite (Alvarez est paralysé avec une tapas dans chaque main qu'il cache dans son dos)...montre-moi tes mains... (Alvarez s'exécute et tend sa main droite)...l'autre... (Alvarez tend sa main gauche... en deux temps trois mouvements, Garcia saisit les tapas dans chaque main d'Alvarez et les engloutit aussitôt) Arrivée du Comandant Monastorio, Garcia tente de masquer qu'il a la bouche pleine. Cdt Monastorio: Mes hommages Dona Rosa (il salue ses hommes de manière militaire) Caporal Alvarez. Alvarez (claquant des bottes): Mon commandant! Cdt Monastorio Sergent Garcia! Garcia claque des bottes la bouche pleine sans rien dire. Cdt Monastorio Hé bien Garcia, vous vous prenez pour Bernardo? Vous avez avalé votre langue? Garcia (doucement la bouche pleine): Mmm commmmannndannnt Cdt Monastorio Je n'vous entends pas Garcia Garcia (plus fort et postillonnant tout ce qu'il n'a pu avaler):Mon Commandant! Cdt Monastorio Heureusement que le ridicule ne tue pas Sergent sinon ce n'est pas l'anniversaire de Dona Dolores mais votre enterrement que nous nous apprêterions à célébrer. Dona Rosa: C'est de ma faute Commandant. Je comptais sur la grande expérience du sergent Garcia en matière de nourriture pour avoir son avis d'expert sur mes recettes...Alors Sergent? Que pensez-vous de l'assaisonnement? Garcia (se prenant au jeu du spécialiste et se resservant): Permettez que je me resserve... il faut que je vérifie quelque chose... Mmmouis...le poivron manque un peu de cuisson, les sucs des tomates sont en décomposition, le jaune d'œuf se noie avec le gras des lardons... c'est un peu fade, ça manque d'épices, de poivre et de sel...bref c’est sûr vous seriez recalé à Maestro Chef. Dona Rosa (re-mimant le geste d'égorgement à Garcia):... Par contre je pense que ça ne va pas manquer de sang...et que l’on sera bientôt dans cauchemar en la cocina. Cdt Monastorio : Ola! Dona Rosa, je pourrais vous donner le sergent Garcia à pendre... Alvarez (en aparté):... ça pourrait faire un beau jambon... Cdt Monastorio : …mais j'ai encore besoin de lui puisqu'il est invité à la fête...et comme votre cuisine n'a pas l'air de le satisfaire, vous tâcherez de lui trouver autre chose à manger... Dona Rosa :... Il doit me rester un fond d'épinards à la crème... Cdt Monastorio : avec un peu de pain sec cela fera parfaitement l'affaire! N'est-ce pas sergent? Garcia (dégoûté): Oui mon commandant... Arrivée de Dolores dans une superbe robe de soirée au bras de son père en habit de cérémonie. Les trois militaires se mettent au garde à vous. Dolores: Repos Soldats ! Le Gouverneur : Dolores ! Dolores: Merci messieurs de bien vouloir me tenir compagnie pour fêter mon anniversaire. Cdt Monastorio : c'est un immense honneur pour mes hommes et moi-même Dolores: Merci Dona Rosa de nous accueillir dans votre belle demeure Dona Rosa: Vous êtes splendide Dona Dolores! Dolores: Je me réjouis à l'avance de dévorer la meilleure cuisine de toute la Californie Garcia (fayotant): du monde entier... si je puis me permettre Dolores: Permettez-vous Sergent!... ce soir je ne veux ni chichis ni cérémonies...on oublie les grades et les excès de politesse...alors tous à table (tous s'exécutent)...et on parle normalement...je veux des gens souriants et sincères...qu'ils soient guerriers ou poètes...à propos Don Diego n'est pas là? Le Gouverneur: il aura quelques minutes de retard il revient tout juste d'un important voyage d'affaires Dolores: y a t-il des affaires plus importantes que mon anniversaire? Cdt Monastorio : la culture du café demande plus de moyens qu'on ne pense Le Gouverneur: Ce Zorro a vidé les caisses de ce pauvre Diego...il est parti à la recherche de nouveaux partenaires Cdt Monastorio : Voilà ce qui arrive quand on ne veut pas confier son argent aux représentants de l'Etat Dolores: Méfiez-vous Commandant...qui vous dit que pendant que vous êtes à table Zorro n'est pas en train d'attaquer la caserne Cdt Monastorio Zorro a beau être Zorro, il lui faudrait beaucoup de courage pour affronter les cent hommes qui gardent nos caisses... Dolores:... Vous voulez dire les caisses de l'Etat, Commandant. Le Gouverneur: Dolores! Dona Rosa : Dona Dolores, avant de passer à table, Alba tenait absolument à vous faire une petite surprise...Musica ! Alba fait une apparition de Star pour danser un superbe flamenco accompagné par la guitare d'un mariachi Applaudissements très nourris à la fin de la danse Dolores : Merci infiniment Alba ! Alba salut l'assemblée et sort pour se changer ; le Mariachi continue à jouer une jolie musique d'ambiance Le Gouverneur: Dolores... Avant d'attaquer ce festin qui nous attend, je veux être le premier à t'offrir mon cadeau (il lui tend un petit coffret que Dolores s'empresse d'ouvrir) Dolores: Elles sont magnifiques (elle sort deux superbes boucles d'oreilles et se jette dans les bras de son père) Merci Papa! Le Gouverneur: Laisse-moi avoir le bonheur de les mettre à tes oreilles...ces boucles appartenait à ta mère, je lui ai promis de te les offrir le jour de tes vingt ans...leurs diamants épousent à merveille la beauté de ton visage ma chère enfant. Dona Rosa: Ce n'est plus une enfant, Señor gouverneur, c'est une vraie femme à présent Dolores: Avec ce trésor à chaque oreille, il va falloir maintenant me méfier de ce rusé renard. Cdt: Vous pouvez dormir sur vos deux oreilles Dona Dolores, Ce Zorro a beau être rusé, il n'en est pas moins lâche...il attaque dans le dos, masqué, dans l'obscurité... Zorro apparaît et pointe de son épée le dos de Dolores Zorro: “Dans le dos, masqué”... c'est vrai...mais pas toujours dans l'obscurité Tous se lèvent d'un coup. Garcia et Alvarez: Zorro! Zorro: Lui-même! Señorita (détachant les boucles d'oreilles) Je sortais à l'instant de la caserne où j'avais un important retrait d’argent à faire… Cdt Monastorio :…ll bluffe… Zorro :…quand j'ai entendu de la musique du coté de la taverne et vu de la lumière alors je suis entré pour m'inviter à la fête (détachant les boucles d'oreilles) permettez Señorita que je vous déleste de ce grand poids qui déforme le lobe de vos oreilles... Le Gouverneur : c'est un cadeau d'anniversaire señor Zorro, ces bijoux appartenaient à sa défunte mère, Vous n'avez donc aucun principe... Zorro: Avec l'argent de ces bijoux, on pourrait nourrir tous les pauvres de Los Angeles, Monsieur le Gouverneur...alors vous savez moi les principes... Cdt Monastorio : On n’a pas de leçon à donner quand on attaque une femme dans le dos Zorro: Je l’aurais bien attaqué de face mais ça aurait mis vos hommes dans mon dos et ça m'aurait compliqué la tâche... Dolores attrape l'épée au fourreau d'Alvarez et se retourne face à Zorro Dolores:... c'est pourtant bien ce que j'ai l'intention de faire! Combat d'anthologie extrêmement spectaculaire de Zorro contre tous les protagonistes. A la fin du combat Dolores se retrouve comme par magie avec ses boucles à ses oreilles Zorro (sortant) : Joyeux anniversaire Dona Dolores ! Garcia : Dona Dolores ! Regardez ! il a remis vos boucles à vos oreilles ! Dolores constate éberluée le tour de passe-passe Alvarez : C'est un sorcier ! Cdt Monastorio : C'est un démon !...Dona Dolores je jure sur ma vie et sur votre honneur que je n'aurai de cesse de traquer ce Zorro de malheur Dolores (troublée) : faites ce que vous voulez de votre vie Commandant mais ne vous occupez pas de mon honneur... Arrivé de Bernardo paniqué qui tente d’expliquer à l’assemblée qu’il faut venir l’aider a libérer Don Diego qui a été assommé et ligoté comme un saucisson par Zorro.(à chaque mauvaise réponse, Bernardo fait signe que « non » et reprend ses mimiques). Garcia : Qu’y a- t-il Bernardo ? Don Diego a assommé un cochon avec le lasso de Zorro? Alvarez: Zorro aime le jambon préparé par Diego? Garcia : Don Diego est un jambon ? Alvarez : Zorro est un cochon ? Garcia : Don Diego a été assommé par un cochon ? Alvarez (sur l’air de la chanson): Tout est bon dans le cochon… Garcia (terminant la phrase de la chanson) :…le jambon, le saucisson… Alvarez : Quand tu t’endors avec la tête qui gratte tu te réveilles avec des poux (Tout le monde se tourne étonné vers Alvarez) Dolores : Don Diego a été assommé et ligoté par Zorro. Garcia :…comme un saucisson… Bernardo fait signe que oui puis demande à Garcia et Alvarez de le suivre. Ils s'exécutent et réapparaissent avec Diego qui achève d'enlever ses liens et son bâillon. Don Diego : Chers amis, j'aurais aimé être plus ponctuel et présentable mais ce diable de Zorro en a décidé autrement Le Gouverneur : Rien de cassé Diego ? Don Diego : Je ne crois pas... Cdt Monastorio : Dona Dolores, monsieur le Gouverneur, permettez que le sergent Garcia et le Caporal Alvarez se rendent à la caserne Gouverneur : Je vous en prie... (il fait signe à Garcia et Alvarez qu'ils peuvent sortir) Dolores : Vous voulez vérifier que Zorro ne bluffe pas Cdt Monastorio : Moi je crois qu'il bluffe Dolores : Moi je n'le crois pas Don Diego : Que s'est-il passé ? Dolores : Zorro nous a fait la surprise de s'inviter à mon anniversaire après avoir vidé les caisses de la caserne Don Diego : Nous voilà donc à égalité commandant Cdt Monastorio : Je veux bien croire que Zorro ait visité la caserne, mais de là à penser qu'il ait réussi à vider les caisses... Dolores : c'est ce qu'on verra Le Gouverneur : Dolores ! On dirait que tu le souhaites Dolores : Si Zorro distribue aux plus pauvres l'argent qu'il vole aux plus riches je mentirais si je disais que je le regrette Le Gouverneur : Dolores ! Don Diego : Le problème c’est que je ne peux plus payer mes employés si Zorro vole mon argent Dolores : Hé bien Zorro le fait à votre place et s'assure que la répartition soit bien faite Le Gouverneur : Dolores ! Tu deviens insultante envers Diego Don Diego : Laissez monsieur le Gouverneur ! N'allons pas gâcher plus que ne l'a fait Zorro, ce bel anniversaire. Dolores : Pour ma part, jusque là, je me suis bien régalé...Un flamenco de feu, de sublimes boucles d'oreilles, un renard facétieux et galant...j'espère qu'après tout ça, Diego, vous trouverez le moyen d'aussi bien me distraire Don Diego : Je ferai de mon mieux... Dona Dolores... (discrètement à Dolores) Votre cadeau sera à minuit sous votre fenêtre... Dolores : (à Diego) Je tâcherai d'y être... (à la cantonade) Bien ! Toutes ces émotions m'ont creusé l'appétit...Dona Rosa je suis prête à engloutir toutes vos merveilles ! Dona Rosa : Alors que le spectacle continue ! (le Mariachi reprend sa douce musique) Alba ! tu peux apporter les premières assiettes ! Garcia et Alvarez (surgissant blêmes) : Mon Commandant ! Mon commandant ! Garcia :... j'ai bien peur que nous devions interrompre la fête... Dolores : Commandant, Il faut toujours croire les intuitions d’une femme... (ou « vous voyez bien que les femmes ont toujours raison ») Le Commandant prend son chapeau (ou son manteau si c’est plus lisible) pour sortir…on aperçoit dessus le Z de Zorro. Noir Compréhension… 1- Qu’est-ce qu’un mariachi ? 2- Zorro dérobe à la belle Dolores (entoure la bonne réponse) : - Un saucisson - Ses boucles d’oreilles - Son éventail 3- Pourquoi Bernardo n’ouvre t-il jamais la bouche ? Répond par vrai ou faux : a- Car il a mauvais haleine b- Car il est muet 4- Selon toi, Diego et Zorro sont-ils en réalité une seule et même personne ? Justifie tes réponses à l’aide des péripéties de la pièce. As-tu aimé ? 1- As-tu aimé le spectacle ? Si oui pourquoi, si non pourquoi ? 2- Quel personnage as-tu préféré ? 3- Quel est celui que tu n’as pas aimé ? 4- Que penses-tu de la musique, des chansons, des danses ? 5- Que penses-tu des costumes, des décors ? 6- Quel est le passage que tu as trouvé le plus drôle ? 7- Quel est le moment que tu as le plus aimé dans le spectacle ?