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D’Aristote à aujourd’hui… Document : M.Moppert - CPF - Beyrouth
B. Deuxième partie : « Un modèle pour la force de frottement »
La valeur de la force de frottement est donnée par f =
.ρ.C.S.v2 avec :
- masse volumique de l’air : ρ = 1,3 kg.m-3
- coefficient de trainée d’une sphère : C = 0,50 (sans dimension)
- section équatoriale de la bille sphérique : S (en m2)
- valeur de la vitesse du centre d’inertie de la bille : v (en m.s-1)
1. Montrer, par une analyse dimensionnelle, que l’expression de f est homogène.
2.
a)
La valeur de la force de frottement est-elle constante au cours de la chute ?
b)
Comment peut-on comprendre qualitativement l’existence d’une vitesse limite vlim ?
3.
a)
En utilisant la seconde loi de
Newton
, établir l’expression littérale de l’équation
différentielle de la chute d’une boule de centre d’inertie G, de masse m et de section
équatoriale S.
b)
En déduire l’expression littérale de la vitesse limite vlim.
C. Troisième partie : « Simulation numérique des mouvements »
On a réalisé une simulation des mouvements de chute de trois boules B1, B2 et B3, dont les
caractéristiques sont les suivantes :
Les graphes obtenus (en annexe) sont représentatifs des fonctions t x(t) (graphe 1) et t
v(t) (graphe 2) avec t en s, x en m et v en m.s-1.
1. Sans justifier, déterminer graphiquement (et approximativement) les temps de chute t1, t2 et
t3 des trois boules du haut de la tour de Pise.
2.
a)
Sans justifier, déterminer graphiquement (et approximativement) les vitesses v1, v2 et v3
des centres d’inertie des trois boules quand elles arrivent au sol.
b)
Pour la boule B3, vérifier par le calcul la valeur trouvée graphiquement.
3. Conclure sur l’influence des actions de l’air lors de la chute des trois boules du haut de la tour
de Pise.
D. Quatrième partie : « Zeina et Sami »
Suite à leur discussion, nos deux compères réalisent l’expérience suivante : une boule de
pétanque de masse 700 g et d’un diamètre de 7,5 cm, et une balle de tennis ayant à peu près le
même diamètre mais une masse de 58 g, ont été lâchées simultanément et sans vitesse initiale du
sommet d’une tour de 50 m de hauteur. Ils ont constaté que :
- la vitesse de la boule de pétanque est supérieure à celle de la balle de tennis et ce, dès la
première seconde de chute et la comparaison des positions des deux objets met également en
évidence un écart important,
- lorsque la boule de pétanque touche le sol, la balle de tennis se trouve encore à un peu plus de
10 m du sol.
1.
Sami
s’est-il trompé ou a-t-il omis de préciser certaines choses (ne pas justifier) :
OUI NON ?
2. Si OUI, reformuler les propos de
Sami
afin qu’ils soient en accord avec l’expérience
précédente.
Forme Pleine (100 livres)
Pleine (1 livre) Creuse (1 livre)
m (kg)
équatoriale