La Bio Piratée Le Troupeau aveugle de John Brunner (publié en 1972) est le chef d'oeuvre de l'écologie-fiction. C'était pour l'époque un ouvrage d'un pessimisme terrifiant, le plus dramatique de tout ce genre littéraire quant à ses descriptions poignantes de la pollution et de la destruction de l'environnement. 1972 est également l'année de publication de “L'Angoisse de l'an 2000” de Roger Heim, et de la création de la revue “la Gueule Ouverte”, “le Journal qui annonce la fin du monde”. Le titre anglais du “Troupeau Aveugle”, “The Sheep look up”, est emprunté au vers 125 du poème Lycidas de John Milton: «Les brebis affamées lèvent la tête (et ne sont point nourries)». Dans ce roman d'écologie-fiction, l'humanité se meurt soit de faim, soit de cancers provoqués par la pollution alimentaire et environnementale. John Brunner n'a pas vu venir, il est vrai, la pollution nucléaire généralisée et les délires des chimères génétiques: les cerises empoisonnées sur le gâteau toxique, excusons-le du peu. Ce qu'il a très bien vu venir dans “Le Troupeau aveugle”, par contre, c'est le rachat de la bio, le piratage de la bio, le frelatage de la bio… Quarante années plus tard, le troupeau aveugle, en quête de mieux-être et de nutrition digne de ce nom, se précipite dans les super-marchés “bios” sans se douter le moins du monde de l'identité de ceux qui tirent une grande partie des ficelles. Dans mon essai “Les tambours de Gaïa se sont réveillés”, en novembre 2013, j'ai assurément lancé un gros pavé dans la mare en écrivant: «En Europe et en Amérique du nord, la plus grande partie des distributeurs d'aliments “biologiques” ont été rachetés par les grands cartels de l'agro-alimentaire: Nestlé, Cargill, Coca-Cola, etc. En France, par exemple, Lima et Danival ont été rachetés par Hain Celestial, aux USA, derrière lequel se cache l'argent de Monsanto, Walmart, Philipp Moris, City Group et Martin Lockeed. En France encore, acheter les produits bios de Bonneterre, de Bjorg, d'Evernat, d'Allos, de Tartex, d'Alter Eco... c'est participer à la prospérité du Hollandais Royal Wessanen, l'un des grands groupes Européens de l'agro-alimentaire. En France encore, 95 % des légumes bios commercialisés sont produits à partir de semences de variétés hybrides F1; ce qui signifie que le consommateur bio, par exemple, a une “chance” sur deux d'acheter un melon bio “Monsanto/Bayer/Syngenta” puisque ces trois groupes de la chimie possèdent la moitié des 250 variétés de melons inscrites dans le catalogue national du GNIS; ce qui signifie que de très nombreux maraîchers bios sont complices de la destruction de la biodiversité alimentaire. En France encore, l'association Kokopelli est “certifiée” bio par Qualité France, qui a été racheté par Bureau Véritas, l'un des leaders mondiaux du contrôle industriel. Dans le Tiers-Monde, l'IFOAM (la fédération internationale de l'agriculture biologique) rabat du petit paysan pauvre pour produire du bio, et encore plus de bio, au service de l'export vers les pays riches, au service de l'industrie bio, et donc au service de l'industrie tout court. Ad nauseam.» Depuis lors, certains militants me pressent de publier mes sources. Aujourd'hui, j'ose donc mettre en ligne une partie du dossier que j'ai commencé à rédiger sur le sujet de la bio piratée. Avec beaucoup de réticences, cependant, tellement tout cela est archi-déprimant. Il est possible, un jour étoilé, que je continue de rédiger les résultats de cette enquête que nous avons lancée. Pour l'instant, cependant, je consacre toutes mes énergies à la restructuration constructive et fertile de Kokopelli dans les Pyrénées de l'Ariège et c'est un grand plaisir. J'invite donc tous les militants très intéressés par ce sujet attristant - celui de la récupération d'une grande partie de la bio à poursuivre eux-mêmes cette enquête. Il suffit de très peu de chose: savoir parler anglais et suivre la piste de l'argent. En novembre 2012, lorsque l’Etat de Californie présenta au vote populaire la Proposition 37 destinée à rendre obligatoire l’étiquetage des OGMs, ce fut une levée de boucliers de la part de l’agro-chimie qui finança une campagne de rejet de cette proposition: Monsanto (7 millions de dollars), Dupont de Nemours (5 millions de dollars), BASF (2 millions de dollars), Bayer (2 millions de dollars), Dow (2 millions de dollars), Pepsico (1,7 million de dollars), Nestlé (1,2 million de dollars), Coca-Cola (1,1 million de dollars), Syngenta (1 million de dollars), General Mills (1 million de dollars), Del Monte, Kellog, Kraft, Heinz, Mars, Cargill, etc, etc. (1). C’est alors que les consommateurs bios furent effarés d’apprendre qu’une centaine de compagnies proposant des aliments bios étaient en fait dans l’escarcelle du Cartel de l’agro-alimentaire ou du Cartel de l’agro-chimie et commencèrent à désélectionner ces compagnies de leur panier. Il existe même, aux USA, une application téléchargeable pour téléphones mobiles permettant de connaître l’identité de ces compagnies afin de les boycotter. (2) Bonneterre, Distriborg, France Alter Eco, Evernat... En France, également, un certain nombre de compagnies bios sont des filiales d’un des plus gros groupes Européens de l’Agro-alimentaire, la multinationale Royal Wessanen qui emploie 2100 personnes: Distriborg (Bjorg, Biodistrifrais et Bonneterre) rachetée en 2000 et dont le rachat total fut finalisé en décembre 2009; Evernat; Whole Earth; Zonnatura; Kallo; Clipper racheté en mars 2012; Ekoland; De Rit; Allos; Tartex; Culinessa; Biorganic; Bioslym; Merza; Fertilia; Kalisterra; (ce dernier, revendu en juillet 2011). Il en est de même de France Alter Eco (le leader du commerce équitable de produits biologiques) qui vient d’être racheté, en 2013, par Distriborg donc par Royal Wessanen et qui s’en vante. (3) « France Alter Eco s’adosse donc à un groupe disposant de moyens financiers plus importants. La marque va garder son nom, nous allons juste devenir une filiale de Distriborg, qui est elle-même une filiale du groupe hollandais Wessanen » s’exprime Laurent Murat, le directeur du marketing. Distriborg, c’est également les marques: Vivis fructose, Pléniday, Gayelord Hauser, Schär, Yao Tea, Wakama, Tuocha, Florystelle, Ephynéa, Ortis, Krisprolls, Tien Shan, Agnesi, Patak’s, Thai, Amoy, Grand’Italia, Kara et Skippy. Royal Wessanen, pendant de nombreuses années, possédait Tree of Life, l’une des deux sociétés qui contrôlent 80% de la distribution du bio aux USA (l’autre étant United Natural Foods). Tree of Life est également le n°1 de la distribution bio au Royaume-Uni. Royal Wessanen a revendu Tree of Life USA en 2010 à KeHE Distributors (USA) pour 190 millions de dollars et il a revendu Tree of Life UK en juillet 2011. Royal Wessanen possède également, en UK, Kallo Foods Ltd (Kallo et Whole Earth). Royal Wessanen est coté à la Bourse d’Amsterdam. Certains de ses principaux actionnaires sont (5): - Delta Partner LLC, un Hedge Fund basé à Boston aux USA qui possédait 25.61 % des actions de Royal Wessanen en décembre 2012. - Sparinvest SE, un Danois gestionnaire international d’actifs basé au Luxembourg qui possédait 3.17 % des actions de Royal Wessanen en juillet 2013. Ses principaux actionnaires sont les banques Danske Andelskassers, Nykredit, le fonds d’investissement Investeringsforeningen Sparinvest et le fond de pension Pensionskassen for Farmakonomer. En 2012, Sparinvest SE a signé un accord de partenariat avec le Chinois Haitong International Holdings dont le siège social est installé dans le paradis fiscal des îles Vierges britanniques. - Invesco Ltd, un gestionnaire international d’actifs situé à Atlanta, aux USA, avec son siège social dans le paradis fiscal des Bermudes. Il possédait 2.62 % des actions de Royal Wessanen en septembre 2013. Le groupe emploie plus de 6200 collaborateurs répartis dans plus de 20 pays, et gérait 632 milliards de dollars en juin 2012. En 2004, cette compagnie a payé 450 millions de dollars d’amende aux USA pour pratiques de “trading” non conformes, un euphémisme dans ce milieu pour pratiques bancaires mafieuses. (4) Invesco est coté au Nasdac. Ses 5 principaux actionnaires sont Vanguard Group, Black Rock Fund, Wells Fargo, Morgan Stanley et Thornburg Investment. - Global Thematic Partners LLC. Il possédait 2.25 % des actions de Royal Wessanen en septembre 2013. Il est coté au Nasdac et on retrouve dans ses actionnaires principaux Dow Chemical, Bunge (l’une des quatre principales multinationales de l’agro-alimentaire avec Cargill, Glencore et le Groupe Louis Dreyfus), Mosaic Company (le leader mondial de la Potasse et du Phosphate), Potash Corp Sask (engrais à base de potasse potasse, phosphate et nitrate) et CF Industries Holdings, Inc (engrais agricoles). - Vanguard Group. Il possédait 0.65 % des actions de Royal Wessanen en septembre 2013. L’analyse des multinationales qui se cachent derrière Vanguard Group est présentée ci-dessus en relation avec le rachat de Lima et de Danival. - Black Rock Fund. Il possédait 0.63 % des actions de Royal Wessanen en septembre 2013. L’analyse des multinationales qui se cachent derrière Black Rock Fund est présentée ci-dessus en relation avec le rachat de Lima et de Danival. Lima et Danival Danival, racheté en 2000 par le groupe français de parapharmacie, Viva Santé, vient d’être revendu, en 2011, au Belge Lima qui lui-même est acheté par Hain Celestial en 2002. Après consultation du Nasdac, il s’avère que les 5 principaux actionnaires de Hain Celestial sont les fonds bancaires suivants: Vanguard, Goldman Sachs, Jennison Associates, Black Rock Fund, et Coatue Management. Derrière le fonds bancaire Vanguard se cachent Monsanto (de l’agent orange aux chimères génétiques en passant par le RoundUp), Philip Morris (les cigarettes), Martin Lockheed (les armements), ExxonMobil (le pétrole), Walmart (le n°1 des supermarchés), Pfizer (la pharmacie), Merck (la pharmacie), City Group, Bank of America, etc. Derrière le fond bancaire Goldman Sachs se cachent: Apple, Microsoft, ExxonMobil, Vanguard, Google, General Electric, JP Morgan, Pfizer, Merck, etc. Derrière le fonds bancaire Black Rock se cachent: Apple, Microsoft, ExxonMobil, Coca Cola, Chevron, Procter and Procter, Philip Morris, etc. Ad nauseam. La bonne compagnie que voilà! Un peu d’histoire. La société Hain Pure Food est créée en 1926 en Californie. Elle est rachetée en 1981 par Ogden Corporation (actuellement Covanta Energy Corporation qui est spécialisée dans le recyclage des déchets industriels et la production d’électricité). Elle est ensuite rachetée en 1986 par IC Industries (actuellement Whitman Corp, le sous-traitant de Pepsi qui acheta Pepsi Americas en 2000). Hain Pure Food est finalement racheté en 1994 par Irwin Simon, le propriétaire de Kineret Acquisition Corp (spécialités alimentaires) qui emprunte alors l’argent à Argosy Group LP (une compagnie de software). Fin 1994, le groupe prend le nom de Hain Food Group. En 1996, George Soros, le milliardaire prédateur psychopathe, rachète 16% des actions de la compagnie. Pour mémoire, George Soros est à la direction du CFR, le Council for Foreign Relations (16), il est l’un des membres du Groupe Bilderberg et il finance la clique militariste d’Avaaz. En 2000, Hain Food Group rachète Celestial Seasonning et change son nom en Hain Celestial. Celestial Seasonings est une société célèbre aux USA (depuis 1969) pour sa gamme de tisanes, non-bios, aux emballages poétiques, ornées d’axiomes de sagesse, de petites fleurs et de bisounours. Depuis peu, et enfin, (mars 2013), elle est également dans la ligne de mire des consommateurs avertis de par la très haute teneur en biocides (le Propachlor, un herbicide de Monsanto, et le Propargite, un acaricide vendu sous les noms de Omite et Comite) d’une partie de ses tisanes, teneur qui dépasse les normes permises par la Food and Drug Administration (FDA), ce qui n’est pas peu dire! Hain Celestial est également accusé de vendre des pâtes “bios” (De Boles Organic Pasta) contenant du MGK-264 (un synergisant cancérigène dans les pesticides) et du pyperonil butoxide (un synergisant cancérigène dans les insecticides). Hain Celestial est également accusé de commercialiser de faux cosmétiques “bios” sous les marques Jason et Avalon Organics. (7) L’un des cosmétiques de la gamme Jason, par exemple, n’a qu’un composant “bio” sur dix-neuf. (8) Goldman Sachs est une banque d’investissement qui se transforme – en 2008, lors de la crise des subprimes – en Holding grâce à l’octroi de nouvelles liquidités attribuées par la Réserve Fédérale (un cartel de banques privées depuis 1914) et débloquées par Henry Paulson (alors Secrétaire du Trésor), un ancien président/directeur de Goldman Sachs (une simple coïncidence). C’est à cette époque, d’ailleurs, que le richissime Warren Buffett (fortune d’environ 50 milliards de dollars) entre dans le capital de Goldman Sachs. En 2006, Warren Buffett a donné à la Fondation Bill Gates (dont il est l’un des administrateurs) une dizaine de millions d’actions de son Holding Berkshire Hathaway – un cadeau d’une valeur de 31 milliards de dollars. Warren Buffett et la Fondation Bill Gates sont activement impliqués dans la dévastation de l’Afrique en y déployant une autre “révolution verte” – transgénique (16). Goldman Sachs est – comme la Fondation Rockefeller – derrière de nombreux coups bas et tordus sur la planète entière. En juillet 2009, Matt Taibbi, dans la revue Rolling Stones (30), accuse Goldman Sachs d’avoir provoqué la plupart des manipulations des marchés financiers, les “bulles”, de ces 80 dernières années. Son long article recèle d’information fascinantes. Six bulles sont décrites, dont la célèbre bulle… du “réchauffement climatique anthropique”, qui est, aux dires, de tous les experts en climatologie (du moins ceux qui ont retourné leurs vestes mais qui ne veulent pas perdre la face) le fatidique responsable d’un refroidissement climatique global qu’ils nous annoncent… pour quelques décennies! (17) Même la NASA (qui avec Al Gore avait prédit la fonte de toute la mer de glace pour 2014 – c’est aujourd’hui) se demande bien où a disparu le réchauffement climatique (18). Mais c’est un autre sujet, et nous y reviendrons, un autre jour étoilé, car cette baudruche participe de la même intoxication médiatique, à l’échelle planétaire, mise en place par les multinationales, et leurs laquais d’Etats, pour rafler la mise au grand jeu du Monopoly – dont ils ont institué les règles. Goldman Sachs, c’est aussi la ruine de la Grèce. (19) (20) «En 2001, la Grèce et “la firme” se sont entendus pour échanger de la dette grecque à un taux de change fictif afin de réduire de 2% l’endettement hellène. Le gouvernement grec doit alors 600 millions d’euros à Goldman Sachs, en plus des 2,8 milliards empruntés. Ces 600 millions d’euros ont représenté 12% des 6,35 milliards de dollars gagnés par Goldman Sachs au titre de ses principaux investissements en 2001… Mais le produit dérivé utilisé pour dissimuler l’opération et vendu par la banque américaine a fait bondir la dette du pays européen envers la banque d’investissement. De quelque 2,8 milliards d’euros en 2001, elle a presque doublé à 5,1 milliards d’euros en 2005.» Il existe de nombreux ouvrages décrivant les crimes de Goldman Sachs. Car c’est bien de crimes qu’il s’agit lorsque des pans entiers de la société humaine sont conduits à la ruine financière et morale à cause des manipulations de ces voyous psychopathes. A noter qu’en 2003, la compagnie Heinz (fondée en 1869 à Pittsburgh) rachète 19,5% des actions du Hain Celestial Group. Elle les revend à la fin de l’année 2005. Et pour la petite histoire, cette année, en février 2013, Heinz est racheté par le milliardaire américain Warren Buffett (troisième fortune du monde) qui s’allie, pour l’occasion, à la chaîne Burger King (dont le propriétaire est le fonds d’investissement Brésilien 3G Capital). Tout cela ne fait aucune différence car les actionnaires de Heinz sont les mêmes que ceux de Hain avec en sus, l’héritière de la famille, l’épouse du nouveau secrétaire d’État américain, John Kerry. En conclusion, derrière Hain Celestial, avec ou sans Heinz (le célèbre Ketchup), se cache l’argent de Monsanto, Walmart, ExxonMobil, etc… Bon appétit. Provamel Provamel est l’une des marques avec Belsoy et Alpro Soya de la société Alpro, une filiale, créée en 1980, du Groupe Vandemoortele. Alpro est le leader Européen (15) des produits à base de soja, bio et non bio. Alpro fut revendu en 2009 pour 455 millions de dollars à Dean Foods, le leader mondial de la distribution de lait qui contrôle 90 % du lait aux USA. Alpro distribue ses produits dans une trentaine de pays. Dean Foods est aussi le propriétaire de Horizon, le plus gros distributeur de lait bio aux USA, ainsi que de WhiteWave/Silk, l’un des leaders du lait de soja bio et de ses produits dérivés aux USA qu’il racheta en 2002. En 2009, Organic Consumers Association appela au boycott de Silk en raison du fait qu’une partie de son soja provenait du Brésil (déforestation de l’Amazonie) et de Chine dans des conditions de travail plus que douteuses sur le plan éthique. Selon le Star Telegram et d’autres sources, Silk aurait utilisé du lait de soja bio jusqu’en 2009, année durant laquelle Dean Foods décida de passer au lait de soja non bio en gardant les mêmes code-bars et en remplaçant le terme bio par naturel. Rachels Organic, en UK, est également la propriété de Dean Foods. En juillet 2013, Dean Foods a commencé à se délester de WhiteWaves (9) en échange d’une dette détenue par J.P. Morgan Securities LLC et BofA Merrill Lynch. Le 26 juin 2013, WhiteWave annonça que Dean Foods s’engageait à se débarrasser, sous les 18 mois, des 19,9 % des parts qu’il détient encore dans la société. (10) En conclusion, Horizon, Silk, Alpro et Provamel restent en partie dans le giron d’actionnariat de Dean Foods jusque fin 2015. De plus, que Provamel soit dans le giron de Dean Foods ou de WhiteWave Food Company, cela ne fait aucune différence lorsque l’on analyse qui sont les cinq principaux fonds financiers qui contrôlent WhiteWave Food Company: Vanguard Group, Price T Rowe Associates, Shapiro Capital, FMR LLC, et Wellington Management. Sur le plan éthique, il faut rappeler qu’en novembre 2012, Dean Foods a donné 253 000 dollars pour lutter contre la proposition 37 en Californie destinée à rendre obligatoire l’étiquetage des produits OGMs. En 2009, le Cornucopia Institute a accusé Dean Foods (Horizon), Abbott Laboratories (Similac) et Nurture, Inc. (Happy Baby) de contaminer délibérément la chaîne alimentaire bio en introduisant dans des aliments bios (13), tels que du lait et des nourritures pour bébés, des huiles processées avec des solvants synthétiques par Martek. (11). Ces huiles sont processées en un cocktail de substances synthétiques et diverses dont sont issues des compléments alimentaires, commercialisés sous les appellations DHA (acide docosahexaenoique/ omega-3) et ARA (acide arachinodique/ omega-6). De plus, ces huiles sont élaborées avec le recours de solvants très toxiques tels que l’hexane et Isopropyl alcohol. (14) Le Cornucopia Institute porta plainte (12) en affirmant que certaines huiles (Life’sDHA™ et Life’sARA™) étaient fabriquées à partir de fungi du sol et d’algues génétiquement modifiées par des mutations induites par des radiations ou l’usage des substances chimiques très nocives. Le Life’sDHA™ est produit à partir des algues Crypthecodinium cohni ou de Schizochytrium. Le Life’sARA™ est produit à partir du champignon Mortierella alpina. En avril 2010, le Ministère de l’Agriculture US (USDA) déclara illégales, pour le secteur bio, les huiles de Martek mais l’administration Obama/Vilsak (un homme de paille de Monsanto) bloqua l’application de cette décision pendant encore 18 mois, plus particulièrement sous la pression des lobbyistes de Dean Foods. Martek Biosciences Corporation a été rachetée en décembre 2010, pour 1,1 milliard de dollards par un conglomérat Hollandais, Royal DSM NV, au chiffre d’affaires de 12 milliards de dollars. Martek Biosciences Corporation produit des protéines fluorescentes d’algues pour la recherche médicale. Martek Biosciences Corporation est en partenariat avec Monsanto pour produire une huile de soja génétiquement modifié à haute teneur en oméga 3. Selon certaines sources, les huiles incriminées dans les produits bios étaient en fait des produits élaborés par Monsanto dans les années 90 pour lesquels Martek n’avait pas encore les droits techniques. Pronatura Voyons maintenant le cas de ProNatura, le leader Français de la distribution de légumes et de fruits bio au chiffre d’affaires de 84 millions d’euros en 2010. Sa société est à 51% sous le contrôle d’Activa Capital depuis juillet 2005. Activa Capital (fonds de pension, compagnies d’assurances, investisseurs privés, etc.), comme toutes les sociétés d’investissement, joue au Monopoly. En 2003, elle organise la reprise du groupe Mont Blanc, une filiale à 100% de Nestlé qui y reste actionnaire jusqu’en 2005. En octobre 2005, Activa rachète à Nestlé les 19% d’actions restantes dans Mont Blanc lors de son rachat d’une autre filiale de Nestlé, Gloria. En 2012, Activa Capital acquiert des actions majoritaires de la Financière Taoris, la holding contrôlant l’outsourceur Armatis. Pro Natura a acquis la société Bioprim (un acteur majeur sur le marché des fruits et légumes biologiques) en octobre 2007. L’entreprise était détenue par ses deux dirigeants ainsi que par les fonds d’investissements IRDI et Soridec. Ce fut son second grand rachat car, en août 2006, il avait racheté le leader belge Biomarché, basé à Sombreffe, qui devint ProNatura-Belgique. En rachetant Biomarché à Hain Celestial (l’actuel propriétaire de Lima et de Danival!!) , ProNatura devint le leader Européen de fruits et légumes bios. Mais, en 2008, ProNatura Belgique perdit un important client, le groupe Delhaize dont elle alimentait 300 magasins, sous la marque Delhaize Bio. Ce fut une perte sèche car, en Belgique, un tiers des fruits et légumes bios passent par les supermarchés Delhaize. En 2010, ProNatura décida de reprendre l’approvisionnement de certains magasins de distribution comme Système U et Cora France qu’elle avait jadis confié à Pronatura Belgique. Le 19 avril 2010, la Libre Belgique écrivit: «Les responsables syndicaux se rendront, ce lundi ou dans la semaine, au cabinet du ministre wallon de l’Economie, Jean-Claude Marcourt (PS) pour le sensibiliser à la situation de l’entreprise nivelloise dont on nous assure qu’elle n’a pas démérité. Mais il semble qu’elle connaisse des problèmes de rentabilité, ce qui ne serait pas du goût du fonds de pension Activa Capital, l’actionnaire majoritaire du groupe ProNatura, créé par Henri de Pazzis. Celui-ci en est toujours le président». Sa filiale Belge fut, subséquemment, mise en liquidation en 2010 en licenciant une cinquantaine de personnes. On comprend fort bien que ProNatura/Activa Capital ne souhaitait pas boucher les trous d’une filiale déficitaire alors qu’il redoublait d’efforts pour développer ses filiales de production en Afrique. Et de plus, il n’y a pas de délégués syndicaux au Togo. En novembre 2014, Activa Capital a cédé sa participation dans ProNatura à Naxicap Partners et à l'équipe de management présidée par Lionel Wolberg. Banque Populaire Développement : Société de Capital Risque dotée d'un portefeuille de 800 M€ sous gestion, détenue par 18 Banques Populaires Régionales, actionnaires à hauteur de 62%, Natixis pour le solde. Donc Naxicap Partners est une filale de Natixis. Natixis, créée en 2006, est la banque de financement, de gestion et de services financiers du groupe BPCE, issue de la fusion des groupes Caisse d'épargne et Banque populaire. L’entreprise intervient dans les métiers de la banque grande clientèle, de l’épargne et des services financiers spécialisés et intègre des équipes de recherche en économie. Elle est présidée par François Pérol. De 2005 à 2007, François Pérol est banquier d’affaire et associé-gérant de la banque Rothschild & Cie. À ce titre, il conseille Philippe Dupont, PDG des Banques populaires dans la création de Natixis. Affectée par ses choix de gestion, notamment durant la crise des subprimes, l'action Natixis a en moins de deux ans perdu près de 95 % de sa valeur, en passant sous le seuil de 1 euro en mars 2009, stabilisée autour de 3,5 € en 2010. Les pertes pour l'exercice 2008 seraient de l'ordre de 2 milliards d'euros. Le 19 janvier 2009, la valeur du titre est de 1 €, soit 5 % du coût initial. L'État français soutiendra, pour plus de 7 milliards d'euros, le plan d'assainissement de Natixis et de ses actionnaires, les banques populaires et les caisses d'épargne, pour l'essentiel. En mars 2016, un ancien collaborateur de l'Élysée, conseiller à la présidence de la république du temps de la création de Natixis est nommé à un poste de direction de Natixis après un parcours interne. http://www.activacapital.com/fr/activa-capital-portefeuille-investissements/nos-investissements-passes/42pronatura http://www.naxicap.fr https://fr.wikipedia.org/wiki/Natixis Tradin Organic Voyons maintenant le cas de Tradin Organic (The Organic Corporation B.V) qui est l’un des plus importants grossistes de la bio Européenne. Ce grossiste vend du tournesol de Bulgarie, des haricots de Chine, du sésame et du café d’Ethyopie, du sucre et de l’huile de noix de coco d’Indonésie, du jus d’orange du Mexique, du riz d’Indonésie, des fruits rouges de Serbie, des ananas du Vietnam, etc, etc. En 2008, Tradin Organic a été racheté par la multinationale Canadienne, SunOpta (6) qui annonce un chiffre d’affaire d’un milliard de dollars. SunOpta possède 66 % des actions de Opta Minerals Inc (recyclage, production et distribution de minéraux industriels) et une participation minoritaire dans Mascoma Corporation spécialisée dans les nécro-carburants. SunOpta est coté au Nasdac. Ses cinq principaux actionnaires sont FMR LLC; West Face Capital; Connor, Clark and Lunn; Global Thematic Partners LLC; Gruber and MacBaine. - FMR LLC, l’actionnaire principal de SunOpta, compte parmi ses actionnaires principaux: Monsanto, Coca Cola, ExxonMobil, Chevron, Amgen (leader mondial des biotechnologies), Biogen Idec (biotechnologies), Gilead (biotechnologies), Actavis (pharmacie), Merck (pharmacie), Pfizer, (pharmacie), Regeneron Pharmaceuticals, (pharmacie), Alexion Pharmaceutical (pharmacie), Procter and Gamble (pharmacie, cosmétiques), Johnson and Johnson (pharmacie), Wells Fargo, JP Morgan, Citygroup, Facebook, Apple, Microsoft, Google, General Electric, etc. - Connor, Clark and Lunn. Ses actionnaires sont principalement des banques et des sociétés impliquées dans les énergies, dans les minerais industriels (mines d’or, par exemple), dans le pétrole, dans les fertilisants de synthèse... - Global Thematic Partners LLC a déjà été présenté dans les actionnaires de Royal Wessanen. - Gruber and MacBaine. Ses actionnaires sont principalement des entreprises de télécommunications, d’informatique... En conclusion, Tradin Organic/SunOpta, l’un des plus importants grossistes de la bio Européenne, est financé par l’argent des mêmes multinationales qui financent Hain Celestial aux USA ou Royal Wessanen en Hollande. Et ce, pour aller piller le Tiers-Monde de sa biomasse puisque le “sourcing” de ses produits “bios” se situe strictement dans les pays les plus pauvres de la planète. A SUIVRE…... Notes 1. http://www.cornucopia.org/wp-content/themes/Cornucopia/downloads/prop37-poster.pdf 2. https://itunes.apple.com/us/app/buycott/id585933440?ls=1&mt=8 3. http://www.lsa-conso.fr/distriborg-rachete-france-alter-eco,142118 4. http://www.nytimes.com/2004/09/08/business/08place.html?_r=0 5. http://markets.ft.com/research/Markets/Tearsheets/Business-profile?s=WES:AEX 6. http://www.foodnavigator.com/Financial-Industry/SunOpta-seals-purchase-of-Tradin-Organic 7. https://glaucusresearch.com/wp-content/uploads/downloads/2013/02/GlaucusResearchThe_Hain_Celestial_Group_Inc-NasdaqHAIN-Strong_Sell_Febuary_21_2013.pdf 8. http://www.topclassactions.com/lawsuit-settlements/lawsuit-news/1168--hain-celestial-jasona- avalon-organics-class-action-lawsuit 9. http://www.deanfoods.com/our-company/news-room/press-release.aspx?StoryID=1841335 10. http://www.whitewave.com/news/north-america/whitewave-spin-off-from-dean-foods-completed 11. http://foodfreedom.wordpress.com/2012/02/02/dean-foods-biotech-usda-conspiring-to-polluteorganics/ 12 . http://cornucopia.org/USDA_Legal_Complaint_DHA_April_2008.pdf 13. http://www.cornucopia.org/List%20of%20Companies%20with%20Martek.pdf 14. http://www.cornucopia.org/what-are-marteks-dha-and-ara-oils/ 15. http://www.european-business-journal.com/Alpro-Comm.-VA-SCA/portrait/59585 16. Le CFR et le Groupe Bilderberg sont deux des pseudopodes de la baudruche dénommée “Nouvel Ordre Mondial”. Le CFR et le Groupe Bilderberg ont été créés par la famille Rockefeller dont les fondations ont financé tant l’eugénisme, les chimères génétiques, l’abominable révolution verte que Greenpeace, les Amis de la Terre, le Réseau Action Climat, etc... Article Rédigé le 12 février 2014 par : Dominique Guillet Source : https://kokopelli-semences.fr/quoi_de_neuf/bio_pirate La Bio Piratée, second épisode : Lima/Danival chez Hain Celestial Pendant de nombreuses années, le partenariat entre Hain Celestial et Heinz est très fructueux, tant sur le plan technique, que stratégique ou financier. En 2000, Hain Celestial rachète, à Heinz, Earth Best, une compagnie d’aliments pour bébés. En 2004, Hain Celestial rachète, à Heinz, deux compagnies alimentaires, Ethnic Gourmet et Rosetto. En 2006, Hain Celestial rachète, à Heinz, sa société d’aliments frais processés, Para Laboratories ainsi que la société anglaise, Linda McCartney Foods. Signalons que, pour lutter contre la proposition 37 en Californie destinée à rendre obligatoire l’étiquetage des produits OGMs, Heinz, en 2012, fait partie des contributeurs financiers (avec un don de 500 000 dollars) aux côtés de Monsanto, Nestlé, DuPont, BASF, Bayer, Coca-Cola, Syngenta, Unilever, Cargill, Dow, etc. Hain Celestial/Heinz: mêmes combats, mêmes stratégies… et mêmes pesticideurs. D’ailleurs, la réputation de Hain Celestial, aux USA, est telle – et les relations entre Hain Celestial et Heinz sont tellement intimes – que les organisations luttant pour l’étiquetage des chimères génétiques n’hésitent pas, en 2012, à inclure Hain Celestial sur la liste des pro-OGMs. Ce qui suscite, en mars 2013, une prise de position publique de Hain Celestial qui déclare être favorable à l’étiquetage des chimères génétiques. Une petite déclaration sur de l’étiquetage, cela n’engage à rien, n’est ce pas. Surtout quand on connaît la puissance financière de toute la mafia de l’agrochimie et des nécrotechnologies qui en Californie, en Oregon et en Washington ont investi des dizaines de millions de dollars, dans chaque état, dans des campagnes médiatiques décourageant les consommateurs de voter pour la transparence. Surtout quand on sait que de toutes façons – comme dans le cas du Maui County à Hawaï – même si le peuple décide d’un moratoire sur les chimères génétiques, les multinationales contre-attaquent “en justice” de suite, telles que Monsanto et Dow, dans ce cas précis. La lutte courageuse de certaines organisations pour l’étiquetage des chimères génétiques fait figure de combat pathétique face aux armes financières des nécro-technologies. En juin 2014, quatre lobbies/fédérations (Grocery Manufacturers Association, Snack Food Association, International Dairy Foods Association et National Association of Manufacturers) ont attaqué l’Etat du Vermont aux USA qui a imposé l’étiquetage des chimères génétiques. Et, bien sûr, on ne peut que remettre en exergue la situation dramatique de l’agriculture aux USA: à savoir que près de 100% du maïs et du soja sont transgéniques, sans même parler de la luzerne, de la betterave, du colza, etc. Ce qui relativise les engagements non-chimériques de Hain Celestial, et de tous les poids-lourds de la bio industrielle, dans le “Non-Gmo Project”, une organisation (avec Trade Mark) spécialisée dans le Greenwashing et totalement soutenue financièrement par ceux-là même – Whole Foods Market, Organic Valley, Stonyfield Farm (Danone), Horizon (Dean, le N°1 mondial du lait) et l’United Natural Foods (UNFI) – qui ont prôné, dès 2011, la co-existence transgénique pacifique avec Monsanto, Syngenta, Dow, etc. Il faut préciser que les 9 milliards de dollars de chiffres d’affaires de Whole Foods Market (l’un des leaders de la distribution bio industrielle aux USA) sont dérivés, pour les 2/3, de ses produits “naturels” (non bios) farcis de chimères génétiques. (Les destinées de Whole Foods Market et de Hain Celestial, son plus gros fournisseur, sont indissociables, d’ailleurs). Il en est de même pour Hain Celestial dont une petite partie seulement des compagnies, parmi les 60 et plus, sont réellement certifiées à 100% bios. Tout le reste n’est que du conventionnel ou du “naturel”. Du “naturel” plus ou moins contaminé par des chimères génétiques (en fonction des territoires agricoles dont il est issu) quand ce n’est pas par de la chimie lourde – qui, d’ailleurs, contaminerait aussi ses produits dits “bios”. Il faut aussi préciser que le “Non-Gmo Project” est en fait un “Less than 1%-Gmo Project”, à savoir que tous les produits contenant moins de 1% de chimères génétiques sont certifiés sans OGM: quelle est donc l’Autorité planétaire qui a décidé qu’1% était le seuil fatidique à ne pas dépasser? L’arithmétique à la mode greenwashing: moins de 1% = 0!! A-t-on demandé au Professeur Séralini si les consommateurs gavés de produits chimériques, pendant des dizaines d’années – à petites doses quotidiennes délivrées par des produits bios ou naturels “Non-Gmo Project” – encourraient moins de risques de dégénérescence que les rats sujets de ses expériences? Des procès à répétition: Le 6 novembre 2013, un procès est intenté, dans l’Etat de Californie, à l’encontre de Hain Celestial qui commercialise une gamme de tisanes sous sa marque Celestial Seasonings avec la mention “100% naturel”. Le procès se fonde sur un rapport publié en février 2013 par Glaucus Research citant les analyses réalisées par le laboratoire indépendant Eurofins selon lequel 91% des tisanes, de Celestial Seasonings, contiennent des pesticides dépassant “les normes autorisées” – ce qui n’est pas peu dire. Les contaminants découverts par Eurofins incluent les insecticides Fipronil, Endolsulfan, Buprofézine, Cyhalotrine, Cyperméthrine, Dichlorodiphényltrichloroéthane ou DDT, Dianizon, Imidaclopride, Malathion, Profenofos, Perméthrine, Pyridaben, Propachlor, Thiaméthoxame, Thiaclopride, Chlorfenapyr, Diméthoate, Fludioxonil, Hexaflumoron, Triazophos, Chlorpyriphos-éthyl; l’herbicide Diméthachlore; le fongicide Carbendazime. Le rapport de Glaucus Research conclut en affirmant que 85% des ventes de Hain Celestial sont réalisées avec des produits sujets à des pratiques de marketing pernicieuses et à des problématiques de contrôle de qualité. En langage clair: de l’arnaque plus de l’empoisonnement – au-delà des normes autorisées. Le 15 octobre 2013, un procès est intenté, dans l’Etat de New-York, à l’encontre de Hain Celestial qui commercialise (très cher) des jus de fruits ou de légumes libellés “non pasteurisés”, “100% brut” et “bios” sous sa marque BluePrint. En fait, ces jus “frais” – afin de rester “frais” à l’étalage pendant un mois et parfois plus – sont processés selon la technique connue sous le nom de “pascalisation”, à savoir un traitement sous très haute pression de 6000 bars (6000 fois la pression de l’atmosphère). La pascalisation est réputée détruire tous les organismes pathogènes… en même temps, bien sûr, que toutes les bactéries bénéfiques. Les détracteurs de cette technologie affirment que la pascalisation dénature complètement les vitamines, les probiotiques, les protéines et autres nutriments. En 2011, un procès est intenté, en Californie, à l’encontre de Hain Celestial qui est accusé de commercialiser de faux cosmétiques “bios” sous les marques Jason et Avalon Organics. L’un des cosmétiques de la gamme Jason (le Jason Ester-C Super-C Cleanser Facial Wash) présenté comme “pur, naturel et bio” n’a qu’un composant “bio” sur dix-neuf, à savoir de l’Aloe Vera, le neuvième ingrédient de ce cosmétique en terme quantitative. Quant à la marque Avalon Organics, elle n’est que cela, un nom de marque car ses cosmétiques sont “organiques” – et en Anglais, organique signifie organique et “bio”. En France, Avalon Organics est commercialisé par Biovéa et les produits portent l’appellation “biologique” dans leur nom… entretenant ainsi la même ambiguïté que dans leur présentation en langue anglaise. Les pâtes “bios” de sa marque DeBoles ont été analysées et contiennent deux synergisant: le MGK-264 (N-Octyl bicycloheptene dicarboximide) et le Piperonyl Butoxide – hautement toxiques. Les actionnaires sous tous soupçons de Hain Celestial Hain Celestial est une société au chiffre d’affaires d’environ 2,3 milliards de dollars pour 2014 répartis à 60% aux USA et 30% en Angleterre. Elle est enregistrée dans l’Etat du Delaware, un paradis fiscal accueillant 945 000 corporations (pour une population de 900 000 personnes). En 2012, Brett Icahn (le fils de Carl Icahn) et David Schechter (deux des directeurs de Carl Icahn) sont au conseil de directeurs de Hain Celestial. Anne Shapira a rejoint ce conseil en début décembre 2014. (Elle est également la responsable financière du bijoutier David Yurman après avoir travaillé pendant 13 ans dans la banque Golman Sachs et après avoir travaillé comme analyste chez Neuberger Berman). Lisa Lehndorff est la directrice de communication. Zareb Herman est le directeur des régulations. Ross Weiner est vice-président et responsable des finances. Les autres vice-présidents sont: John Carroll, Denise M. Faltischek, Stephen J. Smith. Beena G. Goldenberg est responsable de Hain Canada. Jay Lieberman est responsable de Hain Pure Protein Corporation. David Ziegert est le directeur de Celestial Seasonings. L’équipe de direction comprend également Sheila Stanziale, John Heuer, Emma Froelich-Shea, Maureen M. Putman. Qui possède les actions de cette société fondée par Irwin David Simon? Il en possède lui-même 5%. L’investisseur Carl Icahn en était, en 2012, le principal détenteur car il en possédait 15% avant de vendre la moitié de ses actions en début septembre 2013 et l’autre moitié vers la mi-septembre 2013 à Jefferies LLC, une banque d’investissements. Carl Icahn est ou a été très impliqué dans une pléthore de sociétés pharmaceutiques nécrotechnologiques: Biogen, Amgen, Regeneron, Forest Laboratories… Il a vendu les actions qu’il détenait chez Hain Celestial en 2013 parce qu’il voulait s’attaquer à Dell, Apple, Nuance Communications. Carl Icahn joue avec sa fortune (estimée à plus de 12,5 milliards de dollars) dans l’électronique, les nécro-technologies ou la mégadistribution “bio/naturelle”. L’objectif, de tous ces investisseurs, n’est pas de produire de l’ordinateur, ou des thérapies transgéniques ou des tisanes. L’objectif est de produire du profit. Les cinq principaux actionnaires de Hain Celestial sont actuellement les fonds bancaires suivants: Vanguard Group, Goldman Sachs, Jennison Associates, Black Rock Fund, et Coatue Management. Vanguard Group se démarque de ses concurrents par le fait que la société est détenue par ses fonds qui sont détenus par les actionnaires. Il n’existe pas de tierce partie. Qui donc détient Vanguard Group: Monsanto (de l’agent orange aux chimères génétiques en passant par le RoundUp), Philip Morris (les cigarettes), Martin Lockheed (les armements), ExxonMobil (le pétrole), Walmart (le n°1 des supermarchés), Pfizer (la pharmacie), Merck (la pharmacie), City Group, Bank of America, etc, etc. Ce qui veut dire que le capital de Hain Celestial détenu par Vanguard Group est en fait détenu – collectivement il est vrai – par Monsanto, Philip Morris, Martin Lockheed, etc. Est-ce bien clair? Goldman Sachs est une banque d’investissement qui se transforme – en 2008, lors de la crise des subprimes – en Holding grâce à l’octroi de nouvelles liquidités attribuées par la Réserve Fédérale (un cartel de banques privées depuis 1914) et débloquées par Henry Paulson (alors Secrétaire du Trésor), un ancien président/directeur de Goldman Sachs (une simple coïncidence). C’est à cette époque, d’ailleurs, que le richissime Warren Buffett (fortune d’environ 50 milliards de dollars) entre dans le capital de Goldman Sachs. En 2006, Warren Buffett a donné à la Fondation Bill Gates (dont il est l’un des administrateurs) une dizaine de millions d’actions de son Holding Berkshire Hathaway – un cadeau d’une valeur de 31 milliards de dollars. Warren Buffett et la Fondation Bill Gates sont activement impliqués dans la dévastation de l’Afrique en y déployant une autre “révolution verte” – transgénique. Goldman Sachs est – comme la Fondation Rockefeller – derrière de nombreux coups bas et tordus sur la planète entière. En juillet 2009, Matt Taibbi, dans la revue Rolling Stones, accuse Goldman Sachs d’avoir provoqué la plupart des manipulations des marchés financiers, les “bulles”, de ces 80 dernières années. Son long article recèle d’information fascinantes. Six bulles sont décrites, dont la célèbre bulle… du “réchauffement climatique anthropique”, qui est, aux dires, de tous les experts en climatologie (du moins ceux qui ont retourné leurs vestes mais qui ne veulent pas perdre la face) le fatidique responsable d’un refroidissement climatique global qu’ils nous annoncent… pour quelques décennies! Même la NASA (qui avec Al Gore avait prédit la fonte de toute la mer de glace pour 2014 – c’est aujourd’hui) se demande bien où a disparu le réchauffement climatique. Mais c’est un autre sujet, et nous y reviendrons, un autre jour étoilé, car cette baudruche participe de la même intoxication médiatique, à l’échelle planétaire, mise en place par les multinationales, et leurs laquais d’Etats, pour rafler la mise au grand jeu du Monopoly – dont ils ont institué les règles. Goldman Sachs, c’est aussi la ruine de la Grèce. «En 2001, la Grèce et “la firme” se sont entendus pour échanger de la dette grecque à un taux de change fictif afin de réduire de 2% l’endettement hellène. Le gouvernement grec doit alors 600 millions d’euros à Goldman Sachs, en plus des 2,8 milliards empruntés. Ces 600 millions d’euros ont représenté 12% des 6,35 milliards de dollars gagnés par Goldman Sachs au titre de ses principaux investissements en 2001… Mais le produit dérivé utilisé pour dissimuler l’opération et vendu par la banque américaine a fait bondir la dette du pays européen envers la banque d’investissement. De quelque 2,8 milliards d’euros en 2001, elle a presque doublé à 5,1 milliards d’euros en 2005.» Il existe de nombreux ouvrages décrivant les crimes de Goldman Sachs. Car c’est bien de crimes qu’il s’agit lorsque des pans entiers de la société humaine sont conduits à la ruine financière et morale à cause des manipulations de ces voyous psychopathes. Hain Celestial, multinationale de l’aliment “naturel” Nous n’allons pas accorder plus de temps à l’analyse de ce qui se cache derrière les investisseurs et les porteurs du capital de Hain Celestial. Nous laissons, à d’autres courageux, le soin de mettre leur nez dans cette marmite puante. Le rapport de Glaucus Research, sus-cité, est très peu élogieux eu égard à l’éthique de Hain Celestial. « Nous estimons que Hain Celestial est une compagnie alimentaire conventionnelle qui se fait passer pour une compagnie d’aliments bios et sains». Quel que soit le déguisement de Hain Celestial, son fondateur est un pur mégalomane. En juillet 2013, il déclare à une journaliste de Forbes: «nous avons 257 employés dans nos bureaux de New-York et ils seront 500 dans deux ans». Irwin David Simon est né au Canada. Son père, Nathan Simon, y tenait un petit magasin d’alimentation koscher. Irwin David Simon est arrivé à Manhattan en 1983. En 1990, il s’est allié à un milliardaire de l’alimentation “tendance”, Daniel Abraham (fondateur de Slim-Fast). Il a ensuite mis à profit ses 600 000 dollars d’économie pour acheter Kineret (koscher), Barricini Foods et ensuite Hain Pure Food. C’est en 2000 qu’il rachète Celestial Seasonings. Depuis lors, c’est un insatiable du rachat de petites ou moyennes sociétés de l’alimentaire conventionnel, bio, et bien sûr naturel, ou prétendu tel. Fin 2001, il rachète Lima en Belgique. Hain Celestial en sus de Lima et de Danival a racheté plus d’une soixantaine de compagnies alimentaires: Yves Veggie Cuisine, Imagine Foods, Grains Noirs, Acirca, Jason, Avalon Organics, Rosetto, Ethnic Gourmet, Zia Cosmetics, Spectrum Organic, Para Laboratories, Fresh prepared foods, Linda McCartney, Freebird, Haldane, Biomarché, Daily Bread, MaraNatha & Sunspire, Whitewave Tofu, Plainville, Sensible Portions, Churchill Food Products, Greek Gods, GG Unique Fiber, Protein Sgmt, Cully & Sully, Europe’s Best, Daniel’s, etc, etc. Ses dernières acquisitions (intégrales ou partielles) de 2013/2014 incluent: – Tilda, le leader du riz basmati en UK – non bio – avec 190 millions de dollars de chiffre d’affaires en 2013. – Rudi’s Organic Bakery (bio) avec 190 millions de dollars de chiffre d’affaires en 2013. – Ella’s Kitchen (le leader de l’alimentation bio pour bébés en UK), avec 70 millions de dollars de chiffre d’affaires en 2012. – BluePrint (bio pascalisée) avec un chiffre d’affaires de 20 millions de dollars en 2012 qui devait atteindre, en 2014, 100 millions de dollars selon Irwin David Simon. – Hain Pure Protein Corporation (non bio) avec 230 millions de dollars de chiffre d’affaires en 2014. Jay Lieberman en reste le directeur. HPPC détient 19% du capital de Empire Kosher Poultry (5% de produits bios. – Finalisation de l’acquisition de Grains Noirs en Belgique. L’Empire Hain Celestial dans le Céleste Empire Hain Celestial a établi, en 2009, une joint venture, à 50/50, avec Hutchison China Meditech – une entreprise pharmaceutique Chinoise qui vend également des produits naturels et des produits bios – afin d’établir la société Hutchison Hain Organic Holdings Limited. Hutchison China Meditech a des accords de partenariat avec AstraZeneca/Syngenta; avec la société pharmaceutique Janssen, filiale de Johnson and Johnson; avec la méga société pharmaceutique Lilly – dirigée par John Leichleter aux USA – qui est aussi en partenariat avec AstraZeneca/Syngenta et qui commercialise le Cialis et qui fut l’une des premières à produire de l’insuline transgénique. De plus, Hutchison China Meditech a créé, avec Nestlé, la société Nutrition Science Partners, une joint venture à 50/50 dont l’objectif est «de développer, manufacturer et commercialiser des produits médicinaux et nutritionnels à partir de plantes botaniques… Ce nouveau partenariat ouvre à Nestlé l’accès à la bibliothèque médicinale de Hutchison China Meditech contenant plus de 50 000 extraits dérivés de plus de 1200 plantes différentes». En juillet 2013, Nutrition Science Partners annonce qu’un premier patient est traité avec le produit HMPL-004, NATRUL-4, un remède confectionné à partir de plantes pour des problèmes de colite. Hutchison China Meditech est une filiale de Hutchison Whampoa Group qui détient également A.S. Watson, un groupe possédant 11 000 magasins dans 33 pays du monde. Le président du Hutchison Whampoa Group, le milliardaire Li Ka-Shing (la 11 ème fortune du monde), est financièrement très impliqué dans Kaiima Ltd, une toute nouvelle compagnie Israélienne de semences transgéniques. Hain Celestial est une bulle fragile prête à éclater aux moindres soubresauts du marché Occidental Selon le rapport de Glaucus Research, les fortes croissances enregistrées par Hain Celestial, en 2012, concernent une poignée de marques représentant, à elles seules, 40% de ses ventes, à savoir Premier, Sensible Portions, Celestial Seasonings, Personal Care Products, Greek Gods et Deboles – des marques qui ne sont ni bios ni “naturelles” ou qui sont sujettes à des problèmes de contrôle de qualité. La lecture de son bilan financier de 95 pages ne permet pas de savoir ce que représente réellement la vente des produits véritablement bios chez Hain Celestial. Et sans doute qu’importe. Les grandes déclaration de Irwin David Simon ne constituent qu’un rideau de fumée de plus et tout est dans les logos: “Being Organic and Natural Is In Our Heart”. “Commited to Sustainable Growth” et même dans un logo en Trade Mark: “A Healthier Way of Life”. Un mode de vie plus saine est le logo déposé de Hain Celestial dont le fondateur a déclaré que sa société allait changer les Etats-Unis et même la manière dont le monde s’alimente! La réalité est beaucoup plus crue: Hain Celestial est une bulle fragile prête à éclater aux moindres soubresauts du marché Occidental car le “bio” est une mode en laquelle toutes les multinationales s’engouffrent (la bio piratée) tout comme le “naturel” qui est une gigantesque foire d’empoigne. D’ailleurs, aujourd’hui même, General Mills aux USA, suite à une procédure judiciaire intentée en 2012, vient d’accepter de retirer la mention “naturel” d’une trentaine de ses produits. Selon le Wall Street Journal, ce sont plus d’une centaine de procédures judiciaires qui ont été intentées, depuis 2011, à l’encontre de compagnies de l’alimentaire concernant la problématique du “naturel” aux USA. C’est sans doute pour cela qu’Irwin David Simon tente d’imiter Walmart, l’un de ses plus importants distributeurs, en se tournant vers l’Inde ou vers la Chine, la Thailande, le Vietnam et l’Indonésie – quitte à s’allier avec une entreprise pharmaceutique Chinoise très liée à Nestlé et à Syngenta et dont la maison mère, Hutchison Whampoa Group, possède un président très impliqué dans les chimères génétiques. Business is Business. L’objectif, pour Irwin David Simon, est de produire du profit et vite avant que les bulles n’éclatent – tout en se délestant de quelques dizaines de millions de dollars de ses propres actions si l’occasion et l’environnement financier s’y prêtent. «Simon says, Simon sells» ainsi que le commente avec humour le rapport du Glaucus Research. Dominique Guillet. 7 décembre 2014 Source : http://blog.kokopelli-semences.fr/2014/12/la-bio-piratee-second-episode-limadanival-chezhain-celestial/ Plus d'infos... Bio Partner Schweiz AG Bio Partner Schweiz AG est le grossiste bio leader en Suisse. « Bio Development Holding est, depuis 2010, la propriétaire majoritaire de Bio Partner Schweiz AG et augmente maintenant sa part à tout juste soixantequatorze pour cent. Il s’agit là d’une nouvelle positive pour Bio Partner, car Bio Development Holding s’est fixée comme objectif de développer le marché bio. Grâce au soutien de ce grand actionnaire orienté à long terme, toutes les conditions sont désormais réunies pour une poursuite stratégique du développement de Bio Partner. Le contexte international dans lequel Bio Development Holding AG évolue est par ailleurs très favorable. » Bref profil Bio Development Holding : « Bio Development Holding AG est une société de participation qui prend, dans l’espace germanophone ainsi que dans les pays avoisinants, des participations dans le commerce de gros et de détail ainsi que dans les étapes de transformation en amont. » Bio Development Holding est composé de : Brescacin Fabio (membre), Mantel Urs (président et chef de direction), EnderliYves (membre), Fuchs Nikolai (membre), Tschannen Peter (membre). Bio Partner Schweiz AG est composé de : Walti Paul (membre de la direction), Baer Stephan (membre du conseil d'administration), Benz Dieter (membre du conseil d'administration), Breitenmoser Beatrice (membre du conseil d'administration), Enderli Yves (président du conseil d'administration), Mantel Urs (administrateur), Jimenez Andreas (gérant), Bachmann Roger, Bodmer Hans, Müller Mark, Nüssli Witschi Katharina, Lehmann-Krüger Ute (membre de la direction). Donc Mantel Urs (président et chef de direction de BDH) est administrateur chez BPS et Enderli Yves (membre de BDH) est président du conseil d'administration de BPS. Mantel Urs est titulaire de UMC Urs Mantel Consulting (gestion et de conseil financier), qui travaille dans les domaines suivants : la gestion des crises des sociétés, l'achat et la vente d'entreprises, le développement des entreprises par l'innovation et le repositionnement la planification de la relève, coaching des cadres, mandats. Il était président de Viaverde AG de juillet 2004 jusqu'à octobre 2007. Sources : http://www.biopartner.ch/download/biopartner/2013%2009_communiqu%C3%A9%20base%20con solid%C3%A9e.pdf, http://www.shabex.ch/fr/co/rel/bio_development_holding_ag_CH300.3.013.019-3.htm http://www.moneyhouse.ch, http://d-inside.drogoserver.ch/f/0610/biopartner.pdf, http://www.umcag.ch/, http://www.zefix.ch Isola Bio Wessanen reprend pour 52 millions d'euros le producteur italien de boissons végétales 'Abafoods'. L'entreprise produit des boissons à base de riz, de noix de coco, d'amandes, d'avoine, d'épeautre et de soja. Elle est connue sous la marque 'Isola Bio'. http://bionews.nutrimedes.be/fr/node/462 Nutrition & Santé L'actionnaire de Nutrition & Santé est a 100 % Otsuka Pharmaceutical (Japon). Voici leurs marques : Bimana, Boldoflorine, Boribel, Céréal Bio, Céréalpes, Dietisa, Gerblé, Gerlinéa, Isostar, Lecinova, Milical, Modifast, Orzo Bimbo, Pesoforma, Soy, Soyjoy, VitaflorBIO, Weightcare, Natursoy, Valpiform, France Aglut, Allergo, Bouillet. Otsuka est un groupe international japonais qui comprend 106 compagnies dans 18 pays et régions à travers le monde. Le groupe Otsuka emploie environ 33.000 personnes et a réalisé en 2007 un chiffre d’affaire consolidé total annuel de 5,7 milliards d’euros. Le groupe Otsuka est spécialisé dans divers secteurs : la pharmacie, le matériel médical, l’équipement d’analyses biologiques, la chimie... En 2007, le groupe aurait vendu pour 2 milliards $ de médicaments. Sources : http://www.nutrition-sante-brands.com, http://www.gazettelabo.fr, http://fr.wikipedia.org The Body Shop et Sanoflore Les marques The Body Shop et Sanoflore (produits certifiés bio) appartiennent au groupe L'Oréal. Eh oui... Ils ont aussi racheté 51% du capital de la société brésilienne Emporio Body Store (produits naturels). Source : http://fr.wikipedia.org Naturalia La chaîne de magasins Naturalia : « est aujourd'hui la première enseigne spécialisée de produits biologiques et naturels en région parisienne avec 79 magasins proposant plus de 5000 références. » L'actionnaire de Naturalia est Monoprix et celui de Monoprix n'est autre que le Groupe Casino (CA de 48,645 milliards d'euros en 2013). Source : http://fr.wikipedia.org Smoothie Innocent Les Smoothies Innocent sont vendus entre autre dans les supermarchés Suisse... Voici leur slogan: "100% saines 100% naturelles des fruits issus de l’agriculture durable des packagings écologiques des ressources optimisées partage des richesses créées". Cette marque appartient à Coca-Cola. Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Innocent_%28boisson%29 Valser « La Valser Mineralquellen AG appartient à Coca-Cola depuis 2002. Depuis, Valser Classic, la célèbre eau légèrement gazeuse et l’eau plate Valser Naturelle viennent compléter l’assortiment des produits de Coca-Cola en Suisse. » Source : https://secure.cocacola.ch/content/ch/corporate/fr/schweiz.aspx Schär La marque Schär appartient à la société Distriborg, qui est une filiale de la multinationale Royal Wessanen. Liste d'additifs et ingrédients trouvés dans certain(s) produit(s) Schär : glucono-delta-lactone, mono-et diglycérides d’acides gras et esters citriques des mono- et diglycérides d´acides gras, hydroxylpropylméthylcellulose, diphosphate disodique, palmitate d'ascorbyle, acide sorbique, gluconodeltalactone, dextrose, acide d’ammonium, tartrate de potassium, maltodextrine, fécule de tapioca modifié, sucre inverti, E466(gomme cellulosique, Carboxyméthylcellulose sodique), pyrophosphate, extrait de levure, tartrate monopotassique, lécithine de soja, sorbitol, arômes, niacine, riboflavine, folacine, lait condensé sucré, lait écrémé en poudre, citrate de sodium, E160b (Rocou, Annatto, Bixine, Norbixine), lactosérum en poudre, amidon de maïs modifié, alcool éthylique, graisse de palme, nitrite de sodium... Plusieurs produits Schär contiennent de l'hydroxypropylméthylcellulose, additif qui peut fermenter dans le gros intestin, produit chimique qui provoque des perturbations digestives. A éviter. De grandes concentrations peuvent causer des ballonnements, constipations, diarrhées. Il serait aussi un allergène potentiel. La cellulose E460 (et ses dérivés chimiques E461..469) peut avoir une origine transgénique. Elle est aussi un objet de polémique suspecté de cancerogénicité. E1510 éthanol, alcool éthylique : L'éthanol est un psychotrope et l'une des plus anciennes drogues récréatives. Il est couramment appelé « alcool », car retrouvé dans les boissons alcoolisées et spiritueux. Les risques et effets secondaires de l'éthanol sont très nombreux, mais il y a peu d'études en tant qu'additif alimentaire. La FDA américaine liste l'additif éthanol avec un DOCTYPE = EAF soit "La substance est signalée comme utilisée, mais elle n'est pas encore assignée pour recherche dans la littérature scientifique". L'éthanol peut néanmoins contenir des traces de résidus très toxiques (par ex. méthanol, benzène) et/ou cancérigènes. Esters mono- et diacétyl- tartrique des mono- et diglycérides d’acides gras: qui proviennent principalement de graines de soja, lesquelles sont fréquemment transgéniques. Résidus théoriques officiels (extrait) : Traces de métaux lourds, de plomb, de mercure, de cadmium ; traces d'arsenic ; acide tartrique (≤ 40%), acide acétique (≤ 32%), glycérol (≤ 28% dont 2% libres), cendres sulfatées (≤ 0.5%). E160b (Rocou, Annatto, Bixine, Norbixine) : "le rocou E160b est connu pour provoquer ou amplifier sur une partie très restreinte de la population, sensible ou allergique, de l'urticaire, de l'asthme et d'autres symptômes cutanéo-muqueux et respiratoires." Le potentiel allergène de l'additif et/ou ses résidus de production est parfois rapporté comme comparable à celui des colorants synthétiques. La toxicologie et l'allergénicité de l'additif ne sont pas pleinement étudiés. Bien que d'origine naturel, ce colorant est comme tous les autres dans ce cas, extrait par solvants chimiques douteux. Il est important de noter qu'aujourd'hui, l'additif E160b peut être d'origine transgénique, sauf à être mentionné d'origine bio. Nitrite de sodium : "Les nitrites sont classés probablement cancérigènes pour l'homme au CIRC, et certainement cancérigènes à l'ARTAC. Le nitrite de sodium est un composé mutagène et toxique et réagira in vivo avec des amines secondaires ou tertiaires pour produire des nitrosamines hautement cancérigènes. La littérature scientifique compilée par le RTECS américain rapporte de nombreux effets toxiques, reprotoxiques et mutagènes en laboratoires; les nitrites peuvent par ailleurs réagir avec d'autres additifs comme on l'a observé par association avec les sorbates E200..203 (effet mutagène). La présence de nitrites dans le sang empêche le transport de l'oxygène, avec à dose conséquente un risque de méthémoglobinémie. Attention particulièrement aux enfants qui sont plus sensibles que les adultes, on connait aussi le risque de la maladie bleue du nourrisson. Divers : destruction de vitamines. Sur personnes sensibles ou exposées : migraines, nausées, vomissements, étourdissements, effets vasodilatateurs, hypertension, troubles gastro-intestinaux, réactions histaminiques (allergies), symptômes cutanéomuqueux..." Sorbitol : « Rapporté sans danger à dose modérée, un effet laxatif n'est pas exclu : à partir d'une certaine quantité de sorbitol, l'étiquette doit porter une mise en garde. Les enfants sont les plus sensibles, risque de diarrhées, diarrhées osmotiques. Intolérance possible (rare, intolér. au fructose) : complications gastrointestinales. Risques avérés à hautes doses : diarrhées, effet laxatif, ballonnements, flatulences et autres complications gastro-intestinales ; les hautes doses tournent autour de 50 g., parfois 20 g. ou moins pour les enfants – une confiserie "sans sucre" contiendrait ± 2,5 g. de sorbitol, un bâton de chocolat fin ± 10 g. L'abus chronique de sucreries ou chewing-gums édulcorés au sorbitol peut provoquer des troubles gastriques et, de manière inattendue, une perte de poids significative. Attention : Le sorbitol commercial est un produit de technologies transgéniques. Divers : Le sorbitol serait déconseillé chez la femme enceinte ou allaitante ; il pourrait aussi selon Wikipédia aggraver le syndrome du côlon irritable, et d'autres troubles similaires. ... » Diphosphate disodique : « produits chimiques. Contrarient la digestion. A consommer très modérément ou à éviter. Les phosphates peuvent se transformer en polyphosphates, occasionnant des troubles digestifs, par blocage de nombreux enzymes. En consommation régulière ou à forte dose : Action perturbatrice sur le rapport entre le calcium et le phosphore dans l'organisme, sur le rapport entre la calcium et le magnésium (ostéoporose, dépôts calcaires). L'assimilation du calcium, du magnésium et du fer par l'organisme peut être entravée. Chez l'enfant : Décalcification, suspecté dans l'hyperactivité et les déficits d'attention. » Glucono-deltalactone : "On peut obtenir du glucono-delta-lactone en soumettant de l'acide gluconique à évaporation. L'acide gluconique est produit à partir de dextrose (glucose). La conversion du glucose en acide gluconique peut être réalisé à l'aide d'enzymes ou par fermentation avec certaines moisissures. A ce titre, différentes applications de modifications génétiques sont possibles." E466(gomme cellulosique, Carboxyméthylcellulose sodique) : « … serait cancérigène sur des cobayes. Ballast pour remplir le tube digestif. Produit chimique. Provoque des perturbations digestives. A éviter. Peut fermenter dans le gros intestin. De grandes concentrations peuvent causer des ballonnements, constipations, diarrhées, La cellulose E460 (et ses dérivés chimiques E461..469) peut avoir une origine transgénique. Elle est aussi un objet de polémique suspecté de cancerogénicité ». Acide d’ammonium : "risque de détérioration de l'équilibre acide/base de l'organisme, et du Ph des urines. Irritant pour les muqueuses. Peut causer une perte de calcium et de magnésium. Chimiquement, la substance pure est nocive par ingestion, voire par inhalation. Irritante pour la peau, les yeux et les voies respiratoires. Irritant gastro-intestinal possible. Ndr. : L'ammonium est un dérivé de l'ammoniac, on le dit moins toxique, mais dont les effets sur la santé ne sont pas tous connus." acide tartrique. A forte dose : possibilité d'irritation, gastro-entérite. Un document nous informe: en cas d’ingestion, apparaissent des douleurs abdominales accompagnées de sensations de brûlures. Sources : http://www.schaer.com/, http://www.additifs-alimentaires.net/