universel, revenu social, revenu citoyen ou
allocation universelle, la consommation, la
raison d’être de toute production, remplace
le travail comme source principal
d’imposition. Les charges sociales, l’impôt
sur le revenu et une multitude de taxes tout au
long du circuit d’élaboration d’un produit ou
d’un service, se trouvent regroupés en une
seule taxe de type TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée).
Le résultat est un système de taxation plus
simple et des coûts liés à la collecte bien plus
faibles. Parfaitement transparent et équitable,
il ne pénalise plus le travail, le moteur principal
de l’économie et la base même de la richesse
d’un pays.
Les salaires pèseront moins lourd dans les coûts de production
Comme la partie des salaires couverte par le revenu de base ainsi que les
charges salariales, impôts et autres taxes regroupés dans la TVA, ne pèsent plus
directement sur le coût de revient d’un produit ou d’un service, celui-ci se trouve
fortement diminué. Ceci facilite l’embauche tout en augmentant la compétitivité des
entreprises aussi bien à l’exportation que face aux importations. Mais le pouvoir
d’achat et le revenu global des salariés vont rester le même voire sera plus élevé,
une partie du revenu étant perçue par le biais du revenu de base, l’autre par le
revenu du travail 1. Et ce qui est capital : à aucun moment le revenu global ne
pourra être inférieur au revenu de base !
Les entreprises seront plus compétitifs face au marché mondial
Les entreprises ne subiront plus de charges salariales, d’impôts sur le revenu
et toute une multitude d'autres taxes et charges qui ne touchent pas les produits et
services importés, notamment ceux en provenance de pays avec des salaires,
exigences sociales et environnementales largement inférieures aux nôtres. Avec le
revenu de base et les dépenses des collectivités financés, pour la majeure partie,
par une taxe à la consommation (TVA), tous les produits et services, y compris
les importés, participeront!de manière égale!au financement du secteur public
2. Terminées donc les acrobaties fiscales si astucieusement orchestrées par les
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1 Globalement, les prix à la consommation ne devraient pas bouger de manière significative, étant donné
qu’ils incluent déjà les charges, taxes et impôts déboursés par les producteurs, les transformateurs et les
commerçants, charges désormais regroupées dans le montant de la TVA. Ceci dit, les prix de tout ce qui est
produit à l'intérieur du pays va plutôt baisser, alors que les prix des produits importés, compte tenu d'une TVA
plus élevée, prélevé lors de l'importation, vont augmenter.
2 En France environ 600 Md€ ou 30% du PIB sont liés à des importations. Avec une TVA à 50% au lieu
des 19,6% actuellement leur participation fiscale se trouverait donc augmenté d’environs 180 Md€.
Dans le système actuel environ la moitié de son
prix est liée aux salaires, charges sociales et
impôts sur le revenu. Sans ces dernières et
avec une partie des salaires couverte par le
revenu de base, le poids des salaires n’est plus
que d’un sixième. Ce type de raisonnement pour
les postes marchandises et infrastructures
aboutit à un résultat analogue (Pour une
boulangerie française qui vend une baguette avec la TVA
à 5,5%, le résultat d’une telle analyse serait similaire).
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