Société de gestion de portefeuille - 12 rue La Boétie 75008 Paris
Tél. : +33 (0)1 53 43 12 12 - Fax : +33 (0)1 47 42 58 33 - www.montbleu-finance.com
SAS au capital de 600 000 euros - Agrément AMF GP 07 000053 - RCS Paris 500441548
APE 6430Z - ORIAS 10 056 718 - TVA intracommunautaire FR 75 500441548
CARACTÉRISTIQUES
Classification : Actions des entreprises de la Communauté européenne.
Éligibilité au PEA : Oui.
Code ISIN (part de Capitalisation) : FR0010591123.
Valeur d’origine de la part (au 26/03/2008) : 10 euros.
VL au 30/09/2011 (part de Capitalisation) : 5,77 euros.
Gérant : Éric Venet.
COMPARATIF DES PERFORMANCES
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
PERFORMANCES DU 31 DÉCEMBRE 2010 AU 30 SEPTEMBRE 2011
5
5,5
6
6,5
7
7,5
8
8,5
9
31/12/2010
31/03/2011
30/06/2011
30/09/2011
montbleu Étoiles
DJ Euro Stoxx 600
montbleu
Étoiles
-
Rapport de
gestion trimestriel
-
au 30 septembre 2011
- 18,0%
-- 30,0%
3 mois 6 mois 1 an Origine
montbleu Étoiles -25,4% -31,3% -28,7% -42,3%
Euro Stoxx 600 -17,1% -18,0% -12,9% -25,8%
CAC 40 -25,1% -25,2% -19,7% -36,2%
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Rapport de gestion trimestriel
au 30 septembre 2011
montbleu
Étoiles
ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE
Le temps de l’action
Le bras de fer de cet été entre la Finance et l’Économie politique a provoqué, comme nous le redoutions, une grave
crise de défiance, qui plonge encore une fois le monde économique dans la tourmente. Cela n’est pas sans rappeler
le syndrome de la grave crise de confiance ayant suivi la faillite de la banque Lehman Brothers, crise de confiance
qu’il est, aujourd’hui, urgent de contrer par une prise de conscience mondiale de l’interdépendance de nos économies.
La crise de défiance a entraîné une crise bancaire européenne…
Les différentes inquiétudes de la sphère financière sur la solvabilité des pays d’Europe du Sud, eu égard au poids de
leur dette devenue de plus en plus difficile à financer et à supporter, a fini par miner la confiance des opérateurs. Le
plan de sauvetage, annoncé le 21 juillet dernier, permettra au Fonds européen de stabilité financière (FESF) et ses
440 milliards d’euros de souscrire de la dette souveraine européenne et de la soutenir sur le marché secondaire mais,
également, de financer les prises de participation dans le capital des banques fragilisées. Malgré ce plan ambitieux,
les banques européennes et notamment françaises ont été sans cesse attaquées sur les marchés financiers. Dans une
spirale autodestructrice, plus leurs cours diminuaient, plus elles apparaissaient comme fragiles. Autrement dit, plus
la confiance s’évapore, plus le système bancaire se met en danger. Or, le FESF n’étant pas encore ratifié par
l’ensemble des 17 pays membres de la zone euro, il est dans l’impossibilité de mettre en œuvre les opérations qui lui
ont été dévolues. Cette situation entretient le doute sur le coût que représenterait, pour les banques, la restructuration
des dettes souveraines de la zone euro, qu’elles détiennent en portefeuille, et donc le doute sur leur solidité.
C’est dire à quel point le système bancaire européen mais également américain cristallise, désormais, toutes les
craintes des opérateurs. De plus, il va également devoir supporter un désengagement de ses activités financières dans
une conjoncture économique mondiale plus faible.
… Qui menace désormais de transformer le ralentissement mondial en récession
Depuis le printemps, l’économie mondiale a connu de nombreux chocs. Le tout premier a été porté par la flambée
des prix des matières premières et de l’énergie, conséquence de la politique de Quantitative Easing menée par la
Fed. Il apparaît à présent que le séisme du Japon a, également, joué un rôle extrêmement perturbateur, notamment
sur l’organisation de la production industrielle. Enfin, le krach boursier du mois d’août a particulièrement modifié
les anticipations des agents : industriels et ménages restent dans l’expectative. Certes, le FMI n’a ramené ses pvisions
de croissance mondiale pour 2011 qu’à 4%, contre 4,3% en juin, mais le moteur américain semble patiner fortement.
Il semble que l’ampleur de la récession de 2008-2009 ait été sous-estimée et le rebond qui a suivi, surestimé. Il n’est
donc pas étonnant que les entreprises américaines aient répondu par un certain attentisme, alors même que la
confiance des ménages chutait nettement. Le plus difficile reste le taux de chômage qui affiche 9,1% aux États-Unis,
et ce, malgré la révision à la hausse des créations nettes d’emplois au cours de l’été (+ 57 000 en août, + 127 000 en
juillet). Avec seulement 103 000 postes nets créés en septembre, il est manifeste que l’emploi privé (+ 137 000) ne
parvient plus à compenser les licenciements dans le public. Même la Chine, l’Inde et le Brésil voient leur économie
ralentir sous l’effet de la moindre activité de leurs clients et de la série de hausses des taux d’intérêt mise en place
afin de lutter contre l’inflation.
La crise bancaire, déjà transmise à l’économie européenne, toucherait donc également une économie mondiale déjà
anémiée. D’où la nécessité d’un sursaut de la politique économique.
Le FMI prévoit désormais une croissance américaine à 1,5% pour 2011 et 1,8% pour 2012, contre 2% prévus le
trimestre dernier. Ces taux équivalent à ceux de la croissance attendue en l’Europe (1,6% et 1,1% pour 2011 et
2012), avec une Allemagne qui commence à ressentir les effets du fort ralentissement de ses exportations.
D’où la nécessité d’une réponse internationale appropriée et coordonnée
Dès lors, l’attitude du Brésil, de la Chine et des États-Unis à l’égard des Européens, prend tout son sens. Ils les
poussent ainsi à prendre des mesures politiques fortes pour résoudre la crise bancaire, qui touche le vieux continent,
et à trouver des solutions soutenables aux problèmes de solvabilité de certaines dettes souveraines. Cette prise de
conscience des Européens amènera, nécessairement, une recapitalisation du système bancaire par l’intermédiaire soit
de fonds nationaux privés, soit du FESF.
Quant au problème des dettes souveraines, il trouvera sa résolution dans le recours à un effet de levier et dans une
action plus volontariste de la BCE et des fonds privés. Toutefois, cette volonté politique européenne ne pourra pas être
efficace sans la reprise d’une coordination des politiques économiques des pays du G20. Un plan collectif et ambitieux
devra être dévoilé lors du sommet des chefs d’État, les 3 et 4 novembre prochains, dernre réunion sous présidence fraaise.
L’Europe devra aller plus loin dans la solidarité et dans son pendant, le contrôle budgétaire. De leurs côtés, les États-
Unis devraient arriver à un consensus, entre républicains et démocrates, dans l’élaboration d’une politique de relance
de l’activité à court terme et de rigueur budgétaire à moyen terme. Les pays émergents, quant à eux, devront participer
à l’effort général en rééquilibrant leur croissance sur leur demande interne.
Le programme est ambitieux, l’enjeu considérable, l’action réalisable…
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Rapport de gestion trimestriel
au 30 septembre 2011
montbleu
Étoiles
Liquidités
3,0%
Actions
97,0%
STRATÉGIE
Le choix du luxe comme support d’investissement de montbleu Étoiles semble particulièrement adapté à la
conjoncture très particulière de cette seconde moitié de l’année 2011.
Quelque soit l’ampleur du ralentissement mondial, le secteur devrait continuer à bien se comporter. L’attrait qu’il
suscite chez les consommateurs des pays émergents, toujours plus nombreux, continue d’alimenter une croissance
du chiffre d’affaires du secteur.
Il convient, néanmoins, de rester réactif car un ralentissement plus prononcé des BRICs pourrait être le prétexte à
des prises de profits ponctuelles, constituant de possibles points de renforcement.
RÉPARTITION PAR CLASSE D’ACTIFS AU 30/09/2011
RÉPARTITION DES ACTIFS PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE AU 30/09/2011
RÉPARTITION DES ACTIFS PAR SECTEUR AU 30/09/2011
3,6%
4,6%
12,6%
16,5%
21,4%
25,4%
Royaume-Uni
Danemark
Suisse
Allemagne
Italie
France
6,3%
7,4%
7,9%
8,0%
20,1%
43,6%
Automobile
Vins & Spiritueux
Agro-alimentaire
Loisirs
Biens de consommation
Luxe
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au 30 septembre 2011
montbleu
Étoiles
COMMENTAIRE DE GESTION
Dans un contexte d’aversion au risque important, nous avons décidé de repositionner complètement montbleu
Étoiles. Nous avons vendu au fil du trimestre les valeurs financières et les énergies renouvelables, qui ont depuis
continué leur chute.
Toutefois, montbleu Étoiles a beaucoup souffert au cours des dernières semaines. La crise de confiance européenne
et les prises de profits sur les valeurs du luxe, liées au ralentissement plus fort qu’attendu du marché chinois, ont
impacté le fonds, exposé à 43,6% au luxe et 20,1% au secteur des biens de consommation. Nous avons poursuivi les
ventes de certains dossiers afin de nous concentrer sur notre nouvelle thématique d’investissement. Ainsi, les
positions sur Commerzbank,Métro,USG People et Lufthansa ont été vendues.
Le fonds a bénéficié d’une offre de rachat d’Hansen Transmissions avec une prime de 96%. Nous en avons profité
pour solder notre position.
Suite à la réunion investisseurs à laquelle nous avons assistée, Hermès affiche une croissance annuelle, pour 2011,
qui devrait être comprise entre de 12% et 14%, et une marge opérationnelle proche de celle de 2010 (27,8%). Nous
conservons ce dossier atypique géré de manière patrimoniale et dont le capital reste convoité.
Nous avons eu l’opportunité de rencontrer le management de Salvatore Ferragamo et Luxottica, courant
septembre à Milan, afin de conforter nos décisions d’investissement.
Malgré un environnement économique incertain et quelques tumultes connus fin septembre par le secteur du luxe,
Salvatore Ferragamo, maison italienne fondée en 1927 et aujourd’hui acteur majeur de la maroquinerie et du prêt-
à-porter, est très confiant quant à l’avenir. Michele Norsa, son directeur général, nous a affirmé qu’il était en mesure
de garantir une marge d’exploitation de 20%, sur un rythme de croissance du chiffre d’affaires de 10%, malgré les
perspectives de ralentissement de l’économie en Europe et aux États-Unis. Ferragamo réalise 37% de son chiffre
d’affaires en Asie et a vu progresser de plus de 50% celui réalisé en Chine au premier semestre 2011.
Luxottica est le leader mondial de la lunetterie de luxe. Ce groupe italien possède la marque de lunettes Ray Ban en
plus d’un large portefeuille de marques dont Oakley, Vogue, Persol ou Oliver Peoples, et détient bon nombre de
licences (Bulgari, Burberry, Chanel, Dolce & Gabbana, etc.). Les tendances du marché sont « extrêmement
positives » d’après Alberti Paolo, directeur de la distribution.
Avec 3% de liquidités à la fin du trimestre, nous profitons des excès du marché pour nous renforcer sur ce secteur
qui a toujours surperformé dans la durée.
Mentions légales
La "politique de vote" établie par la société de gestion, en application du règlement général de l’Autorité des marchés financiers et relative aux
conditions d’exercice par la société de gestion des droits de vote attachés aux titres détenus en portefeuille, peut être consultée au siège social de
la société de gestion ou sur le site www.montbleu-finance.fr.
Par ailleurs, afin de répondre aux obligations relatives à la mise en place de la Directive européenne sur les Marchés d’instruments financiers,
dite Directive MIF, la société de gestion a formalisé une politique de sélection des intermédiaires et contreparties, ainsi qu’une politique de
gestion des conflits d’intérêts. Elles sont disponibles sur simple demande auprès de la société de gestion, ainsi que sur le site www.montbleu-
finance.fr.
Source des indices : Traderforce
Source des Valeurs Liquidatives : montbleu finance
Valeurs Pondérations
Porsche 5,9%
Ferragamo 5,2%
Hermès 4,7%
Hugo Boss 4,5%
Club Méditerranée 3,9%
1 / 4 100%
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