montbleu Étoiles - montbleu finance

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Rapport de
gestion trimestriel
au 31 mars 2011
montbleu
Étoiles
-
CARACTÉRISTIQUES
 Classification
: Actions des entreprises de la Communauté européenne.
au PEA : Oui.
 Code ISIN (part de Capitalisation) : FR0010591123.
 Valeur d’origine de la part (au 26/03/2008) : 10 euros.
 VL au 31/03/2011 (part de Capitalisation) : 8,40 euros.
 Gérant : Éric Venet.
 Éligibilité
COMPARATIF DES PERFORMANCES
3 mois
6 mois
1 an
Origine
montbleu Étoiles
+ 1,9%
+ 3,8%
-2,2%
-16,0%
DJ Stoxx 600 Euro
+ 0,0%
+ 6,2%
+ 4,7%
-9,4%
CAC 40
+ 4,8%
+ 7,4%
+ 0,4%
-14,7%
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
PERFORMANCES DU 31 DÉCEMBRE 2010 AU 31 MARS 2011
8,9
8,7
8,5
+1,9%
8,3
-0,0%
8,1
7,9
7,7
7,5
31/12/2010
31/01/2011
montbleu Étoiles
28/02/2011
31/03/2011
Euro Stoxx 600
Société de gestion de portefeuille - 12 rue La Boétie 75008 Paris
Tél. : +33 (0)1 53 43 12 12 - Fax : +33 (0)1 47 42 58 33 - www.montbleu-finance.com
SAS au capital de 600 000 euros – Agrément AMF GP 07 000053 – RCS Paris 500441548
APE 6430Z - ORIAS 10 056 718 – TVA intracommunautaire FR 75 500441548
Rapport de gestion trimestrie l
au 31 mars 2011
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Étoiles
ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE
Comment sortir du Quantitative Easing ?
Les anticipations de déflation, prétexte au maintien de taux obligataires très bas, ont depuis longtemps disparu. Le
Quantitative Easing 2 - programme d’achats d’obligations américaines pour, d’une part, maintenir par la création
monétaire des taux obligataires les plus bas possibles et, d’autre part, susciter des anticipations inflationnistes touche à sa fin. Certes, ses objectifs ont été atteints, puisqu’il a permis de soutenir la demande et de pérenniser la
croissance américaine (principe de l’illusion monétaire), mais les dommages collatéraux sont importants.
Au premier chef, la création monétaire américaine a eu pour effet d’alimenter la spirale d’appréciation du coût des
matières premières industrielles, agricoles et énergétiques. Si la dynamique de hausse des prix est due à une
demande qui s’accroît (justement à cause de la reprise mondiale), les liquidités abondantes créées et les anticipations
d’inflation ainsi suscitées n’ont de cesse d’alimenter une spéculation. Ce cercle vicieux qui s’est installé, est
aujourd’hui justifié par des craintes géopolitiques de tout ordre.
Pourtant, tout excès finira par générer ses propres forces de rétractation : la croissance mondiale n’est pas inélastique
aux prix des matières premières et de l’énergie.
 La
hausse des prix des matières génère aujourd’hui de l’inflation importée.
Celle-ci est d’autant plus vive que l’économie du pays est ouverte et dépend de ce secteur (d’où la problématique
chinoise et indienne). Cette hausse des inputs n’a pas encore entraîné de contagion généralisée, conséquence
éventuelle de la capacité de chaque secteur ou entreprise à faire supporter cette hausse par le consommateur. Cela se
traduit par des différentiels de marge très importants (d’où des rapports trimestriels américains et européens bons
mais fort disparates). Mais ne nous y trompons pas, cette hausse finira par s’imposer et les anticipations d’inflation
se répandront au sein des agents économiques.
 Une
normalisation des politiques monétaires est donc nécessaire.
Face à une croissance retrouvée et des pressions inflationnistes, la logique voudrait que l’on retrouve rapidement des
taux courts appropriés. Malheureusement, une occasion de gouvernance mondiale coordonnée a été manquée. Seule
la BCE, « la plus sensible à la problématique d’inflation », a entamé un cycle de hausse des taux. La Fed, quant à
elle, préfère assurer la solidité de la croissance, avant de remonter ses taux monétaires. Il est vrai que l’économie
américaine est la plus réactive aux taux et est encore loin du plein emploi (même si nous doutons qu’elle puisse s’en
approcher fortement).
Ce décalage a enclenché une vive réaction du marché des changes, le dollar américain ayant désormais toutes les
raisons de faiblir face à l’euro. Pourtant, les américains devront normaliser leur politique monétaire, et ce, plus tôt
que les opérateurs ne l’anticipent.
 Nous
entrons dès lors dans une problématique de pilotage de la croissance.
Ces anticipations d’inflation, jumelées à une reprise de la demande, justifient une hausse des taux obligataires. Or, la
Fed soutient justement ces taux, en achetant des obligations sur le marché. Dès lors, quelle sera la réaction de ce
marché lorsque le principal intervenant cessera ses acquisitions ? La Fed est parvenue jusqu’ici à accompagner cette
hausse des taux, mais sommes-nous proches de l’équilibre naturel du marché ou encore très loin ? Comme dans tout
mécanisme de blocage des prix, le plus dur est d’en sortir. Comment s’assurer qu’il n’y aura pas de krach
obligataire ? (C’est la raison pour laquelle nous étions contre l’utilisation du Quantitative Easing - cf. Chronique du
3 octobre 2010 : "États-Unis : plutôt stagflation que déflation !").
Or, la réponse à cette question est primordiale.
De cette remontée faible des taux longs dépendra la poursuite de la croissance mais, plus encore, la stabilité
financière.
En effet, aujourd’hui, les États sont tous fortement endettés (à l’exception de certains BRICs accumulant des
réserves). Ils ont besoin, d’un côté, d’une croissance pérenne et, de l’autre, de taux aussi bas que possible pour que
cette dette ne soit pas asphyxiante.
La dégradation de la note de certains États en est la résultante et l’avertissement.
D’où les pressions budgétaires à venir…
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Étoiles
Rapport de gestion trimestrie l
au 31 mars 2011
STRATÉGIE
La gestion contrariante de montbleu Étoiles s’avère aujourd’hui payante. Le retour de l’intérêt des investisseurs sur
le secteur des énergies renouvelables, notamment solaires, a validé notre scénario.
Les valeurs solaires représentent toujours le premier secteur d’investissement de montbleu Étoiles. Malgré la nette
surperformance de ce secteur depuis le début de l’année, nous y restons investis, persuadés que d’autres bonnes
nouvelles sont à venir (notamment des mouvements de consolidation). Ce secteur subit, cependant, une forte
volatilité. C’est pourquoi il nous faut être réactifs et contrariants, en allégeant certaines positions lorsque la
thématique solaire revient sur le devant de la scène, sans hésiter à y revenir lorsque ces valeurs sont à nouveau
délaissées.
RÉPARTITION PAR CLASSE D’ACTIFS AU 31/03/2011
Liquidités
4,2%
Actions
95,8%
RÉPARTITION DES ACTIFS PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE
Norvège
3,9%
Suisse
5,7%
Pays-Bas
6,0%
Belgique
6,0%
Portugal
9,8%
Italie
9,9%
Royaume-Uni
10,0%
35,4%
Allemagne
RÉPARTITION DES ACTIFS PAR SECTEUR
Industrie
4,6%
Santé
4,8%
Construction
4,9%
Luxe
Automobile
Aéronautique
Biens de consommation
6,3%
7,4%
11,2%
15,7%
Energies renouvelables
18,5%
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COMMENTAIRE DE GESTION
Valeurs
Pondérations
Q-Cells
3,0%
Roth + Rau
3,0%
Lufthansa
2,9%
Renewable Energy
2,8%
Altri
2,8%
montbleu Étoiles a particulièrement bien démarré l’année 2011. Au 31 mars, le fonds affiche une performance de
1,9% contre 0% pour son indice de référence, l’Euro Stoxx 600.
Cette surperformance s’explique en grande partie par la forte représentation, au sein du portefeuille, de sociétés
évoluant dans le secteur du photovoltaïque. En 2010, ces valeurs ont été complètement délaissées par le marché,
entraînant leurs cours de bourse vers leurs plus bas. Nous avons, malgré tout, conservé nos positions sur les sociétés
que nous jugions solides. Aujourd’hui, notre patience est récompensée. La surperformance de ce secteur s’explique,
malheureusement, en grande partie par les terribles événements survenus au Japon et ayant entraîné la destruction
partielle de la centrale nucléaire de Fukushima. Cette situation à risque a eu pour effet de ranimer vivement le débat
sur l’énergie nucléaire et de mettre en avant les multiples avantages des énergies renouvelables.
Les sociétés du secteur ont, ainsi, de nouveau attiré l’attention des investisseurs : leurs qualités fondamentales ont pu
être appréciées à leur juste valeur. Ainsi, au 31 mars, les cours de bourse de SolarWorld et de Centrotherm avaient
progressé de 55% depuis le début de l’année. Quant à Roth & Rau, que nous mettions en avant dans notre dernier
1
rapport au 31 décembre 2010, son cours a progressé de 92% suite à l’OPA (offre publique d’achat) d’un ses
concurrents suisses, Meyer Burger.
Ce début d’année a également été marqué par les troubles au Proche-Orient, qui ont eu notamment pour
conséquence une flambée du pétrole. La hausse du baril a été brutale et rapide : près de 30% en 3 mois seulement.
Les valeurs pétrolières et parapétrolières, corrélées positivement aux mouvements du baril, ont bénéficié de cette
hausse alors que beaucoup d’autres secteurs en ont souffert. Parmi les plus sensibles, figure celui des compagnies
aériennes dont le premier poste de coûts est le carburant. La sanction boursière a été immédiate et les principales
valeurs du secteur, comme Lufthansa ou easyJet, ont vu leurs cours baisser de près de 20%. Contrariants, nous
avons décidé de nous repositionner sur ce secteur. Nous y voyons une opportunité à court terme. La hausse du
pétrole a été trop rapide pour être durable. Une consolidation est donc très probable, dans le courant du second
trimestre, entraînant presque mécaniquement une hausse des cours des compagnies aériennes. Nous avons ainsi
décidé d’investir dans Lufthansa et Ryanair. Ryanair est, de par son business model, la compagnie aérienne pour
laquelle la hausse du prix du carburant a l’impact le plus important sur les marges. De plus, une hausse des prix des
billets est très difficile à faire passer pour une compagnie dont le prix est le seul avantage compétitif.
La forte hausse généralisée des matières premières a conduit à des opportunités d’investissement intéressantes. C’est
le cas notamment pour Inditex. Ce groupe espagnol est à l’origine de la célèbre marque de prêt-à-porter Zara et de
biens d’autres, comme Bershka ou Massimo Dutti. Le cours du groupe a souffert des craintes engendrées par
l’impact d’une hausse du coton sur les marges. Hors, Inditex est le groupe de prêt-à-porter dont les marges sont les
moins sensibles à la hausse du coton. En effet, Inditex fabrique la majorité de ses produits en Europe, produits pour
lesquels la part du coton, dans le prix de revient final, est moins élevée que pour les produits asiatiques et bénéficie
de la faiblesse du dollar. Ainsi, quand certain concurrents doivent augmenter leurs prix, Inditex les maintient,
renforçant ainsi son image d’un excellent rapport qualité/prix.
Mentions légales
La "politique de vote" établie par la société de gestion, en application du règlement général de l’Autorité des marchés financiers et relative aux
conditions d’exercice par la société de gestion des droits de vote attachés aux titres détenus en portefeuille, peut être consultée au siège social de
la société de gestion ou sur le site www.montbleu-finance.fr.
Par ailleurs, afin de répondre aux obligations relatives à la mise en place de la Directive européenne sur les Marchés d’instruments financiers,
dite Directive MIF, la société de gestion a formalisé une politique de sélection des intermédiaires et contreparties, ainsi qu’une politique de
gestion des conflits d’intérêts. Elles sont disponibles sur simple demande auprès de la société de gestion, ainsi que sur le site www.montbleufinance.fr.
Source des indices : Traderforce
Source des Valeurs Liquidatives : montbleu finance
1
Au 26/04/2011, depuis le 31/12/2010.
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