décidé d’occulter)
b) Plus de 1% de la surface terrestre (soit davantage que la superficie de la France) est squattée
(Cramer dit « condamnée ») par les camps d’entraînement militaire et ces km2 sont réservés
exclusivement au maniement des armes, y compris en temps de paix
Parvenir à faire suffoquer la planète avec ces 2 chiffres mérite qu’on s’y arrête un peu.
c) S’il y a encore une opposition à taxer le carburant pour les avions/aéronefs, ceci renvoie aux
décisions prises par la Convention de Chicago (OACI) qui a été codifiée en 1944 pour développer ce
moyen de transport civil dès la sortie de la Deuxième Guerre mondiale.
d) Si les Etats riches portent une responsabilité certaine dans le chaos climatique, les plus
militaristes, ceux qui s’accaparent le plus de ‘théâtres d’opérations’ sur la planète méritent une
mention spéciale dans l’inspection des dégâts : après tout, le 1/3 des pays les « plus riches » est
responsable de la moitié des guerres au 20ème siècle. Américains et Britanniques le savent bien.
Evitons donc de mettre tous les artisans de la destruction dans le même panier. Ceux qui manient
la guérilla aux 4 coins du monde ne disposent pas de chars qui consument 400 litres aux 100 !
Tandis que la vague verte est sur tous les fronts, l’arbre climatique cache la forêt des conflits armés.
Ben oui !
http://www.athena21.org/securite-ecologique
De nouvelles ‘guerres sales’ vont animer nos écrans, agiter, perturber et pourrir la planète,
alimenter le marché de la peur. La guerre propre ne s’éloigne pas : elle n’a jamais existé. On ne peut
pas militariser proprement la planète. Ce n’est pas une affaire d’éco-gestes. Après Hiroshima, la
formule à retenir n’est pas « détruire, disent-ils », mais plutôt « détruire durablement, disent-ils »
Dommage que le thème "Guerres, paix & écologie" soit si peu exploré.
Curieusement, avec la mobilisation sur « la clim », le politiquement correct consiste à dissocier
deux phénomènes : la dégradation environnementale et la militarisation du monde. Et pourtant ?
Pourquoi traverser tant de zones de turbulences amnésiques ?
La militarisation, ennemi public no 1 de la démocratie, est aussi l’ennemi de la sauvegarde de la
qualité de la vie et — venons-en à l’essentiel ! — de la vie tout court. Tant que les neuf puissances
dotées d’armes nucléaires sont capables de débloquer en 24 heures, juste pour maintenir en état et
moderniser leurs arsenaux, l’équivalent de ce que le PNUE dépense en un an, les financements
pour éviter la fonte des banquises seront toujours difficiles à trouver.
Pour info en anglais
http://www.athena21.org/in-english/132-ben-s-latest-book-on-war-peace-and-ecology
A l’heure de la célébration de cette journée mondiale,
Tâchons de ne pas oublier que :
- La dimension militaire est exclue du Protocole de Kyoto
- La France n’a pas signé encore moins ratifié la Convention ENMOD
- Un Etat qui vit au dessus de ses moyens’ vit aussi et surtout au-dessus de ses moyens