[3]
Une journée sans achat ? Quels sont les enjeux
politico-sociaux et environnementaux ?
Quelques questions :
« Que tous les gens de bonne foi qui croient aux
vertus du développement durable s’interrogent :
Constatent-ils un ralentissement de la déforestation ?
de l’émission de gaz à effet de serre ? de la
bitumisation des campagnes ? de l’automobilisation de
la planète ? de la disparition des espèces ? De la
pollution des eaux ? » (Hervé Kempf, journaliste)
« Avec tous les problèmes environnementaux, notre
monde peut-il encore supporter nos styles de vie?
Peut-on être heureux avec moins de luxe mais plus de
bien-être ?
Pouvons-nous continuer comme d’habitude, avec
quelques mesures simples ?
Est-ce que la "sobriété heureuse" suffit pour mieux
gérer notre environnement ?» (activistes du ROC-GE)
« Comment supporter les pertes économiques pour la
société ?
Est-ce que "sans achat" aujourd’hui n’est pas
simplement compensé par les achats de demain ?
Est-il possible de ne rien acheter, pas d’électricité, pas
de transports publics, pas de chauffage, ni de services
fournis par la commune et létat ? » (un étudiant en
relations internationales)
« On sait que la conférence de Copenhague sur les
mesures contre le changement climatique est vouée à
l’échec. On sait aussi que la croissance économique
augmente les émissions des gaz à effet de serre. Ne
serait-il pas mieux de limiter l’économie et, de cette
façon, réduire les émissions et l’épuisement de ces
non renouvelables ? » (un activiste écologique radical)
[2]
Journée sans achat
La journée sans achat est :
Un appel à la population dans les régions riches du
monde à ne pas faire de shopping pendant une
journée par année - ceci en tant que protestation
contre la culture du « plus - encore plus - et encore
plus » sur une planète menacée de l’épuisement de
ses ressources.
La journée veut promouvoir la réflexion sur :
les effets environnementaux de la surconsommation
des ressources planétaires par les riches,
les différences entre les riches et les pauvres.
La journée sans achat a un caractère fortement
symbolique : Dans nombre de pays, les activistes
attirent l’attention d’une façon ludique et créative sur
les effets de nos achats et les alternatives
personnelles et dans la politique de développement.
A Genève, le Réseau Objection de Croissance, fête
son premier anniversaire dans un espace public avec
« une soupe aux réflexions » et une table ronde sur la
consommation.
Venez discuter dans un débat franc et ouvert à tout
le monde!
www.roc-ge.ch - [email protected]
[1]
L’autre côté de nos achats
Une Journée sans achat
le samedi 28 novembre 2009
Venez goûter notre soupe aux réflexions à la Place
du Molard, entre 10 et 14 heures
Rejoignez-nous pour un débat public
de 17 à 19 heures à Maison des Associations, 15
rue des Savoises, 1205 Genève, salle Carson
Sommes-nous les pions
de la consommation?
Introduction - Filme 25 min. : «La vie d’un truc»
ou « L’histoire d’un machin » (The Story of Stuff )
Discutez avec:
Mme. Martine Brunschwig Graf,
Conseillère Nationale Libérale-Radicale
Cristian Comeliau,
Dr. en Droit et en Sciences Economiques,
Roger Deneys,
Député Socialiste au Grand Conseil
Modération: Pietro Majno, Chirurgien, ROC-GE
[4]
Nous sommes bombardés par la pub :
Achetez! Consommez! L’économie a besoin de vous
pour se remettre en vitesse! Il faut plus de croissance!
Faites quelque-chose pour arrêter le changement
climatique !
Cependant, quels sont les effets ?
La terre, le pays, le canton ne peuvent pas croître.
Au contraire, l’espace, la quantité des ressources, une
nature intacte, des poissons, des eaux pures, etc., tout
est en train de diminuer.
Venez discuter dans un débat franc et ouvert à
tous le monde!
Que faisons-nous avec tous nos achats ?
Quelle satisfaction nous donnent-ils ?
Quelle est leur durée de vie ?
Que se passe-t-il avec les déchets ?
Quelles alternatives avons-nous pour bien vivre avec
moins de soucis pour demain, pour le futur de nos
enfants ?
Est-il possible de réduire ?
Qui et comment ?
Avec une « sobriété heureuse » ?
[5]
Les infos nous bombardent également :
Un exemple, pris de la page une d’un journal du
18.11.09 : « Une mycose zigouille nos grenouilles »
SUISSE. Tremblez, salamandres, crapauds, urodèles
et rainettes ! Après la voiture, l’urbanisation, les
pesticides, la pollution et le réchauffement climatique,
un nouveau péril menace vos fragiles existences : le
chytride vient d’arriver en Europe. Ce champignon
parasite et terriblement pathogène pour tous les
batraciens est en train de coloniser toute la planète. Il
a été décelé en suisse et menace 6000 espèces
d’amphibiens. PAGE 3 :
Nos enfants posent des questions. Ils voient. Ils
savent. Mais nous ? Que répondre ?
Suffit-il de consommer moins ? Moins de quoi,
exactement ? On doit bien encore vivre, n’est-ce pas ?
Alors, peut-on réagir différemment ? Pouvons-nous
demander aux politiciennes et politiciens de changer
de course ? Si oui, est-ce que l’on nous écoute ? Les
dirigeant(e)s, comprennent-elles/ils la relation entre la
destruction de la nature et la croissance économique ?
[6]
Le ROC-CH - par exemple
Tout le monde parle du changement climatique
Mais n’est-ce pas que la pointe de l’iceberg ?
Le Réseau d’Objection de Croissance de Genève
s’engage pour l’arrêt de la croissance sur notre planète
et dans notre pays surexploitée et œuvre pour la
recherche d’autres solutions pour vivre.
Le ROC est politiquement
neutre. Notre seul but est
de promouvoir la durabilité
de notre société.
www.roc-ge.ch - ro[email protected]
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