Le point sur le Québec manufacturier

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Le point sur le Québec manufacturier
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En apparence épargné par cette tendance, le Québec a
finalement vu le poids de son secteur manufacturier
décliner rapidement au tournant du millénaire. En effet,
celui-ci est passé de 23,6 % à 16,3 % du produit
intérieur brut (PIB) entre 2000 et 2010, soit une chute
de plus de 30 %. Ce recul soudain et constant
s’explique en partie par l’entrée de la Chine à
l’Organisation mondiale du commerce en 2001, par
une appréciation rapide de la devise entre 2002 et
2007, et par un certain marasme économique aux
États-Unis et en Europe, principaux marchés
d’exportation du Québec.
Les conséquences ont été importantes pour la
province : diminution du PIB de plus de 10 milliards de
dollars, recul de 22 % des emplois directs (de 635 000
à 493 000), chute de 65 % des investissements privés
en immobilisation, baisse de 38 % de la valeur des
exportations manufacturières et plus de 70 milliards de
dollars en déficit commercial. Le bilan manufacturier de
la dernière décennie a de quoi inquiéter.
Devant ce constat, Deloitte et ses partenaires ont
décidé d’agir et de réaliser une étude approfondie sur
le secteur manufacturier québécois afin de :
1. faire l’état des lieux, de comprendre ce qui s’est
passé et de tirer les bonnes conclusions;
2. sensibiliser et responsabiliser les parties
prenantes impliquées dans l’écosystème
manufacturier à l’impératif d’agir de façon
concertée;
3. proposer des solutions concrètes pour
renforcer ce secteur qui est au cœur de notre
économie.
Le point sur le Québec manufacturier – Des solutions pour l’avenir
En effet, nous croyons qu’un secteur manufacturier fort
est essentiel au développement d’une société prospère
et économiquement diversifiée entre l’exploitation de
ses ressources naturelles, la transformation et les
services. Négliger le secteur manufacturier est nuisible à
l’essor du Québec, car son apport est central dans
l’économie :
ō Il compte pour 16,3 % du PIB, un poids similaire aux
secteurs des finances et de l’assurance (18,2 %) et
supérieur à celui du commerce de détail et de gros
(12,2 %);
ō L’effet multiplicateur du secteur est incomparable :
environ 500 000 emplois directs soutiennent
300 000 emplois additionnels dans d’autres secteurs
(au total, ce sont 21 % des emplois de la province
qui sont tributaires du secteur manufacturier);
ō La rémunération moyenne des emplois
manufacturiers est environ 35 % plus élevée que
dans les autres secteurs de l’économie;
ō C’est le secteur le plus innovant, étant responsable
de près de la moitié des dépenses de R&D en
entreprise;
ō La quasi-totalité (88 %) des exportations
internationales du Québec est constituée de biens
manufacturés.
Deloitte et ses partenaires ont réalisé une grande étude
sur l’avenir du secteur manufacturier au Québec et
proposent des solutions concrètes pour relancer sa
compétitivité.
Les enjeux du secteur manufacturier
québécois
Le secteur manufacturier québécois
à l’heure des choix
Six principaux défis empêchent le tissu manufacturier
d’atteindre son plein potentiel :
Afin de fournir le soutien nécessaire à la relance du
secteur manufacturier québécois, Deloitte et ses
partenaires préconisent, entre autres actions, les six
grands axes d’intervention suivants :
1. Vigueur de la devise et compression des
marges : les entreprises manufacturières devront
apprendre à composer avec une devise qui
demeurera forte, et ce dans un contexte de marges
déjà compressées par une hausse soutenue des
coûts de production;
2. Concurrence accrue des économies
émergentes : les entreprises étrangères vont
commencer à concurrencer les entreprises d’ici sur
la productivité, la qualité et la R&D. En parallèle, les
entreprises d’ici vont considérer de plus en plus les
coûts cachés liés à la délocalisation (transport,
assurance, stocks, délais, etc.) et procéder au
rapatriement d’une partie de leur production;
3. Production à valeur ajoutée et masse critique
insuffisantes : le nombre d’industries
technologiquement performantes y est trop faible,
et les entreprises de taille moyenne n’y sont pas
assez nombreuses;
4. Niveaux de productivité et d’innovation
sous-optimaux : les niveaux d’investissements
requis pour augmenter la productivité n’y sont pas,
alors que la commercialisation de l’innovation reste
difficile malgré un bon engagement financier de la
part des gouvernements et des entreprises;
5. Stagnation des principaux marchés
d’exportation : les États-Unis et l’Europe
ralentissent alors que la croissance se retrouve dans
des marchés émergents moins familiers et moins
accessibles;
6. Pénurie de main-d’œuvre et de relève : dans
un contexte de population vieillissante, peu de
jeunes aspirent à une carrière dans un secteur
affligé de perceptions négatives, et un trop grand
nombre d’entreprises ne parviendront pas à trouver
de releveurs pour les racheter le temps venu.
1. Accroître l’investissement privé ainsi que le
crédit d’impôt à l’investissement et améliorer la
gestion de l’innovation afin de stimuler la
productivité et l’innovation;
2. Réussir l’internationalisation des entreprises en
facilitant l’accès aux marchés internationaux et en
mondialisant les petites et moyennes entreprises
(réseaux et gestion);
3. Mieux appuyer et accélérer la croissance des
entreprises afin de créer un plus grand nombre
d’entreprises manufacturières de taille moyenne;
4. Resserrer les liens entre le secteur financier et les
manufacturiers afin de faciliter l’accès au capital;
5. Favoriser l’accès à la main-d’œuvre et à la relève,
entre autres par l’entremise d’une revalorisation du
secteur et de ses métiers;
6. Obtenir un soutien clair procuré par une volonté
politique ferme, favoriser un environnement
d’affaires plus concurrentiel et concerter de façon
efficace les structures d’accompagnement et les
organismes d’appui pour relancer l’ambition
manufacturière.
Il est évident que, pour redresser la compétitivité du
secteur, tous les acteurs du milieu devront travailler
ensemble dès maintenant. Tous font partie de la
solution et, heureusement, il est encore temps d’agir.
Face à ceux d’autres économies industrialisées, le
secteur manufacturier québécois est bien positionné
pour rebondir.
Osons faire les choix qui s’imposent. Osons les faire
maintenant.
Nous sommes tous manufacturiers.
Samson Bélair/Deloitte & Touche s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées.
Horaire des présentations
de la tournée 2011-2012
Onze villes québécoises seront visitées dans le cadre de
la tournée manufacturière de Deloitte. D’autres
villes/forums pourraient être ajoutés lors d’une deuxième
vague à l’automne 2012. Le calendrier complet pour
2011-2012* est :
1. Drummondville
9 novembre 2011
2. Trois-Rivières
8 décembre 2011
3. Montréal
9 février 2012
4. Lévis
22 février 2012
5. Québec
23 février 2012
6. Brossard / Saint-Hyacinthe
29 mars 2012
7. Rimouski
25 avril 2012
8. Saguenay
2 mai 2012
9. Laval
9 mai 2012
10. Granby / Sherbrooke
23 mai 2012
11. Gatineau
Date à déterminer
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Personne-ressource
Louis J. Duhamel
Associé, leader de la Consultation
Services aux sociétés privées
514-393-5414
[email protected]
*Veuillez noter que certaines dates sont susceptibles d’être modifiées.
Consultez le www.deloitte.ca sous l’onglet « Manufacturier » pour vous inscrire.
Partenaires de l’étude
Cette grande étude a été réalisée par Deloitte avec le soutien essentiel de ses partenaires :
Une étude présentée par
En collaboration avec
Avec la participation de :
Et le soutien de
Deloitte, l’un des cabinets de services professionnels les plus importants au Canada, offre des services dans les domaines de la certification, de la fiscalité, de la consultation et des
conseils financiers grâce à un effectif de plus de 8 000 personnes réparties dans 56 bureaux. Au Québec, Deloitte exerce ses activités sous l’appellation Samson Bélair/Deloitte & Touche
s.e.n.c.r.l. Deloitte & Touche s.r.l., société à responsabilité limitée constituée en vertu des lois de l’Ontario, est le cabinet membre canadien de Deloitte Touche Tohmatsu Limited.
Deloitte désigne une ou plusieurs entités parmi Deloitte Touche Tohmatsu Limited, société fermée à responsabilité limitée par garanties du Royaume-Uni, ainsi que son réseau de
cabinets membres dont chacun constitue une entité juridique distincte et indépendante. Pour obtenir une description détaillée de la structure juridique de Deloitte Touche Tohmatsu
Limited et de ses sociétés membres, voir www.deloitte.com/ca/apropos.
© Samson Bélair/Deloitte & Touche s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées.
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