Confidentiel

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N° 3490 – Lundi 15 novembre 2010
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CONFIDENTIEL
1
■ TNT PAYANTE / APPEL A
CANDIDATURES : le calendrier du CSA
A LA UNE
2
■ DECRET SMAD : publié hier au
Journal officiel
■ RNT : David Kessler remet son
rapport d'étape
TV SUR CABLE,…
■ DARTYBOX : 300 000 abonnés
ADSL et fibre
■ BBOX : + 120 000 clients au 3ème
trimestre ; 645 000 abonnés
■ BBOX : lancement de l'offre très haut
débit en fibre optique pour 39,90 €/mois
■
INSTITUTIONNEL
■ NOUVEAU GOUVERNEMENT :
5
Frédéric Mitterrand reste à la Culture et
Communication ; Eric Besson revient à
l'économie numérique
■ PLF 2011 / ASSEMBLEE : maintien
de la publicité en journée à France
Télévisions voté en commission
■ FRANCE TV : une réforme aux effets
« contre-productifs », selon la rapporteur
pour avis du budget Audiovisuel
■ HADOPI : le député PS Jean-Marc
Ayrault demande des chiffres à la
présidente
■ BRUXELLES : Neelie Kroes se
prononce pour un internet ouvert
9
MANGAS (AB GROUPE) :
disponible sur iPhone
■ 13EME RUE UNIVERSAL : semaine
anniversaire ; transformation de la chaîne
ENTREPRISES ET MARCHES
10
■ ESPAGNE / TELEFONICA : 773 000
abonnés à son offre IPTV ; bénéfice net
en forte hausse au 3T
PRODUCTION
12
■ MISS FRANCE : un investissement qui
prendra « 50 ans à amortir » (Endemol)
■
FRANCE 2 / DISCOVERY CHANNEL :
coproduction avec Dangerous Films du
docu-fiction Inside the Titanic et de
Surviving D-Day
■
FRANCE TELEVISIONS :
coproduction du documentaire unitaire
Earth : The Making of a Planet
DROITS SPORTIFS
13
■ EUROSPORT / RUGBY : acquisition
des droits TV de Fédérale 1 pour une
saison
■ CANAL+ : acquisition de la Copa
America 2011
VIDEO, VIDEO A LA DEMANDE
14
INTERNET
14
■ GROUPE TF1 : 6ème groupe web en
France avec 18 M de VU en septembre.
JUSTICE
14
15
INTERNATIONAL
■ NEWS CORP. : une organisation,
hostile à Fox News, gagne un dîner avec
Rupert Murdoch
NOMINATIONS
15
PROGRAMMES, AUDIENCES
16
■ FRANCE TELEVISIONS : couverture
de la saison 2010-2011 de patinage
artistique
DISTINCTIONS
REVUE DE PRESSE
AGENDA
16
16
20
Satellinet n° 40 vient de paraître
Sommaire complet : http://tiny.cc/som40
Satellimag n° 142 vient de paraître
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____________________________________________ Confidentiel TNT PAYANTE / APPEL A CANDIDATURES : le calendrier du CSA
Selon nos informations, le CSA se prononcera
demain sur la recevabilité des candidats dans le cadre
de l'appel à candidatures pour la diffusion d'une
chaîne payante sur le multiplex R3 de la TNT. Les
auditions des candidats auront lieu le lundi
13 décembre et la délivrance des autorisations
devraient intervenir le mardi 11 janvier.
Rappelons que trois candidats sont en lice : le
Groupe Canal+ pour la chaîne Canal+ Family, TV
Numeric pour le projet SelecTV, et la Ligue de football
professionnel pour le projet CFoot.
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A la Une DECRET SMAD : publié hier au Journal officiel
Très attendu, le décret relatif aux Smad (Services
de médias à la demande, distribués par voie
hertzienne terrestre, par câble, satellite, ADSL) a été
publié hier au Journal officiel. Ce texte, dont l’entrée
en vigueur sera effective au 1er janvier 2011,
instaure le régime applicable aux éditeurs de Smad,
qui relèvent de la compétence du CSA depuis l'entrée
en vigueur de la loi du 5 mars 2009. Il fixe, pour les
éditeurs de Smad mettant à disposition au moins
10 œuvres audiovisuelles ou au moins 10 œuvres
cinématographiques par an et réalisant un chiffre
d'affaires annuel net supérieur à 10 M€ (sauf services
de catch up), le principe d'une contribution au
développement
de
la
production
(production
indépendante,
production
d'œuvres
cinématographiques et audiovisuelles). Rappelons que
le CSA avait rendu le 27 septembre dernier, un avis
défavorable
au
projet
de
décret
(notre
« Confidentiel » du 1er octobre), dénonçant notamment
un niveau élevé des taux de contribution financière et
une absence de progressivité des obligations, risquant
d’entraver fortement le développement des services en
France et de les pénaliser face à la concurrence de
services étrangers non assujettis à des règles aussi
contraignantes. Le décret intègre certaines des
suggestions du CSA, notamment une montée en
charge progressive des obligations et une clause
de rendez-vous. Le CSA sera ainsi chargé de
transmettre au gouvernement un rapport d'application
du décret dans un délai compris entre 18 et 24 mois
après son entrée en vigueur.
Ont également été publiés hier au JO le rapport au
Premier ministre relatif à ce décret et l’avis négatif
du CSA.
S’agissant des dispositions relatives à la
contribution à la production (cinéma et œuvres
audiovisuelles), le décret distingue deux catégories de
services : les services de vidéo à la demande (à
l'acte et par abonnement) d’une part, et les services
de télévision de rattrapage, d’autre part. Pour
l’ensemble des services (VoD, catch up, services à
l'acte ou par abonnement, gratuits ou payants, publics
ou privés), les dispositions relatives à la contribution à
la production ne s'appliquent respectivement qu'aux
services qui proposent au moins 10 œuvres
cinématographiques de longue durée ou 10
œuvres audiovisuelles. Ce dispositif ne s’appliquera
qu’aux services réalisant un chiffre d’affaires de
10 M€ afin « de ne pas entraver le développement de
ces nouveaux services en tenant compte du caractère
encore émergent de ce marché », souligne le rapport
au Premier ministre. Ce seuil de 10 M€ n'est pas
applicable
aux
rattrapage, est-il
services
de
télévision
de
stipulé. « Pour la production
audiovisuelle, la loi a prévu la mutualisation de leur
contribution avec celle des services de télévision ;
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pour la production cinématographique, ces
services étant adossés à des chaînes TV dont ils ne font
que reprendre les œuvres, un tel seuil de déclenchement
n'apparaît pas nécessaire », précise le rapport.
Concernant les services de vidéo à l'acte, qui
constituent l'essentiel du marché de la VoD, dans la
mesure où il est possible de distinguer un chiffre
d'affaires
lié
au
visionnage
des
œuvres
cinématographiques et un chiffre d'affaires lié au
visionnage des œuvres audiovisuelles, le décret instaure
un régime distributif de contribution à la production
assis sur des assiettes distinctes et fixé à 15 % du
chiffre d'affaires du service (article 5 du décret). Un
dispositif qui « permet d'éviter la mise en œuvre de
régimes trop sophistiqués (fondés par exemple sur la
proportion
d'œuvres
cinématographiques
ou
audiovisuelles dans l'offre aboutissant à la définition de
services majoritairement cinématographiques ou
audiovisuels) », relève le rapport. Quant à la part du
chiffre d'affaires réalisée par les autres recettes
(programmes pornographiques, non-œuvres, recettes
publicitaires non liées à l'exploitation d'une œuvre
identifiée), elle sera « répartie au prorata des chiffres
d'affaires respectifs résultant de l'exploitation des
œuvres cinématographiques et audiovisuelles ». Par
ailleurs, le décret introduit, via l’article 7, une disposition
- « afin de tenir compte du modèle économique des
Smad », souligne le rapport -, dans lequel les éditeurs
acquièrent essentiellement des droits non exclusifs
sur les œuvres dans le cadre de contrats de partage
de recettes. Le texte prend ainsi en compte, comme le
souhaitait le CSA dans son avis, les achats de droits (y
compris les reversements aux ayants droit) au titre des
dépenses éligibles pour éviter le développement de
pratiques d'exclusivité sur ce marché.
Concernant les services de vidéo à la demande
par abonnement (article 4), le décret considère que
dans la mesure où leurs concurrents sont
essentiellement des chaînes TV payantes (cinéma
pour l'essentiel), leurs obligations ont vocation à s'en
approcher. La SVoD se voit ainsi appliquer un régime
de contribution qui varie en fonction de la
chronologie des médias applicable aux œuvres
cinématographiques ; le décret introduit également, via
l'article 6, un régime de montée en charge sur trois
ans des obligations de production des services de
VoD, à l'acte et par abonnement.
- régime comparable à celui antérieurement instauré
pour les chaînes cinéma « premium » (proposant des
films de moins de 36 mois en concurrence avec les
fenêtres d'exploitation des chaînes TV payantes) du
câble et du satellite : contribution à la production
d'œuvres européennes ou d'expression originale
française (EOF) fixée à 26 % et 22 % (à compter de la
3ème année) pour les services proposant des 1ères
fenêtres (année 1 : taux de 22 % et 18 % ; année 2 :
24 % et 20 %) et à 21 % et 17 % (à compter de la
3ème année) pour les services proposant des
2èmes fenêtres (année 1 : 17 % et 13 % ; année 2 :
19 % et 15 %).
- pour les autres services proposant moins de
10 films de moins de 36 mois mais au moins 10 films
ou au moins 10 œuvres audiovisuelles, le taux de
contribution est fixé à 15 % et 12 % (à compter de la
3ème année ; année 1 : 11 % et 8 % ; année 2 : 13 %
et 10 %).
« Dans la mesure où il n'est pas possible d'identifier
des recettes propres à l'exploitation des films, d'une
part, et audiovisuelles, d'autre part, le décret répartit
les dépenses de contribution à la production entre les
œuvres cinématographiques et audiovisuelles en
fonction de la répartition effective de la consommation
des œuvres cinématographiques et audiovisuelles par
les utilisateurs du service », précise le rapport.
Le décret pose dans son article 7 le principe d'une
obligation de préfinancement de la production pour
au moins 25 % de la contribution lorsque le chiffre
d'affaires du service dépasse 50 M€, dans la mesure
où ces services SVoD sont « amenés à entrer en
concurrence avec les chaînes de télévision de cinéma ».
Cette disposition, qui figurait déjà dans le projet, avait
été contestée par le CSA qui en recommandait la
suppression (nos informations du 8 octobre).
S’agissant des services de télévision de rattrapage
(TVR ou catch up TV), son régime de contribution
(article 3) ne s'applique qu'à la production cinéma, la
loi ayant prévu, pour la production audiovisuelle, la
mutualisation de la contribution de ces services avec
celle des chaînes TV dont ils sont issus. A l’exception des
services de catch up issus de services de cinéma
diffusés par voie hertzienne terrestre. Dans ce cas,
s’applique l'inclusion des recettes de ces services de
catch up dans les ressources des chaînes TV dont ils sont
issus pour le calcul de la contribution de ces derniers à
la production cinématographique (décret du 2 juillet
2010). Enfin, les articles 9 et 10 fixent les proportions
et critères de la production indépendante.
Le décret Smad fixe également les dispositions
permettant de garantir l'offre et d'assurer la mise en
valeur effective des œuvres cinématographiques et
audiovisuelles, européennes et EOF (articles 12 et
13), pour les services proposant au moins 20 œuvres
cinématographiques ou 20 œuvres audiovisuelles
afin d'exempter les services proposant une offre
d'œuvres confidentielle (article 11). Le texte prévoit ainsi
l’application de quotas identiques à ceux applicables
aux services de télévision, de 60 % pour les œuvres
européennes et de 40 % pour les œuvres EOF sur le
catalogue d'œuvres mises à disposition par les services,
ces quotas s'appliquant à tout moment et respectivement
sur les œuvres cinématographiques et audiovisuelles.
Toutefois, le décret stipule que ces quotas sont
initialement fixés à 50 % pour les œuvres
européennes et 35 % pour les œuvres EOF pendant
une période de trois ans.
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Le texte prévoit également qu’une proportion
substantielle des œuvres exposées sur la page
d'accueil soit réservée aux œuvres européennes.
Rappelons que Frédéric Mitterrand, ministre de la
Culture et de la Communication, a annoncé qu'un
autre décret, complémentaire à celui-ci est en
cours
de
publication
(nos informations du
25 octobre). Il vise à « empêcher qu'un opérateur de
télévision ou de médias audiovisuel à la demande ne
réclame l'application d'une autre législation en
s'implantant dans un autre Etat membre de l'Union
européenne, dans le seul but de contourner ces
dispositions », afin de répondre à « certaines des
inquiétudes exprimées concernant la concurrence entre
des éditeurs qui ne seraient pas soumis aux mêmes
règles ».
RNT : David Kessler remet son rapport d'étape
Missionné par le Premier ministre sur l'avenir de la radio numérique terrestre (RNT), David Kessler ne se
prononce pas, dans son rapport d'étape, sur la possibilité d'un lancement. Dressant un état des lieux des
positions des différents acteurs et des obstacles à ce projet, il définit les conditions nécessaires pour lever ceuxci. Ce n'est qu'après avoir obtenu les réponses des parties concernées qu'il se prononcera, d'ici la fin de
l'année, sur l'opportunité du lancement de la RNT.
David Kessler, adjoint au maire de Paris Bertrand
Delanoë, chargé en juin par le Premier ministre d’une
mission sur l’avenir numérique de la radio, vient de
remettre son rapport d'étape au chef du
gouvernement. Un an après la publication du rapport
de l'ancien pdg de France Télévisions Marc Tessier, très
sceptique sur le lancement de la radio numérique
terrestre (RNT) en France (nos informations du 10
novembre 2009), David Kessler ne prend pas
position sur le sujet, mais compte le faire avant 2011.
Il dresse un état des lieux des positions des différents
acteurs concernés (Etat, industriels, radios publiques,
radios privées nationales et locales) et des obstacles au
lancement de la RNT. Surtout, il définit les conditions
nécessaires pour lever ceux-ci, en demandant aux
acteurs de donner leur point de vue. « De la réponse à
l'ensemble de ces questions dépendra la possibilité
ou non d'envisager à court terme le lancement sur
le territoire métropolitain de la radio numérique
terrestre », écrit David Kessler. Après avoir écouté les
différentes parties, l'ancien directeur de France Culture
a donc maintenant l'intention de les sonder à nouveau
pour leur demander de prendre position sur ces
questions « afin de pouvoir, d'ici la fin de l'année »,
donner son point de vue personnel au Premier ministre
sur l'opportunité de lancer le processus de la RNT.
Quatre problématiques-clefs
David Kessler pose quatre problématiques
fondamentales conditionnant, selon lui, le lancement
de la RNT : comment elle pourrait conquérir le
public ; comment abaisser ses coûts ; la nécessité
d'une incitation financière publique, et enfin, la
question des normes.
Concernant la conquête du public, l'adjoint au maire
de Paris estime que plusieurs conditions doivent être
réunies pour assurer son succès. A savoir : une offre
de récepteurs répandue (notamment dans les
voitures), attractive, compatible avec les normes
étrangères, de qualité sonore égale ou supérieure à
celle de la FM, et avec une offre de programmes
enrichie, dès le lancement, dans un nombre de zones
« non négligeable ». Implicitement, David Kessler
prône ainsi un lancement dans davantage de zones
que Paris, Nice et Marseille, les trois villes retenues
jusque-là par le CSA (nos informations du 22 octobre).
Comment abaisser les coûts?
Sur les moyens d'abaisser le coût - obstacle notamment
évoqué par les grands réseaux privés pour demander un
moratoire sur son lancement -, David Kessler relève que
la RNT a un coût global élevé « car la technologie
choisie (TDMB) n'a pas été lancée dans d'autres pays
(sauf en Corée du sud), et donc qu'elle ne bénéficie pas
des réductions de coûts liées au développement d'une
technologie ». Selon lui, le coût de la RNT pour chaque
radio peut être réduit si, tout d'abord, les radios sont
plus nombreuses sur chaque multiplex. Toutefois,
cette situation aurait comme conséquence une plus
grande concurrence, « et donc une fragilisation, voire
une baisse des recettes publicitaires des acteurs déjà
présents ». En effet, ajoute David Kessler, « en ce qui
concerne les nouveaux entrants, s'il y a un très grand
émiettement de l'audience, les radios privées nationales
considèrent qu'il y aura un problème de modèle
économique général ».
Autre moyen suggéré pour réduire les coûts : que les
radios mutualisent leurs moyens pour posséder
elles-mêmes le multiplex émettant sur leur zone.
David Kessler se prononce par ailleurs pour une
aide financière publique. Celle-ci devrait, selon lui,
revêtir trois formes : participation au développement de
la radio publique, participation au lancement public,
participation à l’aide aux radios les plus fragiles. « Il
reste à évaluer le coût de cette participation », souligne
l'auteur du rapport.
La question des normes
La dernière grande question abordée est celle des
normes technologiques. David Kessler analyse les
avantages et les inconvénients du TDMB et du DAB+.
Selon lui, il est possible, en théorie, de faire coexister
les deux normes. « Cependant, il serait préférable que
cette coexistence n'ait pas lieu dans le même multiplex,
car cela nécessiterait alors un démultiplexage et un
remultiplexage des données », nuance-t-il. Alors que
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les radios estiment que le TDMB est trop coûteux
pour elles, l'auteur du rapport remarque que le DAB+
n'offre pas de coût moindre pour une qualité
équivalente. David Kessler compare les coûts de
diffusion dans les deux normes à partir des données
fournies par les radios. Le coût de diffusion en TDMB
est évalué à 4,4 M€ par an pour une couverture de
90 % de la population. « Certains radios privées
nationales estiment que si le coût de diffusion de la RNT
s’élevait entre 500 000 € à 1 M€, il serait
éventuellement supportable pour une couverture de
90 % à 95 % du territoire. Or, d’après leurs estimations,
le passage en DAB+ sans données associées
permettrait d’abaisser le coût de 4,4 M€ à
2,2 M€ », écrit-il. « Par contre, la conséquence est un
doublement du nombre d’acteurs présents. Avec des
données associées plus performantes, le coût de
diffusion en DAB + s’élèverait à 3,3 M€ », ajoute David
Kessler. Il souligne qu'une remise en cause de la norme
retenue jusque-là (le T-DMB) ainsi que le développement
d'une double norme « nécessiterait cependant
probablement la réouverture d'un débat sur le sujet ».
Questions aux acteurs du secteur
Après avoir posé ces grandes problématiques, David
Kessler énonce, en conclusion de son rapport d'étape,
les questions auxquelles devront répondre les acteurs
de la RNT. L'Etat a-t-il la volonté de lancer la RNT, avec,
comme pour la TNT, « une mobilisation minimale de
fonds publics » ? Le CSA est-il en état de lancer la RNT
sur un nombre important de zones ? Les fabricants sont-ils
prêts à lancer de façon importante des chaînes de
fabrication de RNT, du bas au haut de gamme ? Les
radios généralistes sont-elles prêtes à s'opposer à la RNT
jusqu'à décider de ne pas répondre aux appels à
candidature éventuellement lancés par le CSA ? Enfin,
jusqu'à quel point les diffuseurs sont-ils prêts à faire
pression sur les coûts pour rendre économiquement plus
facile le lancement de la RNT ? De leurs réponses
dépendra la prise de position définitive que prendra
David Kessler dans les prochaines semaines.
___________________________________________ Institutionnel GOUVERNEMENT : Frédéric Mitterrand tj à la Culture/Comm., E. Besson à l'Economie numérique
Frédéric Mitterrand a été confirmé dans ses
fonctions de ministre de la Culture et de la
Communication dans le 3ème gouvernement Fillon,
dont la composition a été annoncée hier. L'économie
numérique, à l'origine simple secrétariat d'Etat confié
lors de sa création en mars 2008 à Eric Besson avant
d'être transmis en janvier 2009 à Nathalie KosciuskoMorizet, revient à nouveau à Eric Besson, ministre de
l'Immigration et de l'Identité Nationale dans le
gouvernement Fillion 2. Eric Besson aura cette fois la
charge de l'Economie numérique en tant que ministre
auprès de la ministre de l'Economie, des Finances et de
l'Industrie Christine Lagarde. Il aura également en charge
l'Industrie et l'Energie. NKM est quant à elle nommée
ministre de l'Ecologie. A noter par ailleurs la nomination
de Frédéric Lefebvre, président d'honneur du Club
parlementaire pour l'avenir de l'audiovisuel (dont il
était coprésident lorsqu'il était député des Hauts-de-Seine
avant de rendre son siège à André Santini lors du départ
de ce dernier du gouvernement), en tant que secrétaire
d'Etat chargé du Commerce, de l'Artisanat, de la
Consommation et du Tourisme.
PLF 2011 /ASSEMBLEE : maintien de la publicité en journée à France Télévisions voté en commission
Le maintien définitif de la publicité en journée (6 h20 h) sur les chaînes de France Télévisions a été
adopté mercredi à l'unanimité par les députés en
commission des Affaires culturelles. Cet amendement
était défendu par la députée UMP Michèle Tabarot,
présidente de la commission des Affaires culturelles.
Rappelons que mardi, la commission des Finances,
saisie pour avis, avait de son côté adopté à l'unanimité
un amendement de Patrice Martin-Lalande (UMP),
rapporteur spécial de la commission pour le Budget
médias, sensiblement différent de celui de Michèle
Tabarot (nos informations du 10 novembre). Cet
amendement, cosigné par le rapporteur général du
budget, Gilles Carrez, propose de supprimer la publicité
en journée à compter de janvier 2016, en repoussant de
deux ans supplémentaires le moratoire voulu par le
gouvernement. Selon un responsable parlementaire UMP,
l'amendement de Patrice Martin-Lalande ne devrait
toutefois pas être voté en séance publique, l'UMP et le PS
lui préférant celui de Michèle Tabarot. L'examen par
les députés en séance publique a lieu aujourd'hui.
Sans le maintien de la publicité en journée, « le
manque à gagner de recettes publicitaires serait très
supérieur aux prévisions », a expliqué mercredi
Michèle Tabarot dont l'amendement, co-signé
par Michel Herbillon (UMP), Christian Kert (UMP) et
Franck Riester (UMP), va plus loin que le
prolongement du moratoire « a minima » pour cinq
ans, préconisé par le groupe de travail sur France
Télévisions qu'elle avait coprésidé avec Jean-François
Copé, président du groupe UMP de l'Assemblée. Les
députés PS ont défendu le même amendement en
estimant que « la suppression de la publicité a été une
très mauvaise mesure ». Le moratoire « constitue une
solution hypocrite et irresponsable », ont-ils ajouté.
Pour défendre sa proposition, Michèle Tabarot
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a insisté sur la nécessité de « garantir une ressource
pérenne et dynamique » afin de donner à France
Télévisions « une visibilité à long terme ». « De plus le
coût de la réforme, entre 300 et 400 M€, pourrait
difficilement être supporté par le budget de l’Etat, a-t-elle
indiqué. Dès lors ce changement aurait pu se traduire
par une hausse de la redevance audiovisuelle que les
députés rejettent ». A l’appui de ces arguments, Michèle
Tabarot a rappelé les enseignements d’un sondage
commandé par le groupe de travail : 62 % des Français
sont satisfaits de l’équilibre actuel depuis la fin de la
publicité en soirée et 79 % n’estiment pas prioritaire la
suppression en journée. Lors de son audition, la semaine
dernière, à l'Assemblée, le ministre de la Culture et de la
Communication, Frédéric Mitterrand, a déclaré qu'il
n'avait « pas de position dogmatique » sur l'amendement
de Michèle Tabarot et qu'il s'en remettait « à la sagesse
du Parlement » (nos informations du 5 novembre).
La commission des Finances a par ailleurs rejeté un
amendement de la députée UMP Muriel MarlandMilitello proposant que le budget de l'Hadopi soit porté
des 12 M€ prévus dans le PLF à 14 M€, ainsi qu'un
amendement des députés de gauche (SRC) : Martine
Martinel, Patrick Bloche, Michel Françaix et Marcel
Rogemont portant sur la réintégration des résidences
secondaires dans le champ de la contribution à
l'audiovisuel public (ex-redevance) (voir ci-dessous).
PLF 2011 / SENAT : adoption en commission d'un amendement sur les ressources du CNC en 2011
La commission des Finances du Sénat a adopté
mercredi, dans le cadre de l'examen du projet de loi
de finances 2011, un amendement à l'article 12,
déposé par le rapporteur général de la commission
Philippe
Marini, visant
à prélever, à titre
exceptionnel pour l'année 2011, 130 millions
d'euros sur la somme des ressources affectées au
CNC.
Selon l'exposé des motifs, cet amendement a pour
objet de réaffecter au budget de l'Etat, 130 millions
d'euros de ressources jusqu'alors affectées au CNC, en
raison de « la progression très dynamique des
recettes affectées à cet opérateur (1 174 millions
d'euros entre 2010 et 2011) ». Ainsi, « ce prélèvement
exceptionnel ne diminuerait pas les ressources du
CNC, mais limiterait leur progression à 44 millions
d'euros par an, soit +7,6 % [...], indique Philippe
Marini. Ce prélèvement ne remettrait pas davantage en
cause les recettes supplémentaires tirées, à compter de
2012, du relèvement du taux marginal de taxe Cosip
sur les éditeurs auto-distribués (+20 millions
d'euros) », précise-t-il.
L'examen du budget 2011 commencera en séance
publique au Sénat le jeudi 18 novembre.
PLF 2011 / SENAT : adoption en commission amendement instituant taxe de 1 % sur la pub en ligne
La commission des Finances du Sénat a adopté
mercredi, dans le cadre de l'examen du projet de loi de
finances 2011, un amendement (article additionnel
après l'article 11) instituant, à compter du 1er janvier
2011, une taxe sur l'achat de services de publicité en
ligne. Cet amendement, déposé par Philippe Marini,
rapporteur général de la commission, « s'inscrit dans
la feuille de route que s'est tracée la commission des
Finances pour mettre en œuvre une taxe sur la publicité
sur internet, ainsi que le proposait, le 6 janvier 2010, le
rapport Création et internet de Patrick Zelnik, Jacques
Toubon et Guillaume Cerutti ».
Selon l'exposé des motifs, cette taxe permettrait «
d'adapter les assiettes fiscales aux évolutions
technologiques, de manière à prévenir leur inéluctable
attrition ». La taxe proposée serait « due par tout
preneur, établi en France, de services de publicité en
ligne » et « assise sur le montant, hors taxe sur la
valeur ajoutée, des sommes versées ». Elle ne
concernerait que les transactions électroniques
effectuées entre entreprises (B2B) et serait acquittée
dans les mêmes conditions que la taxe sur la valeur
ajoutée.
Selon
Philippe
Marini, « le
produit
n’excéderait pas 10 à 20 millions d'euros si on
appliquait un taux de 1 % aux transactions réalisées ».
« L'enjeu est avant tout économique », précise
Philippe Marini. « Compte tenu de la localisation de
hors de France des principaux vendeurs d'espace
publicitaire en ligne, tels que Google », la taxation
des annonceurs est « l'unique solution », conclut-il.
L'examen du budget 2011 commencera en séance
publique au Sénat le jeudi 18 novembre.
PLF 2011/SENAT: adoption en commission amendement sur la redevance appliquée à tous les supports
La commission des Finances du Sénat a adopté
mercredi, dans le cadre de l'examen du projet de loi
de finances 2011 (PLF), un amendement (article
additionnel après l'article 11) visant à faire appliquer
la contribution à l'audiovisuel public (CAP / exredevance audiovisuelle) à tous les récepteurs, c'està-dire les tablettes, les ordinateurs et les mobiles.
Selon l'exposé des motifs, la contribution à
l'audiovisuel
public
est « menacée
par
les
évolutions
des
modes
de
consommation
télévisuelle ; on ne regarde plus forcément la
télévision sur un téléviseur classique ; on ne regarde
plus forcément les programmes dans l'ordre et à
l'horaire proposé par les grilles de programmes ».
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Lundi 15 novembre 2010
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Aussi l'amendement propose-t-il de considérer
que la CAP est due dès lors que l'on possède au
moins un support à partir duquel on regarde des
programmes de télévision, le montant acquitté
étant le même quel que soit le support. Selon
Philippe Marini, « cette neutralité technologique
permettra d'éviter que la baisse de la part des
récepteurs
classiques
dans
les
modes
de
consommation télévisuelle n'ait une incidence sur
le produit de la CAP ».
La seconde partie de l'amendement porte sur
l'exonération
des
résidences
secondaires.
« Jusqu'en 2004, la redevance était due au titre de
la résidence principale et de la résidence
secondaire, relève Philippe Marini. Le rapport BelotMorin-Desailly propose de rétablir ce mode de
financement. Le commission Copé avait estimé des
recettes qui en résulteraient à 230 millions d'euros ».
Il conclut que « dans le contexte actuel de rareté des
recettes publiques et d'un nécessaire partage
équitable des efforts entre les contribuables, il n'est
plus possible de se passer de cette recette ».
L'examen du budget 2011 commencera en séance
publique au Sénat le jeudi 18 novembre.
FRANCE TV: réforme aux effets « contre-productifs », selon rapporteur pour avis du budget Audiovisuel
La députée PS Martine Martinel, rapporteur pour
avis du budget Audiovisuel de la mission médias, livre
et industries culturelles, a présenté mercredi son
rapport, dressant un « bilan extrêmement sévère »
de la réforme de France Télévisions, qui selon elle, a
« profondément
désorienté
l’entreprise
en
la
plongeant dans une période sans précédent
d’instabilité stratégique ». « Les effets de la
suppression de la publicité (après 20 h) apparaissent
limités, voire contre-productifs, souligne-t-elle. Le
mode de financement retenu, précaire et bancal, est
largement remis en cause ». Par ailleurs, « la confusion
la plus totale règne sur la suppression de la publicité
en journée », note-t-elle, ajoutant que le comité de suivi
prévu par la loi pour évaluer l'application de la loi du
5 mars 2009, n'a jamais vu le jour. Et Martine
Martinel de faire sienne l’observation formulée par
Jérôme Clément, président d’Arte France, lors de son
audition : « Le principal reproche que l’on puisse
faire à cette réforme, c’est qu’elle ait eu lieu. »
Martine Martinel observe ainsi « une baisse et un
vieillissement de l’audience des chaînes publiques
historiques, qui ne sont pas compensés par une hausse
proportionnelle de l’audience sur les chaînes de la TNT
ou sur les nouveaux supports de diffusion ». Sur
France 2, au 1er semestre 2010, les 50 ans et plus
représentent 66,1 % de l’auditoire soit 3,1 points de
plus en 2 ans. A l’inverse, on note une diminution de
1,4 point pour les 25-34 ans par rapport à 2008, de
0,9 point pour les 35-49 ans et de 0,7 pour les 4-14
ans, relève-t-elle, citant des chiffres Médiamétrie. Sur
France 3, au premier semestre 2010, les 50 ans et
plus représentent 69,9 % de l’auditoire soit
2,2 points de plus par rapport à 2008. Les 35-49 ans
progressent également de +0,6 point tandis que les 414 ans perdent 1,3 point et les 25-34 ans, 1 point. Par
ailleurs, « la suppression de la publicité après 20 h a
conduit à une augmentation en volume de 12 % de
la publicité en journée, avec notamment le transfert
de certains annonceurs de la soirée vers la journée »,
souligne-t-elle, citant le CSA. « Cette hausse du volume
de publicité en journée s’est poursuivie au premier
semestre 2010 : tous messages commerciaux
(publicité et parrainage), la durée
quotidienne de publicité a augmenté de 19' sur
France 2 et de 12' sur France 3, selon les informations
transmises par le CSA, ajoute-t-elle. Quant au
parrainage, si France Télévisions souligne qu'il est
resté « stable » en 2009 par rapport à 2008 sur les
antennes de France Télévisions, « mais que sa visibilité
a été renforcée par un simple effet d’optique en
raison de l’absence de publicité traditionnelle après
20 h », la rapporteur pour avis souligne qu'« au-delà
de l’effet d’optique, les données transmises par le CSA
font clairement apparaître qu’en 2009, alors que
l’activité de parrainage s’est réduite globalement de
5 % sur les chaînes hertziennes historiques, sur France
Télévisions, en revanche, la durée du parrainage a
augmenté de 2 %, ce qui représente un peu plus de
deux heures supplémentaires par rapport à 2008 ».
« L’augmentation du temps de publicité sur France 2
avant 20 h est telle que l’on y retrouve désormais plus
de temps de publicité qu’avant la réforme ! », indique-telle. Rappelons que France Télévisions a adopté une
charte visant à encadrer le parrainage sur les
antennes du groupe, effective au 1er janvier 2011 (nos
informations du 5 novembre). Quant à l'impact des
nouveaux horaires, son constat est sans appel : « Les
soirées démarrent certes un quart d’heure plus tôt
qu’avant, mais pas seulement sur les chaînes
publiques : TF1, M6, Arte et les chaînes de la TNT ont,
elles aussi, avancé l’heure du début de leurs
programmes, ce qui montre que l'avancement des
programmes, présenté comme l’un des enjeux
majeurs de la suppression de la publicité, n’était pas
incompatible avec son maintien ».
confondus
Pour une transformation de Fr. 4 en chaîne jeunesse
La rapporteur formule plusieurs recommandations :
un maintien de la publicité en journée et de la
régie au sein de France Télévisions, une
clarification du modèle d’organisation interne de
l’entreprise en levant le risque de guichet unique,
une clarification des priorités stratégiques et de
l’identité des chaînes, notamment France 4, le
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développement du numérique, un modèle de
financement qui garantisse l’indépendance du
groupe, avec la réintégration des résidences
secondaires dans le champ de la redevance, pour un
gain se situant « autour de 200 M€ » et enfin, une
remise en cause du mode de nomination du président.
S'agissant de France 4, la députée souligne qu'elle
« demeure, et à juste titre, la chaîne la plus critiquée
pour son absence d’identité affirmée ». Dans
l’hypothèse où la revente au groupe Lagardère, des
parts détenues par France Télévisions (34 %) dans
Gulli serait menée à son terme, la rapporteur pour avis
souhaite que « soit envisagée la transformation de
France 4 en chaîne spécifiquement dédiée à la
jeunesse », estimant qu’« il s’agit là d’une mission
incontestable du service public audiovisuel ». « Pour
offrir un large éventail de programmes jeunesse, tous
les grands services publics européens ont profité de
l’arrivée de la TNT pour lancer des chaînes dédiées.
C’est le cas de la ZDF et de l’ARD en Allemagne, de la
BBC en Grande-Bretagne, de la Rai en Italie et de la
RTVE en Espagne, fait-elle valoir, observant une
réduction au fil des ans, des programmes jeunesse sur
France Télévisons, « sous la pression des exigences
d’audience, pour s’uniformiser et se concentrer
uniquement dans les matinées ». Elle ajoute que « si
cette situation singulière devait perdurer, c’est toute la
filière de création de programmes jeunesse en France
qui pourrait être fragilisée, alors qu’il s’agit d’un
domaine dans lequel la France excelle, avec une
production de qualité ».
Précisons que le maintien définitif de la publicité
en journée a été voté mercredi à l'unanimité par les
députés en commission des Affaires culturelles tandis
que le report en 2016 de la fin de la publicité diurne
sur les chaînes de France Télévisions a été adopté à
l'unanimité, mardi, par les députés en commission des
Finances (nos informations de mercredi, et voir cidessus)). L'examen en séance publique de ces deux
amendements a lieu aujourd'hui.
FRANCE TV:Scam & SACD saluent création d'une commission pour la formation continue des auteurs
La Scam et la SACD se sont déclarées, dans deux
communiqués distincts, « très satisfaites » du
lancement de la commission pour la Formation
continue des auteurs par le groupe France
Télévisions (nos informations de mercredi). La SACD
salue « un geste fort et très positif ». « Cet
engagement de France Télévisions d’assurer la prise en
charge financière de la formation continue des auteurs,
dans la limite de 1 % du montant global de leurs
obligations de financement de la création, permettra
de faciliter l’accès pour les auteurs à des formations
continues, de plus en plus indispensables dans un
univers marqué par le renouvellement de la
création, des formats et des méthodes de travail »,
souligne le communiqué. Elle ajoute qu’elle espère
pouvoir « rapidement
progresser
dans
les
discussions engagées avec TF1 et M6 » et souligne
qu’elle a signé un accord analogue avec le Groupe
Canal+ qui devra être mis en œuvre durant les
prochains mois. Les modalités de l'accord, que
Canal+ avait signé il y a deux ans avec les
producteurs et les sociétés d'auteurs, ont été définies
avant l'été, nous a-t-on précisé à Canal+.
De son côté, la Scam reconnaît que l'accès à cette
formation continue « représente un acquis important ».
Elle entend par ailleurs « jouer un rôle essentiel dans
les discussions en cours avec les pouvoirs publics sur
les suites à donner au rapport Butaud et Kancel sur la
formation continue des auteurs et artistes ». La Scam
conclut son communiqué en appelant d’autres
diffuseurs privés à suivre l'exemple donné par
Canal+ et France Télévisions. A noter que deux
auteurs de la Scam, Gilles Cayatte et Patrick Jeudy,
siégeront au sein de cette commission.
HADOPI : le député PS Jean-Marc Ayrault demande des chiffres à la présidente
Jean-Marc Ayrault, le président du groupe PS à
l'Assemblée nationale, a interpellé, dans une lettre
rendue publique mardi, la présidente de la
Hadopi, Marie-Françoise Marais, sur le nombre de
mails envoyés pour prévenir le téléchargement
illégal, en réponse à une sollicitation de sa part. « Lors
de l'examen des projets de loi au Parlement, l'envoi
de 10 000 mails d'avertissement par jour soit 3,65
millions par an avait été annoncé ! », rappelle-t-il.
« Qu'en est-il de la labellisation des offres légales ? »,
poursuit le député PS. « La répression est en place mais
non les moyens de protection », ajoute-t-il : « La
Hadopi n'a pas encore rempli sa mission de
labellisation des moyens de sécurisation » de l'accès
internet. La loi prévoit en effet que l'abonné est
responsable de son accès internet en cas de
téléchargement illégal. Jean-Marc Ayrault s'étonne
encore du coût de fonctionnement de la
Hadopi : « 12 M€ ont été demandés dans le projet
de loi de finances pour 2011 alors que, lors des
débats parlementaires, c'est un budget de 6,7 M€
qui avait été annoncé. » « Il est fort à craindre que le
dispositif mis en place à grand frais par la Hadopi
n'apporte finalement pas un centime de plus aux
créateurs », conclut-il, reprenant un des arguments de
l'opposition lors du débat parlementaire en 2009.
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BRUXELLES : Neelie Kroes se prononce pour un internet ouvert
La commissaire européenne chargée des Nouvelles
technologies, Neelie Kroes, s'est prononcée jeudi en
faveur d'un internet ouvert, lors d'une conférence à
Bruxelles. « Le système dans son ensemble (...) devrait
garantir que les consommateurs européens puissent
accéder facilement aux contenus, services et
applications de leur choix », a-t-elle indiqué. « Tout
contenu ou application qui est légal et ne cause pas de
congestion anormale ou ne nuit pas à d'autres
utilisateurs ou à l'intégrité du réseau devrait être
totalement accessible », a-t-elle insisté. La commissaire
néerlandaise a estimé les instruments de régulation
existants dans l'immédiat suffisants, mais a averti
qu'elle allait « surveiller de près » les actions des
régulateurs nationaux, afin d'assurer une approche
harmonisée au sein de l'Union européenne. « Si nous
rencontrons des problèmes significatifs et durables, je
n'aurai pas peur de changer la loi dans le futur,
pour introduire des mesures générales d'amélioration
de la concurrence ou plus ciblées, si un fournisseur
d'accès à internet abuse de sa position pour favoriser le
trafic de certains services ou données », a-t-elle indiqué.
« La gestion du trafic devrait être utilisée de manière
appropriée, pour améliorer la qualité des services
internet, préserver l'intégrité des réseaux et permettre
de nouveaux investissements. Cela ne devrait pas être
simplement un moyen d'exploiter les contraintes
actuelles du réseau », a-t-elle encore dit. Neelie Kroes a
reconnu qu'il y avait encore des problèmes, comme par
exemple quand des opérateurs de téléphonie mobile
empêchent leurs clients d'utiliser des services de
téléphonie via internet comme Skype. Ce type de
service coûte beaucoup moins cher qu'une
communication téléphonique classique, mais rapporte
aussi moins à l'opérateur. Les consommateurs doivent
être « dûment informés » de telles limitations de services
et « ne pas sous-estimer leur propre pouvoir », a-t-elle
toutefois noté. « Je dis aux gens pour qui Skype est
actuellement bloqué : votez avec vos pieds et
changez d'opérateur de téléphonie mobile ».
JEAN-LUC HEES : auditionné en Commission sur l'exécution du Com
Jean-Luc Hees, président de Radio France, sera
auditionné mercredi à 10 h 30 sur l'exécution du
Contrat d'objectifs et de moyens du groupe
radiophonique, par la commission des Affaires culturelles
et la commission des Finances de l'Assemblée
nationale. L'audition est ouverte à la presse.
_____________________ TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles DARTYBOX : 300 000 abonnés ADSL et fibre
L'offre DartyBox compte près de 300 000
abonnés ADSL et fibre (via le réseau Numericable), a
indiqué Hervé Skornik, président du directoire de
Darty, lors d'une présentation, faite le mois dernier,
aux analystes à Londres, siège du groupe britannique
KesaElectricals, maison mère de Darty. Le seuil de
rentabilité est atteint cette année, avait-il précisé,
ajoutant que l'Arpu était l'un des plus élevés du
marché. Rappelons que le groupe de distribution
Darty,
propriété
du
groupe
britannique
KesaElectricals, a lancé son offre triple play DartyBox
en octobre 2006.
13EME RUE UNIVERSAL : semaine anniversaire ; transformation de la chaîne
C'est à partir de cette semaine que 13ème Rue (NBC
Universal Global Networks France) devient 13ème Rue
Universal à l'occasion de son 13ème anniversaire.
Une nouvelle étape pour la chaîne spécialisée dans le
crime et l'investigation qui a adopté ce week-end un
nouveau logo et un nouvel habillage conçus par
l'agence londonienne Dixon Baxi. Une évolution qui
signe l'arrivée de nouveaux programmes dont les séries
inédites NBC Rookie Blue et Shattered, dès aujourd'hui,
ainsi
que
Crimes,
justice et vidéo (8 x 52',
Capa) présenté par Charlotte Le Grix de la Salle, à
partir de mercredi (nos informations du 14 octobre).
BBOX : + 120 000 clients au 3ème trimestre ; 645 000 abonnés
Bouygues Telecom a enregistré au 3ème trimestre
120 000 nouveaux clients à son offre triple play
BBox, lancée fin 2008, a indiqué mercredi l'opérateur
à l'occasion de la publication de son chiffre d'affaires
trimestriel. Bouygues Telecom comptait 645 000
abonnés Bbox au 30 septembre, contre 525 000 fin
juin. L'opérateur a gagné 472 000 clients en un an.
Bouygues Telecom a vu son chiffre d'affaires
progresser de 6 % à 1,4 Md€ au 3ème trimestre. Il a
lancé début novembre une offre triple play en très haut
débit en fibre optique appelée Bbox Fibre (voir article
suivant).
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BBOX : lancement de l'offre très haut débit en fibre optique pour 39,90 €/mois
Bouygues Telecom, qui a lancé fin 2008 son offre
triple play Bbox à 29,90 €/mois, vient de lancer la
version très haut débit via la fibre optique de cette
offre,
appelée « Bbox
fibre » au
prix
de
39,90 €/mois. Bbox Fibre donne accès à l’internet
très haut débit jusqu’à 100 Mb/s et, comme pour la
Bbox ADSL, la TV HD avec enregistreur numérique et
contrôle du direct, les appels illimités vers les fixes et
plus de 100 destinations internationales. Une option de
3 heures de communication vers les mobiles est
proposée pour 10 €/mois. L'offre quadruple play Ideo
est compatible avec l'offre Bbox fibre, à partir de
54,80 €/mois pour un engagement de 24 mois pour
2 h d'appels depuis le téléphone mobile. Bbox fibre est
aussi proposée avec le forfait Ideo 24/24 (appels
mobiles illimités) pour 109,80 €/mois avec un
engagement de 24 mois. L'offre TV donne accès, en
option, aux bouquets du Groupe Canal+ et de
Numericable (nos informations du 5 novembre).
Concernant la TV de rattrapage, Bbox fibre donne
accès à MyTF1, en attendant M6 Replay. Une offre
multi-TV
sera
proposée
en
2011
pour
9,90 €/mois. Rappelons que Bouygues Telecom a
conclu un accord avec Numericable pour proposer
cette offre sur le réseau en fibre optique du câbloopérateur (nos informations du 22 octobre).
MANGAS (AB GROUPE) : disponible sur iPhone
La chaîne Mangas (AB Groupe) est disponible sur
iPhone depuis le 1er novembre. Compatible iPod
Touch
et
iPad, l'application
est
téléchargeable
gratuitement et donne accès aux programmes en
direct. Elle sera enrichie dans les prochaines semaines
de services de catch up TV et VoD, précise AB.
MONACO TELECOM : lancement aujourd'hui du pack Penthouse HD
Monaco Telecom lance aujourd'hui le pack
Penthouse HD, composée des chaînes Penthouse HD
(Erotique), Penthouse HD1 (Adulte) et Penthouse
HD2 (Adulte). L'offre sera proposée à 12 euros par
mois et par abonné.
____________________________________Entreprises et marchés ESPAGNE / TELEFONICA : 773 000 abonnés à son offre IPTV ; bénéfice net en forte hausse au 3T
Le groupe de télécommunications espagnol Telefonica
a clos son 3ème trimestre avec 773 000 abonnés à
son offre IP TV Moviestar Imagenio, soit une hausse de
18,2 % sur un an. Telefonica, qui revendique une part
de marché de 19 %, fait état d'un gain de 26 000
abonnés sur ce trimestre, en progression de 1,7 %
par rapport à la même période en 2009. Sur l'année
2010, l'offre Moviestar Imagenio a enregistré
70 000 nouveaux abonnés, en hausse de 68,7 % par
rapport à 2009. Cette hausse est notamment due à
l'arrivée de la chaîne de football Gol TV (opérée par
Mediapro) dans son offre. En Amérique latine,
Telefonica compte 1,7 million d'abonnés à son offre TV,
en hausse de 3,6 %, affichant un gain de 105 000
abonnés à fin septembre.
L'opérateur a par ailleurs vu son bénéfice net au
3ème trimestre bondir de 168,7 % sur un an, à
5,059 Md€, dopé notamment par la revalorisation de
sa part dans l'opérateur brésilien Vivo. Sur neuf mois,
le bénéfice net grimpe de 65,6 % à 8,835 Md€.
L'Europe, hors Espagne (Telefonica est notamment
présent au Royaume-Uni sous la marque O2), apporte
25 % des ventes, affichant un chiffre d'affaires en
hausse de 11,8 % à 11,2 Md€ entre janvier et
septembre. L'Espagne, toujours frappée par la crise, voit
quant à elle ses revenus reculer de 4,2 % sur la période,
à 14 Md€ (32 % du total), tandis que Telefonica
indique qu'il « continue d'avancer dans la diversification
de ses revenus » pour son pays d'origine.
Telefonica est le deuxième opérateur télécoms en
Europe, par capitalisation boursière (81,9 Md€),
derrière Vodafone. Il comptait fin septembre 282
millions de clients dans le monde (fixe, mobile et
internet), soit 4,9 % de plus qu'il y un an.
ESPAGNE / DIGITAL+ : Telefonica et Telecinco acquièrent chacun 22 % du capital
L'autorité espagnole de la concurrence a donné
hier son accord au rachat par l'opérateur télécoms
espagnol Telefonica et la chaîne privée Telecinco
(groupe Mediaset) de 22 % chacun, soit 44 %, du
bouquet de TV payante de Prisa, Digital+ (D+). Cet
accord a été rendu possible après le renoncement par
les deux groupes d'instruments qui leur auraient
permis d'en prendre le contrôle. « A la date du
4 novembre 2010, Prisa, Telefonica et Telecinco ont
modifié les accords et les pactes d'actionnaires
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pour éliminer les instruments qui accordent à
chacun des actionnaires de Digital+ la possibilité
d'exercer une influence décisive sur cette entité »,
souligne la Commission nationale de la concurrence
(CNC). Ainsi, Telefonica et Telecinco « renoncent à
leurs droits de veto sur les décisions stratégiques
comme le plan d'affaires ou le budget annuel de
Digital+ » et « ne pourront pas mettre des
conditions à la nomination des hauts dirigeants ».
La CNC en conclut que, dès lors, la montée de
Telefonica et Telecinco au capital de Digital+
« n'altère pas le contrôle exclusif préexistant de
Prisa » et qu'« il ne s'agit pas d'une opération de
concentration qui doit être autorisée préalablement
par la CNC ». La Commission se réserve le droit
d'intervenir à l'avenir « si se produit une modification
de la structure de contrôle de Digital+ » et restera
« attentive aux accords possibles que pourraient
nouer entre eux Prisa, Telefonica, Telecinco ou
Digital+ ». Telecinco avait reçu le 29 octobre le feu
vert de la CNC à l'absorption de sa rivale Cuatro,
jusqu'à présent propriété de Prisa, une opération
concomitante à celle autour de Digital+, toutes deux
annoncées en décembre 2009. De son côté,
Telefonica, qui avait acheté 21 % de Digital+ en
novembre 2009, est monté à 22 % en janvier 2010
pour avoir la même part que Telecinco. Prisa cherche
depuis le début de l'année de l'argent frais pour
refinancer une dette de près de 5 Md€. Ses
actionnaires sont appelés à se prononcer fin
novembre sur l'entrée au capital d'investisseurs
américano-britanniques.
SKY DEUTSCHLAND : réduction de sa perte au 3ème T ; 2,5 M d'abonnés à fin septembre
Le groupe allemand de télévision à péage Sky
Deutschland, détenu majoritairement par News
Corp., a réduit sa perte nette au troisième trimestre,
selon des chiffres publiés jeudi qui témoignent toujours
de grosses difficultés. La perte nette trimestrielle s'est
élevée à 89 M€, contre 117 M€ au troisième trimestre
2009. Le chiffre d'affaires a grimpé de 17 % à
243 M€. Sky Deutschland a enregistré un solde net de
nouveaux abonnés de 45 000, portant le total de ses
clients à 2,52 millions à fin septembre.
Le groupe, anciennement Premiere, souffre de la
perte en 2005 de ses droits exclusifs sur le
championnat de football allemand Bundesliga, de la
concurrence des chaînes allemandes en accès libre et
du téléchargement de films sur internet. Il a dû être
plusieurs fois renfloué par son actionnaire, la dernière
fois en septembre à la faveur d'une augmentation de
capital qui a fait passer la part de News Corp. à
49,9 %, mais n'a pas permis de lever autant
qu'espéré. Sky Deutschland ne prévoit toujours pas
de revenir dans le vert avant 2012, même si son
patron Brian Sullivan veut voir dans les résultats du
troisième trimestre « des signes encourageants », selon
un communiqué.
BERTELSMANN : résultats sur 9 mois en hausse grâce à la reprise de la pub
Le groupe de médias allemand Bertelsmann, maison
mère de RTL Group, a dégagé sur les neufs premiers
mois 2010 un bénéfice net part du groupe de
259 M€, à la faveur de la reprise de la conjoncture et
du marché publicitaire. L'an dernier sur la même
période, en pleine crise, le groupe avait subi une perte
de 305 M€. Sur 9 mois, le bénéfice net a atteint
357 M€, contre une perte de 246 M€ en 2009. Le
chiffre d'affaires a grimpé de 3,5 % à 11 Md€, a
précisé Bertelsmann. Rappelons que RTL Group avait
publié mardi des résultats au troisième trimestre en forte
hausse, reflétant la reprise des marchés publicitaires en
Europe (nos informations du 10 novembre). Bertelsmann,
qui n'est pas coté, n'a pas fourni de chiffres pour le seul
troisième trimestre. Pour l'ensemble de l'année, la société
table toujours sur une hausse de chiffre d'affaires et de
son bénéfice d'exploitation, sans en préciser le montant,
et sur un bénéfice net de plus de 500 M€.
G-B / BT : forte hausse du bénéfice avant impôt au 2T, malgré baisse du CA
Le groupe de télécommunications britannique BT a
annoncé jeudi une hausse de 48 % de son bénéfice
avant impôt au deuxième trimestre, à 406 M£
(473 M€), malgré une nouvelle baisse de son chiffre
d'affaires, à 4,977 Md£ (5,7 Md€, -2 %). En publiant
ses résultats trimestriels, le groupe a revu à la hausse
ses perspectives pour l'ensemble de son exercice
fiscal 2010-2011, en remontant à 5,8 Md£ (6,8 Md€)
son objectif de résultat brut d'exploitation. Sur
l'ensemble du 1er semestre, BT a enregistré un
bénéfice avant impôts de 781 M£ (921 M€), en
hausse de 43 %, pour un chiffre d'affaires de
9,983 Md£ (11,6 Md€, -3 %). Sa dette a diminué
dans le même temps de plus d'un milliard de livres, à
8,7 Md£ (10,2 Md€).
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Carole Villevet. Secrétaire de rédaction : Maxime Bomier. REPRODUCTION INTERDITE - 16e année de publication - © 2010 Fréquences
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DISNEY : une année de reprise, malgré un fléchissement au 4ème trimestre
Le groupe Walt Disney a fait état jeudi d'un
fléchissement de 7 % à 835 M$ du bénéfice net
pour le quatrième trimestre. Malgré la reprise
marquée de la publicité constatée par l'ensemble des
groupes de médias américains, le chiffre d'affaires
pour les trois mois clos le 2 octobre, s'affiche en
baisse de 1 % sur un an à 9,74 Md$, alors que les
analystes avaient escompté 9,94 Md$. Sur l'ensemble
de l'année, le bénéfice net affiche une hausse de 20 %
à 3,96 Md$ - faisant presque oublier la chute de 25 %
de l'exercice précédent - et le chiffre d'affaires a
progressé de 5 % à 38,06 Md$. Le groupe a fait
remarquer que le trimestre, comme l'exercice,
comptaient une semaine de moins qu'il y a un an.
Le directeur général Robert Iger a fait valoir que sans
cette différence, et sans compter des charges passées
dans la co-entreprise des chaînes A&E et Lifetime et un
décalage pour l'enregistrement de recettes de la
chaîne sportive ESPN, « les bénéfices du quatrième
trimestre ont solidement progressé ». « Nous sommes
encouragés par beaucoup de tendances que nous
voyons », a renchéri le directeur financier Jay Rasulo,
lors d'une téléconférence avec des analystes, saluant
notamment le bond de 22 % des recettes
publicitaires (ajustées) sur ESPN. Toutefois, compte
tenu des ajustements comptables, la hausse à deux
chiffres des recettes publicitaires à la télévision n'a pas
permis d'empêcher la chute de 7 % du chiffre
d'affaires total de cette activité, à 4,41 Md$. Le
groupe a précisé qu'il tablait sur une augmentation
massive des dépenses d'investissement (+1 Md$) l'an
prochain, dues notamment au prochain parc
d'attraction de Shanghai, mais ces dépenses reflueront
les années suivantes. Le groupe devra également
supporter un alourdissement des frais de couverture
santé et retraite de ses employés.
VIACOM : bénéfice en chute de 59 % après la vente de l'activité jeux vidéo
Le groupe américain Viacom, maison mère des
chaînes MTV et Nickelodeon, a publié jeudi un
bénéfice net en chute de 59 % à 189 M$ pour le
troisième trimestre, sous le coup de la dévaluation de
son activité de jeux vidéo, restant toutefois bien
supérieur aux attentes. Le chiffre d'affaires s'établit à
3,33 Md$, juste au-delà des 3,30 Md$ qu'avaient
escomptés les analystes. Les chaînes de télévision ont
vu leurs recettes grimper de 8 %, principalement grâce
à la publicité, à 2,128 Md$, et le cinéma (Paramount)
de 1 % à 1,231 Md$. Le groupe a annoncé son
intention de vendre ses jeux vidéo musicaux Harmonix
(Rock Band). Dans ces résultats, Harmonix est classé
parmi « les activités en cessation », qui ont accumulé
des pertes de 299 M$ durant le trimestre, contre un
bénéfice d'exploitation de 9 M$ il y a un an. Lors
d'une téléconférence, Viacom a évoqué « plusieurs
acheteurs intéressés », et le directeur général Philippe
Dauman a déclaré qu'il prévoyait que la vente soit
réalisée « rapidement ». Il a expliqué que cette activité
de jeu était trop différente du cœur de métier du
groupe, focalisé sur la télévision et le cinéma, pour
continuer à en faire partie. Il a par ailleurs exprimé son
optimisme, estimant que « le rythme de la reprise
économique va s'accélérer ». Ce serait de bon augure
pour les recettes publicitaires, qui ont progressé de 8 %
aux Etats-Unis, avec une troisième progression
consécutive d'un trimestre sur l'autre, et de 7 % dans le
monde, à 1,17 milliard de dollars.
La chaîne musicale MTV, portée par des séries de
téléréalité comme Jersey Shore et Teen Mom, a vu
son audience bondir de 28 %. La chaîne câblée
Comedy Central a fait encore mieux avec +50 %,
avec l'influence sans cesse confirmée de ses humoristes
Jon Stewart et Stephen Colbert, dont les émissions
de fin de soirée à tonalité très politique rejoignent
en audience celles des poids lourds des chaînes
traditionnelles comme David Letterman ou Jay Leno.
Philippe Dauman s'est par ailleurs félicité de l'accord
conclu cet été entre la société de location de films
Netflix d'une part et la chaîne Epix détenue à 50 %
par Viacom, 19 % par MGM et 31 % par Lions Gate,
pour la diffusion de films en « streaming », 90 jours
seulement après l'ouverture de la fenêtre d'exploitation
réservée à la VoD (nos informations du 20 août). Pour
lui cet accord, conclu en août et entré en vigueur au
1er septembre dernier, va permettre « d'ajouter des
recettes numériques en dollars, pas en centimes »,
a-t-il assuré. Enfin, Viacom a annoncé que son exercice
fiscal débuterait désormais le 1er octobre. Ce trimestre
de juillet à septembre était donc le dernier d'un
exercice fiscal spécial de neuf mois seulement.
______________________________________________ Production MISS FRANCE : un investissement qui prendra « 50 ans à amortir » selon Endemol
L'investissement dans le concours et la marque Miss
France prendra « 50 ans à amortir », a affirmé
mercredi la société de production Endemol, justifiant
sa détermination à empêcher Geneviève de Fontenay
d'organiser un concours de beauté concurrent.
Endemol s'est pourvue en cassation pour contester
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Lundi 15 novembre 2010
13/20
une décision de la cour d'appel de Paris qui avait
considéré « illicite » une clause de non-concurrence
signée lors de la cession du concours en 2002. « Ce
sera à la justice de trancher sur le fond. On n'a pas
l'apanage des concours de beauté mais on souhaite
faire
reconnaître
cette
clause
de
nona expliqué Virginie Calmels,
concurrence »,
présidente d'Endemol France, lors d'une conférence
presse au siège de TF1 pour la présentation
l'élection Miss France 2011 qui aura lieu
4 décembre à 20 h 45, en direct de Caen.
de
de
le
La
présidente d'Endemol a précisé qu'aucune procédure
n'était engagée pour empêcher la diffusion du
concours dissident Miss Nationale sur IDF1 et des
chaînes régionales (voir rubrique « Revue de
presse »). Rappelons qu'IDF1 a renoncé à diffuser le
5 décembre la cérémonie de Geneviève de Fontenay
« pour des raisons techniques », et annonce sur son
site internet, une programmation « en janvier » contre
l'avis de Mme de Fontenay, qui dit vouloir maintenir sa
cérémonie à la date prévue « avec diffusion ou pas »
(nos informations du 10 novembre).
FR.2/DISCOVERY CH.:coprod. (Dangerous Films) du docu-fiction Inside the Titanic & de Surviving D-Day
France 2, Discovery Channel USA et Discovery
Canada coproduisent, pour les 100 ans du naufrage du
RMS Titanic qui a coulé en 1912, un nouveau docufiction intitulé Inside the Titanic. La production de cet
unitaire qui comportera de nombreux effets spéciaux est
menée par la société britannique Dangerous Films
(groupe Zodiak Entertainment) et les canadiens de
Handel Productions, spécialistes des nouvelles
technologies. Ce film est réalisé par le producteur et
réalisateur Richard Dale (Barbe-Noire, Le Mystère Otzi,
D-Day, leur jour le plus long avec Néria Productions et
France 2), qui l’a co-écrit avec Graham Booth. Il fera
revivre de l’intérieur, à travers les yeux des passagers,
les événements qui ont conduit au dramatique naufrage
du Titanic. Il entend aussi apporter une autre version du
drame. Inside The Titanic examine ainsi « les horreurs
inimaginables vécues au cours de la croisière par les
passagers et les membres d’équipage », précise
Dangerous Films. Le tournage de cet unitaire se déroule
actuellement en Lituanie, et notamment aux studios de
cinéma de Riga. Les ventes internationales de Inside
The Titanic seront assurées par BBC Worldwide. Le
groupe Discovery détient également les droits pour une
diffusion sur ses chaînes internationales. ProSieben en
Allemagne diffusera aussi ce documentaire.
Toujours avec Richard Dale et Dangerous films,
France 2 s’est par ailleurs engagée sur une suite du
docu-fiction D-Day, leur jour le plus long. Ce
dernier avait été coproduit en 2004 avec la société
française Néria Productions. C’est en Lituanie qu’a
été tourné l’unitaire de 90’ Surviving D-Day. Ce film
est une chronique de la bataille d’Omaha Beach et du
Débarquement à travers les yeux d’un soldat. Mélange
de scènes de guerre recréées en 3D et d’archives
inédites, le documentaire exploite aussi les
témoignages de ceux qui ont vécu ces événements et
dont la vie n’a tenu qu’à peu de choses. La
Discovery
Channel,
coproduction
rassemble
France 2, Dangerous Films et la société lituanienne
Baltic Film Services en association avec la société
britannique de production, Empire Media. La
livraison aux chaînes est prévue pour 2011.
FRANCE TELEVISIONS : coproduction du documentaire unitaire Earth :The Making of a Planet
Le groupe France Télévisions cofinance avec
Discovery Channel Canada et National Geographic
US un documentaire unitaire avec effets spéciaux 3D :
Earth : The Making of a Planet. Coproduit par la société
canadienne Handel Productions, Earth : The Making of
a Planet est initié par la société britannique Pioneer
Productions. Ce film, prévu pour l’hiver 2011, retracera
l’épopée de la Terre, de sa création à aujourd’hui. Les
droits internationaux de ce film réalisé par Yavar
Abbass sont détenus par National Geographic.
FRANCE 2 / EGO PRODUCTIONS : Didier Le Pêcheur tourne Faux coupable
Didier Le Pêcheur tourne jusqu’au 3 décembre
pour France 2, Faux coupable (Ego Productions,
Pascale Breugnot) en France et en Belgique. Adapté du
livre de John Kazenbach, le film raconte l’histoire de
Jordan, 22 ans, condamné à 25 ans de réclusion
criminelle pour meurtre, alors qu’il se dit innocent. Au
casting figurent notamment Aurélien Recoing,
Marianne Basler et Emma de Caunes.
___________________________________________ Droits sportifs EUROSPORT / RUGBY : acquisition des droits TV de Fédérale 1 pour une saison
Eurosport (groupe TF1) a acquis auprès de la
Fédération française de rugby les droits TV pour la
saison en cours des matches de Fédérale 1,
championnat amateur qui correspond à la troisième
division du rugby après celles, professionnelles, du Top
14 et la pro D2.
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Lundi 15 novembre 2010
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Le montant de ces droits TV s'élève à « plusieurs
milliers d'euros », nous précise Eurosport. La chaîne
diffusera au total une quinzaine de matches :
matches de poule, quarts de finale, demi-finales et
finale. La saison débute ce week-end avec, en direct, le
match Saint-Vincent de Tyrosse/Lourdes, dimanche à
14 h 30. Eurosport avait déjà diffusé l'an dernier deux
matches de Fédérale 1, à l'occasion du retour sur le
terrain de l'ancien ailier des All Blacks néo-zélandais
Jonah Lomu avec le club de Marseille.
CANAL+ : acquisition de la Copa America 2011 (2 au 24 juillet)
Canal+ a acquis les droits de la Copa America
2011, qui se déroulera en Argentine du 2 au
24 juillet. Cette compétition sera constituée de 26
matches en HD qui seront diffusés sur les antennes
des chaînes Canal+. Le tirage au sort du premier
tour de la compétition a été déjà retransmis sur
Infosport le 11 novembre en direct. En avant goût, les
chaînes Canal+ proposeront dès cette saison les
matches de l’Equipe nationale du Brésil et l’Equipe
nationale d’Argentine de football. La rencontre
Brésil/Argentine sera diffusée le 17 novembre à
18 h sur Canal+ Sport. Rappelons que c'est W9
(groupe M6) qui a diffusé la dernière édition, en
2007.
________________________________ Vidéo, vidéo à la demande YOUTUBE : 35 heures de vidéo mises en ligne toutes les minutes
Près de 35 heures de vidéos sont mises en ligne
chaque minute sur YouTube, soit deux fois plus qu'il
y a deux ans et en nette accélération depuis le début
de l'année, a annoncé le site de vidéos (groupe
Google). En mars, YouTube avait passé le cap de
24 heures de vidéos mises en ligne chaque minute. Le
site a lancé un nouveau défi à ses utilisateurs :
passer le cap des 48 heures par minute. Pour
donner une idée du rythme d'enrichissement actuel du
site, à raison de 50 400 heures ajoutées par jour, le
directeur de la gestion produit de YouTube, Hunter
Walk, a indiqué que « si trois des plus grandes
chaînes de télévision américaines avaient diffusé (des
émissions) 24 heures par jour, sept jours par semaine,
365 jours par an depuis 60 ans, elles n'auraient pas
diffusé autant de programmes qu'il n'en est mis en
ligne sur YouTube en 30 jours ».
Sur le blog de la société, Hunter Walk a mis cette
progression sur le compte de plusieurs facteurs,
notamment le fait que la durée maximale d'une
vidéo amateur ait été portée de 10 à 15 minutes, et
la possibilité de mettre en ligne des mini-films
tournés sur téléphone portable.
Créé en 2005, le site revendique aujourd'hui plus de
500 millions d'utilisateurs mensuels dans le monde,
diffuse aussi de plus en plus de contenus professionnels,
qui sont généralement long format. Le mois dernier
Google, qui avait acheté YouTube en 2006 pour
1,65 Md$, s'était réjoui de la hausse de 50 % sur un an
du nombre de visionnages de « vidéos monétisées » à
2,5 Md$ par semaine. Au total, plus de deux milliards de
vidéos sont visionnées quotidiennement sur le site.
_________________________________________________ Internet GROUPE TF1 : 6ème groupe web en France avec 18 M de VU en septembre
TF1 a atteint, en septembre, le 6ème rang des
groupes du web en France avec 18 millions de
visiteurs uniques (VU), s'est félicité le groupe dans un
7,1 millions
communiqué.
Ainsi,
plus
de
d'internautes ont suivi les grands événements de
l'antenne (Secret Story, Koh Lanta, les séries US ou
encore Masterchef) sur tf1.fr en septembre. Au total,
TF1 recense plus de 75 millions de vidéos
visionnées en catch up TV. WAT.tv réalise également
un record d'audience historique avec 6,5 millions
de VU. En moins de 6 mois, la plate-forme « a gagné
plus de 2 millions de VU, soit une progression de
plus de 50 % », souligne encore TF1 (chiffres
Mediamétrie/NetRatings).
__________________________________________________ Justice RMC / BFM TV : condamné pour diffamation envers Krombach
La radio RMC, la chaîne BFM TV et le journaliste
Jean-Jacques Bourdin ont été condamnés mardi par le
tribunal correctionnel de Paris pour avoir diffamé le
cardiologue allemand Dieter Krombach, soupçonné
d'avoir tué en 1982 la jeune Kalinka Bamberski. Le
directeur de publication de RMC et BFM TV et
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l'animateur ont été condamnés chacun à 1 000
euros d'amende. Ils devront en outre verser
solidairement 3 000 euros de dommages et intérêts à
Dieter Krombach et publier le jugement, pour lui avoir
imputé le viol et l'assassinat de Kalinka Bamberski le
11 novembre 2009 en Allemagne. Jean-Jacques
Bourdin, lors d'une interview du père de Kalinka,
André Bamberski, avait présenté Dieter Krombach
comme le « violeur et l'assassin » de la jeune fille. Le
cardiologue allemand a été renvoyé devant les assises
françaises. Son procès aura lieu à Paris du 28 mars au
8 avril 2011.
____________________________________________ International NEWS CORP. : une organisation, hostile à Fox News, gagne un dîner avec Rupert Murdoch
Rupert Murdoch, patron du groupe News Corp.,
va devoir déjeuner avec des responsables de Media
Matters for America, une organisation américaine
très critique envers les médias conservateurs, et
notamment sa chaîne Fox News. Media Matters a en
effet indiqué jeudi avoir remporté pour 86 000
dollars une enchère organisée sur internet qui prévoit
un déjeuner avec le magnat australo-américain.
Selon le site internet, le déjeuner accueillera six
convives, aura lieu à New York à une « date qui
conviendra aux deux parties » et Rupert Murdoch
réglera l'addition.
G-B / BT VISION : accord 3D avec NBC Universal
BT a annoncé mercredi que son offre IPTV, BT
Vision, proposera des contenus 3D à partir de la fin
du mois. L'opérateur a signé un accord de 12 mois
avec NBC Universal lui permettant de proposer, sur
son service à la demande, les films 3D produits par le
studio, dont Street Dance 3D et Despicable Me. Ces
films seront accessibles à 5,99 £ (7 €) l'unité. BT
Vision a par ailleurs conclu un accord avec le
distributeur Vertigo pour diffuser Street Dance (BBC),
le premier film britannique tourné en 3D.
G-B : annulation de la grève prévue la semaine prochaine à la BBC
Une grève de 48 heures prévue les 15 et
16 novembre à la BBC a été annulée, la direction du
groupe audiovisuel public britannique ayant accepté
de nouvelles discussions sur la réforme du régime
des retraites, a annoncé jeudi soir le Syndicat
national des journalistes (NUJ). La direction de la
BBC s'est aussi engagée à ne pas prendre de mesures
contre des grévistes qui avaient pris part à une
première grève de 48 heures la semaine dernière, a
expliqué le NUJ qui avait appelé au mouvement.
« Nous saluons (...) l'accord pour entamer des
discussions à la suite du mouvement suivi par des
milliers de journalistes, a déclaré le secrétaire général
du NUJ, Jeremy Dear. Nous irons à ces discussions,
déterminés à trouver une solution négociée. »
Les négociations entre la direction de la BBC et ses
journalistes sur la réforme du régime de retraite avaient
tourné court en octobre, 70 % des adhérents du NUJ qui représente environ 1/3 du personnel syndiqué de
la BBC - s'étant prononcé contre l'ultime offre de la
direction, qui a été acceptée par d'autres syndicats. La
réforme, qui vise à réduire le déficit du régime de
retraite de la BBC, estimé à 1,5 Md£ (1,7 Md€),
prévoit notamment que les employés devront travailler
jusqu'à 65 ans au lieu de 60 et affecter une plus
grande partie de leur salaire à un fonds de retraite.
____________________________________________ Nominations MYSKREEN : directeur général
Laurent Sorbier, jusquʼalors conseiller référendaire
à la Cour des comptes, rapporteur général de la
commission du Dividende numérique et membre de
lʼAutorité de régulation du jeu en ligne (Arjel), a été
nommé au poste de directeur général de mySkreen,
plate-forme de distribution de catalogues VoD sur le
web, fondé par Frédéric Sitterlé. Il prendra ses
fonctions le 23 novembre. Laurent Sorbier enseigne
en parallèle à Sciences Po et à lʼUniversité Paris
Dauphine, où il est maître de conférences associé.
MEDIA BROADCAST (TDF) : vice-président non exécutif du conseil de surveillance
Helmut Egenbauer, pdg de Media Broadcast (filiale
allemande de TDF), va être nommé vice-président non
exécutif du conseil de surveillance de la société.
Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Helmut
Egenbauer va également rejoindre les conseils de
deux antennes de TDF Group, Antenna Hungaria en
Hongrie et Alticom aux Pays-Bas, dans le but de
superviser le développement de leurs activités.
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Lundi 15 novembre 2010
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ASSOCIATION SCIENCE ET TELEVISION : présidente
Valérie Abita, productrice au sein de la société
Sombrero & Co, a été élue, lors de la dernière
assemblée générale, présidente de l’Association
Science et Télévision (AST), groupement de producteurs
indépendants développant une activité dans le film
scientifique. Elle succède à Jean-Pierre Gibrat qui a
souhaité quitter ses fonctions après six années de
présidence. Valérie Abita est également présidente du
Festival international du film scientifique Pariscience dont
la 7ème édition se déroulera du 6 au 11 octobre 2011.
___________________________________Programmes, audiences FRANCE TELEVISIONS : couverture de la saison 2010-2011 de patinage artistique
France Télévisions proposera une large couverture
de la saison 2010-2011 de patinage artistique avec,
entre novembre 2010 et mars 2011, la retransmission de quatre compétitions et près de 15 heures de
diffusion. Le Trophée Eric Bompard débutera cette
saison de patinage artistique : France 2 diffusera en
direct le libre hommes, le samedi 27 novembre.
France 3 proposera pour sa part le gala, également en
direct, le dimanche 28 novembre. Le Gala des Etoiles
de la Glisse de Courchevel sera visible sur France 3 le
dimanche 26 décembre et les Championnats
d’Europe, dont l’édition 2011 se déroulera à Berne du
24 au 30 janvier 2011, bénéficieront, comme chaque
année, d’une diffusion sur les antennes de France 2
et France 3, avec plus de 5 heures de direct. Enfin,
les championnats du monde clôtureront la saison, du
21 au 27 mars 2011, avec un retour à Tokyo quatre
ans après le titre mondial obtenu par Brian Joubert. Les
commentaires seront assurés par Nelson Monfort,
Philippe Candeloro et Annick Dumont.
M6 : le site minutefacile.com s'associe à 100 % Mag
Minutefacile.com, nouveau site de vidéos lancé par
M6 Web qui permet aux internautes d’échanger idées,
savoir-faire ou bons gestes dans de nombreux domaines
(beauté, mode, déco, jardinage, bien-être, sexualité, vie
pratique, loisirs…) s’associe à 100 % Mag. Chaque
mercredi, depuis le 10 novembre, la meilleure vidéo est
ainsi sélectionnée et diffusée dans l’émission de M6,
dans la rubrique « La minute facile de 100 % Mag ».
Les téléspectateurs pourront ensuite retrouver la recette,
l’astuce déco ou la solution high-tech sur le site de
l'émission
www.100mag.fr
ou
sur
le
site
www.minutefacile.com. Le site propose aussi des contenus
réalisés par l’équipe minutefacile.com et des vidéos
Premium issues des émissions de la chaîne M6.
_____________________________________________ Distinctions ORDRE NATIONAL DU MERITE : Claude-Yves Robin chevalier, Anne Brucy officier
Claude-Yves Robin, directeur général de France 2, a
été nommé chevalier de l’Ordre national du mérite dans
la promotion du 11 novembre. Anne Brucy, directrice du
réseau France Bleu, a été promue au grade d’officier.
_________________________________________ Revue de presse FRANCE 24 : Frédéric Mitterrand a tenté, en vain, une médiation entre Pouzilhac et Okrent
(Jamal Henni, La Tribune, lundi 15 novembre)
Frédéric Mitterrand s'est exprimé pour la première fois
sur la guerre des chefs qui secoue l'Audiovisuel extérieur
(France 24, RFI, TV5). « Compte tenu des enjeux, cette
crise au sommet doit - et devrait pouvoir - se résoudre », a
déclaré aux députés le ministre de la Culture et de la
Communication. Mais il ne compte pas faire preuve
d'autorité et trancher entre le président Alain de Pouzilhac
et son bras droit Christine Ockrent ; je ne crois pas devoir
me mêler de ce conflit, sinon pour inciter les intéressés à
trouver en eux-mêmes les motivations qui leur permettront
de s'accorder », a-t-il déclaré en commission le
4 novembre. Il a expliqué « avoir longuement reçu les
deux dirigeants pour tenter entre eux une conciliation que
j'estime nécessaire. Aujourd'hui où ils sont au bord du
divorce, j'ai joué le mieux possible mon rôle de juge de
conciliation. Ai-je obtenu le résultat que j'espérais ? Il
semble que l'accalmie ait été de courte durée ». [...]
Toutefois, il sera temps pour moi de reprendre l'initiative
si la situation ne s'améliore décidément pas », a-t-il
conclu. La dispute porte notamment sur les mauvais
résultats [en termes de recettes publicitaires] de France
24, chacun accusant l'autre d'en être responsable [...]
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TF1 : premier dans les médias à avoir le label diversité ?
(Bertrand Le Balc’h, Le Figaro, lundi 15 novembre)
Le groupe TF1 sera-t-il le premier dans le secteur des
médias à se voir attribuer le label Diversité ? « L’Afnor a
effectué un audit dont les résultats ont été transmis à une
commission indépendante devant laquelle nous
passerons un grand oral mi-décembre et qui décidera si
oui ou non nous « méritons » ce label, annonce
Christophe des Arcis, directeur du développement RH.
Nous sommes relativement optimistes, mais ce label, s’il
nous est accordé, ne constituera pas un aboutissement
mais une étape de notre engagement en matière de
diversité. » Cet engagement a franchi un palier avec la
création, en 2006, de la Fondation TF1, dont l’action est
tournée vers les jeunes issus des quartiers sensibles. [...]
La création en 2007 de la Mission Actions Handicap a
donné une impulsion à l’insertion de travailleurs
handicapés. Elle a été renforcée, l’année suivante, par la
signature avec les syndicats d’un accord triennal, puis en
2009, par une large campagne de communication
interne visant à sensibiliser au handicap les 3 600
collaborateurs du groupe. [...] Quant aux seniors, ils ne
sont pas oubliés. Fin 2009, un accord a été conclu avec
les syndicats prévoyant le maintien du nombre de
collaborateurs âgés de plus de 55 ans (environ 180
actuellement). L’année 2010 marque un tournant dans la
politique du groupe. « La signature, en janvier dernier,
de la charte de la diversité par notre président, Nonce
Paolini, et la démarche de labellisation ont permis
d’inscrire nos actions dans un processus global de
promotion de la diversité », souligne le directeur du
développement RH. La lutte contre la discrimination
s’inscrit dans ce cadre. Ainsi, une alarme sociale
permettant de recueillir et de traiter toute réclamation en
cas de discrimination - supposée ou avérée - va être mise
en place au premier trimestre 2011. [...]
TF1 / L'ILE DE LA TENTATION : Glem Production doit verser 13 000 euros par candidat
(Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts, Libération, mercredi 10 novembre)
Plus de 13 000 euros par tête de pipe... Selon nos
informations, la cour d'appel de Versailles a une
nouvelle fois donné raison aux candidats de L'Ile de la
tentation contre le producteur Glem, filiale de TF1. [...]
Mais en janvier, c'est une centaine de nouveaux
participants qui vont se retrouver devant la cour
d'appel et qui pourraient, en plus des 13 000 euros,
bénéficier d'heures supplémentaires et du statut
d'artiste-interprète. Soit, selon l'avocat, entre 15 000 et
50 000 euros par personne.
TF1 / RUGBY : cession d'une partie des matches pour la prochaine Coupe du monde
(Laurent-Eric Le Lay, pdg d'Eurosport, interrogé par Etienne Moatti, L'Equipe, samedi 13 novembre)
Q : Vous avez décidé de mettre en vente une partie des
matches de la Coupe du monde 2011 (du 9 septembre
au 23 octobre, en Nouvelle-Zélande). Pourquoi ? Laurent-Eric Le Lay : Nonce Paolini (président de TF1) m'a
demandé de monétiser au mieux la compétition pour le
groupe. Comme en 2007, nous allons exploiter l'épreuve
sur les antennes de TF1, Eurosport et LCI, mais nous allons
aussi sous-licencier un certain nombre de matches. Des
diffuseurs sont intéressés. Mais, pour que tout soit
transparent, on a envoyé un courrier à la plupart des
chaînes susceptibles de nous acheter des matches. Ce
n'est pas un appel d'offres, juste une consultation.
Q : Combien de rencontres sont en vente ? - LELL :
Contractuellement, 20 matches sur 47 doivent être
diffusés sur TF1, ce qui est d'ailleurs pour nous un
minimum éditorial. mais pour vendre un package
intéressant, on ne peut pas garder tout le top et céder
ce qui est moins intéressant. On met en vente des
directs, des images pour un magazine et la possibilité
de rediffuser les matches. Ce qui a une valeur compte
tenu de l'horaire de certains directs (entre 2 h et 10 h
du matin). [...]
Q : Il paraît que vous souhaitez récupérer près de
20 millions d'euros en sous-licence ? - LELL : On a des
attentes assez précises. Mais je ne veux pas donner
de chiffre. Pour nous, c'est simple : soit il y a une
offre satisfaisante sur le marché et on vendra. Soit il
n'y en a pas et on privilégiera l'exploitation en
exclusivité sur le groupe TF1. [...]
Q : Stéphane Richard, le patron d'Orange, a
annoncé que le groupe TF1 était intéressé par le rachat
d'Orange sport ? - LELL : Pour l'instant, on est en phase
d'étude. C'est trop tôt pour parler de projet concret.
Mais il est vrai qu'on étudie le dossier avec un grand
sérieux. C'est une opportunité de pouvoir renforcer la
position d'Eurosport (filiale de TF1) sur le marché
français. Mais il faut que ça se fasse dans des
conditions économiques qui soient cohérentes.
TF1 / FOOTBALL : meilleur démarrage depuis 5 ans avec l'équipe de France
(Etienne Moatti, L'Equipe, mercredi 10 novembre)
Depuis le début de la saison, les audiences
enregistrées par TF1, principal diffuseur des Bleus, sont
au beau fixe, avec une moyenne de 8,7 millions
de téléspectateurs par rencontre. Du jamais-vu depuis
2005. « Nous réalisons en effet le meilleur démarrage
depuis cinq ans, avec les quatre premiers matches tous
au-dessus de 8 millions de personnes, se félicite François
Pelissier, le directeur des sports de la chaîne.
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Ce qui est frappant, c'est que même la rencontre
amicale du 11 août, en Norvège (perdue 1/2), une
affiche moins prestigieuse, a été suivie par 8,2 millions
de téléspectateurs. L'Equipe de France reste l'un des
programmes les plus fédérateurs. il s'agit toujours d'un
vrai repère pour le public. » [...]
Même sur M6, qui a retransmis Bosnie-Herzégovine /
France (0/2, le 7 septembre), avec le même succès
(8,1 millions), soit la 5ème meilleure audience de la
chaîne depuis son lancement, en 1987. [...]
TF1 / BIENVENUE CHEZ LES CH'TIS : tarifs publicitaires les plus chers de l'année
(CBNews, mercredi 10 novembre)
Le dimanche 28 novembre, TF1 diffusera Bienvenue
chez les ch’tis de Dany Boon, le plus gros succès en
salle d’un film français de l’histoire du cinéma
(20,5 millions d’entrées). TF1 attend énormément de la
diffusion de ce film de tous les records. Du coup, TF1
Publicité, la régie de la Une, a mis en place des tarifs
extraordinaires, les plus chers de l'année pour la case
cinéma du dimanche soir et les troisièmes plus chers de
l'année. En effet, l’écran au milieu du film de Dany
Boon sera facturé 150 000 euros HT les 30 secondes
(125 000 euros juste avant le début du film). Des
écrans presque aussi onéreux que les matchs des Bleus
lors de la Coupe du monde de football 2010. [...]
En guise de comparaison, le même écran au milieu
de Ratatouille, diffusé le 31 octobre dernier coûtait
105 000 euros. Celui pendant Harry Potter et l'Ordre
du Phénix, programmé le 21 novembre est prévu à
100 000 euros. Le 24 octobre dernier, la régie avait
facturé 98 000 euros le spot pendant Astérix aux jeux
Olympiques : une bonne affaire pour les marques
puisque le film a rassemblé 10,3 millions de
téléspectateurs (soit 38,4 % de pda). [...]
FRANCE 2 / CHAMPS-ELYSEES : le coût de l'émission avoisine les 400 000 €
(Alain Pirot, Le Parisien, samedi 13 novembre)
(Alors que l'émission Champs-Elysées, présentée par
Michel Drucker, a fait son retour samedi soir sur France 2)
Equipe. Ils ne sont que quelques-uns, autour de
Michel Drucker, à avoir participé à la version des
années 1980. Françoise Coquet, la productrice, Eric
Barbette, l'assistant principal de l'animateur, Brigitte
Neel, sa costumière, Nelly Pierdet, sa maquilleuse de
toujours... et Alain Epstein, le régisseur son.
Décors. Entièrement conçus par Stéfanie Jarre, la fille
du compositeur Maurice Jarre. Le logo Champs-Elysées
a été conservé, désormais habillé de rouge vif. Deux
écrans ultramodernes ont été installés, de part et
d'autre de la scène, pour diffuser en continue des
paysages de nuit de Paris. Dans les années 1980, le
plateau était équipé de quatre caméras. Il y en a
désormais
près
d'une
dizaine,
dont
trois
radiocommandées.
Coût de l'émission. Selon Michel Drucker, « il devrait
avoisiner les 400 000 €, l'équivalent d'un prime time
exceptionnel sur l'antenne du service public ».
FRANCE TV / ESCRIME : 1 % d'audience au mieux pour les championnats du monde
(Le Journal du dimanche, dimanche 14 novembre)
Les championnats du monde d'escrime, qui
s'achèvent ce soir au Grand Palais à Paris par l'épée
masculine par équipes, n'ont pas passionné les
téléspectateurs de France Télévisions, qui a enregistré
au mieux 1 % d'audience. C'était pour la première
journée, le sabre samedi dernier, suivie par 600 000
personnes sur France 2, et 5,7 % de parts de marché.
Le lendemain, les finales du fleuret ont drainé 530 000
téléspectateurs sur France 3. Lundi, ils n'étaient plus que
120 000 [...] sur France 4 à regarder les épéistes [...].
« Je ne suis ni déçu, ni content. Je savais que l'escrime
n'est pas la Coupe du monde de foot. On a respecté
notre cahier des charges en étant diffuseur de cette
affaire », a souligné Daniel Bilalian, directeur des sports
de France Télévisions, qui a investi 650 000 euros en
frais de production et a renoncé à ses droits de diffusion,
en mettant gratuitement ses images à la disposition de la
Fédération internationale d'escrime (FIE).
FRANCE TV / CONVENTION COLLECTIVE : la direction a décidé « d'arrêter la pendule »
(Paule Gonzales, Le Figaro, samedi 13 - dimanche 14 novembre - article en ligne sur www.lefigaro.fr)
La pression monte à France Télévisions. Et la nouvelle
direction n'est pas loin de déclarer l'état d'urgence.
[…] La situation est suffisamment grave pour que le
social soit devenu la priorité de la nouvelle direction.
Elle a mis en place une commission qui s'est réunie
mercredi dernier et dont la mission est autant
d'enquêter sur ces différents cas que de trouver des
solutions à un malaise social qui fait courir « des
dangers graves et imminents » aux salariés les plus
fragiles de l'entreprise. Un mois après son arrivée,
Patrice Papet, le nouveau directeur des ressources
humaines, a commandé un rapport au cabinet
Entreprise & Personnel aux conclusions sans appel.
L'expert estime l'« état du corps social préoccupant » et
le juge « fatigué physiquement et psychiquement ». Il
fait le « constat indéniable et unanime d'un sentiment
de malaise ». Ce constat vaut pour tous les échelons de
l'entreprise, y compris les fonctions hiérarchiques
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les plus élevées puisque le rapport relève que
« les managers eux-mêmes sont en difficulté ». Les
fonctions administratives seraient particulièrement
atteintes. Ainsi le rapport dénonce « des RH de
proximité débordés », un « sentiment d'impuissance »,
« trop de réunions, trop de messages ». Le point central
porte sur la nouvelle organisation mise en place au
1er janvier 2010. Le rapport affirme que c'est « une
logique qui passe mal », et donne aux salariés le «
sentiment d'un travail empêché ». […]
La fébrilité sociale est telle que Patrice Papet n'a pas
hésité, mercredi dernier, à reprocher aux organisations
syndicales leurs tensions et à les inviter à plus de
sérénité. « Cette situation est notamment à mettre sur le
compte des prochaines élections professionnelles qui
auront lieu en février 2011 », souligne-t-il. Jean-François
Téaldi, le secrétaire général SNJ-CGT de France
Télévisions, lui réplique : « Je ne crois pas qu'il soit des
prérogatives d'une direction de régler les relations
qu'entretiennent les syndicats entre eux. » Pour éviter
toute interférence, France Télévisions a décidé d'« arrêter
la pendule » des négociations sur la convention collective
qui aurait dû être discutée d'ici au 7 février. Elles ne
reprendront qu'après les élections professionnelles.
JUSTICE / E.NAULLEAU : « Je n'ai pas l'impression d'être un usurpateur »
(Aude Dassonville et Alain Pirot, Le Parisien, mercredi 10 novembre)
Eric Naulleau condamné comme un vulgaire escroc ?
C'est ce que révélait Le Journal du dimanche le week-end
dernier à propos d'une affaire jugée deux jours plus tôt
par la cour d'appel de Paris. Blanchi en première instance,
le présentateur de Paris Première et chroniqueur de
France 2 a été condamné à payer 5 000 € à son ancien
associé Rodrigo de Zayas, avec qui il avait fondé la
maison d'édition L'Esprit des péninsules. Mais l'histoire
pourrait lui coûter plus cher. [...] Les juges ordonnent
aujourd'hui au sniper de l'émission On n'est pas couché
de « restituer la marque [alors même qu'il continue de
l'exploiter auprès de son nouvel associé, l'éditeur J.-Claude
Gawsewitch] et tout ce qui va avec (NDLR : les bénéfices
générés) à compter de la date de son dépôt », indique
l'avocat de Rodrigo de Zayas, soit 2003. « Cette décision
me donne 100 % tort, soit, admet Naulleau. Maintenant,
soit je vais en cassation, soit j'opte pour une autre solution.
Mais je n'ai pas l'impression d'être un usurpateur. »
J-LUC DELARUE : « J'ai décidé de créer une fondation pour informer sur les dangers de l'addiction »
(Jean-Luc Delarue, présentateur & producteur, interrogé par Nicolas Vollaire, TV Magazine, mer. 11 novembre)
Q : Avez-vous des projets [...] personnels ? - Jean-Luc
Delarue : Début 2011, j'aurai terminé la première étape
de ma guérison. La deuxième étape de la méthode
Minnesota consiste à rendre ce que l'on vous a donné et
à transmettre ce que l'on a appris. C'est pourquoi j'ai
décidé de créer une fondation qui aura pour mission
d'informer les collégiens et les lycéens sur les dangers
de l'addiction aux drogues, dont fait partie l'alcool. Je
vais donc prendre la route avec un camping-car et partir
dans une cinquantaine de villes en France, en Suisse et
en Belgique pendant trois mois à raison de quatre à
cinq jours par semaine ! Je pense commencer en février
ou en mars et je dormirai dans mon camping-car, voire
parfois dans un hôtel s'il fait trop froid... Et, à chaque
étape, j'organiserai des réunions dans les collèges, les
lycées, les salles polyvalentes et les MJC.
Q : Pourquoi faites-vous cela ? Vous cherchez une forme
de rédemption ? - JLD : Je veux surtout partager mon
expérience et aider les jeunes qui courent le risque de se
retrouver un jour dépendant de la drogue ou de l'alcool.
Je vais faire chaque matin une réunion dans un collège
ou un lycée. Un vrai débat avec questions et réponses, et
surtout pas un cours magistral ! Puis, l'après-midi, je
rencontrerai les parents qui le souhaitent. [...] Par ailleurs,
tous ceux qui souffrent de problèmes de dépendance
peuvent m'écrire directement s'ils veulent me parler. Je
promets de répondre personnellement à toutes les lettres
sur l'addiction et la dépendance que je recevrai !
ARCEP : Patrick Raude pourrait partir 2 ans avant la fin de son mandat
(Marie-Cécile Renault et Enguérand Renault, Le Figaro, jeudi 11 novembre)
Le départ probable de Patrick Raude de l'Autorité de
régulation des télécoms (Arcep) relance la question de la
fusion entre l'Arcep et le CSA [...]. Selon nos informations,
Patrick Raude, nommé en 2007 à l'Arcep, a saisi la
commission de Déontologie en vue de rejoindre La
Française des jeux, deux ans avant le fin de son mandat.
Il pourrait être remplacé par Marie-Laure Denis, actuel
membre du CSA, dont le mandat s'achève en janvier
2011. Mais la perspective d'un simple remplacement est
peu enviable car cela limiterait la durée du mandat à
deux ans. En revanche, fin décembre, Edouard Bridoux,
un autre membre de l'Arcep, terminera son mandat.
Marie-Laure Denis viserait plutôt sa place afin d'effectuer
un mandat de six ans.
CANAL+ / J.-B. LEVY : « Nous ne regardons pas le dossier Digital+ aujourd'hui »
(Le Nouvel observateur, jeudi 11 novembre)
Jean-Bernard Lévy, le président de Vivendi, était très
énervé par le Financial Times ces derniers temps : le
31 octobre, le quotidien de la City a publié un article
annonçant que Canal+ pourrait racheter son
homologue espagnol Digital+. « Nous ne regardons
pas le dossier Digital+ aujourd'hui ! Et on l'a dit et
répété au journaliste ! », affirme Lévy.
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TNT : Canal+ veut alléger les règles anti-concentration
(Jamal Henni, La Tribune, mercredi 10 novembre - article en ligne sur www.latribune.fr)
Faut-il mettre fin à la règle plafonnant à sept le
nombre de chaînes qu'un même groupe peut détenir sur
la TNT ? Tel est en tout cas le souhait de Canal+. La
chaîne cryptée plaide pour que ce plafond soit relevé
pour les chaînes payantes : « La télévision payante ne
marche que dans une logique de profusion de chaînes,
explique-t-elle. Le distributeur prend le risque
commercial et donc il faut lui permettre de façonner son
offre. Cela passe par un choix large de chaînes. » Si la
filiale de Vivendi plaide en ce sens, c'est parce qu'elle
atteint ce plafond de sept chaînes, si l'on compte la
future chaîne bonus dont elle bénéficiera à la fin de la
diffusion analogique. Et elle pourrait même dépasser ce
plafond si elle obtient une fréquence supplémentaire
pour diffuser Canal+ Family, comme elle vient d'en
faire la demande au CSA. De même, TF1, suite au
rachat de NT1, atteint aussi le plafond de sept chaînes si l'on inclut sa chaîne bonus. Mais la position de la
Une est plus complexe. Interrogée, elle dit officiellement
être « contre les limitations et les dispositifs anticoncentration » sans plus de précision. […]
Une explication pourrait être que la Une ne souhaite
pas une remise à plat générale des règles anticoncentrations, au résultat imprévisible et pas
forcément plus favorable que les règles actuelles. Une
alternative serait par exemple de plafonner non plus le
nombre de chaînes, mais l'audience totale des
groupes, comme cela se pratique dans de nombreux
pays (Etats-Unis, Allemagne, Italie). Cette solution avait
été recommandée en 2005 par le rapport Lancelot sur
la concentration dans les médias. Précisément, ce
rapport préconisait de plafonner la part de tout groupe
à 37,5 % d'audience, chiffre obtenu en se calant
légèrement au-dessus de l'audience du groupe TF1
(34 % à l'époque, mais aujourd'hui environ 30 %). En
pratique, il serait alors interdit à TF1 d'acquérir une
chaîne TNT qui le ferait dépasser ce plafond - une
perspective assurément déplaisante pour la Une. […]
DISNEY CHANNEL : fin de la série Jonas, après deux saisons
(Ozap, mardi 9 novembre)
La chaîne câblée américaine Disney Channel vient
d'annoncer qu'elle mettait fin à la série Jonas, portée par
les Jonas Brothers, après 2 saisons. Ce sont les audiences
de la série qui sont en cause. Selon TV Guide, la série n'a
en fait réuni que 3,7 millions de fidèles chaque semaine,
un score supérieur à la quasi-totalité des séries de CW,
par exemple, mais qui n'arrive pas à rivaliser avec les
autres séries de Disney Channel. En effet, dimanche, pas
moins de 7,1 millions de téléspectateurs ont par exemple
suivi le dernier épisode d'Hannah Montana, tandis que
Sonny With a Chance, la série portée par Demi Lovato,
pointe à 4 millions de fidèles.
ENDEMOL / CONCOURS MISS FRANCE : la lettre adressée à IDF1
(www.tele-2-semaines.fr, jeudi 10 novembre)
En marge de la conférence de presse de Miss
France, Virginie Calmels, patronne d'Endemol France,
reconnaît l'existence de cette lettre (adressée à IDF1)
mais la qualifie de « polie et de courtoise ». Dans
l'après-midi, nous en prenons connaissance. Et son
contenu est tout autre. Voilà comment ça commence :
« Nous avons eu connaissance par la presse de ce que
votre chaîne envisagerait la retransmission de l'élection
organisée par Madame de Fontenay, dont la
programmation est annoncée par cette dernière dans
les médias le 5 décembre 2010, soit le lendemain de
la diffusion de notre élection nationale Miss France sur
l'antenne de TF1. [...] Vous n'ignorez pas que cette
élection est directement concurrente de notre élection
nationale Miss France et que des procédures sont
actuellement en cours. » [...]
Tout ça, pour en venir aux menaces : « Tout tiers
(diffuseurs ou partenaires éventuels), qui se rendrait
complice de la violation par Madame de Fontenay de
ses engagements, verra sa responsabilité délictuelle
engagée et contraindra les sociétés Miss France et
Endemol Production à prendre les mesures nécessaires
afin de faire préserver leurs droits et d'obtenir
réparation de leur entier préjudice, sur le fondement de
la complicité de violation de la clause de nonconcurrence souscrite par Madame de Fontenay ou
encore pour commission ou complicité d'actes de
concurrence
déloyale. » Et
c'est
signé
Albert
Benhammo, président de Miss France, avec
« l'expression de notre considération distinguée. »
_________________________________________________ Agenda L'AGENDA DE SATELLIFAX : les événements et conférences d’aujourd’hui et demain
Aujourd’hui
Demain
11:00 : Numericable-Completel, point presse
20:00 : Club audiovisuel de Paris, dîner-débat autour de Fabrice Larue, président de Newen, sur le thème
"Construction d'un groupe de contenus audiovisuels". Contact : [email protected]
09:00 : SFR, conférence de presse - Contact : 01 71 07 64 82
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