Dossier - Clinique Générale Beaulieu

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périodique de la Clinique Générale-Beaulieu
www.beaulieu.ch
n° 10 - été 2013
Dossier: Rénovation du bloc opératoire ■ Journée de
prévention du cancer de la peau ■ Nouvelle maternité
le mot du directeur
sommaire
2
3
10
12
le mot du directeur
dossier
rénovation du bloc opératoire
compte-rendu
journée de prévention
du cancer de la peau
news
event maternité
impressum
Ligne éditoriale:
Philippe Cassegrain
Nicolas Brunschwig
Rédacteur responsable:
Philippe Amez-Droz
Ont également collaboré
à ce numéro:
Dresse Konstantine Buxtorf Friedli,
Dr Jean-Pierre Grillet. Mmes Isabelle Callet,
Irène Delavay, Françoise Dimier, Martine
Marchand, Marie-Agnès Pedrotti et
Marie-Pierre Sureau. MM. Arnaud Butev,
Philippe Cassegrain, Rémi Champelovier,
Jean-Claude Hamonou, Philippe Lapish,
Eric Lescure, Laurent Mauler et
Christophe Michelard
Crédit photos:
Vincent Giraud
Graphisme & production:
Agence PM
Tirage: 1’500 exemplaires
Contact: [email protected]
Site: www.beaulieu.ch
Retour sur actualité
Depuis le 1er juin 2013, les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) ont un nouveau
directeur général en la personne de M. Bertrand Levrat. Il succède à M. Bernard Gruson
qui aura dirigé durant quinze ans la plus grande institution de santé du canton de
Genève. Qu’il nous soit permis, ici, de rendre hommage à M. Gruson, homme au caractère bien trempé qui aura commencé sa carrière en menant à bien la fusion des cinq
institutions qui existaient avant 1995: Hôpital cantonal, Hôpital de Loëx, Bellerive et les
institutions universitaires de gériatrie et de psychiatrie. Cette révolution culturelle
marqua aussi l’apparition d’un type de management dynamique qui a permis aux HUG
de se classer en tête des hôpitaux romands, selon un récent classement publié par
L’Hebdo. Cette réussite est incontestablement due à l’administration et à la gestion de
M. Gruson, directeur général compétent et engagé.
Depuis l’adoption, en janvier 2012, de la nouvelle planification hospitalière au plan
fédéral et son application genevoise, les conditions-cadres ont changé et favorisent le
développement d’une concurrence accrue entre hôpitaux publics et cliniques privées.
Après une année d’application, force est de constater que cette concurrence n’est pas
loyale. Alors que les cliniques privées doivent répondre à des critères contraignants
pour figurer sur la liste hospitalière reconnue par l’État, tous les cas AOS pris en
charge par les HUG le sont en dehors de sa division privée. La prochaine extension de
celle-ci nous conforte dans l’existence, à Genève, d’une concurrence faussée et éloignée
de l’esprit voulu par le législateur fédéral.
C’est dans ce contexte que l’annonce, dans Le Matin Dimanche du 2 juin, d’un prochain
développement de l’Hôpital de La Tour, à Meyrin, pour un investissement de
100 millions de francs dans le but de devenir le troisième hôpital de la région lémanique, après les HUG et le CHUV, prend une dimension particulière. En effet, avec
ce projet d’extension, l’Hôpital de la Tour adopte un business model qui s’adapte aux
nouvelles conditions-cadres impliquant l’accueil d’un plus grand nombre de patients
sans assurance complémentaire de soins. Nous saluons bien entendu l’esprit d’entreprise qui anime les actionnaires et dirigeants de l’Hôpital de La Tour car cette concurrence accrue nous pousse à être encore plus créatifs et attentifs aux besoins de nos
patients. Le risque de surcapacité, dans la région genevoise, n’est pas nul mais il se
régulera par le marché, nécessairement.
En revanche, nous ne pouvons pas laisser dire, comme le conclut Le Matin Dimanche,
que les patients ne devraient plus «regarder si l’hôpital est privé ou public». C’est un
message trompeur qui pourrait décevoir plus d’un Genevois. Lorsque le quota du
nombre de cas admissibles en privé avec une simple assurance de base est atteint – et il
l’est vite – seuls les bénéficiaires d’une assurance complémentaire auront la garantie du
libre choix de leur établissement, comme d’ailleurs de leur médecin. Or, davantage que
la sécurité et le confort, qui sont des standards élevés en soins privés, c’est bien le délai
d’attente et le libre choix qui préoccupent la majorité des assurés. L’intérêt de la collectivité passe par un rééquilibrage de la politique de la santé et l’encouragement à la
responsabilité des assurés. Car seule une assurance complémentaire de soins garantit
l’accès aux cliniques privées, en tout temps.
PHILIPPE CASSEGRAIN
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dossier
Aboutissement de la rénovation
des salles d'opération
En juin 2013, la Clinique Générale-Beaulieu a inauguré la
salle d’opération 7 du bloc opératoire, dédiée à la chirurgie
robotisée. C'est l’aboutissement d’un vaste programme de
rénovation du plateau technique démarré en 2006. Rémi
Champelovier, nouveau responsable du bloc, et son équipe
font le point sur ces nouvelles infrastructures ainsi que sur
les missions qui leur incombent.
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dossier
Service
technique
Bloc
Accueil Patient
Réveil
Zone de
Stockage
Zone de
Stockage
Couloir sale
Conditionnement
Couloir sale
La Clinique Générale-Beaulieu a été une des premières
cliniques à Genève à instaurer dès 2006 un concept de
salle d’opération intégrée (Trait d’Union n° 41, mars
2008). Que représente l’achèvement de ce programme?
RÉMI CHAMPELOVIER: «Avec sa superficie de 46 m2, la salle
n° 7 dédiée à l’activité robotique est la plus grande du
bloc. L’ensemble des connectiques a été réalisé pour permettre une vision en 3D sur l’écran satellite en salle et
pour transférer les images du robot, de la caméra de
laparoscopie et d’autres appareils tels que le microscope
ou l’amplificateur de brillance, vers notre salle de conférence. Cette dernière salle “connectée“ avec sas d’anesthésie de grande dimension et vue sur l’extérieur,
marquera l’aboutissement du programme de rénovation.
Couloir sale
SAS
Anesthésie
Zone de
Stockage
Zone de
Stockage
Salle d’Opération 2
Maternité
Salle d’Opération 3
SAS
Anesthésie
SAS
Anesthésie
Zone de
Stockage
SAS
Anesthésie
SAS
Anesthésie
Salle d’Opération 4
Salle d’Opération 1
Couloir sale
Salle d’Opération 5
Déchargement
Salle d’Opération 6
Z. de Stockage
SAS
Anesthésie
Salle d’0pération 7
Couloir propre
Lavage
Nos chirurgiens ont ainsi à disposition sept salles d’opération pluridisciplinaires équipées d’une tour de laparoscopie avec des caméras haute définition (HD) dont la
qualité d’image leur permet de travailler en toute sécurité et de documenter l’intervention.
De plus nous avons amélioré la maîtrise de notre environnement et plus particulièrement celle de l’air, des
fluides médicaux et de l’électricité.»
Un concept architectural précis
Le bloc opératoire, dans son aménagement définitif,
offre l’avantage d’une architecture intérieure particulière. Laquelle?
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R. C.: «Effectivement, l’ensemble des travaux réalisés au
bloc opératoire depuis 2006, a été pensé pour la prise en
charge optimale du patient selon les règles strictes
d’hygiène et pour permettre l’utilisation des dispositifs
médicaux en respectant “la marche en avant“. Le patient
est accueilli au passe-malade puis accompagné dans le
sas d’anesthésie où il est préparé pour son intervention.
Le moment venu, il est transféré dans la salle d’opération. A sa sortie du bloc, l’équipe du réveil, géographiquement très proche, peut le prendre rapidement en
charge. Les différents dispositifs médicaux sont stockés
dans des sas de matériel spécifique jouxtant les salles
d’opération; les instrumentistes préparent le matériel
nécessaire la veille et au besoin peuvent facilement compléter la préparation le jour de l’intervention. A la fin de
l’acte opératoire, le matériel utilisé et les déchets sont
évacués par un sas dans un “couloir sale“ qui rejoint le
lavage. Cette règle continue à être respectée tout au long
des différentes étapes de la prise en charge en stérilisation. Ce concept architectural, avec un “couloir propre“
en avant des salles d’opération et des sas de matériel, et
un “couloir sale“ à l’arrière pour l’évacuation des déchets
et des ancillaires en lien avec la stérilisation, permet de
respecter et de séparer les différents flux qui constituent
l’activité du bloc.»
Avec la fin de ces travaux au bloc opératoire, comment évoqueriez-vous votre «outil de travail»?
R. C.: «La Clinique Générale-Beaulieu fait partie des cliniques les plus performantes de Suisse en matière d’équipement au bloc opératoire. La rénovation des sept salles
d’opération, à compter d’une salle par an avec maintien
de l’activité, a été un véritable challenge que nous avons
relevé en étroite collaboration avec l’équipe des architectes, le service technique, la responsable d’hygiène et
les collaborateurs du bloc. En effet, la création d’une zone
de chantier dans l’enceinte d’un bloc opératoire nécessite
de prendre une multitude de précautions pour préserver
la maîtrise de notre environnement.
A présent, nous disposons de trois salles équipées de flux
laminaires pour les activités orthopédique et neurochi-
rurgicale, d’une salle dotée d’un microscope d’ophtalmologie et de la salle n° 7, dédiée au robot. Les deux salles
restantes, tout comme les cinq citées précédemment, sont
multi-disciplinaires et offrent la possibilité de réaliser des
interventions de laparoscopie digestive et gynécologique
et différents types de chirurgie (ORL, vasculaire, urologie
et plastie). Cette diversité apporte une grande souplesse
dans la planification opératoire.»
Une équipe de grande qualité
Vous avez récemment succédé à Brigitte Robbe qui a
dirigé le bloc opératoire durant 22 ans. Comment se
déroule cette prise de fonction?
R. C.: «Très bien, et je remercie Brigitte Robbe pour ces
années de collaboration qui m'ont préparé progressivement à cette prise de fonction. L'équipe du bloc est constituée d'une soixantaine de collaborateurs, de différents
métiers, tous très qualifiés. En plus de notre activité programmée, nous accueillons des urgences. Le travail de
planification est donc très important. Il faut organiser les
gardes, les astreintes, les présences le week-end. Cette
équipe animée d'une grande conscience professionnelle
assure au quotidien un travail de qualité permettant de
sécuriser la prise en charge du patient et de satisfaire les
attentes du chirurgien.»
Avec les progrès des techniques médicales, qu’est-ce
qui a particulièrement changé au bloc aujourd’hui?
R. C.: «Les progrès des techniques médicales ont été très
importants ces dernières années avec l’apparition de la
chirurgie robotique, de l’O-Arm® et l’utilisation de
l’informatique dans différents dispositifs présents en
salle d’opération. Cette évolution nous a obligés à modifier notre organisation en créant un poste de responsable
technique adjoint. Nous avons ainsi à disposition un
technicien en soutien des équipes opératoires en cas de
dysfonctionnement ou par exemple pour l’utilisation de
la neuronavigation.
D’autre part, l’apparition de ces nouvelles technologies a
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dossier
entraîné une augmentation du nombre de nos dispositifs.
Notre parc dans son intégralité est envoyé annuellement
en maintenance préventive chez le fournisseur par le
service technique du bloc. Ce suivi est rigoureusement
documenté tout au long de la vie d’un appareil.»
Derniers travaux, nouveaux projets
Quels sont vos objectifs ou projets à courte ou
moyenne échéance?
R. C.: «A court terme, deux projets sont à l’ordre du jour.
Après une période de test en 2012, la saisie informatisée
des prestations en salle d’opération rentre maintenant
dans sa phase opérationnelle, le but étant de
déstocker instantanément les articles utilisés. Dans un
second temps, il sera possible d’enregistrer le matériel
implantable dans le dossier du patient. Le deuxième
projet concerne la rénovation de l’espace administratif
avec la création d’une zone supplémentaire de stockage
pour le matériel stérile, d’un open space avec plusieurs
postes informatiques à la disposition de l’équipe pour la
gestion des spécialités, d’une pièce dédiée aux visites
préopératoires. Une modification des flux d’approvisionnement du bloc est également prévue.»
«Pour conclure, le bloc de la Clinique Générale-Beaulieu
avec ses sept salles d’opération rénovées, son plateau
technique complet et son équipe compétente et stable,
offre à nos patients une prise en charge de qualité. Cet
environnement permet aux chirurgiens de pratiquer leur
art en sécurité et en ayant la possibilité d’utiliser les
dernières innovations.» ■
Portrait-express de
Rémi Champelovier
Originaire d’Ardèche, né en 1963, Rémi
Champelovier a passé un bac scientifique suivi
d’études universitaires à Lyon (DEUG en biologie).
En 1983, il entre à l’École d’infirmier d’Annecy où il
suit trois ans de formation avec, à la clé, son
Diplôme d’État. Il démarre sa carrière professionnelle à l’Hôpital de Bonneville en qualité d’infirmier au
bloc opératoire où il acquiert son expérience
d’instrumentiste. Il est engagé à la Clinique
Générale-Beaulieu en 1992, comme instrumentiste
et se spécialise en orthopédie et neurochirurgie,
deux pools réputés de la clinique. En 2005, il complète sa formation de management à l’Espace
Compétences de Cully (VD). Suite au départ en 2006
de Marie-Claude Risse, adjointe de Brigitte Robbe, il
est nommé au poste d’adjoint-responsable du bloc
opératoire et commence une collaboration de six
années jusqu’au départ de Mme Robbe à laquelle il
succède, officiellement, en septembre 2012. Rémi
Champelovier a également intégré le Comité de
direction.
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Organisation du bloc
De gauche à droite: Rémi Champelovier, Martine Marchand, Arnaud Butev, Irène Delavay, Eric Lescure,
Marie-Agnès Pedrotti, Philippe Lapish, Christophe Michelard, Jean-Claude Hamonou, Isabelle Callet. (Manque
sur la photo: Marie-Pierre Sureau).
L’équipe du bloc, au complet, compte une soixantaine de collaborateurs, exerçant une très grande diversité de métiers. Voici quelquesunes des fonctions - et des personnes ! - qui contribuent au bon
fonctionnement du bloc: infirmières responsables, responsables
stérilisation, coordinatrice, responsables techniques, responsable
de la pharmacie, magasinier ou encore secrétaire. Sans oublier le
conseil du bloc, indispensable structure de coordination.
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dossier
Marie-Agnès Pedrotti
et Marie-Pierre Sureau
Infirmières responsables adjointes du bloc
opératoire
Depuis la nomination de Rémi Champelovier, MarieAgnès Pedrotti et Marie-Pierre Sureau assument le poste
de responsable adjointe du bloc chacune à 50%, ce qui
leur permet de poursuivre une activité d’instrumentiste,
l’une au pool général (chirurgie digestive, urologie, gynécologie, etc.), l’autre en orthopédie. Cette organisation
offre une vision globale du bloc et nécessite une transmission optimale de l’information pour répondre aux
diverses demandes et besoins des intervenants (médecins représentants, etc.) et des collaborateurs en mettant
à disposition un plateau technique performant, fiable et
sécurisant.
Irène Delavay
Coordinatrice au bloc opératoire
Le rôle de coordinatrice consiste à observer et étudier la
planification des interventions, rechercher, vérifier et
assurer la disponibilité des ressources afférentes à leur
réalisation. Dans ce cadre, Irène Delavay doit communiquer efficacement les informations afin que toutes les
opérations puissent s'articuler et se structurer dans le respect des normes, des procédures et des règles d'hygiène
et de sécurité. Ce poste nécessite de bonnes connaissances des dispositifs médicaux et des techniques opératoires afin de répondre de manière efficiente aux attentes
du patient et des équipes chirurgicales.
Jean-Claude Hamonou
et Christophe Michelard
Martine Marchand
et Arnaud Butev
Responsable technique
et responsable technique adjoint
Responsable
et responsable adjoint de la stérilisation
En plus du suivi de la maintenance de l’ensemble des dispositifs médicaux, les responsables techniques sont présents en salle d’opération pour un soutien technique et
forment les collaborateurs à l’utilisation des dispositifs
médicaux.
La stérilisation certifiée ISO 13485 est un service qui s’apparente à la production industrielle en termes de normes,
de traçabilité, de reproductibilité, d’expertise ou d’assurance qualité. Ce service situé au cœur de l’ensemble des
domaines hospitaliers requiert des compétences et une
formation pointue et actualisée des personnels en poste.
Notre mission est multiple. Elle contribue à la bonne
marche du service en passant par la formation continue
des personnels, la mise en application des textes réglementaires ou des normalisations en vigueur. Notre rôle
est d’assurer un niveau de sécurité optimal tout en
s’adaptant aux évolutions techniques.
Eric Lescure
Responsable de la pharmacie
Le quotidien du responsable de la pharmacie consiste à
assurer une gestion et un approvisionnement suivi, régulier et optimal de tous les produits pharmaceutiques
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nécessaires au bloc opératoire afin de répondre à l'ensemble des besoins de l'activité chirurgicale. La gestion
des commandes de matériel et des demandes spécifiques
des chirurgiens fait également partie intégrante du poste.
Isabelle Callet
Secrétaire du bloc opératoire
Le rôle d’Isabelle Callet est pluridisciplinaire tant d’un
point de vue purement administratif (contrôle et saisie
des traçabilités-compresses, etc.) que médical (suivi des
départs des prélèvements vers les laboratoires, suivi des
dosimètres et substituts osseux, etc.). Elle fait aussi le lien
entre les cabinets médicaux et le bloc opératoire. En qualité d’ancienne aide de bloc, elle reprend avec plaisir du
service en salle lorsque cela s’avère nécessaire. Isabelle
Callet est heureuse dans son poste qu’elle qualifie de
complet et de très enrichissant.
Conseil du bloc
Le conseil du bloc est une structure de coordination qui permet aux personnes ci-dessous de
se rencontrer mensuellement.
• Médecin répondant:
Dr Jean-Philippe Dufour.
• Médecin responsable des réservations
des salles et des programmes:
Dr Ian Schwieger.
• Directrice des soins: Mme Sabrina Cavallero
• Infirmière responsable du réveil:
Mme Patricia Dessertenne.
• Infirmier chef du bloc:
M. Rémi Champelovier.
Sa mission est de mettre en place une organisation fonctionnelle et collective, au service du
patient, en prenant en compte les ressources
à disposition et d’insuffler un partenariat
décisionnel pour gérer les aléas d’une programmation opératoire.
Philippe Lapish
Magasinier
Il résume son poste en quatre axes essentiels:
• Assurer une gestion rationnelle et contrôlée
de l'ensemble du matériel médical stocké.
• Répondre de façon optimale aux besoins du
bloc opératoire et de la stérilisation en veillant
à un réapprovisionnement adéquat de façon constante
et régulière.
• Maintenir un turn-over des articles stockés
afin d'éviter les stocks dormants.
• Participer à la recherche de nouveaux articles
et à la création de «custom pack» à la demande des
responsables des spécialités du bloc de la Clinique
Générale-Beaulieu.
Sas de matériel.
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santé
Prévention du cancer de la peau
à la Clinique Générale-Beaulieu
Le Dr Jean-Pierre Grillet et la Dresse Konstantine Buxtorf Friedli. (Ldd)
Une fois l’an, au mois de mai, la Clinique GénéraleBeaulieu soutient la Journée nationale de prévention
du cancer de la peau en donnant l’opportunité à des
patients ainsi qu’à ses collaborateurs de se faire
examiner, gratuitement. Le Dr Jean-Pierre Grillet,
allergologue, qui a procédé aux examens avec sa
collègue, la Dresse Konstantine Buxtorf Friedli, rappelle
l’importance de la prévention.
Dr Grillet, vous avez organisé la journée de prévention du cancer de la peau le 13 mai dernier à la
Clinique Générale-Beaulieu. A l’échelon national, ce
cancer est-il encore un enjeu majeur ou observezvous, année après année, une amélioration?
D J.-P. GRILLET: «J’aimerais faire une remarque pour
commencer. L’une pour remercier chaleureusement l’ensemble de la Clinique Générale-Beaulieu pour sa participation très efficace, à commencer par M. Philippe
Cassegrain, Directeur, qui met à disposition les structures
de la clinique et qui accepte le va-et-vient dans le couloir
de son bureau durant la journée. Ensuite le travail et l’engagement sans faille de Mme Françoise Dimier, son assisR
tante, qui organise tout dans les moindres détails. Et
naturellement le personnel de la réception qui est renforcé ce jour-là pour permettre à notre manifestation de se
dérouler, tout en continuant le travail pour les patients de
la clinique, Bruno et son équipe qui nous reçoivent avec
délicatesse et gentillesse à la cafétéria et les nettoyeurs
qui mettent en place les chaises et entretiennent les
locaux. Un tout grand «Merci» à toute cette équipe très
performante. Le cancer de la peau reste le cancer le plus
fréquent en Suisse.
Les journées de dépistage permettent de sensibiliser peu
à peu la population et nous sommes très satisfaits de voir
les patients consulter plus tôt, avec des lésions plus
petites, donc à meilleur pronostic. Nous voyons beaucoup plus rarement de grosses lésions qui nécessitent des
traitements agressifs, il y a donc effectivement une amélioration sur ce plan.
On notera toutefois une baisse de la fréquentation du
dépistage à la Clinique Générale-Beaulieu, puisque seulement 59 personnes se sont présentées, dont 39 collaborateurs de la clinique auxquels nous sommes très
heureux d’avoir pu fournir cette prestation.»
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Eviter les coups de soleil
A quelques jours des grandes vacances, quels sont
les conseils principaux qui ne devraient plus être
ignorés? La prévention concerne-t-elle d’ailleurs
toutes les générations?
D J.-P. GRILLET: «Les conseils sont toujours les mêmes: éviter à tout prix les coups de soleil qui sont un traumatisme
très grave pour la peau et dont les conséquences se font
généralement sentir plusieurs années plus tard. C’est
pourquoi il est fondamental de prévenir les coups de soleil
chez les enfants, mais toutes les classes d’âge sont concernées, puisque les UV vieillissent la peau prématurément et
augmentent le risque de cancer. Pour ne pas prendre de
coup de soleil, il faut éviter l’exposition solaire entre 11h et
15h. La plage est d’ailleurs bien plus agréable en fin
d’après-midi! Les crèmes solaires de niveau élevé (indice
de protection 50) sont efficaces dans les zones où une protection par les vêtements n’est pas possible, à condition de
renouveler l’application régulièrement toutes les deux
heures. Mais un T-shirt (éventuellement anti-UV) reste une
excellente protection!»
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Les campagnes d’information et de sensibilisation
fonctionnent-elles à votre satisfaction ou constatezvous des problèmes de coordination (à l’échelon
national ou européen, entre secteur privé et public,
par exemple)?
D J.-P. GRILLET: «L’information reste le gros problème de
cette sensibilisation. Il s’agit de ne pas créer de panique
autour de chaque petite irrégularité de la peau! Dieu
merci, les lésions cutanées sont dans une très large proportion bénignes. L’information de la campagne 2013 n’a
sans doute pas été la meilleure et nous n’avons pas bénéficié cette année de l’effet d’annonce de 2012, où l’OFSP
avait annoncé des chiffres records de cancers cutanés. Le
groupe de travail de la Société Suisse de Dermatologie
(SSDV) travaille actuellement sur l’amélioration de cette
information, qui devrait aussi passer par les professionnels comme les physiothérapeutes. Sur le plan suisse,
c’est la SSDV qui gère ces campagnes depuis l’an dernier
et la coordination sur le plan national est très bonne.
Toutefois, la coordination entre les campagnes internationales pourrait sans doute être améliorée.»
R
La Clinique Générale-Beaulieu, en participant activement à cette journée de prévention, fait acte de service
public. Cette action s’inscrit-elle selon vous dans une
nouvelle forme de partenariat utile à la collectivité?
D J.-P. GRILLET: «Sans aucun doute, la participation de la
CGB est très bien reconnue par l’ensemble des patients et
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des médecins. Cette année, la Clinique de la Colline a
également participé, sur le même modèle que la Clinique
Générale-Beaulieu qui reste un excellent exemple.»
Triste record mondial en Suisse romande
Quelles sont les statistiques significatives en matière
de types de mélanomes observés dans le canton de
Genève et où celui-ci se situe-t-il en comparaison
nationale?
D J.-P. GRILLET: «Avec 30 cas de mélanomes malins pour
100’000 habitants masculins, la Suisse romande détient le
triste record mondial, puisque l’on en dénombre 28 sur
l’ensemble de la Suisse, 23 sur le plan européen et 17 sur
le plan mondial. Chez la femme, les chiffres sont très
légèrement inférieurs, mais les proportions sont les
mêmes. L’incidence des cancers cutanés “non-mélanomes“
est encore beaucoup plus élevée.» ■
R
Résultats de la campagne
de dépistage 2012
En 2006, 6’873 personnes ont été examinées sur
l’ensemble de la Suisse. En 2012, ce sont 5’245
personnes qui ont profité de la journée de dépistage, avec toujours une majorité de femmes, alors
que ce sont les hommes qui sont les plus touchés
par le mélanome malin. Il y a donc là une cible à
privilégier, travail qui est actuellement en cours,
pour savoir comment toucher plus d’hommes dans
les campagnes de dépistage. La majorité des
personnes concerne la tranche des 30 à 49 ans. Une
très large majorité se dessine en faveur des Suisses
et des Suissesses. La journée a permis de détecter
34 mélanomes et 200 cancers «non-mélanomes».
Ces résultats encourageants nous invitent donc à
poursuivre nos efforts de dépistage et d’information. La forme que ces campagnes revêtiront dans
l’avenir doit être précisée afin de mieux nous approcher du public-cible. Nous espérons que la Clinique
Générale-Beaulieu sera prête à nous soutenir dans
les prochaines campagnes.
D JEAN-PIERRE GRILLET
KONSTANTINE BUXTORF FRIEDLI
R
D
RESSE
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news
Agenda
Renaissance
de la maternité
Le 13 juin dernier, nos gynécologues obstétriciens, pédiatres et anesthésistes ont eu la primeur de découvrir notre
tout nouveau bloc obstétrical qui ouvre ses portes après
plus de neuf mois de travaux. Cet espace de 500 m2
comprend quatre salles d’accouchement, dont trois avec
lumière naturelle et une équipée pour les césariennes en
urgence, une salle de réanimation néonatale, des locaux
de soins, une salle de consultation et dès cet automne une
salle de cours.
Une salle de naissance.
Maternité: inauguration
officielle et journées
portes ouvertes
Pour célébrer dignement le renouveau de
notre maternité, nous organisons les
19, 21 et 22 septembre des festivités
qui se dérouleront en deux temps.
Le jeudi 19 septembre, nous invitons les
médecins agréés, partenaires et médias
pour inaugurer la maternité de façon officielle.
Le week-end du 21 et 22 septembre est
une date importante pour la maternité de la
Clinique Générale-Beaulieu: nos équipes
accueillent le grand public pour des
journées portes ouvertes.
Les personnes intéressées auront l’opportunité de visiter notre maternité et de participer à des ateliers thématiques animés par
nos sages-femmes et infirmières puéricultrices qui répondront également aux questions
que peuvent se poser les futurs parents.
Pour ceux qui souhaitent venir en famille,
des animations sont prévues pour les
enfants. Les participants pourront aussi
tenter leur chance en prenant part à un jeu
concours pour gagner des bons cadeaux
dans une boutique spécialisée. ■
S’agissant du post-partum, nos convives ont pu imaginer
le futur «visage» de ce service en visitant deux chambres
témoins transformées dans la même veine que la suite
refaite l’année dernière. Nous souhaitons en effet donner
une touche de modernité à cette unité qui sera entièrement rénovée cet été. Pendant cette période, les mamans
et leurs bébés seront pris en charge au premier étage.
Dès la mi-septembre, notre maternité sera métamorphosée, à l’exception de la pouponnière. Les patientes et
leur famille pourront ainsi accueillir leur enfant dans un
cadre plus spacieux et convivial tout en maintenant des
conditions de sécurité optimales. ■
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