Compte-rendu de la rencontre de la Régionale de l`APPEP avec

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Compte-rendu de la rencontre de la Régionale de l’APPEP
avec Mme Szpirglas, IPR-IA de l’Académie de Lille,
le 18 novembre 2009.
Au nom des collègues et de l’APPEP, nous avons remercié Mme Szpirglas de
nous recevoir et lui avons souhaité la bienvenue dans notre Académie. Le renouvellement
du bureau de l’APPEP doit permettre de travailler davantage en collaboration avec
l’Inspection, afin de jouer un rôle représentatif, à la disposition des collègues.
— L’Organisation du bac 2010. Nous avons rappelé la situation des années précédentes à
Mme Szpirglas : en 2009, l’épreuve de philosophie avait eu lieu le jeudi 18 juin et le délai de
correction était de 11 jours ouvrés, auxquels il fallait enlever la journée consacrée à la réunion
d’entente ; nous avons déploré la suppression de la réunion d’harmonisation. Nous avons
regretté cette décision, car les conditions de corrections n’étaient pas seulement de l’ordre du
délai, et la réunion d’harmonisation fait partie de la procédure qui permet une correction
sereine. C’est pourquoi nous avons demandé la restitution de cette réunion. Mme Szpirglas
avait l’intention de restituer cette réunion.
Conformément à la demande de l’APPEP au Ministre de l’Éducation Nationale, nous avons
demandé qu’un ratio de copies corrigées par jour soit respecté, soit 12 copies/jour.
Nous avons tenu à ajouter que c’était « par jour ouvré » qu’il faudrait tenir compte de ce ratio,
en incluant le samedi, sur la proposition de Mme Szpirglas. C’est en outre un nombre
maximum de copies qu’il conviendrait de ne pas dépasser. Mme Szpirglas a accepté les
principes de ratio et de maxima, mais il revient encore à déterminer quelles seront les
conditions de la ventilation des copies par collègue. Mme Szpirglas a donc proposé :
— de revoir l’affectation des collègues dans les séries à corriger, afin d’assurer une meilleure
rotation, et de ne pas laisser certains corriger toujours dans les mêmes séries, à condition
d’avoir assuré des cours dans la série au moins une fois dans les 3 ans qui précèdent la
session ;
— de revoir la liste des collègues afin de mobiliser le plus de correcteurs possibles ;
— de donner des copies aux contractuels et aux vacataires, à condition de pouvoir prolonger
les contrats de travail, en leur proposant en outre un stage de formation pour les préparer à la
correction au baccalauréat ;
— de ne donner qu’un demi paquet de copies aux stagiaires, aux collègues qui enseignent en
plus de Terminales en CPGE, en BTS, et si possible aux collègues en temps partiel et en CPA.
Nous avons rappelé que les collègues en temps partiel devaient être libérés d’une partie de
leurs copies.
Nous nous sommes mis d’accord sur le principe de travailler ensemble à cette
organisation du bac et de pouvoir, dès que le calendrier sera connu, et dès que la liste des
correcteurs aura été revue, déterminer les ratio pour chaque série, avec le principe proposé par
Mme Szpirglas que ce ratio devra pouvoir varier entre les séries, avec en particulier plus de
copies en séries technologiques.
— Nous avons demandé à Mme Szpirglas ce qu’elle envisageait pour l’organisation des
réunions d’entente et d’harmonisation.
Entente : Mme Szpirglas a proposé de travailler sur 2 copies-test par sujet. Nous avons
rappelé les principes sur lesquels nous fonctionnions habituellement dans l’Académie :
discussion sur les exigences attendues sur chacun des sujets ; sur les spécificités des sujets et
leurs difficultés.
Harmonisation : Nous avons proposé de revenir sur les copies-test afin de réexaminer
éventuellement la note sur laquelle nous nous étions entendus, si la correction d’une grande
partie de nos copies a fait varier l’évaluation. Discussion sur les notes extrêmes, les cas
litigieux et sur les barres (06/20, 08/20, par exemple).
Mme Szpirglas a rappelé que les copies obtenant en-dessous de 05/20 devaient pouvoir être
relues par un collègue.
— Les horaires en série S relèvent d’une ambiguïté qui perdure entre plusieurs
fonctionnements possibles : 4 heures-professeur (2h/classe entière + 1 heure dédoublée) ou
3 heures-professeur pour les classes qui seraient en-dessous d’un seuil –lequel n’est fixé par
aucun texte. Une autre possibilité est 4 heures-professeur en classe entière (c'est-à-dire 4
heures pour toute la classe et non pas seulement 3h, quel que soit l’effectif). Mme Szpirglas
donne sa préférence à ce choix que nous pouvons donc proposer à notre chef d’établissement.
— La réforme des lycées : le peu d’informations dont nous disposons ne permet pas encore
d’en discuter beaucoup, mais le rééquilibrage des séries laisse espérer selon Mme Szpirglas
un renforcement de la série L, ce qui en principe serait avantageux pour la philosophie.
Une nouvelle option en Terminale L, « droit et enjeux du monde contemporain » (3h
hebdomadaires en TL) peut nous concerner selon Mme Szpirglas. C’est à nous, professeurs de
philosophie, de réfléchir place nous souhaitons prendre dans cet enseignement.
— La Réforme des concours et la mastérisation inquiètent les futurs collègues et les
collègues des IUFM, ce à propos de quoi on n’a aucune information suffisante. Nous avons
évoqué ces inquiétudes et notre souci de voir en particulier des mesures d’accompagnement
des futurs stagiaires qui auraient beaucoup plus d’heures en responsabilité devant les élèves
que dans le système actuel (la réforme envisagerait en en effet 2/3 du temps en responsabilité
de classes et 1/3 du temps en formation).
— Stages PAF : Mme Szpirglas nous a dit que la campagne d’inscription en 2010 devrait
durer tout l’été sans interruption ; nous avons évoqué le problème de dates pour les
inscriptions en 2009 : il est impossible de revenir sur ces inscriptions mais une information
sera donnée aux collègues s’ils souhaitent assister aux stages, sans qu’il soit désormais
possibles d’éditer des ordres de mission.
Nous avons demandé aussi plus d’informations sur les contenus afin de pouvoir
préparer ces stages.
— Pour les actions qui émanent directement de l’inspection, Mme Szpirglas souhaite
refondre le site académique, elle cherche à ce titre un « webmestre », relancer la préparation à
l’Agrégation interne.
— Nous avons enfin évoqué les actions spécifiques que l’APPEP pourrait mettre en
œuvre dans l’Académie : nous proposons l’organisation d’un colloque qui pourrait aborder
la question des méthodes, par le biais de réflexions d’universitaires, ou de spécialistes sur la
question suivante, par exemple : « Commenter un texte » ;
Mme Szpirglas a aussi proposé le thème de « l’évaluation ». Nous sommes quant à nous
soucieux de mettre en œuvre un projet authentiquement philosophique, qui ne soit pas
seulement didactique.
Compte-rendu établi le 23 novembre 2009.
Jérôme JARDRY, vice-président de la Régionale de l’APPEP - Lille
Ingrid BOUFFIOUX, Trésorière.
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