Antony - P.L.U. - Rapport de Présentation
So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 1
4. Des Trente Glorieuses aux années
80 (1950-1980)
L’architecture de ces années de
développement et de modernisation radicale
de la France est oubliée. La raison tient à la
réponse donnée aux demandes d’une
démographie galopante et à l’arrivée des
rapatriés: le grand ensemble, symbole
malgré lui d’une époque avec sa
contrepartie: le pavillonnaire. Une image est
créée.
Le logement collectif
Pour répondre à une crise du logement
dramatique, au développement de la
capitale suite à l’expansion économique des
Trente Glorieuses et à la poussée
démographique, les immeubles collectifs et
les « Grands Ensembles » vont se
construire sur les terrains libres dès les
années 1950. Ainsi sur des terrains restés
libres au milieu de zones pavillonnaires
apparaissent des immeubles. Les vides
urbains laissés sont parfois sans cohérence.
A Antony dès 1954, les constructions de
collectifs prennent le pas sur la construction
de pavillons jusqu’ici majoritaire.
Au début des années 1980, 2/3 du territoire
d’Antony sont occupés de pavillons qui ne
représentent que 40% des logements
antoniens.
Ces nouvelles constructions sont souvent
innovantes, de par leurs systèmes
constructifs (en poteau-poutre, en
préfabriqué), leur agencement, le traitement
des espaces verts ou à travers les
matériaux utilisés (métal, verre, béton
matricé…).
Ilot à part dans la
ville, la Résidence
Universitaire
d’Antony Jean Zay
(n°1) est construite
dès 1954. C’est une
cité à part entière,
sorte de ville dans la
ville avec ses
équipements
Ici détail de
l’utilisation pour la
cage d’escalier de
blocs ajourés en
béton qui rythment
les façades de tous
les bâtiments de la
cité.
n°3
On remarq
façades de grande longueur, les
éléments d’architecture qui
rythment la linéarité
souffrance rectangulaires pour la
cage d’escalier (en haut) et
rupture par les avancées de
balcons et de couleur (en bas)