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• Renforcer les moyens humains et logistiques propres à la CRSA (secrétariat, rédacteurs, budget
identifié) ;
• Développer les liens entre CRSA et conférences de territoires, Délégations territoriales, avec le
Conseil Economique, Social et Environnemental Régional Bretagne, le Conseil Régional, les Conseils
Généraux, Métropoles;
• Que les représentants des usagers puissent, par une procédure validée, alerter les membres de la
CRSA de situations préoccupantes afin qu’elle puisse éventuellement prendre position et/ou
apporter un éclairage vis-à-vis d’enjeux de santé publique ;
• Dans une position citoyenne de la CRSA, exercer une vigilance sur le plan éthique, concernant par
exemple des garanties de confidentialité et de respect de la personne dans le contexte du
développement des nouvelles techniques de communication : DMP, DP, télémédecine...
B. Peut-on aller plus loin dans une dynamique démocratique ?
Quelques principes devant œuvrer au soutien de cette dynamique démocratique :
1. Renforcer les liens entre CRSA et Conférences de Territoire, futurs Conseils Territoriaux en Santé, chaque
instance conservant sa souveraineté et ses champs de compétences.
Dans un souci autant de renforcement, de consolidation des avis des instances de la démocratie en santé
que de cohérence régionale, il est opportun que la CRSA puisse recueillir les avis des conseils territoriaux de
santé sur le projet régional de santé pour lui permettre d’élaborer son avis régional. Il est nécessaire d’avoir
des relations formalisées avec les Conseils territoriaux de santé sous forme de consultations réciproques.
Outre une Conférence annuelle des Présidents de CRSA et Conférences territoriales, des rencontres plus
élargies peuvent enrichir les réflexions. Par l’extranet, les membres des différentes conférences devraient
avoir accès à l’ensemble des travaux et informations de chacune des Conférences.
2. Une meilleure information sur les argumentations ARS: en effet, si les instances de la démocratie en santé
fournissent des avis à l’ARS, celle-ci doit, en cas de prise de décision différente, informer explicitement de
ses motifs, notamment par rapport aux priorités du PRS, de l’amélioration de l’égal accès aux soins et autres
prises en charge, du service envers les usagers. La consultation ne doit pas se réduire à la simple dimension
formelle. L’ARS devrait montrer le bénéfice supplémentaire de sa décision si elle est différente des avis
réglementairement donnés.
3. Les membres des instances de démocratie en santé souhaitent apporter leur contribution aux
évolutions du système de santé en Bretagne. Ce souhait va bien au- delà d’une simple réponse formelle
aux consultations réglementaires sollicitant un avis positif ou négatif. Pour y contribuer le mieux
possible, un délai minimal de trois mois (supérieur ainsi au délai réglementaire habituel de deux mois),
période dans laquelle sont déjà positionnées les réunions d’instances, pour étudier les demandes d’avis
de la part de l’ARS Bretagne, et permettre ainsi aux différentes instances de la CRSA d’étudier les
différents aspects de la demande d’avis. Il est indispensable que les documents de travail soumis à
étude soient remis aux membres des instances 15 jours avant la date de la séance.
4. Renforcer l’information des représentants au sein des instances de démocratie en santé. L’ARS veille à
donner aux instances CRSA-CT les moyens de fonctionner. Il apparaît important pour leurs membres
d’avoir accès à toutes les sources d’information et données dont disposent actuellement les ARS et les
différents services de l’Etat, ceci afin de pouvoir fonder leurs propres avis. Des sessions de formation
pourraient leur être proposées avec l’intervention de spécialistes (ARS, Ministères, chercheurs…).
5. Capitaliser et valoriser l’expérience acquise des représentants au sein des instances par l’organisation
de séminaires d’échanges d’expériences.