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Rédacteur en chef
Matthew Ehret-Kump
Directeur de la rédaction
Jean-Philippe Lebleu
Rédacteurs adjoints
Avneet Thapar
Pascal Chevrier
David Gosselin
François Lépine
Robert Hux, Ph.D.
Pierre Beaudry
L’histoire du Canada est l’une des tragédies les plus incomprises et ob-
scurcies du monde occidental. Jusqu’à ce jour, aucune enquête de prin-
cipe n’a pu révéler le caractère de notre histoire nationale comme étant
au centre de tensions bipolaires irréconciliables entre les systèmes
américains et britanniques d’économie politique. C’est à ce propos que
les auteurs du présent Patriote Canadien ont voulu remédier et faire
lumre sur la noirceur entretenue.
Au travers des découvertes fracassantes de l’économiste physique améri-
cain Lyndon LaRouche, les preuves spécifiant le caractère anti-
entropique du développement humain, une clé fut dispensée aux cher-
cheurs afin d’élucider les principes causant des changements historiques.
En effet, comme l’ont rigoureusement démontré nos cents articles, il
n’y a pas seulement les systèmes économiques humains qui se doivent
d’être sujets au principe anti-entropique (i.e. croissance créative con-
tinue), l’univers en entier l’est dans ses caractéristiques dites non-
vivantes et vivantes. L’empire et son « principe oligarchique », nommé
ainsi par LaRouche, nécessitent l’établissement de paramètres fixes à
leur avantage, organisés ainsi par des « agents de transition ». Ceci n’est
autre qu’asservissement et soumission à une structure sociale de maître
et d’esclaves. Dans ce numéro nous exposerons qu’en termes physico-
économique, l’expression tangible de ce principe cherche à détruire le
potentiel de changement créatif anti-entropique.
Cette édition spéciale du Patriote commence par deux rapports: le pre-
mier, Daniel Johnson Sr et sa bataille pour s’affranchir de l’Empire Bri-
tannique, en prenant avantage des vues audacieuses du Président Charles
de Gaulle. Nous introduisons aussi nos lecteurs au « boursiers de Rho-
des » du Québec lesquels planifièrent la Révolution Tranquille qui per-
mirent l’épisode des agents de fausse opposition Trudeau-Lévesque.
Ces rapports sont suivis de l’article « L’Histoire du NAWAPA: faire
revivre l’esprit de JFK », qui met en premier plan des extraits de dis-
cours de John F. Kennedy démontrant son intention d’orienter le
développement continental à l’aide du NAWAPA juste avant d’être as-
sassiné par les agents de la couronne britannique. Le Patriote se termine
par un texte sur la destruction du Glass-Steagall canadien (c.-à-d. les
quatre piliers).
Nous vous invitons urgemment à lire les études de ce document avec
l’intention non pas de consommer de l’histoire, mais bien de vous pro-
curer l’outil pour changer le futur.
3
Table des Matières
Table des Matières.........................................................................................................................2
L’intervention de Gaulle-Johnson pour sauver l’âme du Québec……….……….....4
Le combat pour la gestion continentale de l’eau au Québec……..………………….14
Élisabeth II et l’Empire britannique…………………………………………………..18
Les Premières Nations: une question de loi naturelle ………………………………….21
L’histoire de NAWAPA : Pour raviver l’esprit de John F. Kennedy………………..24
Le Glass-Steagall du Nord: Libérons le Canada de l’Empire Britannique……….29
Le patriote canadien
Le patriote canadien
Le patriote canadien
4
Basé sur un texte de Raynald Rouleau écrit en 2002 et
publié dans l’Acropole
Toute découverte scientifique révolutionnaire doit néces-
sairement remettre en question le système d’axiomes qui
compose notre bagage scientifique. Ainsi, si Kepler eut
accepté la théorie qui présuppose que la terre soit au
centre du système solaire il y a 500 ans, il n’eut jamais
pu calculer la distance relative entre les planètes, ni dé-
crire leur orbite elliptique ou l’arrangement harmoni-
que du système solaire. De la même façon, si Eratosthène
eut supposé que la terre fut plate, il n’aurait jamais pu
en calculer la circonférence.
De la même façon, pour assurer la pleine participation
du Québec et du Canada à la nouvelle révolution inter-
nationale Glass-Steagall, il est cessaire de remettre en
question les axiomes qui sous-tendent quelques-unes des
croyances les plus chères de notre population sur la
culture et l’histoire nationale.
Partie I
Les origines du Parti Québécois
Les fondateurs du Parti Québécois n’ont jamais eu l’inten-
tion de transformer le Québec en un pays véritablement sou-
verain : c'est-à-dire en une république constitutionnelle,
indépendante de l’Empire britannique. Une république qui
serait bâtie sur les droits inaliénables des citoyens, tels que
ceux-ci sont définis et enchâssés dans le préambule de la
Constitution Aricaine par les res fondateurs des États-
Unis, à savoir les droits à la vie, à la liberté et à la poursuite
du bonheur.
Nous ne faisons pas référence aux présents dirigeants du
PQ, mais plutôt à ceux qui,
depuis le début, ont engendré
le PQ par une quelconque
opération catalytique et qui
continuent, jusqu’à ce jour,
de forger à leur profit des
divisions artificielles qui ont
partiellement réussi à monter
la majorité de la population
du Québec, les francopho-
nes, contre les anglophones
du Québec et du reste du
Canada. Une division perçue
comme insurmontable qui a
été fameusement appelée
« les deux solitudes » depuis
déjà longtemps.
En fait, ces catalyseurs du
mouvement séparatiste s’opposèrent corps et âme à Daniel
Johnson re qui s’était donné pour mission d’ériger une
république constitutionnelle du Canada modelée sur la
Constitution américaine, et qui fut un des principaux bâtis-
seurs de nation de l’histoire canadienne.
Le PQ a été créé 16 jours après la mort tragique du Premier
Ministre d’alors Daniel Johnson. L’objectif était simple :
attirer toutes les forces séparatistes-nationalistes; qu’elles
soient de droite, de gauche, communiste, socialiste ou ca-
tholique. Le plan était évident : maintenir le mouvement
séparatiste comme une pomme de discorde, la tactique typi-
que du « diviser pour régner» caractéristique de l’Empire
britannique, afin d’empêcher que ne s’impose une solution
comme celle de Johnson qui permettrait d’éliminer le
contrôle exercé par les Britanniques sur le Canada.
L’intervention de Gaulle-Johnson
pour sauver l’âme du Québec
(et du monde)
Par les recherchistes du CRC
: Daniel Johnson premier mi-
nistre républicain du Québec
qui combattit pour libérer le
Canada de sa constitution Bri-
tannique.
5
La proposition pour la constitution d’un Commonwealth
du Canada que Lyndon LaRouche écrivit en 1982 était
aussi un effort pour libérer tous les Canadiens du contrôle
impérial britannique. Ce qu’il faut faire aujourd’hui, en
2013, c’est d’implanter le système de Glass-Steagall qui
éliminera les opérations spéculatives des banques et crée-
ra une banque nationale hamiltonienne capable d’émettre
une grande quantité de crédit productif public pour trans-
former le Canada en état-nation pleinement souverain.
Les Agents de la Couronne de Sa Majesté
Un des principaux obstacles à la souveraineté du Canada
provient d’un aspect du prolongement de la monarchie
dans ses colonies et dans le reste du monde qui se nomme
les agents de la Couronne de Sa Majesté. Il est particuliè-
rement important que les Canadiens et les Québécois
comprennent cela.
Avant que le Canada obtienne le statut légal de “pays”, il
était désigné par le nom de « Dominion du Canada »; un
appendice de l’Empire britannique à l’intérieur du conti-
nent Nord-Américain, administré par les agents de la Cou-
ronne, grâce à des centaines d’institutions.
Cette structure existe encore aujourd’hui, et d’une certai-
ne façon, son influence est plus grande que jamais. « Les
agents de la Couronne n’ont pas de Constitution formelle
et ne font pas partie de la fonction publique ou de la ma-
chine gouvernementale du Royaume-Uni Les agents de
la Couronne agissent en tant qu’agents financiers ou
agents d’affaire pour les gouvernements de tous les terri-
toires dont l’administration relève ultimement du secré-
taire d’état, y compris pour les territoires sous la protec-
tion de Sa Majesté et les territoires administrés au nom
des Nations Unis ». (1)
Les agents de la Couronne travaillent directement à tra-
vers d’organismes clés comme ceux qui dirigent les plus
hauts échelons de la fonc-
tion publique aussi bien
qu’à travers le Canadian
Institute for International
Affairs (CIIA). La coordi-
nation entre ces entités se
fait directement avec l’Oli-
garchie canadienne et le
Ministère des affaires
étrangères à Londres grâce
au Conseil Canadien des
Chefs d’Entreprises. Le
ritable pouvoir n’est pas
situé, ultimement, dans les
sociétés ni même dans le parlement, mais ici, dans cette
ruche.
Pour ce qui est du Parti Québécois, il a été fondé par René
Lévesque. Durant la deuxième guerre mondiale, Lévesque
a été recruté par un agent répondant au nom de Robb (2),
qui était le responsable montréalais du Bureau de l’Infor-
mation pour la Guerre (l’Office of War Information
(OWI)), un service de rensei-
gnement nominalement améri-
cain, mais qui opérait sous
contrôle britannique (3). Lé-
vesque fut envoyé à New-
York pour rencontrer Pierre
Lazareff, l’éditeur en chef des
services français de l’OWI (4).
Il fut rapidement envoyé à
Londres. A la fin de la guerre
il avait atteint l’équivalent du
grade de capitaine. « Nous
étions parmi les gens les
mieux payés, j’avais un rang
équivalent à celui de lieute-
nant. Je pense que j’ai fini
avec celui de capitaine. Je
n’étais pas un capitaine en charge d’une unité, mais quel-
que chose d’équivalent » rapportait ReLévesque dans
une interview plusieurs années plus tard. Après cette ex-
périence, Lévesque fut recru par les renseignements
britanniques comme « journaliste » pour les bureaux
Montréalais du service de radio international du Canadian
Broadcasting Corporation (CBC). Il fut ensuite transfé
au service de télévision de Radio-Canada dans les années
(1) p.1-2 A Short History of Crown Agents and Their Office, by Arthur
William Abbott, C.M.G, C.B.E The Chiswick Press 1959. -- A.W. Abbott
à été Secrétaire de Crown Agents de 1954 à 1958.
(2) p. 45 Renée Lévesque: Portrait d'un Québécois, par Jean Provencher
Éd. La Presse 1973.
(3) Pour gagner la guerre, Roosevelt a créé l’OWI et l’OSS. L’OWI était
responsable de la propagande tandis que l’OSS était responsable du ren-
seignement. Après la guerre, l’OSS et l’OWI furent démantelé, parce qu’
ils n’étaient pas entièrement sous contrôle américain. L’OSS devint la
CIA et l’OWI fut réintégré dans les services de renseignements britanni-
ques.
(4) p. 71 René Lévesque: Portrait d'un Québécois, par Jean Provencher
Éd. La Presse 1973
René Lévesque
Pierre Trudeau
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