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Dans le cadre de la consultation lancée par l’Etat sur le projet de zonage, les organismes ont émis
les remarques suivantes :
Il semble, tout d’abord, important que le zonage défini pour le logement social (zone 2 et 3)
corresponde au zonage Duflot tel que cela est défini (B1 et C).
Concernant le passage de C en B1 :
Les organismes approuvent le changement de zonage pour les communes de Fontenilles, Fonsorbes,
et Lauzerville où la demande locative sociale s’exprime fortement. Ces communes offrent des
possibilités d’urbanisation intéressantes pour répondre à cette demande.
Concernant le passage de C en B2
Dans l’Aveyron, pour les 6 des 8 communes composant la Communauté d'Agglomération du Grand
Rodez qui pourraient bénéficier du zonage "B2" et dans la mesure où l'éligibilité à l'investissement
locatif sera soumis à l'agrément préfectoral et à la vigilance de la Communauté d'Agglomération, les
Ohlm ne s'oppose pas à cette évolution. Cependant, cela doit découler d’un développement
économique très favorable du territoire. En effet, selon les Ohlm, la situation actuelle ne justifie pas
cette évolution car le niveau des loyers est plutôt faible et la différence entre le locatif privé et le
locatif social neuf est peu significative.
Dans le Gers, à Auch, les bailleurs sociaux ne relèvent pas de vacance. Les résidences se louent bien.
La production Hlm répond aux attentes des habitants et devra poursuivre son développement pour
répondre à la demande locative sociale (573 demandes enregistrées en 2012).
Concernant le secteur de l'EPCI de la Gascogne toulousaine (GERS) et sur la base des critères retenus,
ce territoire devrait pouvoir être classée en B2. En effet, en raison de la croissance démographique et
de l'emploi sur l'Isle Jourdain, en raison des arbitrages portés dans le SCOT et le PLH de l'EPCI mais
aussi de la compétence prévue sur l'urbanisme (PLUI), en raison aussi de l'écart très net entre loyers
sociaux et privés, où le différentiel est supérieur à 25%, enfin, en raison de la concurrence spécifique
et historique des lotissement à la vente, exclusifs (à quelques exceptions près) d'opérations locatives
(sociales ou privées). Le foncier est donc "capté" par les lotisseurs pour de la vente de lots à des prix
"toulousains" au détriment de toute offre locative privée ou sociale. Avec déjà comme constat un
foncier qui a "flambé" et ne laisse que peu de place aux bailleurs sociaux pour toute acquisition
directe.
L'offre locative après quelques opérations en De Robien, et moins d'une centaine de logements
sociaux livrés en 6 ans ou en chantiers ne pourra que se réduire dans le temps et dans un délai rapide
nous pourrions être en sous offre locative chronique.
Le classement en B2, soumis à avis préalable du préfet pourrait permettre à l'EPCI une négociation
avec les promoteurs sur une offre locative en défiscalisation pour imposer un quota de logements
sociaux (VEFA ou macro-lots).
Dans le Tarn, l’intégration de la ville de Castelnau-de-Lévis permettra de développer l’offre locative
sur ce territoire.
Dans le Tarn-et-Garonne, Bressols, à proximité immédiate de Montauban, est une commune où de la
demande locative sociale est enregistrée. Les bailleurs confirment donc l’intérêt de la faire passer en
B2.
A noter que la ville de Montech a enregistré 65 demandes en 2012 auprès des organismes Hlm. Sur
cette commune, les bailleurs ressentent une certaine pression qui justifierait son passage en B2.