La Croissance et l`Accumulation des Facteurs de Production

publicité
TES 2012-2013
Chap1 : croissance et accumulation
1
Partie 1 : CROISSANCE et DEVELOPPEMENT
Chapitre 1 : La Croissance et l’Accumulation des Facteurs de Production
Introduction
1/ Observer la croissance économique
11- La mesure de la croissance
111- Le Produit Intérieur Brut : de la production à la valeur ajoutée
Document 1 Valeur ajoutée en France
En milliards d’euros
En %
courants
1951
2011
1951 2011
1,9
327,9 9,84 16,42
Administrations publiques
0,3
30,8 1,55 1,54
Institutions Sans But Lucratif au Service des
Ménages
7,4
1004,1 38,34 50,29
Sociétés Non Financières
19,3
1996,6
100
100
Economie nationale
Source des données : INSEE, 2012.
Rédigez une phrase avec les données en italique.
Vrai ou faux ? La valeur ajoutée créée par les ISBLSM a diminué entre 1951 et 2011.
Etudiez l’évolution de la valeur ajoutée.
112- Un autre agrégat : le Revenu National Brut
Document 2
« Comme agrégat de revenus, le PIB correspond aux revenus primaires* versés par les unités
résidentes**. On peut penser que les revenus primaires reçus par ces unités sont plus
intéressants à additionner. Pour passer des premiers aux seconds, il suffit de retirer tous les
revenus primaires versés à des non-résidents et d’ajouter tous les revenus primaires reçus de
ceux-ci. On obtient alors le RNB (revenu national brut aux prix du marché). Autrement dit, le
PIB est la somme des revenus primaires versés par les unités résidentes et le RNB est le total
de ceux qui sont reçus par celles-ci. Le RNB est donc égal au PIB moins la rémunération des
salariés, les revenus de la propriété et les impôts sur la production (nets de subventions)
versés au RDM, plus les revenus analogues reçus du RDM (ce sont les institutions de l’Union
européenne qui expliquent que des impôts soient versés au RDM et que des subventions en
soient reçues)./…/
Le RNB de la France est très proche de son PIB car ses relations avec le reste du monde sont
assez équilibrées. Beaucoup de pays ne sont pas dans ce cas : l’Irlande par exemple a un RNB
inférieur de quelque 13 % au PIB ; symétriquement, certains pays rentiers ou receleurs
(émirats pétroliers, Suisse…) ont un RNB nettement … ?.. .
TES 2012-2013
Chap1 : croissance et accumulation
2
[Du PIB au RNB] en milliards d’euros et en %
Produit Intérieur Brut
1932,8 100,0
+ Rémunérations des salariés reçues du RDM
10,1
0,5
+ Revenus de la propriété reçus du RDM
139,7
7,2
- Rémunération des salariés versée au RDM
-0,9
0,0
- Revenus de la propriété versés au RDM
-118,1
-6,1
- Impôts sur la production versés au RDM
-4,4
-0,2
+ Subventions reçues du RDM
8,8
0,5
Revenu National Brut (RNB)
1968,0 101,8
Jean-Paul Piriou, Jacques Bournay, La comptabilité nationale, La Découverte, 2012, p 125126.
* revenus primaires : ce sont les revenus qui viennent de la participation directe et indirecte à
la production.
** unités résidentes : agents économiques qui ont une activité du même nom sur le territoire
économique. Les autres acteurs sont appelés « non-résidents » et leur ensemble forme « le
reste du monde ».
Comment passe-t-on du PIB au RNB ?
Comparez les revenus versés et reçus. Expliquez la phrase soulignée.
Trouvez le mot manquant ( ?).
Expliquez la situation de la Suisse ou des EAU et celle de l’Irlande.
12- La croissance : une perspective historique
121- Une rupture au XIXème siècle
Document 3
« A partir de 1820, les chiffres de la croissance ont été largement supérieurs à tout ce qu’ils
avaient pu être auparavant./…/
Avant l’ère « capitaliste » actuelle, les économies étaient de type principalement agraire et les
progrès économiques s’observaient sur de longues périodes. Face à la pression
démographique, l’activité économique permettait à long terme de maintenir le niveau de vie,
mais les progrès techniques étaient négligeables et les indices suggérant une amélioration de
la prospérité économique étaient rarissimes.
La croissance économique a connu un frémissement au XVIè siècle, lorsque la découverte des
Amériques et de l’Australie a ouvert de nouveaux horizons et que diverses régions du monde
ont multiplié leurs échanges. Sur les trois siècles suivants, cependant, les progrès ont été
extrêmement modestes. De 1500 à 1820, la croissance moyenne du revenu par habitant a sans
doute été 30 fois inférieure à celle enregistrée depuis 1820./…/
Le rythme de croissance économique a été extrêmement rapide entre 1820 et 1992. La
population mondiale a été multipliée par cinq, le produit par habitant par huit, le PIB mondial
par 40 et le volume du commerce mondial par 540./…/
Le dynamisme de la croissance a connu de fortes variations. Les meilleures performances ont
été observées pendant « l’âge d’or », de 1950 à 1973 /…/. Les deuxième et troisième
meilleures périodes de croissance ont été, respectivement, 1870-1913 et 1973-1992./…/
Rythme de croissance de l’économie mondiale, 1500-1992 [taux de croissance annuel moyen, %]
Population mondiale
PIB par habitant
PIB mondial
1500-1820 1820-1992
0,29
0,95
0,04
1,21
0,33
2,17
TES 2012-2013
Chap1 : croissance et accumulation
3
Angus Maddison, L’économie mondiale 1820-1992. Analyse et statistiques, OCDE, 1995,
p.17-18
Vrai ou faux ? La croissance n’existe pas avant le XIXème siècle.
Rédigez une phrase avec les données en italique gras.
Quels sont les chiffres de la croissance selon Maddison ?
Quand apparaît une rupture selon Maddison ? Etayez votre réponse par des données.
Le capitalisme est-il un facteur de croissance économique ?
La croissance est-elle toujours identique ?
122- Des petites différences qui comptent
Document 4
« une remarque technique permet de saisir l’importance de ce qui peut ne sembler que de
faibles modifications dans les taux de croissance./…/
[Par exemple, un point de plus de croissance annuel du PIB par habitant] peut sembler un
faible écart à qui n’a pas l’habitude des progressions géométriques. De fait, il n’en est rien. Si,
pendant un siècle, le rythme de croissance est de 1 %, le niveau de la production est multiplié
par 2,7 ; si le rythme est de 2 %, le coefficient multiplicatif est de 7,2. »
Dominique Guellec, Pierre Ralle, Les nouvelles théories de la croissance, La Découverte,
1995, p 13-14.
Document 5 PIB en millions de $ internationaux et en %
1820
2008
TCAM du PIB CM du PIB
Afrique du Sud 643 233 829
3,18 %
363,65
Irak
643 29 602
2,06 %
46,03
Source des données : Site de Maddison.
Vrai ou faux ? Un faible écart de croissance entre deux pays peut avoir un impact
important.
Dans la réalité les pays croissent-ils au même rythme ? Qu’en déduisez vous ? (Pensez à la
Chine).
On parle parfois du phénomène de « rattrapage », définissez le.
2/ L’accumulation des facteurs de production comme source de croissance
21- Une croissance en partie extensive
211- Une illustration : les Etats-Unis et la zone Euro
Document 6
PIB (TCAM)
Emploi
Stock de capital
1989199920091989199920091989199920091998
2008
2011
1998
2008
2011
1998
2008
2011
Etats3,1
2,6
1,7
1,3
1,0
-2,3
4,6
4,4
2,4
Unis
Zone
2,2
1,9
1,3
-2,0
3,1
1,6
1,0
0,5
3,2
Euro
Source des données : OCDE, dans : Manuel de SES, Terminale, Nathan, 2012, p 23
Rédigez une phrase exprimant la signification des données en italique gras.
Vrai ou faux ? Aux Etats-Unis et en Europe le stock de capital baisse entre 1989 et 2011.
Comment expliquer la croissance plus élevée aux Etats-Unis entre 1989 et 1998 ?
Comment évolue la croissance aux Etats-Unis et en dans la zone Euro ? Pourquoi ?
La baisse de croissance dans la zone euro est-elle toujours liée à l’accumulation de
travail ?
TES 2012-2013
Chap1 : croissance et accumulation
4
212- Les limites d’une croissance extensive : la loi des rendements décroissants
Document 7
« Au cours des années 1950, la croissance des économies communistes avait fourni le sujet
d’innombrables ouvrages alarmistes et articles polémiques, mais quelques économistes qui
s’étaient sérieusement penchés sur les racines de cette croissance commençaient à découvrir
un tableau assez différent de celui qui était le plus souvent brossé. Les taux de croissance
communiste étaient certes impressionnants, mais certainement pas magiques. La forte
croissance de la production s’expliquait par la croissance rapide des facteurs de production
/…/ inévitablement soumise à la loi des rendements décroissants./…/
Les planificateurs de Staline avaient déplacé des millions de travailleurs de la campagne vers
les villes, poussé des millions de femmes dans la force de travail et augmenté les heures de
travail de millions d’hommes ; ils avaient mis en place de vastes programmes d’éducation et,
surtout, réinvesti une part toujours croissante de la production industrielle du pays dans la
construction de nouvelles usines./…/ Comme la croissance tirée par les facteurs de production
est un processus par nature limitée, il était pratiquement certain que la croissance allait ralentir. »
Paul Krugman, La mondialisation n’est pas coupable, dans : Manuel de SES de TES, Bordas,
2012, p 24.
La croissance est-elle spécifique aux pays capitalistes ?
Quelles sont les sources de la croissance de l’U.R.S.S. après la seconde guerre mondiale ?
Une telle croissance peut-elle durer ? Pourquoi ?
22- L’accumulation de travail
221- L’évolution de la population active
Document 8
« Entre 1968 et 1975, la population active de la France s’est accrue, chaque année, de 286 000
personnes (dont 161 000 femmes) ; entre 1975 et 1982, de 236 000 personnes (dont 199 000
femmes), puis, entre 1982 et 1990, de 204 000 personnes./…/ de 1990 à 2000, la croissance
n’est plus que 90 000 personnes par an. Cet accroissement résulte d’un double mouvement :
augmentation de certains flux, diminution d’autres, comme le montre le tableau ci-dessous :
19681975
19751982
19821990
19902000
+ 64 000
Facteurs d’accroissement
+ 237 000
+ 82 000
92 000
+ 6 000
+ 210 000
+ 112 000
103 000
+ 19 000
+ 191 000
+ 97 000
45 000
+ 5 000
+ 45 000
+ 85 000
Facteurs de diminution
- 97 000
-
Abaissement de l’âge Solde
de la retraite et migratoire
allongement de la
scolarité
Evolution
démographique Accroissement de
(arrivée des classes d’âge plus l’activité féminine
nombreuses sur le marché du
travail)
Denis Clerc, Déchiffrer l’économie, La Découverte/Poche, 15ème édition, 2004, p 85.
Vrai ou faux ? Depuis 1968 il y a de moins en moins d’actifs.
Quels sont les facteurs qui réduisent la population active ? Ceux qui l’augmentent ?
TES 2012-2013
Chap1 : croissance et accumulation
5
222- Temps et durée du travail
Document 9 Durée du travail
Gérard Bouvier, Fatoumata Diallo, « Soixante ans de réduction du temps de travail dans le
monde », INSEE Premières, n°1273, Janvier, 2010, p 1.
Quelle est la durée moyenne du travail en France en 2006 ? Au Japon ? Aux Etats-Unis ?
Décrivez l’évolution du temps de travail en France.
Comparez cette évolution avec celle des autres pays.
23- L’accumulation du capital
231- Investissement et capital productif
232- Quelques données pour la France
Document 10 croissance économique, variation de l’investissement, du stock de capital
de l’économie Française (TCAM et taux de croissance)
1954-1970 1970-1980 1980-1990 1987-1996 1997-2006
Stock de capital productif
3,9
2,5
1,9
2,0
12,7
FBCF
2,75
2,31
1,75
4,05
7,73
Croissance économique
3,68
2,38
2,06
2,31
5,38
D'après des données de D. Clerc, Déchiffrer l’économie, La Découverte, 2004, p 27 et OCDE,
2012, INSEE, 2012.
Ecrivez les phrases avec les données en italique gras.
Décrivez l’évolution du stock de capital productif. Peut-on parler d’une accumulation de
capital ?
Quelle est la relation entre l’investissement et le stock de capital ?
Etudiez la relation entre la croissance et le stock de capital.
TES 2012-2013
Chap1 : croissance et accumulation
6
3/ Appréhender la croissance à l’aide d’une fonction de production
31- La fonction de production
Document 11
« [La production] est modélisée par une fonction de production, qui décrit la correspondance
entre les facteurs et cette production.
Prenons l’exemple d’un agriculteur, qui utilise une année de son temps, un hectare de terre et
un cheval pour produire une tonne de blé. Travail, cheval et terre sont les facteurs de
production, le blé est le produit. La fonction de production (appelons –la F) s’écrira alors :
1 tonne de blé = F (1 année de travail, 1 hectare de terre, 1 cheval)
/…/ Supposons maintenant que notre agriculteur ait deux enfants, maintenant à l’âge adulte,
qui reprennent la ferme alors que leur père se retire. Chacun s’équipe d’un cheval et ils
défrichent un hectare supplémentaire de terre. La nouvelle situation de notre ferme s’écrit :
2 tonnes de blé = F (2 années de travail, 2 hectares de terres, 2 chevaux)
Dans cette nouvelle situation, le produit a augmenté par rapport à la période précédente, il y a
eu croissance de l’économie./…/
Au niveau de l’ensemble de l’économie, disons un pays, ce modèle se transpose dans une
fonction de production agrégée, qui représente le produit agrégé (le produit intérieur brut ou
PIB, en termes de comptabilité nationale) comme résultant de l’ensemble du travail et du
capital mis en œuvre dans le pays). »
Dominique Guellec, « Croissance et innovation », dans : Pascal Combemale (sous la direction
de), Les grandes questions économiques et sociales, La Découverte, 2009, p 13-14.
Qu’est-ce qu’une fonction de production ? Une fonction de production agrégée ?
Que pensez-vous des rendements dans l’exemple retenu ?
D’où vient la croissance ?
Ecrivez une fonction de production de l’économie française.
32- Utiliser une fonction de production pour expliquer la croissance
321- La part de la croissance non expliquée : le résidu
Document 12
« En transposant l’analyse de la fonction de production au niveau macroéconomique, des
auteurs, comme J.-J. Carré, P. Dubois et E. Malinvaud en France, ont mesuré l’effet sur
longue période des variations de quantités et de qualité de facteurs. A l’aide d’une fonction de
production, ils ont calculé la variation du PIB qui aurait dû en résulter, et ont confronté le
résultat de leurs calculs à la croissance observée.
Sur la période 1951-1973 en France, la contribution des facteurs ne pouvait expliquer qu’un
taux de croissance annuel du PIB de 2,1 % (0,55 % résultant du travail et 1,55 % résultant de
la contribution du capital). Or la croissance a suivi pendant cette période un rythme de 5,2 %
par an. Plus de la moitié de la croissance aurait donc eu pour origine un « résidu »
inexpliqué. »
Economie contemporaine, Nathan, 2010, dans : Manuel de SES, TES, Nathan, 2012, p 22.
Comment Carré, Dubois et Malinvaud ont-ils utilisé une fonction de production ?
Une fonction de production comme celle du document 11 explique-t-elle correctement la
croissance ? Pourquoi ?
La croissance française est-elle extensive ?
Qu’est-ce que « le résidu » ?
Document 13 décomposition des facteurs de la croissance française (%)
TES 2012-2013
Chap1 : croissance et accumulation
7
Croissance annuelle Croissance du
moyenne en %
PIB
Contribution des
[résidu]
facteurs
Travail
Capital
1950-1974
5,37
0,15
1,51
3,71
1975-1992
2,34
-0,1
1,31
1,13
1993-2002
2,07
0,54
1,14
0,39
Luis Miotti, Frédérique Sachwald, « La croissance française 1950-2030 », IFRI, 2005, in R.
Jeannin, A. Richet (sous la direction de) Manuel de sciences économiques et sociales de TES,
Hachette, 2007, p. 35
Complétez le tableau :
accumulation du travail accumulation du capital
[résidu]
1950-1974
1975-1992
1993-2002
Comparez les trois périodes en vous aidant du tableau ci-dessus.
322- Que mesure le résidu ?
Document 13
« On appelle fonction de production, pour un pays ou une branche et durant une période
donnée, une fonction qui détermine le volume de la production de ce pays ou de cette branche
pendant la période considérée, à partir des quantités utilisées d’un certain nombre de facteurs.
/…/
On suppose le plus souvent que la fonction de production f a la forme suivante :
(1) Production = A.Capitalx . Travail(1-x) = AKxN(1-x)
/…/
K représente le capital, N le travail. A s’appelle la productivité globale des facteurs : c’est la
partie de la production qui ne s’explique ni par l’utilisation de capital, ni par l’utilisation de
travail.
Passons en taux de croissance, on voit qu’on a :
°
°
°
°
°
°
°
(2) Production = A + xCapital + (1-x)Travail = A + xK + (1-x)N
En notant avec un ° les taux de croissance, le taux de croissance A de la productivité globale
des facteurs est donc la partie du taux de croissance de la production qui ne résulte ni de la
croissance ni de celle de l’emploi. »
J.-J. Carré, P. Dubois, E. Malinvaud, Abrégé de la croissance française, points, Seuil, 1973, p
120, pour le premier paragraphe, puis : P. Artus, La nouvelle économie, repères, La
Découverte, 2001, p 30.
Document 14
« Les productivités du travail et du capital sont des productivités partielles, car elles mesurent
l’action d’un facteur isolé, alors que toute unité de production se caractérise justement par la
combinaison de divers facteurs de production. On comprend donc qu’isoler un facteur est un
peu artificiel et qu’il faut tenir compte de tous les facteurs pour porter un jugement sur
l’efficacité productive. Imaginons que, dans un service de comptabilité, l’achat d’un
ordinateur avec imprimante, logiciels et stage de formation d’un opérateur permet un gain de
TES 2012-2013
Chap1 : croissance et accumulation
8
productivité. L’activité du service demeurant inchangée, un poste est supprimé. L’efficacité
d’ensemble du service de comptabilité a-t-elle été accrue ? La productivité du travail a
augmenté, mais celle du capital a diminué, puisque le capital technique utilisé s’est accru
alors que la production ne changeait pas./…/
La PTF mesure l’efficacité avec laquelle travail et capital contribuent à la production. Les
économistes résument souvent cette efficacité sous le terme général de progrès technique. Il
s’agit là d’une conception assez approximative de ce terme, surtout lorsque le raisonnement
porte sur l’économie dans son ensemble ; car, au-delà des techniques utilisées ou de
l’organisation du travail, la croissance de la production dépend également de facteurs tels que
la qualité des politiques économiques ou la paix civile, ce qui dépasse largement l’idée de
progrès technique, même prise dans son sens le plus large. »
Arnaud Parienty, Productivité, croissance, emploi. La France dans la compétitivité mondiale,
Armand Collin, 2005 p 17 et 18
Que peut mesurer le résidu ?
A partir de l’équation (2) comment déterminer la productivité totale des facteurs ?
Expliquez la notion de Productivité Totale des Facteurs (PTF). Que peut-elle mesurer ?
Qu’en pense Arnaud Parienty ?
Notions :
Croissance économique, PIB, production, facteurs de production, production marchande,
production non marchande, consommations intermédiaires, valeur ajoutée, revenu
national brut (RNB), facteur travail, facteur capital, accumulation, investissement, FBCF,
population active, fonction de production, rendements, Productivité Totale des Facteurs
(PTF).
Téléchargement