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Eaubonne La lorgnette de Flammarion N°16 Avril 2015
Le mot du Président
Elu président le 17 11 2014, je souhaite en
premier lieu rendre hommage à Alain Houis
et Robert Lavaud, mes prédécesseurs, à
l’initiative de La Lorgnette, qui lui ont donné
un sens, un but, un intérêt.
Le numéro 16 se veut dans la continuité des
idées qui ont inspiré la Lorgnette depuis son
premier numéro en avril 2006. Il s’agit
d’assurer une information de proximité,
portant sur les préoccupations de tous les
habitants du quartier, traitées en conseil,
qui donnent lieu à un suivi régulier et sou-
vent attentif de la part de nos élus.
L’équipe municipale, mise en place en 2014,
a confirmé son intérêt pour les travaux des
conseils de quartier et maintenu le tableau
de suivi des propositions afin d’assurer un
retour régulier des solutions apportées par
la commune.
Malgré des résultats contrastés, il nous
appartient de faire vivre et de donner force
et vigueur à nos travaux pour que le Conseil
soit efficace et fasse sienne cette pensée de
Pierre Dac «rien n’est jamais perdu tant
qu’il reste quelque chose à trouver».
Dominique Noiré
Président du Conseil de Quartier
Flammarion
Sommaire :
page 1: Le mot du Président
pages 1 et 2 : Jean-Baptiste Carpeaux
pages 3, 4 et 5 : La modernisation de
l'hôpital
page 5 et 6 : La vie du Conseil de
quartier
La rue Carpeaux à Eaubonne
dans le quartier Flammarion
Dans notre quartier, il est une petite
rue tranquille bordée de pavillons, les
uns près de la chaussée, les autres au
fond de plusieurs allées, que peu
d'Eaubonnais connaissent. Elle mène de
la rue du Docteur Roux à la Route de
Saint-Leu. Elle porte le nom d'un sculp-
teur du XIXe siècle qui laissa son em-
preinte sur de beaux monuments de
Paris, c'est la rue Carpeaux.
Jean-Baptiste Carpeaux était né à Va-
lenciennes le 11 mai 1827 dans une
famille ouvrière. Sa mère était dentel-
lière et son père maçon. Cela ne l'em-
pêcha pas d'entrer à l'Ecole des Beaux
Arts à l'âge de 17 ans en 1844. Sa ville
natale lui octroya une pension de 1845
à 1854. Il travailla dans l'atelier de
François Rude à qui nous devons, entre
autres, "La Marseillaise" qui orne l'Arc
de Triomphe de Paris. Elève doué, il se
révéla un bon dessinateur, un peintre
de talent et surtout un excellent sculp-
teur. Il fut donc désigné pour partir
compléter sa formation à Rome à la
Villa Médicis en janvier 1856 à 29 ans. Il
s'intéressa beaucoup à l'œuvre de Mi-
chel-Ange qui fut à la fois un maître
dans l'art du dessin, de la peinture et
de la sculpture. Est-ce la raison qui
amena Carpeaux à mener de front
dessin, peinture et sculpture ? Peut-
être. Mais, s'il disait lui-même : "j'ai
barbouillé bien des toiles, j'aime cet art
avec passion", ce fut la sculpture qui lui
permit de se faire remarquer par Napo-
léon III.
L'Empereur lui con-
fia "le Nu" du Pavil-
lon de Flore du
Louvre, lors de son
agrandissement. Et
surtout, il insista
pour que lui fut
confiée une œuvre
importante qui enri-
chisse l'Opéra Gar-
nier à Paris : le
groupe de la Danse
qui en orne la fa-
çade. Cette sculp-
ture déclencha un véritable scandale
dans les milieux ultra-conservateurs, à
cause de la nudité des personnages.
Napoléon III qui appréciait Carpeaux et
son œuvre fut sur le point de céder à la
pression des anti-Carpeaux mais la
guerre de 1870 sauva le "groupe de la
Danse". Après la guerre et l'échec de la
Commune de Paris, quand l'Opéra fut
finalement inauguré sous la IIIe Répu-
blique balbutiante, la sculpture de
Carpeaux était bien là, dans toute sa
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grâce, ornant la façade de l'édifice*. Le
talent de son auteur avait résisté au
changement de régime. C'est sans
doute aussi pourquoi ne fut pas remise
en cause sa participation à la fontaine
du jardin de l'Observatoire, une œuvre
collective. Cette fontaine imaginée par
l'architecte Gabriel Daviout, dont les
travaux durèrent de 1867 à 1874, se
compose d'un ensemble de huit che-
vaux marins que l'on doit à Emmanuel
Frémiet, d'un socle que l'on doit à Louis
Villemot et, dans un globe ornée des
signes du zodiaque d'Eugène Legrain,
d'un groupe de sculptures que l'on
nomme les "Quatre parties du Monde"
composé par Jean-Baptiste Carpeaux.
Celui-ci a réuni dans une très jolie
ronde quatre figures féminines, une
africaine, une amérindienne, une asia-
tique et une européenne pour repré-
senter l'Afrique, l'Amérique, l'Asie et
l'Europe.
Carpeaux nous laissa d'autre œuvres
charmantes qui ont enrichi des collec-
tions privées et des musées à Paris
(Musée d'Orsay), à Londres, à New-
York. Alexandre Dumas dit de lui qu'il
"faisait plus vivant que la vie". Malheu-
reusement, il ne put peut-être pas
donner toute la mesure de son art
puisqu'il mourut d'un cancer de la ves-
sie à Courbevoie le 12 octobre 1875, à
l'âge de 48 ans. Il méritait bien que l'on
donnât son nom à une rue de notre
ville, ce qui fut acté par une délibéra-
tion du conseil municipal en 1928.
* Le "Groupe de la Danse" qui orne la fa-
çade de l'Opéra Garnier est une copie. L'ori-
ginal qui avait souffert de la pollution avait
été confié au musée du Louvre en 1964, il
est depuis 1986 au Musée d'Orsay.
La modernisation de l'hôpital
Simone Veil d'Eaubonne est
presque achevée.
Après de nombreuses années de tra-
vaux, l'hôpital d'Eaubonne qui est au
cœur du quartier "Flammarion" a chan-
gé de visage.
Le bâtiment "Jean-Pierre Changeux"*
est situé à la nouvelle entrée de
l’hôpital, rue de Saint-Prix. Il a été
achevé en septembre 2011. On y
trouve au niveau 1, l'accueil et les ur-
gences adultes. Il bénéficie de 2.600 m2
supplémentaires par rapport aux deux
anciens sites d’urgence d’Eaubonne et
de Montmorency de façon à disposer
de 18 lits dans l’Unid’Hospitalisation
de Courte Durée.
Ce bâtiment comprend également :
- l’ensemble des activités d’hospita-
lisation médicale et chirurgicale pour
les adultes qui sont installées au niveau
2 pour la chirurgie orthopédique et
traumatologique, la neurologie et la
rhumatologie et au niveau 3 pour la
chirurgie digestive et gastroentérolo-
gie, ORL et ophtalmologie.
- le service d’Imagerie/Radiologie réno-
vé, qui est situé à proximité immédiate
des Urgences, est constitué d’une IRM
(nouvelle IRM dernière génération
acquise en novembre 2012), de 2 scan-
ners, de 5 salles de radiologie et
d’échographie, d’un appareil
d’ostéodensitomètrie et d’un appareil
de mammographie numérisé. Une
partie des équipements sont dédiés
uniquement au service des urgences,
afin de réduire les temps d’attente des
patients.
- l’ensemble des consultations externes
de médecine, chirurgie et spécialités
chirurgicales (ORL, Ophtalmologie,
Stomatologie) qui est centralisé au
niveau 1 du bâtiment.
- la réanimation médico-chirurgicale qui
est implantée dans l’extension en con-
tinuité du service des Urgences. Elle
compte 10 lits de réanimation et de 8
lits de surveillance continue.
-le bloc opératoire et la salle de surveil-
lance postopératoire.
- l’unité polyvalente de chirurgie ambu-
latoire qui est dotée d’un accès direct
avec le bloc opératoire d’une part et la
galerie d’accueil des consultations
d’autre part. Elle compte 16 lits ou
fauteuils avec un secteur pédia-
trique bien individualisé.
- le service d’endoscopie qui y est ins-
tallé depuis décembre 2012.
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Plan de masse de l’hôpital Simone Veil. Source service de communication de l’hôpital
4
- Le bâtiment accueille également le
service d’accueil GAP (gestion adminis-
trative des patients) positionné de
façon à orienter et conseiller les pa-
tients et les visiteurs et la cafétéria,
kiosque à journaux Relais.
Depuis le 24 novembre 2014, le bâti-
ment "Elisabeth Bourgeois" est termi-
né.
Ce bâtiment accueille les services
"Femme/Enfant", et par conséquent la
maternité conçue pour 3.000 nais-
sances par an. L’objectif principal du
déplacement de ces services de Mont-
morency vers Eaubonne était
l’amélioration de la qualité de l’accueil,
du parcours des patients, des fonctions
logistiques et des locaux. Une attention
toute particulière a donc été portée aux
conditions humaines de prise en charge
des patientes et des enfants avec la
définition d’espaces de confidentialité,
d’espaces de vie, de chambres
mère-enfant.
Par ailleurs, l'accès au plateau tech-
nique de l’hôpital (situé dans le bâti-
ment Changeux) permet d'améliorer la
sécurité médicale ainsi que les condi-
tions de travail des personnels.
Le pole femme enfant du bâtiment
Elisabeth Bourgeois est consacré à la
périnatalité, à la pédopsychiatrie et à
la pédiatrie.
-Les consultations sont regroupées au
rez-de-chaussée qui compte 2.940 m2)
et directement connectées au hall
d’accueil (6 boxes de consultations
Gynécologie-Obstétrique et 4 boxes de
consultation de pédiatrie) + 2 salles
d’échographie et un secteur
d’orthogénie.
-Les urgences
gynécologiques et
les urgences mé-
dicales pédia-
triques sont des-
servies par un hall
ambulance, rac-
cordées à
l’imagerie et aux
réanimations et
connectées immé-
diatement aux
monte-malades
pour rejoindre le
bloc obstétrical.
-Le niveau R + 1 (
3.190 m2) re-
groupe toutes les
activités qui ont
de forts liens fonc-
tionnels :
-grossesses pathologiques (15 lits pour
les grossesses à haut risque)
-bloc obstétrical (7 salles d’accou- che-
ment, 4 salles de pré-travail et 2 salles
de césarienne)
-néonatalogie,
-gynécologie,
-SSPI (Soins de Surveillance Post Inter-
ventionnels),
-bloc opératoire général de
l’établissement (liaison directe avec le
bâtiment Changeux).
-Au niveau R + 2 (2.437 m2) sont re-
groupées les unités de suite de
couches. Les postes de soins sont pla-
cés au cœur des unités pour garantir
une bonne surveillance à proximité des
chambres (36 lits au total incluant des
chambres kangourous que partagent
mère et enfant). Comme pour tous les
secteurs d’hébergement, la configura-
tion architecturale et les patios favori-
sent au maximum un éclairage naturel
des chambres et des locaux annexes.
-Au niveau R + 3 (1.730 m2) se trouve
le Service de médecine pédiatrique (25
lits d’hospitalisation conventionnelle)
incluant un secteur d’hospitalisation
des adolescents, complété d’une unité
différenciée de 5 lits d’hospitalisation
de jour. Une attention particulière a été
apportée au positionnement des zones
de soins et des salles d’activiafin de
concilier surveillance et convivialité.
Au niveau R + 4 (892 m2), se trouve la
structure de pédopsychiatrie infan-
to-juvénile (entre 59 à 71 places en
mode ambulatoire).
Le bâtiment a deux accès différenciés :
- au nord, l'accès aux URGENCES PE-
DIATRIQUES et URGENCES GYNECO-
LOGIQUES dans le prolongement de la
voie principale.
- au Sud, l’ENTREE PRINCIPALE.
Rappelons que ces nouveaux bâti-
ments s’ajoutent aux bâtiments exis-
tants dont il faut rappeler les fonc-
tions.
Le bâtiment Roux regroupe les ser-
vices de médecine interne, de diabéto-
logie, de pneumologie et des maladies
infectieuses et tropicales. C’est que
se trouvent également l’hôpital de
jour polyvalent de médecine et les
laboratoires de biologie médicale,
d’anatomo et cytologie pathologiques.
Le bâtiment Charcot regroupe les
services de cardiologie, de cardiologie
interventionnelle, d’exploration fonc-
tionnelle cardiaque. C’est que se
trouvent l’hôpital de semaine et
l’hôpital de jour d’oncologie et le nou-
vel hôpital de semaine polyvalent de
cardiologie, de diabétologie et de
médecine.
Le bâtiment Held regroupe les ser-
vices de médecine physique et de
réadaptation et l’un des services de
médecine gériatrique, les deux autres
se situant au bâtiment Chambas.
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L’Hôpital Simone Veil en quelques
chiffres
2600 personnes au travail
383 médecins attachés
Plus de 100 métiers différents
1115 lits dont 330 en médecine, 130 en
chirurgie, 38 en gynéco-obstétrique,
133 en psychiatrie, 55 en long séjour,
225 en ehpad, 28 en had/ssiad
Plus de 2500 accouchements chaque
année.
2 IRM,
2 scanners
4 échographes
4 salles de radiologie numérisée con-
ventionnelle
2 radios de bloc
6 radios mobiles
1 salle de coronarographie au service
de cardiologie.
Deux EHPAD (Etablissement d’Héber-
gement pour Personnes Agées Dépen-
dantes) complètent le dispositif. Ils
sont situés dans les bâtiments Barut et
Breton (les deux autres unités étant
situées, l'une en psychiatrie et l'autre
sur Montmorency).
Dans le cadre d’une coopération pu-
blic/privé, l’hôpital d’Eaubonne ac-
cueille aussi une activité de médecine
nucléaire.
Enfin, rappelons que l’entrée de la
zone Psychiatrie (composée de 7 bâ-
timents) est désormais située sur la
rue Baudin.
Le point noir qui reste à résoudre est
celui du stationnement. Il est très diffi-
cile, voire quasiment impossible de
trouver une place pour garer sa voiture
quand on vient pour une consultation
ou pour rendre visite à un patient hos-
pitalisé. L'ouverture de la maternité a
multiplié les difficultés car les visites
aux nouvelles mamans et à leurs bébés
sont, et c'est normal, fort nombreuses.
Les riverains subissent les consé-
quences de ce manque de places de
stationnement dans l'enceinte de l'hô-
pital. Toutes les rues voisines sont en-
combrées de voitures à certaines
heures de la journée.
Les membres du Conseil de Quartier
"Flammarion" étaient bien conscients
de ce problème depuis longtemps, ils
avaient alerté les autorités dès que fut
prise la décision de regrouper à Eau-
bonne l'essentiel des services qui de-
meuraient encore à Montmorency. La
direction de l'hôpital a annoncé qu'elle
allait en réduire considérablement
l'accès aux voitures particulières, hor-
mis aux taxis, aux ambulances et aux
véhicules des fournisseurs. Elle a an-
noncé aussi qu'elle va créer un parking
visiteurs de 150 places et que celui-ci
aura une tarification très étudiée. Mais
la première mesure interviendra avant
la seconde. Alors, aujourd'hui, le con-
seil de quartier demande à la municipa-
lité quelles sont les mesures qu'elle
compte prendre en liaison avec l'hôpi-
tal pour régler ce problème.
* Jean-Pierre Changeux est un grand neuro-
biologiste français. à Domont en 1936, il
est professeur au Collège de France. Il a écrit
plusieurs ouvrages parmi lesquels
"L'Homme neuronal" paru en 2012.
* En 1779, Élisabeth Bourgeois, l'épouse
d'un chirurgien de Hôtel-Dieu reçut pour la
première fois le titre de sage-femme, à
l'Hôtel-Dieu de Montmorency (Val-d'Oise).
C'est pourquoi son nom a été donné au
nouveau bâtiment "Femme/enfant" de
l'hôpital d'Eaubonne.
Les photos sont de Christian Houzard.
Météo
Pluviomètrieà Eaubonne
De 1982 à 2013 : 691,7 mm
Sur l'année 2014 : 683,5 mm
mars 2015 : 38,9 mm.͒
Températures, à Eaubonne du
1erjanvier au 28 février 2015
minimale : - 4°C le jeudi 1erjanvier
maximale : + 5,2°C le samedi 14 février
La vie du Conseil de Quartier et
du Quartier Flammarion.
A l'automne 2014, comme tous les
autres conseils de quartier d'Eaubonne,
le conseil de quartier "Flammarion" a
été renouvelé. Il comprend 15 habi-
tants volontaires (12 anciens et 3 nou-
veaux), 4 nouveaux habitants tirés au
sort et 1 professionnel exerçant son
activité dans le quartier. Aucun jeune
candidat de 16 à 25 ans ne s'est mani-
festé pour occuper les trois places qui
leur sont réservées. Si certains envisa-
geaient d'être candidats, ils peuvent en
faire la demande en mairie, auprès de
Madame Meney, 1ère adjointe au
Maire, responsable des relations avec
les conseils de quartier. Les membres
du conseil municipal référents sont
Madame Suzanne Chapoy, conseillère
municipale, et Monsieur Jean Théodo-
rou, maire adjoint chargé de l'urba-
nisme. Depuis sa constitution, le con-
seil s'est réuni à quatre reprises.
Election du bureau.
Au cours de sa réunion constitutive, le
13 octobre 2014, le conseil a élu un
nouveau bureau. Messieurs Dominique
Noiré et Christian Houzard ont été élus
respectivement Président et Vice-
Président, Madame Nina Astier a été
réélue Secrétaire. Rappelons qu'en
vertu de la nouvelle charte des conseils
de quartier, la durée du mandat des
membres du conseil et celle des
membres du bureau ont été fixées à 2
ans et demi.
Les points évoqués lors de la réu-
nion du 17 novembre 2014.
Le conseil a repris les éléments que le
précédent avait mis à l'ordre du jour,
pour décider des études et des actions
à mener. Il a été convenu qu'il fallait
maintenir un groupe de travail sur
"l'urbanisation en cours du Val Joli", un
second sur "la finalisation des travaux
de l'hôpital Simone Veil", un troisième
sur "la Bourse aux Graines", le conseil
ayant décidé de maintenir sa participa-
tion à l'organisation de cette manifesta-
tion. Il a été également décidé de con-
tinuer à faire paraître "La Lorgnette de
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