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Par ailleurs, "je n'ai pas pu m'empêcher de faire remarquer" à Nicolas Sarkozy "qu'aujourd'hui (...) certaines entreprises vont retrouver les
35 heures pour pouvoir permettre à leurs salariés de n'être ni au chômage partiel ni licenciés", a ajouté M. Chérèque. "C'était une pique que
je ne pouvais pas louper".
Lutte de classe. Ce qui est intéressant, c'est que la complicité de Thibault et de Mailly avec Sarkozy permet au jaune Chérèque de se faire
passer pour le défenseur des travailleurs, alors qu'en réalité il n'a jamais cessé d'être à la pointe du combat contre eux au côté de Sarkozy.
"Quand je parlais (...) des 35 heures qui sont des éléments de souplesse de l'économie, on s'est moqué de moi, mais aujourd'hui on est
bien content que les entreprises n'aient pas bradé leurs accords sur les 35 heures", a-t-il souligné.
Lutte de classe. Plus cynique tu meurs, puisque parmi les "éléments de souplesse de l'économie" qui ont accompagné les 35 heures figure
l'annualisation du temps de travail qui permet au patronat d'organiser la production à sa guise en fonctionnement de son carnet de
commandes, faisant voler en éclat la notion de durée légale journalière de travail, ouvrant la voie à la journée de 10 heures ou plus, à la
semaine de 6 jours, au travail le dimanche, bref, à l'exploitation effrénée.
Nicolas Sarkozy entend conserver un lien direct avec les dirigeants syndicaux. (15.01)
En confiant le ministère du travail au ministre le plus honni de son gouvernement, le cynique Hortefeux, il est clair que Sarkozy entend
utiliser la provocation poussée à l'extrême pour diviser et intimider puis réprimer brutalement le mouvement ouvrier. Il se dispose à affonter
la mobilisation de la classe ouvrière, sachant qu'elle va s'amplifier dans les semaines et les mois à venir.
LeMonde.fr - Tout en confiant le ministère du travail à son "meilleur ami", Brice Hortefeux, Nicolas Sarkozy entend conserver un lien direct
avec les syndicats et le patronat. Il n'est pas question, pour l'Elysée, de déléguer cette mission à qui que ce soit.
Le chef de l'Etat l'a montré en recevant les leaders des cinq confédérations syndicales, mardi 13 janvier, pour évoquer les restructurations
dans l'industrie, comme il s'y était engagé, début décembre, à la veille de l'annonce du plan de relance. M. Sarkozy devrait recevoir à
nouveau les cinq dirigeants syndicaux, accompagnés cette fois des représentants des organisations patronales, lundi, pour une cérémonie
de voeux. Le président de la République devrait évoquer à cette occasion l'agenda social 2009, comportant les réformes à venir, qui devrait
être officiellement présenté début février.
Le périmètre du ministère confié à M. Hortefeux a déjà fait l'objet de longues discussions.
Dans un entretien au Figaro du 5 janvier, le président du Sénat et ancien ministre aux relations du travail Gérard Larcher, a suggéré le
rapprochement de l'emploi, actuellement rattaché à Bercy, et du travail.
"En pleine crise, ce n'est pas le moment de tout bouleverser et le lien entre situation économique et politique de l'emploi n'a jamais été
aussi évident", fait-on valoir à l'Elysée. Le secrétaire d'Etat à l'emploi, Laurent Wauquiez, qui n'est "pas demandeur d'un changement",
selon ses mots, accompagnait Christine Lagarde, la ministre de l'économie, lors de la réunion organisée mardi soir avec M. Sarkozy.
L'UNEF appelle les étudiants à manifester le 29 janvier. (15.01)
AP - L'UNEF a appelé mercredi les étudiants à manifester "aux côtés des salariés" le 29 janvier dans le cadre de la journée de mobilisation
interprofessionnelle pour la défense de l'emploi, des salaires, du pouvoir d'achat, de la protection sociale et des services publics face à la
crise économique.
"En creusant les inégalités entre universités, en supprimant des postes dans 75% d'entre elles à la rentrée prochaine et en refusant
d'améliorer les conditions de vie étudiantes ou de sécuriser l'accès à l'emploi des jeunes diplômés, le gouvernement fragilise l'avenir des
jeunes qui vont devoir affronter sans protection la crise et la remontée du chômage", estime l'Union nationale des étudiants de France
(UNEF) dans un communiqué diffusé mercredi.
L'UNEF "appelle les étudiants à faire entendre leur voix et à manifester le 29 janvier prochain aux côtés des salariés pour obtenir des
réponses du gouvernement afin de protéger les jeunes des conséquences de la crise et préparer l'avenir". Les syndicats lycéens UNL et
FIDL ont également appelé à la mobilisation ce jour-là, de même que toutes les fédérations de l'Education.
Au niveau interprofessionnel, tous les syndicats de France (CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC, FSU, UNSA et Solidaires) ont appelé à la
mobilisation le 29 janvier et ont déjà prévu de se revoir le 2 février pour décider des suites à donner à ce mouvement.