Delphine Depardieu

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Le dernier baiser
de Mozart
d’Alain Teulié
Mise en scène : Raphaëlle Cambray
Avec
Delphine Depardieu
et
Guillaume Marquet
Générale pré-Avignon, Petit Montparnasse : jeudi 16 juin, à 15h.
Représentations au Festival d’Avignon :
Théâtre Actuel 80, rue Guillaume Puy 84000 Avignon
Première le 6 juillet 2016
Représentations à Paris :
Petit-Montparnasse 31 rue de la Gaîté 75014 Paris
Première le 7 septembre 2016, à 19h
Distribution
Constance Mozart : Delphine Depardieu
Franz-Xaver Süssmayer : Guillaume Marquet
Delphine Depardieu
Formée aux Cours Simon, puis auprès de Jean-Laurent Cochet, Delphine
Depardieu fait ses premiers pas de comédienne dès 2007 sur les planches du théâtre
de la Michodière dans "Délit de Fuite" aux côtés de Roland Giraud sous la direction
de Jean-Luc Moreau.
Déjà présente dans la distribution de quelques séries TV (Rose et Val, Duval et
Moretti ou Julie Lescaut...), on la voit également apparaître au cinéma dans "Antonio
Vivaldi,un prince à Venise", "Une affaire d'Etat" devant la caméra de Éric Valette,
mais aussi dans "Astérix aux jeux olympiques". Nominée au festival International du
film de Southhampton pour son rôle dans "Hasta Mañana" (2015) elle sera en 2016 à
l'affiche de "La Dormeuse du val" aux côtés de Dominique Pinon.
Delphine Depardieu joue de nombreuses pièces comme Jupes obligatoire (prix
du public Raimu 2009), "Traitement de Choc" et "Un Oreiller ou Trois" aux côtés de
son ami Paul Belmondo, incarne Célimène dans "Le Misanthrope", lit Proust
entourée de Michael Lonsdale, Marie France Pisier, Stéphane Metzger, puis partage
la tête d'affiche avec Alexandre Brasseur pour "De filles en aiguilles", avec Arnaud
Denis dans "la Pélerine Écossaise" de Guitry et monte pour la première fois seule en
scène en Avignon 2015 dans la pièce "La chanson des nuages". Dernièrement elle
était sur scène au théâtre du Ranelagh dans "1,2,3 soleil...". Aujourd'hui, c'est la
deuxième fois qu'elle joue sous la direction de Raphaëlle Cambray après leur
rencontre sur "Plus vrai que nature".
Guillaume Marquet
Formé dans un premier temps au Studio-Théâtre d’Asnières sur Seine par JeanLouis Martin-Barbaz et Hervé van der Meulen, Guillaume Marquet entre, en 2001, au
Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris (Professeurs
d’interprétation : Philippe Adrien, Joël Jouanneau et Daniel Mesguich).
En 2011, il a reçu le Molière du « Jeune Talent Masculin » pour son rôle de
Rédillon dans Le Dindon (mise en scène de Philippe Adrien, Théâtre de la Tempête).
Au théâtre, il a travaillé avec Philippe Adrien (Yvonne, Princesse de Bourgogne,
Meurtres de la princesse juive, Ivanov, Le Dindon et Bug), Hélène Vincent (Van
Gogh à Londres), Nicolas Briançon (Divina), Robert Cantarella (La jalousie du
Barbouillé et Une belle journée), Florence Giorgetti (Dormez, je le veux !), Philippe
Minyana (Suite 2), Alain Gautré (L’avare), Antonio Latella (Périclès), Christian
Gangneron (Les Sacrifiés, Pierre et le Loup et Zazie dans le métro), Agathe Alexis
(L’épreuve), Robert Bouvier (Les acteurs de bonne foi), Olivier Augrond (Une place
particulière), Nathalie Sandoz (Le Moche), Sophie Lecarpentier (3 folles journées ou
la Trilogie de Beaumarchais), Hervé van der Meulen (Les trente millions de
Gladiator), Julie Timmerman (Un jeu d’enfants et Words Are Watching You), Yann
Dacosta (L’Affaire de la rue de Lourcine), Chantal Deruaz (L’Ile des esclaves),
Patrick Simon (Supplément au voyage de Cook) et Jean-Louis Martin-Barbaz
(Lorenzaccio).
Au cinéma, il a travaillé avec Karim Dridi (Le dernier vol), Alain Corneau
(Crime d’amour – Pré-nomination « Meilleur Espoir Masculin », César 2011),
Jacques Maillot (La Mer à boire) et Pierre Godeau (Eperdument)
À la télévision, il a travaillé avec Jean-Xavier de Lestrade (Trois fois Manon –
Arte et Malaterra – France 2), Laurent Herbiet (Malaterra – France 2 et Glacé –
M6), Alain Tasma (Alias Caracalla – Arte/France 3 et L’héritière – France 3), Fabrice
Gobert et Frédéric Mermoud (Les revenants (Saisons 1 & 2) – Canal +), Pierre
Aknine (Mort d’un Président – France 2, Crime d’état - France 3 et Ce soir je vais
tuer l’assassin de mon fils – TF1), Olivier Schatzky (« Yvette » d’après Maupassant –
France 2), Camille Bordes-Resnais et Alexis Lecaye (Dame de Glace – France 3),
Laurent Perreau (La bête curieuse – Arte), Gérard Jourd’hui (Travelingue – France
3), Christian Faure (La Loi – France 2), Bertrand Arthuys (Caïn (Saison 3) – Rumeurs
– France 2), Christophe Blanc (Pierre Goldman – Canal +), Fred Garson (Les
Hommes de l’Ombre (Saison 3) – France 2), Claire Devers (Rapace – Arte), Claire de
la Rochefoucauld (Commissaire Magellan – France 3 et Vogue la vie – TF1).
Vienne, décembre 1791…
Wolfgang Amadeus Mozart vient de mourir.
Constance, sa veuve, doit faire front. Seule et désargentée, il
lui faut trouver le disciple capable de terminer le fameux
Requiem.
Franz-Xaver Süssmayr, qui ne la laisse pas indifférente, serat-il à la hauteur du Maître ?
Note du metteur en scène :
Raphaëlle CAMBRAY
Voilà longtemps que je tourne autour du Requiem. L'oeuvre ultime. Le
questionnement absolu. Sa vibration est unique et envoûtante. Lorsque
j'ai lu la pièce d'Alain j'ai reconnu immédiatement l'adéquation
artistique que je préfère. Une tension harmonique
parfaite entre deux personnages, ponctuée par un
ostinato céleste, celui du Maître.
Equilibre parfait entre la tristesse lourde du deuil
et la soif de vivre, de se battre. L'ombre de Mozart
plane "constamment". Tout ici demande
miséricorde ... de multiples façons d'ailleurs.
Mettre en scène ce texte c'est fabriquer une
machine à remonter le temps. C'est nous entraîner
dans l'intimité de la création, dans la trivialité du
quotidien, dans les souvenirs joyeux et douloureux.
C'est diriger un huis clos subtil mené de main de maître par
Constance, vraie mante religieuse initiatique. L'humour, la passion, la
tendresse, la violence, ponctuent tour à tour chaque mouvement,
chaque pensée pour nous approcher un peu plus de Mozart et recevoir
ensemble son dernier baiser.
Note de l’auteur
l y a quelques années de cela, lors d’un festival, j'entendis le Requiem de
Mozart. Le concert était suivi d’une conférence. Il y fut question de
Constance Mozart, et de ce qu’elle dut faire, à la mort de son mari, pour
ne pas se retrouver dans la misère.
Je fus troublé d'apprendre que Mozart
n'avait pu achever son célèbre Requiem, et
que c'est le jeune Franz-Xaver Süssmayr,
élève, copiste, parfois souffre-douleur, mais
aussi ami intime de Constance, qui le
termina, et signa même à la place du
compositeur, car il savait imiter sa
calligraphie.
Peu à peu, l'idée d'en faire une pièce
s'imposa. Biographies, essais,
correspondances, me permirent de réunir
d'abord le matériau historique, car je
voulais m'approcher au plus près de la
vérité de ces personnages, de leur époque,
de leurs préoccupations. Puis je décidai de
concentrer l'action en une seule soirée imaginaire. L'urgence du projet et
la force des émotions s'exprimaient mieux dans un laps de temps court. Je
voulais que cette soirée donne la plus juste idée des sentiments qui
agitèrent ces deux êtres, si jeunes encore, Constance et Franz-Xaver.
Grâce à ce dernier, le Requiem vit le jour... Constance en perçut le salaire.
Cela l’aida à survivre les premiers temps, elle et ses deux enfants.
Son dernier fils devint aussi compositeur. Il s’appelait Franz-Xaver
Mozart. Oui, il porta le même prénom que Franz-Xaver Süssmayr... Bien
des choses liaient Constance et le jeune élève... Mais peut-être ont-ils
estimé que cette Messe remplacerait ce qui entre eux n’aurait plus lieu.
Plus jamais.
Leur l’existence nous parvient, au travers du temps. Et il me semble
désormais que ce sublime Requiem, en plus de celle du grand Mozart,
nous fait parfois entendre leurs voix...
Raphaëlle Cambray, metteur en scène
Lilloise d’origine, arrivée à Paris pour intégrer la classe d’Hypokhâgne du Lycée
Henri IV, elle est ensuite reçue au concours de la classe supérieure d’art dramatique
des Conservatoires de Paris sous la direction de Jean-Laurent Cochet. Metteur en
scène pour le Festival des Nuits de Quadrille, elle a monté une dizaine de spectacles
(Chat en poche, Feydeau. Cuisine et dépendances, Un air de famille, Jaoui & Bacri.
Mon Isménie, Les suites d’un premier lit Labiche. L'ours et La demande en mariage,
Tchekhov. L'ex-femme de ma vie, Balasko. La seconde surprise de l’amour,
Marivaux. Chat en poche, Feydeau) et a notamment dirigé Pascal Légitimus, Patrick
Raynal, Roland Marchisio, Colette Castel … Elle a traduit, créé et interprété seule en
scène Mary’s Christmas de Steven Berkoff. Sa formation de musicienne lui a permis
de se produire au sein de l’Orchestre et Choeur de Paris-Sorbonne. 2011 a été l’année
d’un tournant artistique puisqu’elle a signé la mise en scène de son premier opéra
Carmen au Summum de Grenoble sous la direction musicale de Patrick Souillot. Elle
a continué l’aventure musicale en Mars 2012 avec la mise en scène d’Aïda.
Actuellement elle travaille sur le développement de son premier long métrage comme
réalisatrice. Au Théâtre elle travaille comme comédienne avec Alain Sachs (La
femme du boulanger), Arnaud Denis (Nuremberg, la fin de Goering), Justine
Heynemann (Les cuisinières), Jean-Laurent Cochet (La reine morte, Monsieur
Vernet), Christophe Lidon (Maison de poupée), Jacques Décombe (Trois femmes de
trop), Pierre Mondy (Le dîner de cons), Jean- Pierre André (Le jeu de l’amour et du
hasard), Patrick Schmitt (L’amant), Marc Lesage (Les caprices de Marianne).
Alain Teulié, auteur
Après des études littéraires, Alain Teulié entre dans une école de théâtre. Pendant une
dizaine d'années, il joue dans plusieurs spectacles, fait une mise en scène, et de
l'assistanat - Cocteau-Marais, monté par Jean Luc Tardieu, avec Jean Marais, au
Théâtre de l’Atelier. A trente ans, il entre à Paris Première, à la création de la chaîne,
et durant sept ans, il présente l'émission culturelle du soir. Il reçoit sur son plateau des
artistes de tous horizons, théâtre, musique, littérature, mode, cinéma. Après cette
expérience enrichissante, il reprend son métier d'acteur, et joue cette fois de
nombreux rôles à la télévision. A partir de 2000, il se consacre à sa vraie passion,
l'écriture. Il collabore à plusieurs magazines et sort son premier livre jeunesse, La
Bâilleuse, à l'Ecole des Loisirs. Depuis, il a publié plusieurs romans, chez Plon ou
chez Anne Carrière - Bleu Profond, A part ça, les hommes vont bien, Vendredi soir
chez les Becker, Ma mère est une actrice, Pensées d'un père pour la fille qu'il n'a pas
eue, ainsi qu’une pièce, Virages, montée au Studio des Champs Elysées, avec
Catherine Arditi et Maurice Barrier. Son prochain roman, Il y a un ange à Dalkey
Island, sortira en septembre 2016 aux éditions Michel de Maule. Le dernier baiser de
Mozart est sa seconde pièce de théâtre.
Le dernier baiser de Mozart
Résumé de la pièce
Nous sommes à Vienne, une fin de journée, au mois de décembre 1791.
Mozart est mort depuis quelques jours. Constance, sa veuve, a demandé à FranzXaver Süssmayer de lui rendre visite, chez elle, Rauhensteingasse.
Elle a vingt-huit ans. Süssmayer en a vingt-cinq.
Depuis quelques temps, le jeune homme était un élève de Mozart, mais aussi
son copiste, son tourneur de page, son homme à tout faire. Les deux hommes se
voyaient souvent. Constance aussi, voyait souvent Franz. Il l’accompagnait
lorsqu’elle allait en cure, à Baden. Ils se sont rapprochés l’un de l’autre, et ont été
amants. Mozart s’en doutait, mais lui aussi avait ses aventures.
Ce soir là, plusieurs enjeux seront évoqués. Leur relation, tout d’abord. Que
devient l’amour naissant d’un amant, lorsqu’un mari disparaît ? Surtout lorsque ce
mari s’appelle Wolfgang Amadeus Mozart ? Et que Franz-Xaver doit-il faire de ses
doutes, concernant le dernier enfant du couple ? Il porte le même prénom que lui,
Franz-Xaver. Franz-Xaver Mozart…
C’est troublant, bouleversant, pour ce jeune homme qui a l’impression d’être
père, et qui veut désormais savoir la vérité. Mais plus que tout, Süssmayer a un
souhait. Plus fort encore que l’amour et que la paternité. Il s’agit du Requiem… Ce
Requiem que l’on a commandé à Mozart, peu avant sa mort, et qu’il n’a pu
achever. Il avait reçu une avance, et si la partition n’est pas retournée, Constance
devra rembourser les ducats. Süssmayer le sait.
De plus, Wolfgang lui a demandé, sur son lit de mort, d’achever cette messe.
Il lui a donné des indications. Süssmayer veut aider Constance, et lui permettre de
recevoir les ducats promis. Mais il veut aussi lui prouver son talent. Ce Requiem, il
en ressent l’importance pour lui-même, également. Depuis la mort de Mozart, il est
envahi par ce désir : achever l’œuvre du Maître. Mettre un point final au Requiem,
comme une mission divine, un élan vital.
Constance le fait attendre. Dévastée par la disparition de l’homme qu’elle
aimait, elle n’en demeure pas moins maligne, et elle veut servir ses intérêts.
Lorsqu’elle est bien certaine que Franz acceptera leur rupture, et qu’il
oubliera ses revendications paternelles, après une soirée de combats et d’émotions,
Constance demandera à Franz de terminer ce Requiem, et d'imiter la signature de
Mozart. Car il sait faire aussi cela, imiter l’écriture de celui qu’il a tant admiré, au
point de vouloir se glisser dans sa vie d’homme, de compositeur, de créateur…
Franz prend congé. Il reviendra demain, pour se mettre au travail.
Constance reste seule. Elle parle à Mozart. Elle lui demande si elle a agit
comme il l’aurait souhaité. Pour toute réponse, elle lui demande juste un baiser. Un
baiser de l'au-delà. Et ce baiser, soudain, elle le sent…
Le Requiem de Mozart sera bien achevé par Franz-Xaver Süssmayer.
Comme Constance, son nom est désormais lié à celui de Mozart, à son
histoire, et à son œuvre la plus célèbre, pour l’éternité.
Générale pré-Avignon, Petit Montparnasse :
Jeudi 16 juin, à 15h.
Représentations au Festival d’Avignon :
Théâtre Actuel, 80, rue Guillaume Puy 84000 Avignon
Première le 6 juillet 2016
PREMIÈRE PARISIENNE LE 7 SEPTEMBRE 2016
Théâtre du Petit Montparnasse
31 rue de la Gaîté 75014 Paris
Du mardi au samedi à 19h
Matinée dimanche à 15h30
Attaché de presse
Pierre CORDIER assisté de Guillaume ANDREU
06 60 20 82 77 & 06 03 96 66 17
[email protected]
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