PROJECTIONS GRAND PUBLIC
Lundi 12 octobre 2015
20:00 – Inauguration du festival + projection
« L'orchidoclaste »
[Laetitia Masson, 2009 - Documentaire - 52 mn]
Portrait atypique de l’Architecte Rudy Riciotti] + Rencontre-débat à l’issue de la projection
avec Jean-Michel Léger, sociologue, enseignant et chercheur en Architecture.
C’est en lisant un article de Libération que Laetitia Masson tombe sur le portrait d’un homme
étrange, un architecte du nom de Rudy Ricciotti…. Il vient de recevoir le grand prix de
l’architecture et ce qu’elle lit dans cet article fait écho à tout ce qu’elle pense de la société, de
l’art, de la politique… bref de la vie !
Elle le pense architecte rebelle lui se définit comme un orchidoclaste.
Un terme qui, effectivement lui sied à merveille.
Et pas seulement parce qu’il signifie : « le briseur de testicule »… mais aussi pour sa forme
parce que ce terme est un terme pseudo-scientifique créée par dérision… pour la beauté du
geste…
Dans ce documentaire, "l’orchidoclaste", Laetitia Masson nous livre l’homme dans sa plus
intime intimité… mais surtout dans sa vérité à l'état brut...
Lundi 12 + Mardi 13 octobre 2015
14:30 > 15:45 – Projection
« Tokyo : Grande ville, petits espaces »
[Sean Dash, 2008- Documentaire - 52 mn]
Tokyo, la plus grande capitale du monde, est confrontée à un problème de taille :
l'espace. Mais les urbanistes japonais ne manquent pas d'idées. Visite guidée.
Comment accueillir six fois la population parisienne dans une ville qui, intra-muros, fait à peine
trois fois la taille de Paris ? C'est toute la problématique de Tokyo qui, avec ses
50 000 habitants au kilomètre carré, souffre d'une densité hors norme. Les architectes
nippons relèvent avec brio ce défi en rivalisant d'inventivité pour optimiser l'espace. Le
documentaire entraîne ainsi le téléspectateur dans l'inextricable lacis de constructions,
mélange hétérogène de gratte-ciel ultramodernes et de frêles bicoques hors d'âge. L'étonnant
le dispute au classique, le beau au laid. Mais tous ces édifices ont un seul et même objectif :
investir le moindre espace urbain. Et le résultat, qui en dit long sur la société japonaise, est
pour le moins surprenant…
Gagner de la place
Telle une plante, les « maisons bonsaïs » prennent racine sur quelques mètres carrés de
bitume pour s'épanouir en hauteur. À l'intérieur, tout a été pensé pour donner une illusion
d'espace : étages multiples, pièces décloisonnées et multifonctionnelles, rangements malins,
fenêtres largement ouvertes sur l'extérieur pour lutter contre la sensation d'enfermement...
Quant aux plus mal lotis, ils se contentent de studios minuscules logés dans d'étranges
structures qui, par leurs formes bizarroïdes, s'adaptent à la moindre parcelle restée libre. Et
quand la place vient à manquer, c'est à l'extérieur que les Tokyoïtes trouvent la solution : les
bains publics font office de salle de bains et les « love hôtels » de chambre à coucher. Les