l’une de ses missions, en tant que
maquisard, qu’il est repris à Bellac.
Au cours de ses années de combat,
il a eu la chance de côtoyer le
Maréchal de Lattre de Tassigny.
Fernand Nizou
En 1944, alors âgé de 18 ans, il
souhaite combattre aux côtés de ses
compatriotes et camarades pour
libérer le pays de l’emprise nazie. Il
s’engage donc volontairement dans
l’Armée et il est envoyé à Nantes.
Jean Patelout
Refusant de partir pour le STO, il
rejoint le colonel Georges Guingouin.
Il intègre les rangs de la Résistance,
en janvier 1944, au sein des FTP et
aux côtés de Roger Fourneau. Il fait
parti du même groupe que le sergent
Canou où il est lui-même sergent.
Basé à Cheissoux, il participe à de
nombreuses opérations sur le secteur,
notamment la capture du commandant
Kampfe. Par la suite, il entre à l’école
des cadres de Magnac-Laval, puis il
est affecté au Quartier Général, rue
Cruveilhier, d’où il est démobilisé.
Raymond Rambis
Incorporé de force dans les chantiers
de jeunesse dans le Massif Central, il
déserte pour rejoindre les maquis FTP.
Son groupe est basé aux environs de
Saint-Paul d’Eyjeaux. Il s’est engagé
pour la durée de la guerre et participe
à la libération de Limoges.
Marie-Thérèze Vanoverbeke
(Représentée par sa fille
Jacqueline Vardelle)
Elle fut une active résistante aux côtés
de son époux, Joseph Vanoverbeke.
Celui-ci fut sauvagement assassiné par
les nazis, le 14 août 1944 à Chenours. Il
fut capturé au cours d’une embuscade
avec deux autres de ses compatriotes
résistants, Henri Laporte et Léon Breffy.
Aujourd’hui, une stèle commémorative
à Chenours nous rappelle les conditions
inhumaines et barbares dans lesquelles
il a perdu la vie.
Les récipiendaires n’ayant pu assister
à cette cérémonie se sont vus
remettre leur diplôme ultérieurement
en mairie ou à leur domicile par
Nadine Magy, adjointe.
Il s’agit de : René Besse,
Paul Carcy, Elie Château, Ennemond
Didier (voir notre erratum),
Jany Dubernet, Albert Dussartre,
René Lageat, Jean Lefaure,
Claude Léger, Edmond Legouteux,
Jean-Baptiste Létinaud,
Maurice Marcheix, Lucien Patelou,
Germain Thiebaut.
décembre 2010 / N°19 5
Erratum
Au cours de la Seconde Guerre Mondiale, la ville de Drusenheim scelle son destin à celui de
Saint-Léonard de Noblat.
Libérée le 17 mars 1945, cette bourgade alsacienne compte dans les rangs de ses sauveteurs
deux miaulétous : Albert Pradeau et Ennemond Didier, tous deux incorporés dans le 9ème Ré-
giment de Zouaves.
Dans un précédent bulletin municipal,
nous avions fait état de la libération
de Drusenheim et de la présence d’un
seul miaulétou, Albert Pradeau, sur le
front des libérateurs.
Nous nous devons de réparer cet
oubli en rendant justice et honneur à
Ennemond Didier. Il contribua au
même titre que son frère d’arme à li-
bérer Drusenheim de l’oppression
nazie. C’est d’ailleurs à ce titre que
des élus de Drusenheim se sont ren-
dus à son domicile lors de leur dernier
séjour estival à Saint-Léonard.
Ennemond Didier et les élues de Drusenheim
Bleu, Blanc, Rouge !
Les 18 et 19 septembre derniers se tenait la 27ème édition des journées européennes du pa-
trimoine. Le thème 2010 était : " Les grands Hommes : quand hommes et femmes construi-
sent l’Histoire ". Rétropsective de l’exposition organisée en mairie pour l’occasion.
Savez-vous qui sont Gaucher Tourgnol, dit Jules, ou Aristide Constant ? …
des écrivains ?
mauvaise réponse … des philosophes ? non … des sociologues non plus !
Tous deux furent
maires de Saint-Léonard, respectivement de 1900 à 1909 et de 1909 à 1919.
Parée aux couleurs républicaines, la salle du conseil
municipal accueillait une exposition présentant l’his-
toire de la commune. Au cours de ces deux jours,
114 visiteurs ont franchi les portes de la mairie.
Ils ont pu découvrir le développement de notre ville,
au travers des projets entrepris par les maires suc-
cessifs, ainsi que les rencontres et les événements
survenus durant leurs mandats. Face à ce succès, la
municipalité a décidé de prolonger cette exposition
jusqu’au samedi 15 janvier 2011 à la biblio-
thèque municipale.
Le saviez-vous ?
Le 10 novembre 1913 : visite
du Président de la République,
Raymond Poincaré
Le 16 mai 1937 : visite de Léon Blum
venu pour l’inauguration du
monument Adrien Pressemane
Le 19 juin 1941 : venue du Maréchal
Philippe Pétain
114 visiteurs, amateurs ou avertis, ont feuilleté quelques pages du grand livre de l’Histoire de Saint-Léonard