décembre 2010 / N°19
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Les services de la mairie
vous accueillent
Du lundi au vendredi
de 9h00 à 12h00
et 14h00 à 17h00
Le samedi
Permanences des services
accueil et état civil
de 9h00 à 12h00
Le standard téléphonique est
joignable au 05.55.56.00.13
jusqu'à 18h00 du lundi au
vendredi et le samedi
jusqu’à 12h00.
Accueil, affaires générales
Patricia Dufour
Claudette Panteix
05.55.56.00.13
Service des eaux
Patricia Dufour
05.55.56.20.55
Etat civil, élections, aide sociale
Sylvette Nablanc
05.55.56.00.13
Urbanisme, état civil, aide sociale
Nadine Ducher
05.55.56.92.08
Voirie, périscolaire
Claudine Ruby
05.55.56.10.90
Avez-vous pensé à vous inscrire
sur les listes électorales ?
Les personnes non inscrites sur la liste électorale de la
Commune ont jusqu'au vendredi 31 décembre 2010
pour le faire.
Cette démarche concerne les personnes nouvellement
domiciliées sur la commune, ainsi que les jeunes qui
atteindront leur majorité à la date du 28 février 2011
(nés au plus tard le 28 février 1993) et qui n’ont pas été inscrits automatiquement
par la mairie.
Les personnes concernées sont priées de se présenter en mairie (service des élections) munies :
- d’un titre d'identité et de nationalité, en cours de validité (carte nationale d’identité, passeport)
ou d’un permis de conduire accompagné d’un justificatif de nationalité
- d’un justificatif de domicile (facture d’électricité, de gaz ou de téléphone fixe établie au nom et
prénom du demandeur et datant de 3 mois maximum) ou les pièces permettant de prouver que
le demandeur est inscrit pour la 5ème fois et sans interruption, au rôle d’une des contributions
directes communales ou que son conjoint répond à ces conditions
Par ailleurs, les électeurs qui ont changé d'adresse à l'intérieur de la commune doi-
vent également le signaler au plus tôt, afin qu'ils soient affectés dans le bureau de vote le plus
proche de leur nouveau domicile.
La date du 31 décembre 2010 est impérative afin que ces modifications soient prises en compte
pour les élections cantonales qui se dérouleront les 20 et 27 mars 2011. A ce sujet, nous rappe-
lons aux électeurs qu’il est obligatoire de se munir d’une pièce d’identité pour pou-
voir voter.
Prévenir pour savoir comment agir
Un document, appelé Plan Communal de Sauvegarde (PCS), a été élaboré en
partenariat avec la Direction Départementale des Territoires de la Haute-Vienne
(anciennement Direction Départementale de l’Equipement). Il s’agit d’un outil d'aide à la
gestion d'un fait majeur, ou même courant, en proposant une méthode pour chaque événement
de crise.
La rédaction de ce PCS ne
signifie pas créer de
nouveaux moyens, mais
organiser l'existant
avec les possibilités
techniques, matérielles et
humaines de la commune.
Tous les services
municipaux sont donc
concernés.
La législation impose la
gestion de certains risques
majeurs, comme les
phénomènes de tempête,
d’orage, de chute de
neige, et de canicule.
En 1960, les sapeurs-pompiers portent secours aux habitants du quartier du Pont de Noblat.
Cette crue exceptionnelle à Saint-Léonard sert de référence pour l’établissement des plans d’expositions aux risques.
© Editions Allan Sutton – Mémoire en images
Les changements climatiques, les évolutions techniques et technologiques créent des
perturbations que l'on ne peut ignorer. Suite aux catastrophes naturelles récemment
survenues, la législation contraint les collectivités à engager de nouvelles actions en vue
de prévenir les risques majeurs reconnus sur les territoires. Cette démarche vise à protéger
au mieux les habitants face à ces menaces.
Mouvement au sein
du conseil municipal
et du conseil
communautaire
Suite à la démission de
Mme Anne SERVE, en qualité de
conseillère municipale, déléguée
à la petite enfance et aux relations
de proximité avec les
commerçants, M. Alain LE GOC a
été installé en tant que conseiller
municipal.
M. Emmanuel POISSON et
M. Thierry BELLANGEON ont été
élus conseillers communautaires.
VIE DE LA COMMUNE
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Police municipale
Philippe NICOT
05.55.56.00.13
Communication, manifestations,
associations
Géraldine Loiraud
05.55.56.92.07
Finances, comptabilité
Philippe Nahornyj
05.55.56.92.05
Philippe Lebreau
05.55.56.92.09
Régie municipale électrique
Chemin du Panaud
05.55.56.00.19
Bibliothèque municipale
Espace Denis Dussoubs
05.55.56.76.87
www.bibliotheque-st-leonard-de-noblat.fr
Garderie municipale périscolaire
Chemin de la Forestière (locaux de
l’accueil de loisirs)
05.55.56.67.63
Petite enfance
Relais Assistantes Maternelles
Avenue du Général de Gaulle
05.55.56.21.58
Crèche parentale
6, bd Barbusse
05.55.56.34.21
Communauté
de communes de Noblat
ZA de Soumagne
87400 Saint-Léonard de Noblat
Accueil, affaires générales
05.87.22.99.00
Espace Aqua’Noblat
Avenue Léon Blum
05.87.22.99.10
SICTOM
(collecte des déchets ménagers
et gestion de la déchèterie)
05.87.22.99.01
SPANC
(Service Public de
l’Assainissement Non Collectif)
05.87.22.99.02
Premiers coups de pioche pour
23 nouveaux logements sociaux
AFraulas (à proximité de
la cité du docteur René
Barrière), lundi 13 sep-
tembre, ont été donnés les
premiers coups de pioche pour
la c
onstruction de 23 nou-
veaux logements sociaux.
La société
DOMOCENTRE HLM,
maître d’ouvrage de ce projet
d’envergure, a acquis, en fin
d’anné 2008, un terrain de
17 000 m2en vue de dévelop-
per l’offre en logements so-
ciaux sur la commune.
Le premier pavillon témoin
devrait être opérationnel au
cours de l’été 2011. La fin du
chantier est prévue entre le
dernier trimestre 2011 et le
début de l’année 2012.
Pour plus de renseignements,
vous pouvez contacter la
société DOMOCENTRE
HLM au 05.55.35.90.46
(gestion locative).
D'autres sont retenus en fonction des caractéristiques climatiques, géographiques et historiques
de la commune. Pour Saint-Léonard, les événements suivants ont été scrutés à la loupe :
inondation, rupture de barrage, mouvements de terrains, transport de matières dangereuses,
nucléaire (distribution de pastille d'iode).
Chacun de ces faits, potentiellement dangereux, a été décortiqué afin d'organiser et de prévoir,
en dehors du temps de crise, la protection et la sauvegarde des intérêts menacés : les habitants,
le tissu économique, l’environnement et le patrimoine.
Ce document sera prochainement consultable en mairie. Il devra faire l'objet d'une mise à jour
annuelle et d'une révision en fonction de la connaissance et de l'évolution des risques encourus
sur notre commune.
Le point final du PCS, est la distribution du Document d'Information Communale sur
les Risques Majeurs (DICRIM). Outil de communication, il doit être porté à la connaissance
de tous et conservé par chacun d’entre nous. Son objectif est de rendre chaque miaulétous
conscient des risques majeurs auxquels il peut être exposé et du comportement à adopter.
Début des travaux en septembre 2010
Avancée des travaux - novembre 2010
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Liberté, égalité, fraternité !
A l’initiative du Président de la République, le secrétaire d’Etat à la défense et aux anciens
combattants, Hubert Falco, a été mandaté pour labelliser les opérations mémorielles liées
aux terribles combats de 1940. La bravoure et l’humanisme des 250 000 anciens combat-
tants et résistants français encore en vie ont été mis en lumière.
C‘est une cérémonie empreinte d’une grande émotion qui se déroule en mairie, vendredi 18
juin dernier. En ce jour du 70ème anniversaire de l’Appel du Général de Gaulle, les 24 anciens
combattants et résistants miaulétous sont mis à l’honneur.
Entourés de leurs amis et de leurs familles, ces anciens combattants et résistants se voient re-
mettre un diplôme d’honneur. Celui-ci salue leurs actes héroïques et téméraires au cours de la
Seconde Guerre Mondiale. Emus, ils reçoivent cette distinction avec une grande humilité. A leurs
yeux, leur engagement pour notre patrie était
« motivé par une profonde indignation face au ré-
gime nazi. Notre pays ne pouvait pas être gouverné par des idéologies barbares et vides de toute
dignité humaine. Leurs actes étaient donc ordinaires et non héroïques. Et puis, cette remise de
diplôme d’honneur n’arrive-t-elle pas trop tard ? »
N’oublions pas les propos du colonel Georges Guingouin :
« La connaissance exacte du
passé, en éclairant le présent, vous permettra d’agir sur le futur ».
Les
récipiendaires
présents
Maurice Cluzelaud
En juillet 1944, il décide de rejoindre
les troupes de Résistance Francs-
Tireurs et Partisans (FTP) du colonel
Georges Guingouin. Il participe ainsi
aux parachutages d’armes sur le Mont
Gargan le 14 juillet de la même année.
Robert Cluzelaud
Il entre dans la Résistance en 1943,
soit une année avant son frère,
M. Maurice Cluzelaud. Réquisitionné
pour le STO (Service de Travail
Obligatoire), il part en direction de
l’Allemagne. Trois mois après son
arrivée, et au cours d’une permission,
il refuse de repartir et rejoint les troupes
FTP du colonel Guingouin. Son groupe
est basé à Combret, à proximité du
Chatenet de Saint-Denis des Murs.
Sous les ordres du commandant André
et de Pierre Villachou, il participe à la
libération de Limoges. Il a le privilège,
et certainement la grande joie, de
défiler en moto devant le Général de
Gaulle lors de sa visite à Limoges.
Roger Lockwood
Engagé en 1938, il intègre le 62ème
Régiment d’Infanterie où il est pilote de
char. Malheureusement, il est blessé le
10 juin 1940. Au préalable, il a participé
aux difficiles et terribles combats dans
la Somme. Il restera en convalescence
jusqu’à la fin de la guerre.
Louis Malaguise
(Représenté par sa fille,
Jacqueline Vergne)
En 1944, il intègre le groupe de
maquisards de Pierre Villachou et
Roger Jourde, situé à Champnétery.
Parallèlement, il aide ses parents alors
fermiers. C’est son père qui lui sauve la
vie en lui ordonnant de se mettre à
l’abri le 9 juin 1944. Ce dernier avait
compris que les nazis avaient investi
en nombre le département. A la
Libération, on lui défend de partir. Il
rejoint la ferme familiale où les bras
manquaient pour travailler, suite à
l’assassinat de son père par les
Allemands en 1944.
Marcel Marsilhac
Mobilisé en 1940 à Narbonne, il
incorpore le 162ème Régiment
d’Infanterie Alpine. Capturé au début
de l’année 1943, il est envoyé en
Autriche d’où il s’évade en novembre
de la même année. De retour en France,
il décide d’intégrer le maquis dans le
nord du département. C’est au cours de
Les anciens combattants et résistants participant à la cérémonie.
A noter, la présence d’une petite-fille de Germaine Lalo, grande résistante locale distinguée du titre de Juste en 1994 par l’Etat d’Israël
Repères historiques
Dès 1941, les miaulétous s’organisent autour de ce qui allait devenir la Résistance,
après 1942. Le fait le plus marquant est le détournement de plus de 3 tonnes de
dynamite à la mine de wolfram de Puy-les-Vignes, le 13 mars 1944 par les FTP
(Francs Tireurs Partisans) de Georges Guingouin. Une garnison allemande de la
Wehrmacht était alors présente. Les événements de juin 1944 empêchèrent
heureusement la déportation de 25 otages dont Germaine Lalo, Louis Valadas, le
docteur Jagot Lacoussière. L’action du Maquis limousin retarda la remontée de l’armée
allemande sur le front normand. Cependant, les stèles du Raca et de La Bussière
témoignent de la barbarie nazie.
Source : Mémoires en image – Saint-Léonard de Noblat et sa région
VIE DE LA COMMUNE
l’une de ses missions, en tant que
maquisard, qu’il est repris à Bellac.
Au cours de ses années de combat,
il a eu la chance de côtoyer le
Maréchal de Lattre de Tassigny.
Fernand Nizou
En 1944, alors âgé de 18 ans, il
souhaite combattre aux côtés de ses
compatriotes et camarades pour
libérer le pays de l’emprise nazie. Il
s’engage donc volontairement dans
l’Armée et il est envoyé à Nantes.
Jean Patelout
Refusant de partir pour le STO, il
rejoint le colonel Georges Guingouin.
Il intègre les rangs de la Résistance,
en janvier 1944, au sein des FTP et
aux côtés de Roger Fourneau. Il fait
parti du même groupe que le sergent
Canou où il est lui-même sergent.
Basé à Cheissoux, il participe à de
nombreuses opérations sur le secteur,
notamment la capture du commandant
Kampfe. Par la suite, il entre à l’école
des cadres de Magnac-Laval, puis il
est affecté au Quartier Général, rue
Cruveilhier, d’où il est démobilisé.
Raymond Rambis
Incorporé de force dans les chantiers
de jeunesse dans le Massif Central, il
déserte pour rejoindre les maquis FTP.
Son groupe est basé aux environs de
Saint-Paul d’Eyjeaux. Il s’est enga
pour la durée de la guerre et participe
à la libération de Limoges.
Marie-Thérèze Vanoverbeke
(Représentée par sa fille
Jacqueline Vardelle)
Elle fut une active résistante aux côtés
de son époux, Joseph Vanoverbeke.
Celui-ci fut sauvagement assassiné par
les nazis, le 14 août 1944 à Chenours. Il
fut capturé au cours d’une embuscade
avec deux autres de ses compatriotes
résistants, Henri Laporte et Léon Breffy.
Aujourd’hui, une stèle commémorative
à Chenours nous rappelle les conditions
inhumaines et barbares dans lesquelles
il a perdu la vie.
Les récipiendaires n’ayant pu assister
à cette cérémonie se sont vus
remettre leur diplôme ultérieurement
en mairie ou à leur domicile par
Nadine Magy, adjointe.
Il s’agit de : René Besse,
Paul Carcy, Elie Château, Ennemond
Didier (voir notre erratum),
Jany Dubernet, Albert Dussartre,
René Lageat, Jean Lefaure,
Claude Léger, Edmond Legouteux,
Jean-Baptiste Létinaud,
Maurice Marcheix, Lucien Patelou,
Germain Thiebaut.
décembre 2010 / N°19 5
Erratum
Au cours de la Seconde Guerre Mondiale, la ville de Drusenheim scelle son destin à celui de
Saint-Léonard de Noblat.
Libérée le 17 mars 1945, cette bourgade alsacienne compte dans les rangs de ses sauveteurs
deux miaulétous : Albert Pradeau et Ennemond Didier, tous deux incorporés dans le 9ème Ré-
giment de Zouaves.
Dans un précédent bulletin municipal,
nous avions fait état de la libération
de Drusenheim et de la présence d’un
seul miaulétou, Albert Pradeau, sur le
front des libérateurs.
Nous nous devons de réparer cet
oubli en rendant justice et honneur à
Ennemond Didier. Il contribua au
même titre que son frère d’arme à li-
bérer Drusenheim de l’oppression
nazie. C’est d’ailleurs à ce titre que
des élus de Drusenheim se sont ren-
dus à son domicile lors de leur dernier
séjour estival à Saint-Léonard.
Ennemond Didier et les élues de Drusenheim
Bleu, Blanc, Rouge !
Les 18 et 19 septembre derniers se tenait la 27ème édition des journées européennes du pa-
trimoine. Le thème 2010 était : " Les grands Hommes : quand hommes et femmes construi-
sent l’Histoire ". Rétropsective de l’exposition organisée en mairie pour l’occasion.
Savez-vous qui sont Gaucher Tourgnol, dit Jules, ou Aristide Constant ? …
des écrivains ?
mauvaise réponse … des philosophes ? non … des sociologues non plus !
Tous deux furent
maires de Saint-Léonard, respectivement de 1900 à 1909 et de 1909 à 1919.
Parée aux couleurs républicaines, la salle du conseil
municipal accueillait une exposition présentant l’his-
toire de la commune. Au cours de ces deux jours,
114 visiteurs ont franchi les portes de la mairie.
Ils ont pu découvrir le développement de notre ville,
au travers des projets entrepris par les maires suc-
cessifs, ainsi que les rencontres et les événements
survenus durant leurs mandats. Face à ce succès, la
municipalité a décidé de prolonger cette exposition
jusqu’au samedi 15 janvier 2011 à la biblio-
thèque municipale.
Le saviez-vous ?
Le 10 novembre 1913 : visite
du Président de la République,
Raymond Poincaré
Le 16 mai 1937 : visite de Léon Blum
venu pour l’inauguration du
monument Adrien Pressemane
Le 19 juin 1941 : venue du Maréchal
Philippe Pétain
114 visiteurs, amateurs ou avertis, ont feuilleté quelques pages du grand livre de l’Histoire de Saint-Léonard
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