4. Les combats de la Résistance

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Appréhender ce qu’est la Résistance
par la diversité des actes de guerre
menés par des combattants civils
en France
Un dossier documentaire
sur un mouvement de
Résistance
IV. Les combats de la Résistance contre l'occupant nazi
et contre le régime de Vichy
Montrer l’organisation concrète de la
Résistance
Une mise en perspective de
ce réseau sous la forme d’un
exercice méthodologique de
composition
2H
Montrer les motivations de mise en
Résistance d’une partie de la société
française : rétablissement de la
République et Libération du territoire
Une démarche inductive pour
aborder conjointement la
Résistance, Vichy et le
contexte historique
Dossier documentaire :
Le mouvement Combat, emblématique des combats de la Résistance en France
Etude d’un mouvement de résistance pour comprendre l’expérience de guerre de
combattants civils et leurs motivations politiques et idéologiques
Expériences
concrètes de
combattants civils
Etude d’un
mouvement de
résistance
Motivations
politiques,
idéologiques, de
ce réseau
Appréhender les
actes, les formes et
des acteurs de la
Résistance
La Résistance active et
organisée, qui reste un
choix minoritaire
Montrer les
conséquences de la
défaite, de
l’occupation et de
la collaboration
Une lutte violente et sans
répit pour la Libération du
territoire et la restauration
de la République
Caractériser le
Régime de Vichy
Les fondements politiques
et idéologiques de la
Résistance (valeurs de la
République, CNR)
Pistes d’analyse du dossier documentaire
pour compléter l’exercice de composition
Le journal Combat
Extrait du journal issu du mouvement de résistance Combat
créé par Henri Frenay, publié à Lyon fin 1941 à 10.000
exemplaires puis à plus de 250.000 en mai 1944
Motivations de la lutte :
libération du territoire occupé
par les Allemands et retour à
la République
Un exemple de journal d’un
mouvement de résistance
publié en zone libre (sous
l’autorité de Vichy)
Discours de Pétain
reconnaissant la défaite
militaire et demandant un
armistice (22 juin)
Mise en place d’une
collaboration d’Etat
institutionnalisée par la
rencontre de Montoire
(24 octobre)
Dénonciation de la
propagande vichyste faisant
de Pétain le protecteur de la
France
Déportation de la main
d’œuvre française en
Allemagne qui donne
naissance au STO en février
1943
Nature autoritaire,
conservatrice et antisémite
(statuts des juifs en octobre
1940), antidémocratique du
régime de Vichy
Document 4 : Combat et les autres acteurs de la Résistance
Document 2 : L’organigramme interne de Combat
Organisation et unification
progressive de la Résistance
Organisation de la France
libre à Londres sous l’autorité
du général de Gaulle (18 juin
1940) suite à la débâcle
militaire et au discours de
Pétain
Création de multiples
mouvements et réseaux de
résistances d’obédiences
politiques différentes
Organisation interne
complexe et hiérarchisée des
mouvements
Variété des actions civiles et
militaires, menées par des civils
et d’anciens soldats
Maillage territorial
Progressive unification des
mouvements de résistance
intérieure par l’action de Jean
Moulin sous l’égide du général
de Gaulle  création du CNR en
mai 1943
Charles de Gaulle
Jean Moulin
Henri Frenay
Document 3 : Des parcours de résistants au
sein de Combat
Actes concrets de résistance et les risques
encourus par ces « combattants civils »
b. Marie Reynoard est née en Corse en 1897, elle
devient professeur de lettres et est nommée en 1936 à
Grenoble. En mai-juin 1940, elle s’engage dans la
Résistance et prend le pseudonyme de Claude.
Elle fonde le mouvement « Combat » le 28 novembre
1941 avec Henri Frenay. Elle en devient le chef
départemental pour l’Isère. Elle participe à de
nombreuses actions : distributions de tracts, peintures
sur les murs de Grenoble de la croix de Lorraine
(symbole gaulliste) surmontée du C de « Combat » à la
fois mouvement de Résistance et journal.
Elle est arrêtée une première fois par la police de Vichy
en octobre 1942 pour propagande gaulliste. Libérée
pour raison de santé, elle retourne à la lutte clandestine
sous le nom de Claire Grasset et est arrêtée en juin
1943 par la Gestapo et torturée pour lui faire délivrer
les noms d’autres chefs de la Résistance. Déportée au
camp de Ravensbrück en février 1944, elle y meurt au
début de l’année 1945.
Contexte d’occupation de la
zone Sud à partir de
novembre 1942  lutte
contre l’occupant
Forte répression contre les
résistants (torture,
déportation, exécutions,
arrestation de Jean Moulin
…) menée par la police de
Vichy, la Gestapo, la Milice …
D’après la biographie proposée sur le site du lycée Marie Reynoard de
Grenoble, consulté le 13 octobre 2013
http://www.acgrenoble.fr/lycee/lmr/file/Biographie%20Marie%20Reynoard.pdf)
Rôle des civils dans la
Résistance, des femmes, des
jeunes … peu nombreux
Variété des actes et évolution
des convictions des résistants
Document 7 : La libération du territoire
Document 6 : Le programme du
CNR adopté le 15 mars 1944
Fondements politiques et
idéologiques de la Résistance
Document 5 : Les instruments des résistants
Photographie prise le 20 novembre 1941 avec
pour légende officielle « Arrestation de
terroristes coupables d’attentats : documents
et objets découverts à leurs domiciles »
Soins médicaux ?
Fabrication de
bombes ?
Coup de force,
assassinat ?
Protection ?
Sabotage des
voies ferrées ?
Sabotage des
télécommunications ?
Outils pour
localiser les cibles
ou les maquis
Faux documents :
renseignement,
espionnage,
exfiltration ?
Tracts ?
Presse
clandestine ?
Un acte de sabotage contre
les transports de l’armée
allemande en Saône-etLoire, en 1944
Des jeunes formés au maniement des armes en 1944 dans le maquis du Vercors
(comptant 4000 résistants et pris d’assaut par l’armée allemande en juillet 1944)
Les différentes tendances
politiques des mouvements
de résistances au sein du
Conseil national de la
Résistance
Les effectifs de la Résistance française
La Résistance organisée
Les volontaires de la
France libre
Les mouvements de
résistance
Les réseaux de Résistance
Effectifs (estimation)
Plus de 60 000 combattant
en 1943 dont 66 % issus
des troupes coloniales
200 000 à 250 000
personnes (début 1944)
La France occupée
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