Bibliographie
« Avons-nous besoin de religions ?
Platon
« République, VII, l’allégorie de la caverne »
L’homme ne peut se libérer des illusions de la caverne sans la contemplation du Souverain
Bien, l’Un ou Dieu chez Platon.
Aristote
« Physique, livre VIII » éditions Les Belles Lettres
Pour Aristote, il y a nécessité d’un Premier Moteur dans l’enchaînement des causes et des
effets universels.
Plotin
« Ennéades », éditions Les Belles Lettres
De l’Un (Dieu), Principe suprême, naît l’Intelligence, d’où naît l’Ame (Procession). Selon
Plotin, l’homme a besoin de l’Un pour se connaître, en retournant et en s’unissant à lui dans
l’Extase.
Épicure
« Lettres et Maximes éditions PUF
Les hommes doivent se libérer du besoin religieux, car cela les empêche d’atteindre
l’ataraxie. Les Dieux sont indifférents aux hommes.
Lucrèce
« De la nature », édition Les Belles Lettres.
L’athéisme épicurien de Lucrèce. Selon Lucrèce l’humanité est écrasée par la terreur
religieuse. Elle doit se libérer de ce besoin pour atteindre la « sérénité ».
Marc Aurèle
« Pensées pour moi-même ». Coll « GF » éditions Flammarion.
Le stoïcien Marc Aurèle démontre ici le nécessité d’un Dieu universel et unique, pour qu’il y
ait sympathie universelle entre tous les êtres.
René Descartes
« Méditation métaphysique », méditation 5ème
Preuve de l’existence de Dieu par le Cogito. Selon Descartes l’homme ne peut penser sans
Dieu, puisque qu’Il est l’Évidence de toutes nos évidences.
Spinoza
« Éthique »
Tous les évènements sont soumis à un strict déterminisme, parce qu’il n’existe pas d’autre
substance, que Dieu. Tous les êtres tirent leur substance de Dieu.
Blaise Pascal
« Pensées »
Nous avons tout intérêt à parier que Dieu est réel, car même si nous nous trompons nous
n’avons rien à perdre, alors que dans l’autre cas !
Malebranche
« Recherche de la Vérité » « éclaircissement »
Éditions Puf
L’homme ne connaît la Vérité, que lorsqu’il voit en Dieu.
D’Holbach
« Système de la nature, II, chap I, pp 26-28 »
L’humanisme athée de d’Holbach. La religion pervertit l’homme.
Schelling Friedrich
« Conférence de Stuttgart, in Œuvre métaphysique », éditions Gallimard
Dieu existe, tout d’abord inconsciemment et aveuglément, puis il se fait lui-même et devient
Conscient.
Friedrich Hegel
« Leçon sur la philosophie de la religion »
Selon Hegel, Dieu s’est fait homme, l’Absolu s’est « fintisé » pour entrer dans le temps et
l’histoire. A travers l’homme Dieu devient Conscient et à travers Dieu, l’homme devient
conscient. Il y a donc « nécessité » entre l’homme et Dieu.
Nietzsche
« Ainsi parlait Zarathoustra »
La célèbre proclamation de la mort de « dieu ». Dieu est la voûte de toute notre civilisation.
Si nous en tuons l’idée, notre civilisation retourne au chaos, à moins d’être soi-même « dieu »
ou un sur homme.
Ludwig Feuerbach
« L’essence du christianisme », éditions PUF
Dieu n’est que l’objectivation de l’essence humaine, transformée en sujet et en un être autre
que lui. Dieu devient donc une aliénation pour l’homme.
Sigmund Freud
* « L’avenir d’une illusion »,
* « Totem et tabou »
* « Malaise dans la culture »
Freud est athée. Pour lui le besoin du religieux est une névrose et la manifestation d’un désir
infantile.
Karl Marx
« Critique de la philosophie du droit de Hegel »
La religion, opium du peuple.
Bergson
« Les deux sources de la morale et de la religion »
La nature a inventé chez l’homme l’idée de la religion, pour palier aux effets négatifs du
développement de son intelligence.
Durkheim
« Les formes élémentaires de la vie religieuse »
Pas de religion sans église. La religion comme ciment social.
Jean Paul Sartre
« La nausée »
Selon Sartre, l’existence est absurde, donc sans Dieu.
Albert Camus
« Le mythe de Sisyphe »
L’homme est angoissé par l’absurde. Le religieux est une manière de s’apaiser et de fuir le
réel.
Mircea Eliade
« Traité d’histoire des religions, tome 1,2 et 3 », éditions Bibliothèque historique
Payot.
Un beau parcours historique à travers le monde religieux par un grand spécialiste du genre.
Mircea Eliade
« Le sacré et le profane », éditions Folio essai
Pour comprendre l’importance du « sacré » de nos ancêtres et celle du profane chez l’homme
moderne.
Krisnamurti : « la première et dernière liber», éditions Stock+plus.
Une vision moderne de la philosophie Hindouiste, voire universelle.
Marcel Gauchet
« Le désenchantement du monde »
L'auteur tente de finir le cadre et les perspectives d'une histoire politique, en renouant avec
la tradition du début du 20ème siècle. Il analyse les étapes d'une mise en question du
religieux, trajectoire pour l'essentiel parvenue à son terme dans l'Occident moderne. Il tente
de montrer comment le religieux a modelé activement la réalité collective et, en particulier,
les formes politiques.
Régis Debray
« Le Feu sacré, fonction du religieux » éditions Folio « essai »
Régis Debray étudie ici les fonctions du religieux.
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