Le développement de l`enfant

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Enfant de 4 à 7ans
Robert RITE
26/11/2010
Le développement de l’enfant Physiologie A. La croissance staturo‐pondérale Une des particularités physiologique de l’enfant c’est la croissance. La croissance de l’enfant est discontinue et elle est marqué par une période charnière : la puberté. a)
Quelques repaires : La taille à l’âge d’un an est 1 fois et demi de plus qu’a celle de la naissance .Pendant la 1ere année ,la croissance est plus rapide qu’a n’importe quelle période .Le poids de la naissance double vers 4 mois et triple vers 1 an. Le périmètre crânien augmente de 33% à la première année. Vers l’âge de 4 ans l’enfant mesure environ 1m. Vers c’est la puberté surrénalienne (Système endocrinien), il se produit une petite accélération de la croissance jusqu’au début de la puberté gonadique, la croissance est lente(en moyenne 5cm par an) à un moment, il ya un pic pubertaire (10 cm en un an). NOTA : La taille moyenne à augmenté de 10 cm chez les hommes de 1900 à 1990 (l’homme en 1900 1m66 en 1990 1m75). Les femmes (en 1900 1m54 en 1990 1m64). b)
Les déterminants de la croissance Les facteurs externes de la croissance L’alimentation est le facteur externe le plus important. L’alimentation doit assurer un apport calorique et une diversité satisfaisante. Il n’y a pas de croissance normale sans nutrition correct, c'est‐à‐dire qu’il faut un apport de protéines suffisant. Dans un repas on doit retrouver une part de protéines (viande blanche, poisson) ; une part de glucides (pattes..); une part de lipides (huile, varier tournesol, olives) sans oublier le calcium et les féculents. Les problèmes psychoaffectifs peuvent aussi empêcher l’enfant de grandir normalement. 1/7
Fabrice CHAMEROIS - BP-JEPS Muaythaï
Enfant de 4 à 7ans
Robert RITE
26/11/2010
Exemple de déjeuner idéal d’un enfant : 1
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Calcium (1 yaourt) Protéines (1 œuf) Glucides (Pain avec un tout petit peu de confiture ou 3 carrés de chocolat) Fibres (1 fruit ou 1 jus pressé) Les fibres permettent de ralentir la digestion. Les facteurs intrinsèques (interne) de la croissance : Les hormones et les cartilages de croissance Les hormones de croissance, elles sont secrétées par l’hypophyse sous le contrôle de l’hypothalamus. L’hypothalamus contrôle toutes les fonctions automatiques du corps. L’hypophyse secrète un maximum d’hormones de croissance pendant le sommeil. (Importance d’un sommeil de suffisant et de qualité). L’hormone de croissance agit également sur le cartilage de croissance. ENCEPHALE Les hormones thyroïdiennes Elles sont secrétés par la glande thyroïde .La glande thyroïdiennes est sous le contrôle de l’hypophyse et donc sous le contrôle de l’hypothalamus. Elles permettent l’apparition des points d’ossification épiphysaire et prépare le cartilage de croissance à l’action de l’hormone de croissance. 2/7
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Enfant de 4 à 7ans
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26/11/2010
Les hormones androgènes (hommes) et œstrogènes (femmes) Les androgènes jouent un rôle de stimulation et de maturation au niveau du cartilage de croissance. Les androgènes et œstrogènes sont responsables du développement des organes génitaux au moment de la puberté. Le cartilage de croissance Ils se présentent sous deux formes : o Sphérique épiphyse, apophyse o Discale, le cartilage de conjugaison. Le cartilage de conjugaison est interposé entre la diaphyse et les cartilages épiphysaires. La vascularisation du cartilage de croissance Le cartilage de croissance présente une double vascularisation qui apporte à l’os tous les nutriments nécessaires à la croissance osseuse. Important : Toute atteinte vasculaire au niveau du réseau capillaire ou toute destruction épiphysaire aura des conséquences sur les cartilages de conjugaison et donc sur la longueur de l’os (Donc la croissance) Tous les cartilages de croissance n’ont pas la même importance dans la croissance. 3/7
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Enfant de 4 à 7ans
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26/11/2010
B. L’enfant et les qualités athlétiques La souplesse Elle correspond à la capacité de mobilité d’une articulation, c'est‐à‐dire à ces capacités d’effectuer des mouvements avec la plus grande amplitude possible de manière active ou passive. Cette souplesse est limitée par les muscles, tendons et la capsule articulaire mais aussi parfois par la configuration des pièces osseuses qui forme l’articulation. Théoriquement la souplesse est maximale vers 10 ans et décroit progressivement en raison de l’augmentation de la masse musculaire au moment de la puberté et de la diminution de l’élasticité des tissus du corps humain avec l’âge. La meilleure souplesse des filles s’explique par une masse musculaire plus faible mais aussi par leurs hormones œstrogènes sur l’élasticité musculaire. L’entrainement peut améliorer la souplesse après 10 ans donc pas d’exercices de souplesse avant 10 ans en augmentant l’extensibilité des tissus musculaires et surtout par des adaptations neuromusculaire. Cependant il faut faire très attention car tant que la croissance osseuse n’est pas achevée, un entrainement excessif de la souplesse peut générer des déséquilibres dans l’attitude posturale (Les muscles ne jouant plus leur rôle de maintien des grandes charnières articulaires comme le bassin et la colonne vertébrale). Si travail de souplesse après 10 ans, cela ne sera pas dans des amplitudes maximale. De plus la croissance osseuse étant plus rapide que la croissance musculaire, les muscles sont déjà soumis à un allongement permanant, ceci va se traduire par une raideur excessive notamment chez les ados. Donc on évitera un travail de gain en souplesse maximale. La Force Capacité d’un muscle à développer une tension. Elle augmente au cours de la et croissance parallèlement à la masse corporelle. Avant la puberté, peu de différences entre les garçons et les filles. Après la puberté, augmentation très rapide chez les garçons (notamment dû à la sécrétion de testostérone). Développement de la force 2 paramètres fondamentaux : o Les structuraux = volume musculaire o Les Nerveuses = conduction nerveuses neuromusculaire Autre paramètre : La coordination intermusculaire équivaut à l’habilité motrice.
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L’adaptation à l’effort Lors d’un exercice, les poumons et l’appareil cardiovasculaire assure le prélèvement et le transport de l’oxygène. Les poumons Débit ventilatoire augmente avec l’âge et la taille (5ans 30L /min et à 17 ans 100 L). Les filles ont un débit inferieur aux garçons. L’appareil cardiovasculaire La fréquence cardiaque de repos d’un enfant est plus élevée que chez l’adulte (elle oscille entre 190 et 220 pulsations par minute et ne commencera à diminuer après la puberté). Les métabolismes 1
Métabolisme Anaérobie alactique Fonctionne sans apport d’O2. Substrat : P.C=Phosphocréatine. Ce métabolisme permet un exercice explosif de courte durée (7à9 secondes) Le corps humain à des réserves de phosphocréatine naturel pour un effort de 2à3 secondes. Les réserves de P.C et de A.T.P chez l’enfant sont les mêmes que chez l’adulte. 2
Métabolisme Anaérobie Lactique Fonctionne sans O2 et utilise 2 substrats. Le glycogène intramusculaire et le glucose sanguin Stockage au niveau des muscles et du foie. Chez l’enfant les réserves de glycogènes sont plus faibles que chez l’adulte, ce qui va réduire leur potentiel de résistance. A partir de la puberté l’enfant commence à rattraper l’adulte (Plus de masse musculaire donc plus de stocks). 3
Métabolisme Aérobie Fonctionne en présence d’O2, il utilise les glucides et surtout les lipides. Il se passe au niveau des cellules. L’activité physique = le potentiel aérobie est supérieur à l’adulte au niveau de la glycolyse (il va produire moins d’acide lactique chez l’adulte). La VO2 max va évoluer avec la croissance. Après la puberté la VO2 max augmente naturellement alors que les filles développent une masse graisseuse et la VO2 max stagne. 5/7
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La thermorégulation L’effort produit de la chaleur et doit l’évacuer, tous ce qui entrave la production et l’évaporation de la chaleur entraine une baisse de la performance et apparition d’hyperthermie. Chez l’enfant le rapport cutané et le poids corporel est plus élevé que chez l’adulte. Le rendement mécanique est moins bon, il va produire plus de chaleur que l’adulte. La transmission de chaleur du centre de l’organisme vers la périphérie est moindre. Donc on fait attention dans une ambiance très chaude aux risques de déshydratation, insolation et coup de chaleur. Dans une ambiance froide, ils ont une forte perdition de chaleur donc sont plus susceptible à l’hypothermie. 5
Réactions hormonale à l’effort. Chez l’enfant, ce n’est qu’à partir de la puberté que l’on voit l’hormone de croissance. 6
Développement psychomoteur. Chez l’enfant (2 à 5 ans) la performance motrice concerne d’abord l’acquisition de la marche puis de l’acquisition des combinés fondamentaux (jeter, frapper, attraper). L’âge de l’expérimentation, le jeune va se tester pour se construire. Ce n’est qu’à partir de 7 ans que le contrôle postural devient performant et que l’enfant commence à percevoir. Avant 7 ans le contrôle du mouvement dirigé vers la cible est sommaire. A partir de 7 ans commence à gérer les informations sensorielles et techniques. La latéralisation A 5 ans, l’enfant est capable de montrer sa main droite et sa main gauche. A 5, 6, 7 ans il ne faut pas donner de consignes de garde droite et garde gauche Laisser l’enfant trouver comment il se sent le mieux. Le psychisme et le comportement avant 7, 8, ans Avant 7 ans L’enfant joue seul et la va rechercher les règles dictées par l’adulte, il est important que l’adulte soit présent pour le respect des règles. Personne ne perd et tous le monde gagne, la maitrise de soit et l’humeur est instable. Entre 7 et 13 ans C’est l’âge des apprentissages leurs capacités deviennent optimales. Le raisonnement logique se développe. L’enfant à envie de se mesurer aux autres et de gagner. Possibilité d’entente mutuel et d’organiser du travail en groupe. A cet âge, l’enfant à tendance à ne pas forcer et s’arrête spontanément lorsqu’ il est fatigué. L’enfant après 13 ans Les automatismes deviennent plus difficiles à acquérir. La stratégie, le sens du jeu, la concentration plus performante. Cet un âge ou l’autonomie affective se développe, le caractère commence à s’affiner, l’enfant a tendance à provoquer l’adulte ou l’autorité. Traumatologie chez l’enfant (accidents et incidents)
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Traumatologie Les blessures qui surviennent au cour de la pratique sportive ont des conséquences spécifiques à l’enfant et posent des problèmes particuliers du fait de la croissance. Pathologie aigue L’entrainement sportif trop intensif, trop de volume et d’intensité trop forte. Lésions ostéo‐articulaires, les fractures Fractures Elles surviennent le plus souvent lors de l’entrainement. Fractures spécifiques à l’enfant (Car périoste + résistant) = Fractures sans déplacement osseux o
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Le tassement en motte de beurre (au niveau tibia et radius) Fracture en bois vert Fracture en déformation Fracture sous périoste Ces fractures sont difficilement décelables et diagnostiquables, car elles sont incomplètes et non déplacées. Les décollements épiphysaires Pathologie extrêmement grave que seul un spécialiste peut les diagnostiquer. Æ Opération chirurgicale. Arrachements apophysaires Chez l’enfant et surtout chez l’adolescent, les apophyses sont séparées en cas de tractions violentes. La zone la plus faible s’arrache de l’os. Localisation les plus fréquentes : Les épines iliaques pendant des actions violentes Les luxations La Luxation externe de la rotule est plus spécifique chez les adolescents et les enfants voire les filles et survient généralement à la réception d’un saut. Lésions ligamentaires Rares chez les enfants 7/7
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