Questions obligatoires accompagnant Londres , ville mondiale. Centre d'impulsion et inégale intégration. Comment les territoires de l'espace mondial s'organisent-ils dans le cadre de la mondialisation ? Définition mondialisation : mise en relation à la l'échelle de la planète des sociétés et des territoires caractérisée par une une augmentation des échanges et des flux de toute nature. L1 les aires de puissances occidentales Réponses aux questions p 51. 1. Le principal pôle du commerce mondial est l’Europe grâce à un important commerce intra-régional (près de 4 000 milliards de dollars) auquel s’ajoutent des flux principaux issus d’Amérique du Nord et de l’Asie orientale et des flux secondaires issus principalement d’Afrique et de Russie. 2. Les trois aires de puissance mondiales sont l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Asie orientale. 3. Le Sud est multiple car il se constitue à la fois de puissances régionales en expansion, de puissances en recomposition (Russie), de pays en développement et de pays marginalisés. 4. La puissance des États-Unis repose sur sa suprématie dans 4 domaines : militaire (grâce à la plus grande armée du monde), économique (grâce aux firmes et au dollar), technologique et culturel (grâce à l’anglais, aux médias mondialisés). 5. Les États-Unis répondent à tous les critères de puissance, ils sont non seulement une hyperpuissance, mais surtout la seule. 6. Les aires de puissance occidentales dominent le monde car elles s’appuient sur leur importante capacité commerciale, leur avance technologique, leur puissance militaire et un rayonnement mondial COMMENTAIRE. Si l’on considère la puissance à partir d’une série de caractéristiques (Gérard Dorel, document 4), force est de constater que l’Amérique du Nord représente un des pôles de puissance du monde, répondant à un grand nombre de critères de puissance (militaire, diplomatique, économique, démographique, culturel). Depuis la fin de la bipolarisation du monde, les États-Unis se sont affirmés comme l’unique « hyperpuissance » (Hubert Védrine) du monde contemporain (45 % du budget militaire mondial), capables de se projeter militairement à travers le monde entier et à mener de front plusieurs guerres (interventions en Irak en 2003, en Afghanistan). Au niveau diplomatique, ils sont membres permanents du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies, avec le Canada membres de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et membres du G8 et, avec le Mexique, du G20. Ils jouent ainsi un rôle important dans le concert des nations. Au niveau économique, l’ALENA est un des pôles du commerce mondial et de la puissance agricole, industrielle et tertiaire mondiale. Au niveau démographique, les trois États représentent également un pôle mondial avec 456,6 millions d’habitants en 2010, soit 6,6 % de la population mondiale. Au niveau culturel, la culture-monde s’est développée à partir de l’Amérique du Nord, des ÉtatsUnis principalement, notamment véhiculée par les médias et le cinéma hollywoodien recopier vocabulaire et notions p 151 : FTN, multipolaire,puissance, aire de puissance et intégration L’affirmation d’une aire de puissance asiatique (pages 152-153) 1. Singapour se localise dans le sud-est asiatique, au niveau du détroit de Malacca qui permet la jonction entre l’Océan pacifique et l’Océan indien. 2. Au premier plan de la photographie on voit le port à conteneurs de la ville de Singapour et ses multiples grues et bassins. Au second plan, apparaît le quartier des affaires avec ses gratte-ciel (Central Business District à l’américaine). Enfin à l’arrière-plan on distingue les espaces d’habitation, également en immeubles mais de plus petite taille. 3. Le moteur du développement des NPIA réside dans l’imitation du modèle japonais de développement, c’est-à-dire dans l’industrialisation par promotion des exportations, qui nécessitait une intégration aux réseaux du commerce mondial. 4. La conséquence spatiale de l’ouverture économique de la Chine est la forte concentration des hommes et des activités, donc des richesses, sur le littoral. 5. Les métropoles de la façade pacifique forment un réseau car elles sont reliées entre elles par des flux maritimes de marchandises et aériens de passagers, auxquels il faudrait ajouter des flux invisibles d’informations ou de capitaux. 6. L’aire de puissance asiatique s’affirme grâce à l’intensité des flux qui la traversent et la relient au monde. En effet, cette aire de puissance est le coeur industriel de la mondialisation d’où partent d’importants réseaux commerciaux de marchandises qui desservent le monde entier. La puissance est ainsi industrielle et commerciale, ce qui a donné naissance à de grandes métropoles portuaires, bases spatiales de la puissance. Les métropoles de la façade pacifique sont considérées comme des métropoles mondiales (Tokyo, Osaka, Pékin, Séoul, Shanghai, Hong Kong, Singapour) appartenant à l’archipel mégalopolitain mondial défini en 1996 par Olivier Dollfus. Elles concentrent des fonctions stratégiques de commandement de l’économie mondialisée (activités tertiaires supérieures comme d’importantes bourses, capacités d’innovation grâce à des centres de recherche). Mais elles sont surtout des points de passage obligés portuaires et aéroportuaires La métropolisation au coeur de la puissance (pages 154-155) 1. Les agglomérations qui apparaissent au moins trois fois sont Londres, New York, Tokyo, Paris, Séoul. 2. Les trois agglomérations qui ont les meilleurs classements sont Londres, New York et Tokyo. 3. Les groupes de villes qui entretiennent d’importantes relations sont les mégalopoles. 4. Elles appartiennent aux 3 grandes aires de puissance : Amérique du nord, Europe et Asie orientale. 5. L’espace de la mégalopole nord-américaine s’organise autour de 5 métropoles principales qui regroupent des fonctions de commandement d’échelles nationales (Washington capitale politique, New York capitale économique) et internationales (Wall Street et ONU à New York, FMI et Banque mondiale à Washington). Ces métropoles sont complémentaires entre elles : Boston et Washington sont des métropoles de la haute technologie, New York et Philadelphie sont des métropoles portuaires. Ces villes, bien reliées entre elles, sont également bien connectées au monde par leurs aéroports et ports de dimension mondiale. 6. La puissance de la métropole européenne se lit dans ses paysages à travers son centre d’affaires à l’architecture verticale qui caractérise la mondialisation économique. 7. Les métropoles caractérisent le dynamisme des aires de puissance car elles représentent des espaces d’accumulation et de reproduction du capital mondial. Leur fonctionnement en réseau, au sein de l’archipel mégalopolitain mondial, leur permet de s’affirmer à l’échelle mondiale comme des passages obligés de la mondialisation, tant pour les hommes, les marchandises que pour les idées ou les capitaux. Commentaire des documents. La ville mondiale ou ville globale est une notion issue des travaux de la sociologue Saskia Sassen en 1991 (La ville globale : New York, Tokyo, Londres). Elle met en avantl’existence de villes qui, concentrant des fonctions de commandement d’échelles internationale, économique, financière, politique ou diplomatique, dominent l’espace mondial. Par la suite, les travaux d’Olivier Dollfus (1996) sur le système monde et l’archipel mégalopolitain mondial démontrent que ces métropoles fonctionnent en réseau, entre elles, et avec d’autres métropoles du Sud. Selon les auteurs, il existe entre une vingtaine et une cinquantaine de villes mondiales, dont les 4 plus importantes sont à la tête du réseau : New York, Tokyo, Londres et Paris. Ces villes peuvent se définir par quelques critères essentiels : – un pôle d’impulsion de l’économie mondiale ; – un haut lieu de la finance internationale (place boursière mondiale) ; – un pôle technologique (concentration de technopôles) ; – un puissant foyer de consommation à fort pouvoir d’achat ; – un centre d’activités du tertiaire supérieur, notamment dans le domaine des NTIC ; – un carrefour de voies de communication performantes (aéroport, port, plates-formes multimodales, téléport) ; – un centre cosmopolite et multiculturel développé à partir d’une ancienne et importante immigration de tous horizons De nouvelles puissances émergent au sud (pages 156-157) 1. Les pays émergents se développent économiquement comme le montre le PNB. 2. Mais, l’espérance de vie, la fécondité, l’IDH, le taux d’urbanisation et la population avec moins de 2$/jour montrent que ces pays appartiennent encore à des pays en développement. 3. L’émergence a pour corollaire au niveau social d’importantes inégalités : pauvreté, analphabétisme, problèmes de santé et d’éducation demeurent pour une partie des habitants. Au niveau spatial, l’Inde présente également des inégalités entre régions touchées par l’essor économique où les industries et les infrastructures se multiplient, tandis que d’autres régions demeurent à l’écart de ces évolutions (Nord et Nord-est). 4. Les pays émergents se localisent principalement en Asie et Amérique latine. 5. L’Afrique semble plus à l’écart. 6. Le Brésil entretient plus de relations avec les autres pays émergents, mais aussi avec les pays d’Amérique (du Nord comme du Sud) et avec l’Europe. 7. En tissant une toile de relations à l’échelle internationale et sur tous les continents, le Brésil apparaît comme un pays incontournable sur la scène internationale, notamment dans les négociations au sein de la gouvernance mondiale. 8. L’émergence modifie l’organisation du monde, car à côté des aires plus traditionnelles de puissance s’affirment d’autres pays, puissances régionales qui progressivement s’émancipent de la tutelle des grandes puissances pour développer leurs propres relations diplomatiques internationales. De nouvelles alliances se créent entre les pays émergents qui visent à créer des contrepoids aux volontés des pays développés dans les instances internationales. COMMENTAIRE. L’expression « pays émergents » est apparue sous la plume d’analystes financiers, d’abord sous la forme de « marchés émergents » (Banque mondiale, 1981) pour nommer les investissements profitables dans des pays à croissance économique rapide, puis de « pays émergents » (P. Artus, Crise des pays émergents. Faits et modèles explicatifs, Economica, 2000). Les pays émergents désignent alors les pays à haut potentiel de croissance mais aux économies fragiles, reposant davantage sur des mirages économiques. Par la suite, différentes banques d’affaires, organisations internationales ou agences de notation vont définir la liste des pays émergents qui varient en fonction des années selon les niveaux de croissance économique. La première liste, en 2001 (banque Goldman Sachs), fait apparaître les « BRIC » (Brésil, Russie, Inde, Chine), puis en 2011 les BRICS (BRIC + Afrique du Sud) et les BRIICS (BRICS + Indonésie). Ces pays présentent en général une main d’oeuvre importante, dynamique et de mieux en mieux formée, qui attire les investissements directs étrangers (IDE). Aujourd’hui, ces pays ne relèvent plus du mirage économique mais ont développé les bases stables d’une croissance a priori durable. Stabilité politique et institutionnelle, régulation interne des marchés, réformes économiqueslibérales ont accompagné le décollage des indicateurs économiques. Ces bases économiques leuront permis de s’affirmer avec la crise de 2007 en devenant les créanciers des pays Occidentaux. Aussi, les pays émergents menacent-ils aujourd’hui la domination des pays du Nord qui sont confrontés à des déficits commerciaux, une crise économique majeure et des contestations de leur hégémonie culturelle. Les pays émergents bouleversent l’équilibre mondial, en revendiquant une place de choix non seulement dans la mondialisation, mais aussi sur la scène géopolitique mondiale (des sièges au Conseil de sécurité de l’ONU par exemple) et même militaire, par une politique d’augmentation de leur arsenal, renforçant ainsi la multipolarisation du monde. Néanmoins, les pays émergents possèdent un certain nombre de fragilités : une forte dépendance commerciale et aux IDE des pays du Nord, une pauvreté interne forte ainsi que des inégalités sociales qui freinent le développement et engendrent des contestations politiques et sociales, sans oublier les conséquences environnementales néfastes d’un développement industriel rapide et peu encadré par les législations. L5 Une mondialisation incomplète et aux formes variées p 158 159 Doc 1 1.Les pays exportateurs de déchets c'est à dire émetteurs de déchets sont les Etats-Unis, canada, les pays de l'Europe, l'Iran au Moyen-Orient le Japon les NPI d'Asie comme la Thaïlande et la Chine ou encore la Russie les pays qui importent c'est à dire les récepteurs de déchets sont les pays d'Afrique de l'ouest comme le Sénégal le mali ou le Nigéria, le Gabon , la Somalie, la Russie, l'Inde et la Chine et les pays d'Asie centrale 2. Cela dépend certains sont des pays émergents 5chinne, Inde, Russie d'autres sont des pays en développement comme le Sénégal d'autres sont des PMA comme le Mali ou la somalie 3. C'est une mondialisation négative car ce sont souvent les pays pauvres qui accueillent les déchets des pays riches et industriels Doc 2 4. des sources d'énergie comme le pétrole ou le gaz, des ressources minières comme l'or ou le diamant des ressources bioligiques comme les céréales 5. Cela dépend cela rapporte mais la vent de matières premières non transformées sont à faible valeur ajoutée Exporter des céréales rapportent mais les gains sont plus forts lorsque ces céréales sont transformées dans des entreprises de l'agroalimentaire. Mais attention si les cours sont à la baisse (c'est identique pour le gaz et le pétrole). Mieux vaut avoir une économie diversifée Doc 3 6. Les acteurs de la mondialisation grise : les mafias et les agents financiers : les narcodollars sont estimé à près de 1450 milliards de dollars. Activités crimes, trafics illicites, prostitution 7. par des mécanismes de blanchiment d'argent dans les paradis fiscaux Doc 4 8. par rapport au PNB mondial ce sont les pays d'Asie passant de 18, 2% du PNB mondial à 38,2% en 20 ans 9. les pays qui ont stagné ou peu augmenté sont les pays d'Amérique latine, le Proche et moyen orient et l'Afrique