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crois vraiment que cette formule est une des
richesses des prépas Cachan et un très bon
équilibre pour les étudiants. De plus, je suis
quelqu’un de très organisé et rigoureux, donc je
n’ai pas eu trop de difficultés à gérer les deux en
même temps.
Pourquoi avoir choisi le magistère de
développement économique ? Je me sentais
attirée une économie plus tournée vers des
questions humaines que vers la finance. Par
hasard, j’ai découvert ce magistère d’économie
du développement au CERDI, à Clermont
Ferrand, et ça a été le vrai coup de cœur. Le
CERDI est la référence en France en termes
d’économie du développement, et j’ai été très
emballée par cette branche de l’économie, qui
s’intéresse aux pays en développement et
s’appuie sur des matières très variées telles que
l’économie publique, l’économie du travail, le
commerce international, l’ethnologie, l’histoire
des colonisations, la démographie… C’est une
formation qui propose une filière professionnelle
et une filière recherche, et l’on peut faire son
choix en troisième année ou même combiner les
deux.
Quelle était la charge de travail au sein de
ton magistère? La première année a été une
année presque de libération après les années
« recluses » de prépa. Je me suis donc investie
dans de nombreuses activités personnelles et
associatives, tout en arrivant très bien à gérer la
charge de travail. Mais chaque année demande
un peu plus de travail que la précédente, et je
dois dire que la dernière année a été très
chargée. Pour ma part, je visais une thèse, donc
je devais avoir de très bons résultats pour être
acceptée en doctorat.
En quoi la prépa t’a-t-elle aidée dans ton
cursus ? Dans ta vie personnelle ? Je pense
que mes années prépa ont été très formatrices
en termes de techniques et capacités de travail,
d’organisation dans ma vie personnelle.
D’ailleurs, lors de la première année de
magistère, nous voyons bien la différence entre
les étudiants qui sortaient de prépa et ceux qui
venaient de l’université. Et puis, je crois que la
prépa D2 m’a appris à cultiver une certaine
ouverture intellectuelle.
Quelle formation poursuis-tu actuellement
? Et qu'envisages-tu dans la poursuite de tes
études ? Je suis actuellement en deuxième
année de thèse, au Canada, à l’université de
Sherbrooke. Je fais un PhD en économie du
développement, le modèle de thèse anglo-saxon,
reconnu à l’international. En ce moment, je suis
au Ghana pour superviser une enquête sur le
terrain à propos de la transition entre
l’éducation et le monde du travail. Après la
thèse, je ne sais pas encore si je me tournerai
vers le monde de la recherche académique ou
vers les institutions internationales.
Qu'est-ce qui t’a incitée à partir à
l'étranger ? Et pourquoi avoir choisi ces
pays ? Au CERDI, il est obligatoire d’avoir une
expérience dans les pays en développement. Je
suis partie dans un petit village au Rwanda,
pour suivre un projet de soutien à des gens
atteints du sida. Puis j’ai fait mon deuxième
stage au Bureau International du Travail (BIT),
à Genève où j’ai pu découvrir une grande
institution internationale onusienne. Enfin, je
suis partie faire ma thèse au Canada, découvrir
un autre centre de recherche et obtenir un
diplôme international. En tant qu’économiste du
développement, je crois qu’il est très important
d’être régulièrement sur le terrain pour se
rendre compte de la réalité des choses.
As-tu désormais du temps à consacrer à
des activités extrascolaires ? La première
année de PhD est extrêmement intense : je crois
que cela a été l’année la plus difficile de ma vie
scolaire. D’ailleurs je suis sûre que mes années
prépa et toutes les habitudes de travail que je
m’y suis forgées m’ont aidée à réussir cette
année. Mais même lors de cette éprouvante
année, j’ai toujours continué à pratiquer la
musique, malgré les examens et le travail. J’ai
besoin de cet équilibre, de sortir de temps en
temps de mon monde d’économie pour souffler
et faire autre chose.
Quelles étaient les différentes filières que
tu visais lorsque tu étais en prépa ? Au début
de la prépa, je ne croyais pas du tout pouvoir
rentrer à Cachan. Même si en deuxième année
j’y pensais plus sérieusement, le CERDI est
toujours resté mon objectif premier. Je n’ai
passé aucun concours d’école de commerce et
n’ai postulé à aucun autre magistère.
Que pourrais-tu conseiller à de nouveaux
arrivants ? Ayez confiance en vous, ne vous
laissez pas décourager par les mauvaises notes
et les difficultés que vous rencontrez à la prépa,
accrochez-vous. C’est dur mais très formateur !
Les investissements personnels portent toujours
leurs fruits !
ENSAI et ENS Cachan D2 : un concours
désormais commun
Depuis 2010, les concours d’entrée à
l’ENS Cachan D2 et à l’ENSAI sont
désormais communs. MAIS il y a une
épreuve supplémentaire : un oral de
mathématiques.
Vie de la Prépa
Petit récapitulatif 2014
À coté de la préparation du concours, les
enseignants et étudiants ont mis en place des
activités que vous ne trouverez peut-être pas
dans d’autres CPGE.
L’intégration :
Rituel commun à toutes les CPGE, au cours
duquel les 2e années font connaissance avec les
1res années et leur expliquent le fonctionnement
de la prépa. Comme de tradition, les 2e années
ont organisé un pot le premier jour de cours
avec les 1res années et les professeurs pour un
premier contact. Puis, au cours d’un après-midi
de détente et d’une soirée entre étudiants, nous
avons discuté et échangé quelques conseils.
Visite de la Direction régionale SNCF
Aquitaine Poitou-Charentes et de la CCI :
Les visites de la
Direction puis de la
gare ont été très
riches. Elles ont
donné des idées de
carrières à la SNCF,
notamment chef de
gare après une ESC.
Une présentation très
vivante en a été faite
par Guillaume et
Estéban. La découverte
des salons de la CCI
restera un grand
moment de cette
journée.
Le grand jeu-concours :
Afin de phosphorer
de façon ludique, un
jeu permet de faire
des recherches en
culture générale à
partir d’énigmes bien
corsées.
Cette année, il
fallait trouver Olafur Ragnar Grimsson,
président islandais. Bravo à Charlotte, Marion
et Victor (de gauche à droite sur la photo), nos 3
vainqueurs ! Ce jeu a permis de se remémorer la
crise de 2007 et l’attitude exemplaire des
Islandais face aux banques.
Ils ont été récompensés par la fameuse et
délicieuse pâtisserie islandaise, le pàstt
islandais !
Le prix de l’étudiant méritant :
Lors du
baptême, ce prix
récompense
habituellement
d’un petit cadeau
les 3 étudiants
ayant obtenu les
meilleurs résultats
en L1.
Mais cette année, les prix ont été
décernés à 5 étudiants car ils ont obtenu
d’excellents et très proches résultats. Bravo
donc à Lisa (ES), Théo (ES), Émilien (S), Jules
(S) et Charles (S).
Encore DEUX bac ES cette année dans le trio
des meilleur(e)s étudiant(e)s ! Les trois premiers
ont eu, entre autres, des cadeaux collector de
l’ENS Cachan. De quoi leur donner l’envie d’y
entrer !
Le baptême de la promo 2014-2016 :
George AKERLOF
Depuis 2008, les professeurs ont instauré la
tradition du baptême. Le parrain est un
économiste choisi par les étudiants de 2e année.
Son apport à la théorie économique fait l’objet
d’études en lien avec le programme du
concours.
Cette année, M. Briand, Proviseur du lycée
nous a fait le grand plaisir de lancer la
manifestation. Dans son allocution, il a souligné
l’importance pour chaque étudiant d’être
conscient de ses capacités et de persévérer !
Comme chaque année, le baptême est
l’occasion de revoir les anciens. Pas d’étudiants
de Cachan cette année mais Julia, qui a intégré
l’ENSAI, est venue nous rendre visite et
présenter son école. D’autres anciens sont
venus présenter, qui son école de commerce, qui
son magistère à un auditoire très attentif.
Ce fut
l’occasion de
belles
retrouvailles et
d’échanges très
fructueux pour les
1res et 2e années.
Les échanges se sont faits ensuite au cours
d’un pot organisé par les premières années.