Doc. 12 p 18
1. Selon l'auteur, l'argent ne fait pas le bonheur, la croissance élève à la fois
les richesses et les besoins à des rythmes indéterminés, la croissance
peut donc créer des frustrations nouvelles. On relèvera ici une conception
particulière du bonheur et de la croissance. Ce bonheur se définit comme
la capacité de prendre la vie comme elle vient. Ou de se contenter de ce
que l'on a. La croissance résulte d'une recherche vigilante des chances
économiques donc d'une volonté de transformations.
2. La croissance est néanmoins souhaitable, car elle élargit le champ des
possibilités, elle renforce le contrôle de l'homme sur son environnement et
elle peut nous libérer des contraintes.
3. Aujourd'hui, les interrogations sur la croissance n'ont pas disparu. La
croissance est toujours considérée comme souhaitable, ne serait-ce que
pour les emplois qu'elle induit. Et les interrogations portent sur la finalité
de celle-ci.
Doc. 3 p 19
Le développement : c'est la combinaison des changements mentaux et
sociaux à une population qui la rendent apte à faire croître cumulativement et
durablement son produit réel global.
1. Les changements structurels sont à la fois le résultat et les facteurs de la
croissance. En fait, on peut reprendre l'exemple de l'éducation, de la
quête du savoir, et de la montée des qualifications.
• Changements techniques : la révolution industrielle du XVIII ème siècle,
amélioration du mode de vie, robotisation.
• Changements économiques : passage de l'économie basée sur
l'agriculture à l'économie sur l'industriel, augmentation de la productivité,
développement du marché, économie d'échelle, rôle de l'Etat.
• Changements techniques : la mécanisation, l'automatisation, la
robotisation, Smith, Taylor, Ford.
• Changements sociaux : l'alphabétisation, la montée des qualifications, la
protection sociale(système de santé, d'éducation).
• Changements institutionnels : institution familiale, bureaucratisation des
institutions, démocratie de l'Etat (égalité et liberté)