Plan de cours - Département de philosophie

UQAM PLAN DE COURS
TITRE DU COURS : Ontologie et métaphysique
CODE ET GROUPE : PHI 8261-30
SESSION : Hiver 2010
HORAIRE : Mercredi 18h00-21h00
SALLE : W-5215
PROFESSEUR : Jacques Aumètre
BUREAU : W-5280
TÉLÉPHONE : 987-3000 poste 4423#
COURRIEL : [email protected]a
DESCRIPTION DU COURS SELON L’ANNUAIRE
Étude de problèmes importants en ontologie et en métaphysique, comme la
nature de l’être, l’essence et l’existence, le réel, le possible et le nécessaire, la
substance et les propriétés, les universaux et les particuliers, les relations, les
événements, l’espace et le temps, la matière et l’esprit. La perspective pourra
être historique ou systématique, herméneutique ou analytique.
PROBLÉMATIQUE ET ORIENTATION
Le cours sera consacré à l’ontologie et à la métaphysique du temps et de
l’histoire. Il sera centré sur la temporalisation de l’être et l’historicisation de
l’esprit à travers l’humanisation occidentale moderne du monde, qui s’est opérée
en continuité comme en rupture avec le paganisme antique et le christianisme
médiéval. À partir des textes classiques d’Aristote, Augustin, Kant, Hegel,
Nietzsche, Bergson et Heidegger, nous étudierons quelques conceptions
philosophiques importantes du temps et de l’histoire — mises en rapport avec les

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croyances religieuses et connaissances scientifiques de l’époque — pour en
extraire divers aspects de ce processus de temporalisation-historicisation d’un
Être-Esprit éternel.
Pour ce qui est du temps, nous examinerons la double bipolarité de la spéculation
philosophique sur son être : d’une part, celle entre temps cosmique objectif et
temps psychique subjectif ; d’autre part, celle entre temps circulaire ancien et
temps linéaire moderne. Quant à l’histoire, à laquelle l’esprit tente de soumettre
le temps en asservissant la nature, nous suivrons le cours de l’humanisation
culturelle du monde lui ayant donné sens et valeur de libération, qui conduit du
destin temporel de l’être à la liberté historique de l’esprit comme relève
métaphysique finale d’une chute ontologique originelle.
La raison philosophique n’est-elle pas ainsi forcée de penser ontologiquement le
temps et métaphysiquement l’histoire à partir de ce qu’en connaît la science
comme de ce qu’en croit la religion, mais aussi au-delà pour conjurer le
nihilisme qui la hante ? Cette interrogation sur l’exigence absolutiste d’une raison
proprement philosophique du temps et de l’histoire, sous la double contrainte des
insuffisances conjuguées d’une foi mythologique ou théologique et d’un savoir
physique ou historique, orientera notre exploration de la problématique. Chemin
faisant, nous chercherons à élucider les rapports que les concepts de temps et
d’histoire entretiennent avec une multitude d’autres, notamment ceux d’éternité,
(in)finité, durée, instant, simultanéité/succession, événement, présence/absence,
passé/présent/avenir, devenir, (dis)continuité, (ir)réversibilité, progrès/déclin,
(r)évolution-changement, conservation-tradition, mémoire/oubli, vie/mort…

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ENSEIGNEMENT ET ÉVALUATION
Le cours se déroulera sous forme de séminaire combinant des exposés
magistraux, des présentations de textes par les étudiants et des discussions
pour développer la réflexion. Les exposés magistraux serviront non seulement à
introduire aux thématiques des textes au programme, qui seront présentés par
les étudiants, mais aussi à les contextualiser culturellement et à les situer
philosophiquement les uns par rapport aux autres dans le champ de la
problématique du cours, ainsi qu’à organiser les transitions historico-
systématiques nécessaires à une compréhension synthétique.
Pour se préparer aux discussions, les étudiants auront à faire leur part de
recherche, lecture et réflexion tout au long de la session. Ils devront se
procurer, à la COOP-UQAM, le recueil des textes au programme, et lire ces
textes avant qu’ils ne soient abordés dans le cours, pour être capables
d’intervenir en connaissance de cause dans les discussions. De plus, ils pourront
aussi trouver dans la bibliographie, ou ailleurs, des études sur les thèses et les
théories des auteurs de ces textes classiques, ainsi que bien d’autres ouvrages
sur les thèmes du temps et de l’histoire.
L’évaluation portera sur :
1) la présentation du (ou des) texte(s) d’un des sept auteurs au programme, à
faire lorsque l’auteur sera abordé au cours de la session, comptant pour 25 % de
la note globale ;
2) la participation aux discussions tout au long de la session, comptant pour 25 %
de la note globale ;
3) une dissertation (15 à 20 pages) sur un sujet libre confrontant deux
conceptions philosophiques du temps et/ou de l’histoire, à remettre à la fin de la
session, comptant pour 50 % de la note globale.
Le barème qui sera utilisé pour la notation est celui en vigueur au Département
de philosophie de l’UQÀM :

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A+ (4.3)
90-100
B (3.0)
73-76
A (4.0)
85-89
B- (2.7)
70-72
A- (3.7)
80-84
C+ (2.3)
65-69
B+ (3.3)
77-79
C (2.0)
60-64
Pour l’oral comme pour l’écrit, seront évaluées : la connaissance et la
compréhension des textes et des théories, la pertinence du jugement et la
rigueur de l’argumentation, l’ampleur de la recherche, la profondeur de la
réflexion et la clarté de la formulation. Pour la dissertation, l’orthographe, la
syntaxe grammaticale, le style et la ponctuation, la structure et la présentation
(notes, bibliographie, sommaire) seront aussi pris en considération.
Il est demandé aux étudiants de dactylographier leurs travaux ( à 1.5 interligne,
police 12 ), d’en conserver une copie pour éviter d’avoir à les refaire en cas de
perte et d’y joindre une enveloppe timbrée à leur adresse s’ils désirent les
récupérer.
Note de la Direction à inclure dans les plans de cours
Vu l’ampleur et le nombre des infractions de nature académique tant dans notre
institution que dans les autres universités, l’UQAM a modifié son Règlement no
18 sur les « Infractions de nature académique ». Ce dernier s’articule autour
d’une philosophie institutionnelle de « tolérance zéro » relativement aux actes de
plagiat, autoplagiat, fraude, copiage, tricherie, falsification de document ou
création de faux document, etc. Ainsi, toutes les étudiantes, étudiants se
doivent de respecter les politiques et règlements de l’Université du Québec à
Montréal. Afin de favoriser la meilleure connaissance de ce règlement, nous vous
invitons à lire, dans les plus brefs délais, le Règlement no 18 sur les infractions
de nature académique qui se trouve à l’adresse suivante:
http://www.instances.uqam.ca/reglements.
Par ailleurs, le Service des bibliothèques a conçu une page Web sur le plagiat à
l'adresse suivante : www.bibliotheques.uqam.ca/recherche/plagiat/. Vous y
trouverez de nombreuses informations pertinentes qui permettront d'éviter le
plagiat.

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CALENDRIER
1. (13 /01/10) Introduction
2. (20/01/10) Antiquité I ( du VIe siècle au IVe siècle av. J-C )
3. (27/01/10) ARISTOTE
4. (03/02/10) Antiquité II ( du IVe siècle av. au IVe siècle ap. J-C )
5. (10/02/10) AUGUSTIN et Moyen-Âge ( du IVe au XVIe siècle )
6. (17/02/10) Modernité I ( du XVIe au XVIIIe siècle )
7. (23/02/10) KANT
8. (03/03/10) HEGEL
9. (10/03/10) Modernité II ( XIXe siècle )
10. (17/03/10) NIETZSCHE
11. (24/03/10) BERGSON
12. (31/03/10) Contemporanéité I ( XXe siècle )
13. (07/04/10) HEIDEGGER
14. (14/04/10) Contemporanéité II ( XXe siècle )
15. (21/04/10) Conclusion