FEYDEAU CAFÉ-CONCERT On purge bébé Mais ne te promène donc pas toute nue Textes Georges Feydeau Mise en scène Laurent Meininger Chansons du répertoire d’Yvette Guilbert © Jean-Luc Simon Spectacle créé en mai 2010 à L’Aire Libre / Saint-Jacques-de-la-Lande. FEYDEAU CAFÉ-CONCERT On purge bébé Mais ne te promène donc pas toute nue textes Georges Feydeau mise en scène Laurent Meininger jeu Priscille Cuche, Marie-Laure Crochant, Stéphan Gueydan, Elios Noël, Boris Sirdey costumes Myriam Rault régie lumière Benoît Brochard construction du décor Yann Cholet, David Thébault régisseur David Thébault chansons du répertoire d’Yvette Guilbert production L’Aire Libre / Saint-Jacques-de-la-Lande, L’Archipel / Fouesnant, Quai des Rêves / Lamballe aide à la production de la DRAC Bretagne avec le soutien du Théâtre du Canal / Pays de Redon L’Aire Libre 2 place Jules Vallès – 35136 St-Jacques-de-la-Lande 02 99 30 70 70 / [email protected] / www.theatre-airelibre.fr n° de licence d’entrepreneur de spectacles 1037019 / 1037020 / 1037021 Georges Feydeau (1862 - 1921) biographie Fils de l'écrivain réaliste Ernest Feydeau, Georges Feydeau se tourne très tôt vers le monde des lettres. Encouragé par Eugène Labiche, auteur de vaudevilles célèbres, il écrit deux comédies, Le Diapason et Amour et piano, ainsi que des monologues dont il fait la lecture dans des cabarets parisiens. A 25 ans il écrit et fait jouer Tailleur pour dames qui recueille succès auprès du public et reconnaissance du milieu théâtral. C'est en 1892, avec Monsieur Chasse qu'il devient célèbre. Georges Feydeau écrit ses plus grandes réussites de 1892 à 1912 au rythme incroyable d'une pièce par an, On purge bébé, Occupe-toi d'Amélie… Ses pièces ont toutes été saluées, souvent imitées et sont encore jouées aujourd'hui. S'il domine le théâtre de Boulevard de la fin du 19è siècle, son sens du quiproquo et sa capacité à transformer une situation banale en délire scénique, ont fait dire de lui qu'il a annoncé le théâtre burlesque et l'absurde de Ionesco. Résumés On purge bébé (1910) Mais ne te promène donc pas toute nue (1911) On purge bébé (1910) M. Follavoine, un fabricant de porcelaine, a invité à déjeuner, dans son coquet appartement, un client de marque : Chouilloux, président de la Commission qui doit statuer sur l'acquisition par l'Armée française de pots de chambre destinés aux hommes de troupe. Il espère emporter le marché, ayant mis au point un système de pots présumés incassables. Pour mettre toutes les chances de son côté, il a invité également Mme Chouilloux et son amant de cœur, un certain Truchet. L'infortune conjugale de Chouilloux est en effet de notoriété publique, et il eût été malséant de ne pas inviter le trio au grand complet. Mais un événement fâcheux va contrarier ses plans. Sa femme, Julie, encore en bigoudis et robe de chambre, vient le trouver dans son bureau pour se plaindre des caprices de leur fils Hervé, dit Toto : ce dernier, qui « n'a pas été » ce matin-là, refuse obstinément d'avaler le purgatif qu'on lui destine. Chouilloux arrive sur ces entrefaites et s'efforce de jouer les conciliateurs, lui-même ayant été soigné naguère pour « constipation relâchée ». Tout va se liguer contre Follavoine : deux pots de chambre lancés à titre d'essai dans le couloir pour impressionner son client vont se briser en mille morceaux ; sa femme excédée par l'attitude peu coopérative du visiteur va le traiter publiquement de cocu ; l'arrivée intempestive de Mme Chouilloux et de son amant mettra le comble à la confusion. Follavoine, à bout de nerfs, quitte la maison, laissant en affectueux têteà-tête sa femme et son fils, qui n'a toujours pas pris sa purge. Mais ne te promène donc pas toute nue (1911) Le salon du député Ventroux. Celui-ci reproche à sa femme de se montrer trop souvent en tenue légère devant leur fils ou devant Joseph, leur domestique. Lorsque M. Hochepaix, maire de Moussillon-les-Indrets et adversaire politique de Ventroux, vient solliciter une faveur pour ses administrés, Clarisse apparaît encore dans la même tenue, provoquant à nouveau la fureur de son époux. La jeune femme est piquée à la croupe par une guêpe. Persuadée que son cas est grave, elle prie son mari de bien vouloir sucer la plaie. Ce dernier s'y refuse. M. Hochepaix, sollicité à son tour, se dérobe également. On va donc faire appel à un médecin. Sur ces entrefaites, on annonce la visite de Romain de Jaival, journaliste au Figaro venu interviewer Ventroux. Celui-ci passe dans la pièce voisine afin d'y poursuivre son entretien avec M. Hochepaix et il demande au reporter de bien vouloir patienter quelques minutes. Survient alors Clarisse qui, prenant Jaival pour le médecin, lui fait examiner l'endroit douloureux et extirper l'aiguillon. Entrant à ce moment précis, Ventroux, indigné, repousse brutalement le journaliste dont il révèle l'identité à sa femme. Soudain il s'aperçoit que Clémenceau, son voisin, se trouve à sa fenêtre: il a assisté au spectacle et il ricane. « Ah! je suis foutu! ma carrière politique est dans l'eau! » s'exclame le parlementaire, pendant que Clarisse, avec une inconscience désarmante, adresse de petits saluts au tribun. Extrait Les Enfants (1887) de Georges Feydeau Les Enfants, un court monologue écrit au début de la carrière d'auteur de Feydeau, fut créé dans le cadre des cafés-concerts dont ce dernier était friand, avant d’être porté sur la scène de la ComédieFrançaise par Coquelin aîné. On trouve dans ce texte l’embryon de ce qui deviendra un thème fondateur de son œuvre : le bouleversement occasionné par la naissance d’un enfant au sein du couple. J'entends souvent parler de l'homme - A l'appui de nos arguments ! - Pour sa supériorité: Que les bêtes sont raisonnables !... Rien le rend-il si lâche, en somme, A quoi ça sert-il, les Enfants? Si sot, que la paternité? Puis, se séparant dans la vie, En vérité, je me demande, La bête va de son côté, Quand je constate les tourments Libre au gré de sa fantaisie, Qu'il faut toujours qu'on en attende: Ignorant sa postérité. A quoi ça sert-il, les Enfants? On les adore - eh! pourquoi faire? Et l'on se voue à leur bonheur! A quoi bon se river sur terre Un boulet, de gaîté de coeur? C'est le trouble, l'inquiétude, Un tracas de tous les instants! Tout, sans espoir de gratitude... A quoi ça sert-il, les Enfants? Et l'on subit le magnétisme Qui vous plie à ce tout petit; Est-ce orgueil ou bien égoïsme? Devant son oeuvre on s'aplatit. L'homme est fier de sa créature, S'en fait l'esclave en même temps. Et c'est la loi de la nature! A quoi ça sert-il, les Enfants? Ah! je comprends vraiment la bête Insouciante à ses petits, Qui, le temps qu'il faut, les allaite, Puis, part sans l'ombre de soucis. Voilà des instincts admirables ! Les petits peuvent bien se dire: "Ça ne sert à rien, les parents!" Mais chacun vit comme il désire !... [...] Yvette Guilbert Yvette Guilbert, est née à Paris le 20 janvier 1865. Elle est morte à Aix-en-Provence le 4 février 1944. C’est une chanteuse française du Café-concert. En 1885, elle suit des cours d'art dramatique. Elle se révèle « timide à la ville et audacieuse à la scène », comme elle le rapporte elle-même. Elle fait ses premiers pas au Théâtre des Bouffes du Nord, puis passe au Théâtre de Cluny. Fin 1885, Yvette Guilbert rencontre Charles Zidler, directeur de l'Hippodrome et créateur du Moulin Rouge. En 1887, elle entre au Théâtre des Nouveautés où elle a notamment un petit rôle dans une pièce de Feydeau. L'année suivante, elle passe au Théâtre des Variétés, où, là encore, elle n'a que de petits rôles. Elle décide alors de se tourner vers la chanson et le café-concert. En 1889, elle obtient un engagement à l'Eldorado, qu'elle quitte presque aussitôt pour entrer à l'Éden-Concert, mais ne parvient toujours pas à se faire un nom. En août 1889, Freud vient l'écouter à l'Eldorado. Par la suite, Freud affichera dans son bureau une photo dédicacée et ils entretiendront une correspondance assez suivie. Elle interprète de nombreuses chansons de Paul de Kock. Le succès n'arrive qu'en 1891, après un engagement au Moulin Rouge. Marcel Proust lui consacre son premier article dans Le Mensuel en février 1891. Atteinte d'une grave maladie à partir de 1900, elle finit quand même par remonter sur scène, au Carnegie Hall de New York en 1906, puis au Casino de Nice en 1913, mais avec un répertoire tout à fait nouveau, composé de chansons plus « littéraires », comportant des reprises de poésies anciennes et modernes, ainsi que des chansons du MoyenÂge. Elle consacre la fin de sa vie à refaire les grandes salles d'Europe et d'Amérique, ouvre une école de chant à Bruxelles, tourne dans quelques films, rédige des chroniques, fait de la mise en scène, anime des émissions de radio, écrit des livres. Elle a enregistré ses chansons pendant près de quarante ans, depuis le presque tout début du cylindre commercialisé (et gravé individuellement) aux disques enregistrés électriquement, laissant ainsi une trace bien précise d'une voix humaine dans le développement des techniques d'enregistrement. Extrait de Madame Arthur Yvette Guilbert par André Sinet Madame Arthur est une femme Qui fit parler, parler, parler, parler d'elle longtemps, Sans journaux, sans rien, sans réclame Elle eut une foule d'amants, Chacun voulait être aimé d'elle, Chacun la courtisait, pourquoi ? C'est que sans être vraiment belle, Elle avait un je ne sais quoi ! Madame Arthur est une femme Qui fit parler, parler, parler, parler d'elle longtemps, Sans journaux, sans rien, sans réclame Elle eut une foule d'amants, Madame Arthur est une femme Qui fit parler d'elle longtemps. Sa taille était fort ordinaire, Ses yeux petits mais sémillants, Son nez retroussé, sa voix claire, Ses pieds cambrés et frétillants Bref, en regardant sa figure, Rien ne vous mettait en émoi ; Mais par derrière sa tournure Promettait un je ne sais quoi ! (…) pour en savoir plus : www.chanson.udenap.org Laurent Meininger Intentions « Nous voudrions faire un théâtre qui fût compris de tous, ou du moins qui pût être compris de tous et pût devenir la nourriture de tous. Sans rien sacrifier de sa qualité » Jacques Copeau « Peu importe le lieu pourvu que ceux qui s'y rassemblent aient besoin de nous écouter , que nous ayons quelque chose à leur montrer , et que ce lieu soit animé par la force de la vie dramatique contenue en nous. Si nous ne savons ou aller, allons dans la rue. Ayons le courage de montrer que notre art est sans asile , que nous ne connaissons plus notre raison d'être et ne savons plus de qui l'attendre. » Jacques Copeau 1908 est une année charnière dans la carrière de l'auteur car s'achève la période des grands vaudevilles à quiproquos et 1908 inaugure la série des pièces en un acte. Du mariage au divorce était le titre auquel Feydeau songeait pour un cycle de cinq farces conjugales en un acte écrites en 1908 et 1916. Il ne s'agit plus du tout ici de vaudevilles contrairement à ce que l'on peut penser mais bel et bien d'authentiques farces atrocement cruelles sous leurs apparences burlesques. Le trait commun de ces courtes pièces et tout particulièrement On purge bébé et Mais ne te promène donc pas toute nue est l'enfer conjugal, avec pour constat que le bonheur matrimonial n'est qu'un leurre. Le pessimisme, le scepticisme, à l'égard de l'amour prédomine dans la pensée de l'auteur. L'intrigue est concentrée sur le déchirement cruel du couple où « les scènes » éclatent à tout propos par exemple au sujet de l'éducation des enfants, de la tenue vestimentaire, et où tout est sujet à querelles. C'est la confrontation de deux égoïsmes et l'absence de tout effort pour comprendre l'autre qui constituent la substance même de l'action. « Les hommes, les maris, les époux » égoïstes, intéressés, mesquins, vaniteux et lâches sont tyrannisés, harcelés par des femmes jalouses, dominatrices, obstinées, vulgaires, mesquines, de mauvaise foi transformant en un enfer à deux le foyer uni. C'est ici dans les dernières pièces de Feydeau que les personnages sont les plus vrais, mais la vision du couple atteint alors à une telle violence/cruauté (celle d'un règlement de comptes) que l'on peut rapprocher Feydeau de Strinberg, l’auteur de Père, ou même de Bergman avec Scènes de la vie conjugale, les uns et les autres plus ou moins directement sous l’influence de Shopenhauer. Car en somme c’est peut-être ce « vouloir-vivre » (« wille zum leben ») de Shopenhauer que l’on retrouve souterrainement derrière le rire chez Feydeau : toute relation ne se fait que sur le mode du combat ; c’est la guerre des sexes et cette lutte sans merci est d’autant plus impitoyable qu’elle use du piège de l’amour. A la différence de ses contemporains cependant, Feydeau associe toujours à cette vision pessimiste des relations humaines un humour qui finit par mettre à distance la cruauté. Sur le plateau, Feydeau, c’est le mouvement qui remue, entraîne et finalement balaie tout sur son passage ; c’est un mouvement torrentiel, un rythme effréné qui emporte l’action et les spectateurs avec elle. C’est une mécanique du mouvement et du langage implacable, mathématique, qui s’apparente à une folie, tant les objets en question semblent dérisoires alors même qu’ils sont les révélateurs de troubles bien plus profonds - ceux liés aux carcans sociaux et familiaux, aux frustrations et à la peur de ne pas se réaliser comme individu. On bouge beaucoup à priori dans ce théâtre, mais le mouvement, la danse provoquée essentiellement par les entrées et sorties des personnages, n’est pas une simple agitation : derrière la superficialité apparente des nombreuses allées et venues des protagonistes se cache une rage existentielle de l’ordre de la pulsion. Il est donc, pour moi, nécessaire que tous les moyens soient concentrés sur les acteurs. Tout doit partir d’eux, tout doit être relié à eux. La machine du théâtre ne doit pas se substituer à tous ceux qui seront sur le plateau, mais les prolonger, les compléter, les éclairer. L’harmonie des corps, des voix, l’ensemble des mouvements, des attitudes, des actions doit être l’essentiel et la substance de la mise en scène. Une attention particulière sera portée au rythme. Le théâtre de Feydeau s’inscrit dans le mouvement et dans la vie qu’il insuffle à ses personnages, mais se définit aussi par la qualité d’un comique verbal qu’il maîtrise parfaitement. C’est dans son rire que l’on entend la poésie du texte et c’est ce que nous nous efforcerons de faire entendre. La scénographie sera constituée de huit poteaux de 3,5 mètres de hauteur, chacun relié par une toile blanche très épaisse qui permettra des jeux d’ombres. Les sept espaces entre chaque poteau seront autant d’entrées possibles pour les circulations des comédiens dans un dispositif que j’imagine comme « machine à jouer ». Abandonner un certain réalisme et faire confiance à l’écriture de l’auteur s’avère pour moi une priorité. Une nécessité Aller au théâtre est une initiative personnelle pas spécialement évidente à entreprendre. La vie est trop urgente, le spectacle du monde trop tragique, les modes de vie ont changé et cette initiative n'est plus une nécessité culturelle et sociale. Une démarche juste consisterait à créer des formes théâtrales qui puissent être jouées dans tous les théâtres, mais aussi sur toutes les places de villages ; de jouer l'hiver entre des murs et l'été à l'extérieur ; pouvoir jouer en appartement une forme qui le lendemain se joue dans un grand lieu. Là est notre désir, notre nécessité à porter des œuvres théâtrales sur de multiples scènes, avec le souci d'un théâtre pour tous. Par scène j'entends n'importe quel lieu où l'on peut représenter une œuvre dramatique. Travailler vers un « théâtre pauvre » est une nécessité en terme de valeurs et en tant que mission du service public. Ne pas recourir au superflu est essentiel à la création. Il me semble important d’axer le travail sur la force du théâtre, des voix, des corps, des mots sans céder à la mode, car le théâtre rassemble à l’inverse de l’audiovisuel et autres médias actuels, il est au service de l’homme, de ses aspirations, de ses passions, de ses contradictions, de son besoin de liberté, de son mystère devant l’inconnu. C’est à nous aujourd’hui d’avoir une filiation contemporaine avec ceux qui ont œuvré pour décentraliser le théâtre après-guerre. Le théâtre doit sortir des centres-villes pour partir à l’aventure des quartiers, des campagnes, des idées reçues pour lutter contre cette pensée fataliste du « de toute façon, c’est pas pour moi ». Cela peut paraître désuet, mais c’est la valeur essentielle pour que perdure un théâtre qui fédère par sa pensée, par ses convictions. Face à l’évasion vulgaire, au soulagement facile que proposent les médias de masse, le théâtre doit œuvrer de toute son âme pour fédérer un public d’aujourd’hui sans oublier jamais que la beauté, la poésie, la qualité, l’intelligence sont les fondements de sa légitimité. L’équipe artistique LAURENT MEININGER, metteur en scène Né en 1973 École Nationale de Saint Etienne (1995-1997) Théâtre – comédien 2010 / 2011 Mille francs de récompense de Victor Hugo, m/s Laurent Pelly, Théâtre National de toulouse 2009 / 2010 Clarisse et les autres de David Duportier, m/s Jean-Louis Hourdin, Lectures sous l’arbre, TNP Villeurbanne 2009 Je suis en colère mais ça me fait rire, de Eugène Duriff, Jean-Pierre Siméon, Jean-Yves Picq, m/s Jean-Louis Hourdin, CDN de Dijon 2009 / 2009 La petite pièce en haut de l'escalier de Carole Fréchette, m/s Blandine Savetier, Mettre en Scène, Rennes, Théâtre du Rond-Point 2008 - Chantier de Novarina, m/s Thierry Roisin, CDN de Bethune - Nuit de David Missonnier, m/s Jean-Christophe Saïs, Théâtre Ouvert 2007 - Incendies de Wajdi Mouawad, m/s Stanislas Nordey, Théâtre National de Bretagne - Hedda Gabler de Henrik Ibsen, m/s Richard Brunel, Théâtre National de la Colline 2006 - Electre de Hugo Von Hofmannsthal, m/s Stanislas Nordey, Théâtre National de Bretagne 2005 / 2008 Le roi nu d’Evguéni Schwartz, m/s Laurent Pelly, Théâtre Athénée Louis Jouvet 2005 / 2006 Cris de Laurent Gaudet , m/s Stanislas Nordey, Théâtre Ouvert 2005 Le triomphe de l'amour de Marivaux, m/s Stanislas Nordey, Théâtre des Amandiers 2004 La puce à l’oreille de Georges Feydeau, m/s Stanislas Nordey, Théâtre National de la Colline 2002 L'Africaine de Roland Fichet, m/s Annie Lucas, Scène Nationale de St Brieuc Dehors devant la porte de Wolfang Borchert, m/s Cédric Gourmelon, Théâtre National de Bretagne Violence de Didier Georges Gabily, m/s Stanislas Nordey, Théâtre National de la Colline (2002), Théâtre National de Bretagne (2001) 2001 Naissances / Chaos du nouveau III, m/s Robert Cantarella, Stanislas Nordey, Frédéric Fisbach, Annie Lucas, conception Roland Fichet, Théâtre Gérard Philippe 2000 Festival de la correspondance, m/s Richard Brunel, Château de Grignan Naissances / Chaos du nouveau II, m/s Robert Cantarella, Annie Lucas, Stanislas Nordey, conception Roland Fichet, Théâtre d’Ivry, Théâtre National de Bretagne 1999 Porcherie de Pier Paolo Pasolini, m/s Priscille Cuche, Les Subsistances de Lyon 1998 Naissances / Nouveau monde, m/s Robert Cantarella, Julie Brochen, Annie Lucas, conception Roland Fichet, CDN de Nîmes Castelet en jardin, m/s Emilie Valentin, Château de Grignan Télévision 2008 Henri IV, réalisation Jacques Malaterre , France 2 Pédagogie et Interventions 2002 / 2003 Maison d'arrêt pour hommes de Saint Brieuc 2005 / 2006 Prison des femmes de Rennes, réalisation d’un spectacle public 2006 Intervention au CASH de Nanterre Amandiers (Culture à l'hôpital) Atelier service gériatrie hôpital de Nanterre (Culture à l'hôpital) PRISCILLE CUCHE, comédienne Ecole Nationale de Saint Etienne (1995-1997) Elle joue sous la direction de - Jean-Louis Hourdin dans Je suis en colère mais ça me fait rire, Textes de Jean-Pierre Simeon, Eugène Duriff , Jean-Yves Picq / Woyzeck de G. Buchner - François Chatôt & Jean Louis Hourdin dans Une Confrérie de farceurs (Comédie Française) - Cecile Marmouget dans Dyptique Ostrovski - Paul Fructus dans Sbam de Paul Fructus / Besoin de personnes Création du Gueulard de Nilvanche - Christiane Véricel préparation de Curimi à Thessalonique en Grèce. - Jean Christophe Barbaud dans Ouverture de Jean-Christophe Barbaud - Archipel Théâtre dans Du Désordre, spectacle itinérant en camion - Chantal Morel dans Crime et Châtiment adapté de Dostoïevski / La révolte de Villiers L'Isle Adam / Frankenstein adapté de Mary Shelley / Dernier homme adapté de Mary Shelley - Robert Cantarella, Annie Lucas, Julie Brochen dans Les naissances, conception de Roland Fichet - Emilie Valentin dans Castelet en jardin Elle met en scène également - Porcherie de Pier Paolo Pasolini aux Subsistances de Lyon, 1999 - L'oeil du jour de J.M Lanteri (assistante à la mise en scène) cie gazoline 2003 - Fin d'un conte de Reinaldo Arenas à L'élysée, Lyon, 2005 - La Louve de Guillaume Perrot, Saint Etienne, 2006 - Stage de théâtre, Prison de Varennes Le Grand autour de Karl Valentin, 2007 - Alice au pays des merveilles adapté de Carroll et Fabrice Melquiot, 2008 Enfin, elle créé Sur la scène, cabaret musical issu du répertoire d’Yvette Guilbert MARIE-LAURE CROCHANT, comédienne Théâtre National de Bretagne Studio Pygmalion Au théâtre Les sang des rêves (K. Acker), mise en scène P. Allio Sans tuer on ne peut pas (R. Fichet), mise en scène G. Fornet et R. Chopinot Ça va (P. Minyana), mise en scène R. Cantarella Atteintes à sa vie (M. Crimp), mise en scène S. Nodey Viol (B. Strauss), mise en scène L. Bondy La religieuse (D. Diderot), mise en scène A. Theron (prix d’interprétation J.J. Gautier 2004) Le voyage d’hiver (F. Schubert), mise en scène I. Shonbein L’intruse (M. Maeterlinck), mise en scène N. Kiniecik L’humanité (A. Stramm), mise en scène S. Nordey La petite pièce en haut de l’escalier (C. Fréchette), mise en scène B. Savetier) Pièces d’identités (auteurs divers), mise en scène R. Fichet Sainte Jeanne (B. Brecht), mise en scène R. Cantarella Film Inspecteur La Brea (téléfilm), réalisation S. Rothemund BORIS SIRDEY, comédien Né en 1979. Ecole Nationale Supérieur d’Art Dramatique du Théâtre National de Bretagne [2000-2003] Il joue sous la direction de - François Tanguy dans Ricercar et Coda, Théâtre du Radeau - Alexis Fichet dans Bastards of Millionaires de Laurent Quinton, L’Aire Libre - Silvano Vololina dans Trois Actes de Sandrine Le Mével-Hussenet, Festival de Poche - Cécile Apsara dans le spectacle de danse Las Carmen, Le Triangle - Alexandre Koutchevsky dans Ciel dans la Ville, L’Aire Libre - Guillaume Gatteau dans Par les Villages de Peter Handke, Angers - Marie Vayssière dans Tartarin de Tarascon d'après Alphonse Daudet, Ille-et-Vilaine - Stanislas Nordey dans La Nuit au Cirque d'Olivier Py, Atteintes à sa vie de Martin Crimp et La puce à l'oreille de Georges Feydeau. Il participe à Pièces d’Identité, d'après des textes d'auteurs contemporains, conception Roland Fichet. Enfin il joue dans - Vacances Célestes, court métrage de Vincent Joly à voir sur http://entrelesgouttes.free.fr - Selon Rachel, long métrage de Sylvie Habault avec Mickaël Lonsdale et Denis Lavant à Andé et à Fez au Maroc - Le beau dimanche, film de Dominique Cabrera réalisé lors d’un stage au Moulin d’Andé - Cale Sèche, court métrage de Vincent Joly à voir sur http://entrelesgouttes.free.fr ELIOS NOËL, comédien Né en 1982. Ecole Nationale Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre National de Bretagne. Promotion 4 (2000-2003). Directeur pédagogique : Stanislas Nordey Pratique de la danse avec Loïc Touze et du chant avec Martine Joséphine Thomas. THEATRE Feydeau café-concert de Georges Feydeau. Mise en scène de Laurent Meininger - création au Théâtre de l'Aire Libre / Saint-Jacques-de-la-Lande, mai 2010. Top Management de Xavier Brossard - Performance. Création au festival Mythos / Rennes, avril 2009 Ce qui reste dans vie d’après Ivanov d’Anton Tchekov - Mise en scène de Jean Pierre Baro - présentation de chantier au théâtre Mains d’Oeuvres / Saint Ouen, avril 2009 puis création au CDN d’Orléans, novembre 2010 Petit navire de Normand Chaurette. Mise en scène d’Olivier Lopez - création au CDN de Caen, février 2009 puis tournée en France, mars 2009 Le songe d’une nuit d’été de William Shakespeare. Mise en scène de Yann Joël Collin - création au théâtre national de l’Odéon, novembre 2008 puis tournée en France, automne 2009 Ciel dans la ville spectacle itinérant écrit par les auteurs de la compagnie Lumière d’août. Mise en scène de Alexandre Koutchevsky - création au théâtre de l’Aire Llibre / Saint-Jacques-de-la-Lande, juin 2008 puis tournée prévue au Mali et au Burkina Faso, automne 2009 Nouvelle vague et rivage écrit et mis en scène par Garance Dor - création à la Ménagerie de Verre au festival Etrange Cargo 2008 Rendre une vie vivable n’a rien d’une question vaine écrit et mis en scène par Eléonore Weber - création à la Chapelle des Pénitents blancs, festival d’Avignon 2007 Le bourgeois, la mort et le comédien spectacle regroupant : les Précieuses Ridicules, le Tartuffe et le Malade Imaginaire de Molière - mise en scène de Eric Louis - compagnie LA NUIT SURPRISE PAR LE JOUR - tournée en France de novembre 2005 à février 2007 - reprise au Théâtre National de l’Odéon, Novembre 2007 Je m’appelle Vanessa de Laurent Quinton. Mise en scène de Eléonore Weber. Création au festival « Mettre en scène » au TNB, novembre 2004 L’intruse de Maurice Maeterlinck. Mise en scène de Nathalie Kiniecik - création au Théâtre Paul Bert / Rennes, octobre 2004 La nuit au cirque d’Olivier Py. Mise en scène de Stanislas Nordey - création au TNB puis en tournée dans le département d’Ille et Vilaine, avril à juin 2004 Le triomphe de l’amour de Marivaux. Mise en scène de Stanislas Nordey - création au TNB, mars 2004 puis tournée en France Pièces d’identité projet conçu par Roland Fichet - création à Saint Brieuc, janvier 2004 Atteintes à sa vie de Martin Crimp - Mise en scène de Stanislas Nordey - création au TNB, novembre 2003 Zik et Zak spectacle de clowns - Mise en scène de Charline Grand - tournée dans le département normand de 2001 à 2003 CINEMA 36 faits d’herbes court métrage réalisé par Laure Montanier - 18 min, septembre 2005 ENSEIGNEMENT Assistant de l’école du TNB - avril à juin 2008 Stage théâtre organisé autour de Molière avec des élèves du lycée de Vesoul, mars 2005 RENAUD LAGIER, éclairagiste Né en 1971, éclairagiste, membre de la Coopérative 326. Il rencontre le théâtre en 1988 auprès de troupes lycéennes et s’oriente ensuite vers les éclairages. Il parfait sa formation à la fois auprès de metteurs en scène tels que P. Goyard, G. Morel, A. Caubet … et dans des théâtres où il est régisseur lumière (T.G.P CDN de Seine St Denis, Théâtre 71 de Malakoff …). Il poursuit en même temps son travail d’éclairagiste auprès de jeunes compagnies. Dans les années 90-2000, il alterne des régies lumières en création et en tournée avec P. Goyard, A. Caubet, M. Langhoff, J. Nadj... et des créations d’éclairages pour les spectacles de Jean LambertWild (Coopérative 326), Nasser Martin Gousset (Cie La maison), Hervé Peyrard et Luc Chareyron (Cie Archipel), la Cie Les Lucioles… Actuellement, il travaille les éclairages pour des metteurs en scènes : J. Lambert-Wild (Comédie de Caen), P. Cuche (Cie la Mine), Lorcy (Cie ô fantômes) et les chorégraphes P. Jamet ( Cie Clara Schotch) et J. Bouvier (Cie J. Bouvier). STEPHAN GUEYDAN, contrebasse, soubassophone Après des débuts dans la musique rock, à la basse électrique, il étudie la contrebasse à Jazz Action Valence. Il intègre alors le groupe Carabosse (chanson). Il s 'est ensuite tourné vers un projet mêlant musique et cirque avec la compagnie bAlAgAn, le jazz manouche avec Ugro Gackano et la musique acoustique avec le Taraf des trois Becs, groupe au sein duquel il joue du soubassophone. Il poursuit son parcours à travers la musique traditionnelle de l'Est avec l'accordéoniste François Heim, le jazz et les musiques improvisées avec le Grand Chahut Collectif (Marquis Tsaw, le Grand Ensemble, Balinaises Chahutations). Il participe actuellement à la dernière création théâtrale de Jean-Louis Hourdin, Je suis en colère, mais ça me fait rire. La presse Ouest-France Sortir Mercredi 19 mai 2010 Ouest-France Sortir Jeudi 20 mai 2010 Le Télégramme Morlaix ville Dimanche 2 janvier 2011 Réveillon au théâtre. Une belle soirée Vendredi soir, le Théâtre du Pays de Morlaix affichait complet. La soirée de la Saint-Sylvestre a été largement plébiscitée. Entre théâtre, musique et petits fours, les spectateurs se sont régalés. Vendredi, à 20h15, le hall d'entrée du théâtre grouillait déjà de monde et la foule bruissait à l'approche du début du spectacle. La soirée réveillon a affiché complet avec le spectacle et le café-concert. Deux extraits de pièces de Feydeau étaient proposés. Elles étaient revisitées par la compagnie Aire libre qui a privilégié une mise en scène minimaliste. Vaudevilles aux effets garantis Le spectacle a débuté par quelques chansons et la pièce «On purge bébé». Avec Follavoine qui cherche à décrocher le marché des pots de chambre incassables, Chouilloux, sa femme et son amant, on était en plein vaudeville, avec résultat garanti. Après l'intermède musical café-concert de chansons du répertoire d'Yvette Guilbert le deuxième extrait de Feydeau a été présenté aux spectateurs. «Mais ne te promène donc pas toute nue» qui a pour sujet un couple qui se dispute, parce que Madame s'est promenée une fois de plus en petite tenue, ce qui ne sied guère aux moeurs de Monsieur. À partir d'une dispute conjugale, les quiproquos s'enchaînent dans cette satire de la vie de couple, provoquant les rires et réactions du public. Petits fours après le spectacle Dans la salle, beaucoup de Morlaisiens mais aussi de nombreux habitants de communes voisines. Le Théâtre du Pays de Morlaix justifiait là pleinement son rôle de théâtre ouvert à tous. On a pu apercevoir dans le public quelques élus, notamment Annie Loneux, vice-présidente de Morlaix-communauté, Agnès Le Brun, maire de Morlaix et prochainement députée européenne, Georges Aurégan, adjoint à la culture et Gilles Baillet, conseiller municipal. Vers 22h40, en sortant de la salle, les spectateurs ont été accueillis par les bénévoles de l'association qui ont servi petits fours et boisson champagnisée. Le réveillon était réussi, les douze coups de minuit pouvaient retentir pour basculer en 2011. Ouest-France On a vu Vendredi 18 février 2011 Tournée 2010 / 2011 FEYDEAU CAFÉ-CONCERT On purge bébé Mais ne te promène donc pas toute nue 2010 29, 30 octobre L’Archipel / Fouesnant 31 décembreLe Théâtre du Pays de Morlaix / Morlaix 2011 17, 18 février Espace Pierre Etrillard / Saint-Nicolas de Redon 21 février Festival Bretagne en Scène / Fouesnant 22 avril Quai des rêves / Lamballe 27, 28, 29 avril L’Aire Libre / Saint-Jacques-de-la-Lande Juin (dernière semaine) dans quatre communes autour de Fouesnant Conditions financières FEYDEAU CAFÉ-CONCERT On purge bébé Mais ne te promène donc pas toute nue Prix pour une représentation Prix pour deux représentations Prix pour trois représentations 4 150 € 6 300 € 8 450 € A prendre en charge par l’organisateur Transport des personnes 8 personnes / billet SNCF A/R (dont 4 depuis Rennes, 2 depuis la Drôme (26), 2 depuis Paris) Défraiements (hébergement, repas) / base tarif Syndeac 8 personnes Transport du décor Location d’un véhicule utilitaire de 13 à 15 m3 depuis Rennes Montage et filage Montage Démontage 3 services 1 service personnel d’accueil technique 2 techniciens / 2 services personnel d’accueil technique 2 techniciens / 1 service Illustration réalisée spécialement pour Feydeau Café-Concert par Jean-Luc Simon. L’équipe de L’Aire Libre Jean Beaucé direction 06.75.29.58.71 Angela De Vincenzo administration 02.99.30.64.39 Maryse Dault relations publiques 06.32.63.60.30 Nathalie Crié-Magnien secrétariat / communication 02.99.30.39.88 Julie Paichereau comptabilité 02.99.30.64.40 Sébastien Martin régie générale 06.85.07.84.25 Benoît Brochard régie lumière 02.99.30.39.91 L’Aire Libre 2 place Jules Vallès – 35136 St-Jacques-de-la-Lande 02 99 30 70 70 / [email protected] / www.theatre-airelibre.fr n° de licence d’entrepreneur de spectacles 350970 / 350971 / 350972