Marche La Route présente
JE#NE#SAIS#QUOI#
D’après(les(chansons(d’Yvette#Guilbert(
Et(sa(correspondance(avec(Freud(
Durée&1h15#
#
Chant(et(conception(:(Nathalie#Joly(
Piano(:(Jean#Pierre#Gesbert#(
Sous(le(regard(complice(de(Jacques#Verzier
Spectacle ébauché sur une proposition de Paul Denis à la demande de la Société Psychanalytique de Paris pour le 150ème
anniversaire de la naissance de Freud et les 80 ans de la SPP, en coréalisation au Théâtre de la Tempête/Cartoucherie
(novembre & décembre 2008). Créé avec l’agrément des Sigmund Freud Copyrights, du London Freud Museum, de la Société
des Gens de Lettres de France et des éditions Gallimard.
Orly Centre Aragon Triolet 26 novembre 2010
Paris Hall de la chanson (conférence chanson) 27 novembre 2010
Saint Cloud Les trois Pierrots 7 décembre 2010
Paris Théâtre de la Vieille grille du 14 décembre 2010 au 2 janvier 2011 Série 17 représentations
Bar le duc ACB Scène Nationale 13 janvier 2011
Laon, Maison des arts et loisirs 14 janvier 2011
Clichy-sous-Bois Espace 93 16 janvier 2011
Vibraye Quai des Arts 21 janvier 2011
Bron Espace Albert Camus 25 janvier 2011
Orne ODDC 11 février 2011
Autriche Institut français de Vienne / Musée Freud, 2011 (en cours)
Tournée Brésil & Argentine, mars 2011 (en cours)
Le CD livre réunit les 19 chansons d’Yvette Guilbert interprétées dans le spectacle, il est accompagné d’un livret de 48 pages rassemblant les
textes des chansons et toute la correspondance inédite entre Freud et Yvette Guilbert. Marche la Route / Seven Zyc
La presse en parle…
Le Monde - …Un spectacle passionnant… Nathalie Joly retrouve le parlé-chanté caractéristique de Madame Yvette - Véronique Mortaigne
Libération - Un spectacle débordant d’humour et d’intelligence….Tonique et drôle, Je ne sais quoi est un petit miracle - François-Xavier
Gomez
Télérama - Il faut voir pour le plaisir ce spectacle - bijou - Sylviane Bernard-Gresh
Europe 1 - Nathalie Joly pratique à merveille l’art du parlé-chanté et excelle à rendre les nuances de ce répertoire très Parisien et libertin.
Avec malice et une extraordinaire précision, elle joue et chante l’amour sous toutes ses formes… la passion dévorante - Diane Shenouda
Pariscope - Le tandem s'en sort impeccablement… - Maxime Landemaine
Le Point - Le Paris que le psychanalyste aimait, ses dits et non-dits, servis sur plateau.- Valérie Marin La Meslée
Le Point - Le spectacle fonctionne comme un songe, un saut dans l'inconscient et le Paris d'antan - Marie Audran
France Culture - Un savoureux spectacle sur l’admiration musicale que Freud vouait à Yvette Guilbert - David Jisse - L’oreille d’un sourd
Le Journal du Dimanche - Le spectacle est une petite merveille [...], l’humour, l’élégance et l’authenticité ravivent l’ambiance magique du
café-concert à la grande époque du Divan Japonais et du Moulin rouge - Alexis Campion
Le Nouvel Observateur - Nathalie Joly fait resurgir l'âme du café-concert du Paris de l'entre-deux guerres - Timothée Barrière
Allegro - …Un moment divin - Joshka Schidlow
Version Fémina JDD - Le numéro de cabaret de Nathalie Joly est à la fois intello et populaire. Un régal ! Eric Emmanuel Schmitt
La Provence - Enlevée et profonde, la proposition musicale de Nathalie Joly séduit. Un spectacle aussi agréable que réussi. -
Olga Bibiloni
La Marseillaise - Du rire aux larmes, dans une atmosphère feutrée, un spectacle à la fois grave et léger - Cédric Coppola
Cosmopolitan - …même aujourd’hui dans « Sex and the city » t’oserais pas… - Sylvie Overnoy
Site : http://marchelaroute.free.fr
2
JE NE SAIS QUOI
Freud avait entendu Yvette Guilbert dès ses débuts au Cabaret lors de son premier séjour à Paris, lorsqu’il suivait les consultations de
Charcot vers 1890. Elle figurait pour lui le Paris de sa jeunesse. Frappé par l’esprit de l’interprète qui saisit l’âme humaine avec humour et
cruauté, compassion et tendresse, il lui fait part de son admiration. Tous deux cherchaient dans les “terres inconnues” de la sexualité ce qui
alimente la vie de l’esprit. Yvette Guilbert, la diseuse fin de Siècle, reine incontestée du caf’conc’, fut pendant cinquante ans l’ambassadrice de
la chanson française dans plus de trente pays. Son art de l’authenticité séduit Freud. Leur correspondance inédite retrace l’exil de Freud et
leurs échanges entre Vienne, Paris et Londres. Cette création témoigne d’une amitié qui dura un demi-siècle. On reconnaîtra le « Je ne sais
quoi » de la célèbre chanson « Madame Arthur » ou le « Dites-moi que je suis belle », chanson préférée du Maître de la Psychanalyse.
Passionnée par les formes parlées et chantées, et particulièrement par la musique de Kurt Weill et le sprech gesang, Nathalie Joly dirige
depuis longtemps ses recherches vers le répertoire des années 30-40 : en France dans la chanson réaliste ou l’intermède forain, en
Allemagne dans le cabaret Berlinois, en Espagne dans le café cantante, comme en Roumanie dans la doîna, partout on retrouve dans cette
Europe de l’entre-deux-guerres cet art particulier du parlé chanté. L’origine en France de cet art, c’est chez la première diseuse, Yvette
Guilbert, qu’il faut la chercher, comme Sarah Bernhard est le maître dans l’art de la déclamation. Charles Gounod lui dit en
l’entendant : « Continuez à parler en chantant comme vous le faites, c’est là votre "merveille", ce chant parlé, ce rythme dans le verbe ».
« Pour l’artiste, comme pour la diseuse de chansons, cette science du beau parler doit s’augmenter de la science d’allumer et d’éteindre les
mots, de les plonger dans l’ombre ou dans la lumière, selon leur sens, de les amoindrir ou de les amplifier, de les caresser ou de les mordre,
de les sortir ou de les rentrer, de les envelopper ou de les dénuder, de les allonger ou de les réduire…» Yvette Guilbert (La chanson de ma
vie, Grasset).
Sigmund Freud prétendait ne pas aimer la musique, mais il aimait les chansons d’Yvette Guilbert, pas seulement parce qu’elles lui rappelaient
le Paris de sa jeunesse, mais par tout ce que ces chansons exprimaient de sentiments profonds, de désirs, de conflits et d’humour dans la
détresse. A l’inverse de Romain Rolland qui s’abandonnait volontiers au « sentiment océanique » communiqué par les foules ou par
l’orchestre, Freud se gardait de l’exaltation, sans doute pensait-il que c’est un état qui fait perdre le contact avec la réalité et a toujours
quelque chose de factice. Il n’aimait l’air qu’avec la chanson, mais aussi avec le talent de l’artiste, avec sa présence charnelle. L’émotion dont
il parle en évoquant certaines pages d’Yvette Guilbert, « La soularde » par exemple tient à la justesse du texte dans l’expression du malheur,
de la déchéance sociale et du rejet dont la souffrance psychique est l’objet, mais aussi au talent de la comédienne chantante, de l’artiste dont
Freud n’a jamais tenté de réduire le mystère : « Pourquoi frémit-on en entendant La Soularde ” ou pourquoi répond-on “oui” avec tous ses
sens à la question: “Dites-moi si je suis belle” ? Mais on en sait si peu là-dessus », écrivait-il à son amie. La souffrance psychique et sa
négation vont de pair avec le refus de l’inconscient : Freud ne pouvait qu’être sensible aux manifestations de l’inconscient qui apparaissent à
tout moment dans les couplets d’Yvette Guilbert : la joie sadique de la dame du « Fiacre », débarrassée de son mari, le pragmatisme
indulgent de Dame Gertrude, dame entretenue, qui préfère tellement choisir les vieux, l’omniprésence de la sexualité dans la vie… Yvette
Guilbert se joue et joue des traits les plus noirs de l’esprit. C’est sur cette communauté de sensibilité que s’est fondée l’amitié de Freud et
d’Yvette Guilbert, liés par leur aptitude commune à l’indulgence et plus encore à l’humour, cette musique du sourire si nécessaire pour
supporter les vicissitudes de l’existence.
Paul Denis (©Préface du CD livre « Je ne sais quoi »)
Programme des chansons
Wenn ich mir was wünschen dürfte (de Friedrich Hollaender)
Dites-moi que je suis belle ( D’E. Deschamps, musique anonyme du XIVe siècle)
Laissez faire le temps (d’Y. Guilbert)
J’ m’embrouille (de Paul de Kock / Musique d’Y. Guilbert)
L’éloge des vieux (Abbé de L’attaignant / Y.Guilbert)
Verligodin (Trad. / Y. Guilbert)
4 chansons parisiennes de Léon Xanroff :
- Le fiacre
- Très bien
- L’hôtel du n°3
- Maîtresse d’acteur
Quand on vous aime comme ça (de Paul de Kock / Musique d’Y. Guilbert)
La glu (Légende bretonne: Jean Richepin / Charles Gounod)
Madame Arthur (de Paul de Kock / Musique d’Y. Guilbert)
On dirait qu’c’est toi (D’Eugène Lemercier / Musique Victor Leclerc)
Les bonnes grosses dames (de Jean Bataille)
D’elle à lui (de Paul Marinier)
Im chambre séparée (Valse viennoise de Richard Heuberger)
La soularde (de Jules Jouy / Eugène Porcin)
Le petit cochon (Eugène Héros / HT Smith
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Calendrier
La Mutualité à Paris 6è, 150ème anniversaire der la naissance de Freud et 80 ans de la SPP
Procope pour la Fédération Européenne de la Psychanalyse, Paris 6è
La Vieille grille à Paris 5è (2008 et 2009)
La Mirande, Musiques en Festival d’Avignon 2008
Théâtre de la Tempête/Cartoucherie (novembre–décembre 2008)
Le comptoir à Fontenay sous bois, mars 2009
Arménie Théâtre Philarmonique d’Erevan (fête de la musique 2009)
Festival d’Avignon 2009, Théâtre du Petit Chien
Festival d’Estagel (Corbières) août 2009
Portugal Institut Français de Lisbonne 22ème colloque Société Portugaise de Psychanalyse
Théâtre de la Vieille Grille à Paris 6ème du 17 décembre 2009 au 3 janvier 2010.
Théâtre Firmin Gémier à Antony 26 janvier 2010
Théâtre Jean Vilar à Suresnes 5 février 2010
L’Allan, Scène Nationale de Montbéliard 9 et 10 mars 2010
Théâtre du Val d’Yerres, Brunoy 30 mars 2010
Le Lucernaire Paris 6ème, 10 février au 25 avril 2010
Festival Dedans Dehors (Essonne) Lardy, 22 mai 2010
Maroc Marrakech, 6 juin 2010
Paris 7ème, 22 juin 2010
Caves Legrand, Galerie Vivienne, Paris 2ème, le 24 juin 2010
9ème Rencontres d'Houlgate 19 juillet 2010
Brésil Teatro José de Alencar, Fortaleza, 25 juillet 2010
Théâtre de Lenche à Marseille : du 1er au 17 octobre 2010
Scène Nationale d'Albi, Musée Toulouse Lautrec 19 et 20 octobre 2010
Espagne Institut français de Madrid 26 octobre 2010
Institut français de Barcelone 28 octobre 2010
Grèce, Thessalonique Institut français - fondation Telloglion (exposition Toulouse-Lautrec) 12 novembre 2010
PROCHAINES DATES :
Orly Centre Aragon Triolet 26 novembre 2010
Couvent des Récollets, Paris 10ème/ colloque du Hall de la chanson avec V.Mortaigne (Le Monde) et N.Joly, 27 novembre 2010
Les trois Pierrots à Saint Cloud, hommage à Marie Bonaparte Musée des Avelines 7 décembre 2010
Théâtre de la vieille grille, Paris 5ème du 14 décembre 2010 au 2 janvier 2011
Bar le duc ACB Scène Nationale 13 janvier 2011
Laon, Maison des arts et loisirs 14 janvier 2011
Clichy-sous-Bois Espace 93, 16 janvier 2011
Vibraye Quai des Arts 21 janvier 2011
Bron Espace Albert Camus 25 janvier 2011
Donfron ODDC 11 février 2011
Autriche Institut français de Vienne / Musée Freud, en cours
Argentine Brésil tournée francophonie 2011 en cours
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Biographies
CHANT ET CONCEPTION Nathalie Joly est passionnée par toutes les formes parlées chantées, à l’origine de ses précédents
spectacles. Je sais que tu es dans la salle sur Yvonne Printemps et Sacha Guitry, Cabaret ambulant (1 CD) sur le Théâtre forain, J’attends un
navire - Cabaret de l’exil sur Kurt Weill, Cafés Cantantes chansons de superstition (1 CD), Paris Bukarest sur Maria Tanase (1 CD c /o rue
Stendhal). Comédienne–chanteuse, elle obtient un 1er prix de chant à l’unanimité au CNR de Boulogne Billancourt, un 1er prix de musique de
chambre et le D.E. de technique vocale, puis travaille sous la direction de Philippe Adrien Rêves de Kafka » et « voï »), Thierry Roisin
(« Les Pierres »), Michel Rostain (« Jumelles »), Diego Masson (« Chansons de Bilitis »), Alain Françon, et l’Opéra de Lyon (« La vie
Parisienne »), Maurice Durozier, Lisa Wurmser, Olivier Benezech, Simon Abakarian… et des compositeurs comme Maurice Ohana, le GRAME,
James Giroudon et Pierre Alain Jaffrenou, David Jisse, Christian Sebille, Philippe Legoff… Directrice vocale pour les spectacles de Lisa
Wurmser et Patrick Sommier, elle enseigne en France (CNAC) et à l’étranger, notamment au Théâtre National et à l'Université des Beaux arts
de Kaboul en Afghanistan, où elle a réalisé le film Tashakor.
PIANO Jean Pierre Gesbert Pianiste et acteur, il enseigne le chant aux élèves-comédiens de l’Ecole du Studio à Asnières et réalise avec
la troupe du Studio l’Opéra de quat’sous de Martin Barbaz. Il travaille notamment avec Laurent Pelly Les bouchons chantent Mireille et Jean
Nohain « Opérette », il accompagne Philippe Meyer dans Causerie et Paris la grande, Fabienne Guyon, Mona Heftre, Lydie Pruvot Conjugaison
Fatale, et Nathalie Joly dans J’attends un navire - Cabaret de l’exil d’après Kurt Weill. Parallèlement il travaille avec Laurent Pelly, Jérôme
Savary et Hervé Van der Meulen.
MISE EN SCÈNE Jacques Verzier Acteur et chanteur, il a joué au théâtre Euripide, Shakespeare, Molière, Dubillard, Cormann,
Minyana, dans des mises en scène de Philippe Adrien, Eric Vignier, Robert Cantarella, Jean-Luc Lagarce. Après avoir chanté Mireille et Jean
Nohain en compagnie des Bouchons à l'Olympia, il est de toutes les aventures musicales de Laurent Pelly : Souingue, Et Vian, en avant la
Zique et C'est pas la vie (2001). Il participe à La Théorie de la démarche de Balzac, m.e.s. Jean Lacornerie Kiss me Kate, Théâtre Mogador Le
Cabaret de Jérôme Savary (rôle du maître de cérémonie), Les Hors la loi d'Alexandre Bonstein, m.e.s. Agnès Boury Souingue Souingue, m.e.s.
Laurent Pelly, Sugar Opéra de Toulon Pour toi, Baby ! de George Gershwin, m.e.s. Jean Lacornerie Signé Vénus et Lady in the dark de Kurt
Weill m.e.s. Jean Lacornerie, Le Belvédère d'Otto von Horvath, et La nuit des rois de Shakespeare mise en scène par Jacques Vincey. Et sur
les scènes lyriques : Les Aventures du Roi Pausole, m.e.s. Alain Marcel La Vie Parisienne, m.e.s. Alain Françon, Les contes d’Hoffmann,
Production de Louis Herlo
Nathalie Joly & Jacques Verzier se sont rencontrés sur la création des Rêves de Kafka, puis de voï sous les auspices de Philippe Adrien.
Premiers échanges de vocalises. Ils se retrouvent gulièrement sur plusieurs créations : 40 paysages fixes pour piano d’Yvan Blanloeil au
Théâtre de la Bastille, La vie Parisienne d’Offenbach avec l’Opéra de Lyon sous la direction d’Alain Françon, Opéra Nostra d’Eric Lareine, où ils
jouent ensemble Polly et Peachum. Ils ont créé et joué ensemble le spectacle sur Kurt Weill « J’attends un navire, cabaret de l’exil » au Théâtre
de la Tempête
Compagnie Marche La Route : Historique
JE SAIS QUE TU ES DANS LA SALLE de Pierre Danais et Nathalie Joly, Mise en scène Lulu Ménasé, sur Yvonne Printemps et Sacha Guitry :
Théâtre de la Potinière PARIS, Rodez
SURABAYA TRIO Trio Kurt Weill. Théâtre National de Chaillot PARIS
CABARET AMBULANT de Maurice Durozier sur le Théâtre forain, chant Nathalie Joly, Guitare John Niglo : Espace Hérault PARIS et tournée
en France 1 CD (Voyageurs de la nuit)
CINQ SUR MOI – CONJURATION LYRIQUE Loup du Faubourg PARIS
J’ATTENDS UN NAVIRE - CABARET DE L’EXIL Nathalie JOLY et Jacques VERZIER chantent Kurt WEILL : Théâtre de la Tempête
PARIS et tournées : Suresnes, Fontenay aux Roses, Fontenay sous bois, Estagel, Antony, Brétigny sur Orge , Cluny, Goethe Institut et Péniche
Opéra à Paris, Corbeil, Saint André les Vergers, Clichy sous Bois, Amiens Comédie de Picardie, Chat noir et Loup du faubourg à Paris, Cluny,
IF Casablanca au Maroc...
CAFES CANTANTES Chansons de superstitions Chant et conception: Nathalie JOLY, Guitare flamenca : Manuel Delgado, Accordéon : Francis
Jauvain, Percussions : Philippe Foch, - Mise en scène et compositions Maurice Durozier
Trianon Transatlantique à Sotteville-les-Rouen, Sevran, Clichy-sous-bois, Pavillons sous Bois, St Denis, Flèche d’or à Paris , Planète Andalucia
Montreuil, Théâtre du Soleil Cartoucherie, Tournée au Brésil 1 CD (Marche la route) 1 film 18mn d’Olivier Simonnet (Caméra L)
PARIS BUKAREST Nathalie Joly chante Maria Tanase , Accordéon Thierry Roques - Mise en scène Maurice Durozier Label Francophonie
Créé en résidence à l’Institut français de Casablanca, Tournée MAROC IF Rabat, AF Essaouira, El Jadida, ROUMANIE IF Bucarest et Festival
d’Arad, PORTUGAL IF Lisbonne, AFGHANISTAN CCF Kaboul fête de la musique et lycée de filles Malalaï, ESPAGNE Festival de Otono
Madrid, BRÉSIL « Année de la France au Brésil» SESC Sao Paulo et Arraraquara, TV SESC Brésil, ARMÉNIE Erevan, fête de la musique,
France: Festival d’Avignon 2007 La Mirande, Passage vers les étoiles à Paris, Epée de bois Cartoucherie, Granville, festival Balkanique, Saint-
Ouen, Bondy, CNAC Chalons en champagne, Festival dedans-dehors, Brétigny sur Orge, Le Plessis Paté, Longjumeau, La Norville, Orly,
Sainte Affrique, Metz, Montpellier Théâtre d’O (« double portrait de Nathalie Joly ») … 1 CD (rue Stendhal)
TASHAKOR (Merci) Film documentaire sur Kaboul de Nathalie Joly (27mn) 5ème Festival international de cinéma Iranien en Exil dédié aux
femmes 2007 Théâtre du Soleil, Paris, mai 2008, Festival Malalaï 27 mai 2010
JE NE SAIS QUOI de Nathalie Joly : d’après les chansons d’Yvette Guilbert et sa correspondance avec Freud. 1 CD Clivre (Marche la Route /
Seven doc), Théâtre de la Tempête Cartoucherie, Mutualité, Procope, Vieille grille, Caves Legrand et Lucernaire à Paris, Festival d’Avignon
Petit chien et La Mirande, Estagel, Arménie, Portugal, Maroc, Suresnes, Antony, Val d’Yerres, Montbéliard, Houlgate, Festival dedans dehors
(Essonne), Marseille, Albi, Bar le duc, Saint Cloud, Clichy sous bois, Vibraye, Bron, Espagne, Grèce … déjà 200 représentations
ACTIVITÉS PEDAGOGIQUES France (ENSAC Chalon en Champagne), Maroc, Espagne, Allemagne, Afghanistan
5
Revue de presse JE NE SAIS QUOI
PARIS La Vieille Grille (2008 / 2009) / La Tempête (Nov. et Déc. 2008) / Le Lucernaire (10 février au 25 avril 2010)
LE MONDE 24.12.09
De l'intérêt de Sigmund Freud pour Yvette Guilbert, la plus moderne des chanteuses d'antan. Nathalie Joly retrouve le parlé chanté
caractéristique de « Madame Yvette ». Parce qu'il s'intéressait aux femmes, à l'art, et à leurs mystères respectifs, Sigmund Freud avait été
subjugué par Yvette Guilbert (1865-1944). Le médecin viennois était venu à Paris en 1890 afin de suivre les consultations du professeur
Charcot, grand spécialiste de l'hystérie. La chanteuse de cabaret faisait ses débuts à l'Eldorado, et le fondateur de la psychanalyse écouta
bouche bée Dites-moi si je suis belle, chantée sur une mélodie tortueuse datant du XIVe siècle. Freud resta fidèle au modèle favori de Toulouse-
Lautrec, qui la dessinait sans relâche, taille fine, yeux perdus, longs gants noirs.
En 1897, la plus moderne des chanteuses d'antan épousa un autre Viennois, biologiste, Max Schiller. Plus tard, Freud accrocha à son mur, à
côté du portrait de son amie l'écrivain Lou Andreas-Salomé, celui de cette femme qui fascina Paris et bien au-delà, jusqu'à ce qu'elle tombe
malade en 1900. Et Freud entretint une passionnante correspondance avec la "diseuse fin de siècle", unique en son art du parlé-chanté et du
théâtre en scène. Passionnée par ce genre très européen, Nathalie Joly a construit un spectacle, Je ne sais quoi, fondé sur dix-neuf chansons
et dix-huit lettres inédites, écrites entre 1926 et 1939 - Freud était alors réfugié à Londres. Elle l'a créé fin 2008 à l'initiative de la Société
française de psychanalyse, à la Cartoucherie de Vincennes, et le présente jusqu'au 31 cembre avec un pianiste, Jean-Pierre Gesbert, sur la
petite scène de la Vieille Grille, un cabaret comme il en reste peu à Paris. Un passionnant coffret a, en outre, été édité, qui contient les
chansons du spectacle et le texte des lettres qui lui ont été confiées par le Freud Museum de Londres. D'Yvette Guilbert, on a gardé ces
chansons composées par Léon Xanrof - un certain M. Fourneau, qui transposa son nom en latin, fornax, et inversa le tout -, qui firent le miel de
Barbara, à ses débuts en 1950. Le Fiacre ou la magnifique Maîtresse d'acteur sont des mélodies qui ont traversé le siècle. Yvette Guilbert, la
diseuse, mettait des musiques sur des textes de Paul de Kock (Madame Arthur), des thèmes anciens (Verligodin) ou s'emparait de drames
fabuleux, comme celui de La Glu (de Jean Richepin et Gounod) ou de La Soularde (Jules Jouy et Eugène Porcin). Freud s'interrogeait sur
l'essence de l'artiste. D'un côté, Yvette Guilbert, qui changeait sans cesse de registre - drame, humour, personnages louches, prudes, voyous,
femmes trahies, femmes cruelles, femmes naïves, etc. De l'autre, par exemple, un Charlie Chaplin, "qui joue toujours le même rôle, celui du
garçon souffreteux, pauvre, sans défense, maladroit, mais pour qui finalement tout tourne bien. Or, pensez-vous que pour jouer ce rôle il lui
faille oublier son propre moi ? Au contraire, il ne représente jamais que lui-même, tel qu'il était dans sa pitoyable jeunesse", écrit Freud à Max, le
mari de "Madame Yvette". A propos d'Yvette Guilbert, qui a une trentaine de "femmes" à son répertoire, Freud reçoit cette réponse de Max
Schiller : "Yvette Guilbert a une formidable énergie de concentration, une sensibilité très forte, une imagination tout à fait extraordinaire. A cela
s'ajoutent une capacité d'observation considérable, et enfin, une volonté monumentale de créer dans le vrai, fût-ce à ses dépens." En ce sens,
Je ne sais quoi est un spectacle passionnant, drôle souvent, jamais pesant, sobre (mise en scène de Jacques Verzier), qui permet à la fois de
redécouvrir des chansons dites alistes (La Soularde), des fables (La Glu, histoire d'un pauv' gars qui tue sa mère et lui prend le coeur à la
demande d'une cruelle amoureuse ; sur le chemin, il court, le coeur tombe, roule sur le chemin et lui demande en pleurant : "T'es-tu fais mal
mon enfant ?") ; des polissonneries (Quand on vous aime comme ça). Nathalie Joly chante avec justesse, éclaire l'importance de la star du
Moulin rouge et du Divan japonais, sans jamais chausser les gros sabots qui permettraient de comprendre le "je ne sais quoi" qui attise les
passions autour de Madame Arthur. Véronique Mortaigne
LIBÉRATION 06 et 07.02.10
JE NE SAIS QUOI SUR LE DIVAN A l'image de Madame Arthur "qui fit parler d'elle longtemps, longtemps, longtemps" grâce à son "je ne
sais quoi", le spectacle ainsi baptisé, déjà louangé dans nos colonnes (Libération du 18 décembre 2008) n'en finit pas de séduire : après la
Cartoucherie de Vincennes, le Off d'Avignon et la Vieille Grille en décembre, il s'installe au Lucernaire. Réécouter les chansons de la grande
Yvette Guilbert (1865-1944) est en soi un vrai plaisir, tant Nathalie Joly excelle à rendre les nuances et sous-entendus de ce répertoire oublié.
Mais Je ne sais quoi est bien plus qu'un récital : il s'articule autour de la correspondance entre la chanteuse et son admirateur, Sigmund
Freud, qui la découvrit quand il vint à Paris suivre l'enseignement du Dr Charcot. Dans une de ces missives, Yvette définit son art comme "la
science d'allumer et d'éteindre les mots, de les plonger, selon leur sens, dans l'ombre ou la lumière". Tonique et drôle, Je ne sais quoi est un
petit miracle qui ressuscite l'esprit perdu du café-concert refuge de l'esprit parisien et de la liberté de dire. François-Xavier Gomez
TELERAMA 17.03.10 et 14.04.10 Mais quel est donc ce « Je ne sais quoi » qui attise les passions autour de « Madame Arthur » dans la
célèbre chanson d’Yvette Guilbert ? Peut-être justement ce qui charma Freud lorsque, en 1889, il vit sur la scène la jeune chanteuse qui devait
devenir entre les deux guerres une star des cabarets. Nathalie Joly reprend de manière savoureuse, un certain nombre de ses chansons dans
le spectacle qu’elle présente avec Jean Pierre Gesbert au piano. Chansons coquines et polissonnes, réalistes et cruelles. Il faut voir pour le
plaisir ce spectacle - bijou : Pour la voix, pour la justesse et pour l’humanité grouillante que Nathalie Joly fait naître, bien qu’il laisse un peu sur
leur faim ceux qui espéraient en savoir davantage sur les rapports étonnants de Freud et de celle qui lui envoya, quelques semaines avant sa
mort, une photo avec ces mots : « De tout mon cœur, au grand Freud ». Sylviane Bernard-Gresh
Version FEMINA / JDD et 28 journaux de province 25.04.10 Agenda de Eric Emmanuel Schmitt, Ses goûts culturels : Un spectacle :
JE NE SAIS QUOI (au Lucernaire jusqu’au 25 avril puis en tournée) Articulé autour des chansons sentimentales et coquines d’Yvette
Guilbert et de la correspondance qu’entretenait celle-ci avec avec son célèbre ami Sigmund Freud, le numéro de cabaret de Nathalie
Joly est à la fois intello et populaire. Un régal !
EUROPE 1 02.04.2010 Journal présenté par Jean-Michel Duez Avec ce spectacle singulier, Nathalie Joly fait revivre l’esprit du café concert
des années 30. 'Je ne sais quoi' a été créé à l’occasion du 150ème anniversaire de la naissance de Sigmund Freud. La chanteuse reprend les
chansons d’Yvette Guilbert, l’une des grandes amies du créateur de la psychanalyse. Un moment de légèreté : brune, pimpante, enveloppée
dans sa robe kimono, elle est seule sur scène, simplement accompagnée d’un pianiste - d’ailleurs excellent. Et elle chante les chansons
d’Yvette Guilbert, la reine du caf’ conc’ dans les années 20-30 que Freud admirait tant. Comme la chanteuse du début de siècle, elle pratique à
merveille l’art du parlé-chanté et excelle à rendre les nuances de ce répertoire très parisien et libertin. Avec malice et une extraordinaire
précision, elle joue et chante l’amour sous toutes ses formes… la passion dévorante : un spectacle (vous l’aurez compris) vraiment savoureux,
tonique et drôle. Diane Shenouda / Podcast : http://www.europe1.fr/podcasts/actu.xml
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