Neuroblastomes de haut risque - Service Central d`Authentification

UNIVERSITÉ DE NANTES
FACULTÉ DE MÉDECINE
PLACE DE LA CHIRURGIE
DANS LES NEUROBLASTOMES DE L’ENFANT
THÈSE DE DOCTORAT
École Doctorale : CHIMIE – BIOLOGIE
Discipline : BIOLOGIE, MÉDECINE, SANTE
Spécialité : Recherche clinique, Innovation technologie, Santé publique
présentée et soutenue publiquement par
Marc-David LECLAIR
le 27 juin 2008,
devant le jury ci-dessous :
Président Monsieur le Professeur Jean-Michel ROGEZ Nantes
Rapporteurs Monsieur le Professeur Yves AIGRAIN Paris
Monsieur le Professeur Pierre MOURIQUAND Lyon
Examinateur Monsieur le Docteur Olivier HARTMANN Villejuif
Directeurs de Thèse Monsieur le Professeur Yves LOURY Nantes
Monsieur le Professeur Jean-Christophe ROZÉ Nantes
1
1 – Introduction 4
2 – Rationnel 8
2.1 – Notion de groupes de risques 8
Facteurs pronostiques cliniques
Anomalies cytogénétiques
Classification POG/CCG
Projet de classification INRG
2.2 – Stratégies thérapeutiques 17
Neuroblastomes du nourrisson
Neuroblastomes de haut risque
2.3 – Place de la chirurgie 21
Neuroblastomes de bas risque
étendue de l’exérèse et risque de séquelles
neuroblastomes localisés L1
neuroblastomes localisés L2
neuroblastomes stade 4s
quelle place pour une stratégie observationnelle ?
Neuroblastomes de haut risque
neuroblastomes localisés amplifiant N-Myc
neuroblastomes stade 4
3 – Neuroblastomes pelviens localisés 32
Plan
0
2
4 – Chirurgie mini-invasive et cancers de l’enfant 48
5 – Laparoscopie et neuroblastomes abdominaux 57
6 – Conclusions et perspectives 69
7 – Annexes 74
7.1 - Listes de communications
7.2 - Classification INSS
7.3 - Critères INRG
7.4 - Critères de Philadelphie
7.5Localized pelvic neuroblastoma. J Clin Oncol 2004 ; 22 : 1689
7.6Chirurgie mini-invasive et cancers de l’enfant. Bull Cancer 2007 ; 94 : 1087
7.7Laparoscopic resection of neuroblastoma. Ann Surg Oncol 2008 ; 15 : 117
8 – Références 99
3
Liste des Abréviations
BRP Bonne réponse partielle
CCG Children’s Cancer Group
CGH Comparative Genomic Hybridization
EFS Event free survival
ENSG European Neuroblastoma Study Group
FISH Fluorescent in situ Hybridization
GPOH German society of Pediatric Oncology and Hematology
Gy Gray
HVA acide homo-vanyllique
ICT Irradiation corporelle totale
IDRF Image defined risk factors
INES Infant Neuroblastoma European Study
INPC International Neuroblastoma Pathology Classification
INRG International Neuroblastoma Risk Group
INSS International Neuroblastoma Staging System
LDH Lactico-déshydrogénase
LOH Loss of Heterozygosity
MIBG Méta-iodo benzylguanidine
MP Maladie progressive
NB Neuroblastome
NMA N-Myc amplif
NR Non réponse
NSE Neuron specific enolase
OS Overall survival
POG Pediatric Oncology Group
RC Rémission complète
RP Réponse partielle
VMA acide vanyl-mandélique
4
INTRODUCTION
E NEUROBLASTOME est la première tumeur maligne de l’enfant après les
tumeurs du système nerveux central, représentant un peu moins de 10% des
cancers diagnostiqués avant l’âge de 15 ans. C’est une tumeur maligne
embryonnaire du petit enfant, observée principalement avant 5 ans, et développée à
partir de cellules dérivées des crêtes neurales. Il s’agit donc d’une tumeur du système
nerveux sympathique, qui peut être observée au niveau des chaînes sympathiques para-
spinales et de la médullo-surrénale. Environ 5% des neuroblastomes se développent au
niveau des chaînes ganglionnaires sympathiques para-vertébrales cervicales, 20% au
niveau thoracique, et 70% dans le rétropéritoine (dont deux tiers au niveau de la
surrénale). Le taux d’incidence brut est d’environ 10 à 12 par million d’enfants de
moins de 15 ans, ce qui correspond à une centaine de cas par an en France [32].
Le neuroblastome est une maladie remarquable pas sa très grande hétérogénéité
clinique et génétique, qui va de la tumeur « presque bénigne » à une maladie
« presque incurable ». Cette apparence d’hétérogénéité cache en fait des maladies
différentes, aux caractéristiques moléculaires différentes. Chez certains patients,
particulièrement les nourrissons, le neuroblastome peut se développer,
éventuellement même disséminer à distance, avant de régresser spontanément. Chez
d’autres, en particulier les plus grands, une tumeur primitive ou son reliquat peut
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