Copie de MAQUETTE 03.2016 - Association Santé Aujourd`hui

Sommaire
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N° 28
Mars 2016
Entre nous : Édité par l’Association Santé Aujourd’hui - 5 rue Bel Air - 69800 Saint-Priest - Tél 04.78.20.90.98
ass.sante.auj@orange.fr - www.sante-aujourdhui.com
Directeur de la Publication : G. JEGOU - Coordination et rédaction : Y . ETROY - Abonnement annuel : 10 €
Imprimé par nos soins à 250 ex - Dépôt légal à parution ISSN : 2104-7812.
Saisie et maquette : Y. ETROY - Articles : Y. ETROY - O. PICHOT - A. TURPIN - M.C. VIAL
Sommaire
Page 2 : Nouveau service public d'information
Page 3 :
Les coupeurs de feu
Page 4 :
La rosacée
Page 5 :
Déchiffrer son bilan sanguin
Page 6 : Hommage à Odette Lacaze
Page 7 : D'où viennent les œufs de Pâques
Page 8 : Pêle mêle
Traditionnellement nous profitons du journal de mars pour vous annoncer notre
assemblée générale. Cette année, elle aura lieu le mardi 14 juin 2016.
Vous pouvez retrouver cette information, ainsi que d'autres, sur notre site web
relooké en vous connectant à www.sante-aujourdhui.com. L'objectif de
l'amélioration de notre site est de développer notre visibilité sur la commune et
d'apporter plus d'informations aux usagers.
Nous avons demandé et obtenu de la mairie la pose d'un panneau signalétique
du centre de santé sur la rue de l'Egalité en face de l'entrée du centre.
L'association a 20 ans depuis février dernier. Nous travaillons à l'organisation
d'un évènement qui marquera cet anniversaire et nous fera reconnaître de la
population.
Dans son projet associatif, Santé Aujourd'hui rappelle les valeurs fondamentales
de l'association qui sont une conception du soin basée sur la prévention
(exemple : notre partenariat avec le réseau DIALOGS - Diabète région
Lyonnaise Organisation Globale des soins entre professionnels de Santé), une
relation soignant-soigné basée sur le dialogue (exemple : l'aide aux aidants, les
soins de bien être...) une mission d'utilité sociale fondée sur l'intérêt général.
La vie associative permet l'échange et les initiatives procurent satisfactions
individuelles et collectives. Mais la vie associative ne peut exister que si des
bénévoles participent au Conseil d'Administration et donnent de leur temps.
Pourquoi ne viendriez-vous pas nous rejoindre ?
Le Président
Guy JEGOU
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Nouveau service public d'information
Aide aux personnes âgées et à leurs proches
Afin de faciliter leur quotidien, un portail d'information destiné aux personnes âgées en perte
d'autonomie et à leurs proches, est mis en place par le Ministère des affaires sociales;
Un service public proche de vous
La Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie (CNSA) donne une information, fiable et neutre
pour aider les personnes âgées et leurs proches aidants.
Le portail Internet ci-dessous, www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr, se veut avant tout pratique et
utile. Il répond à des questions concrètes : comment bénéficier d'une aide pour l'emploi d'une assistance
à domicile ? Comment être mieux protégé face aux colporteurs ? Vous y trouverez des articles clairs, des
vidéos explicatives, des dossiers thématiques mais aussi un annuaire de 10 000 structures en partie
médicalisées.
Un numéro d'appel en complément du dispositif
Vous souhaitez un contact direct ? La CNSA vous informe au 0820 10 39 39 (0,15 € TTC/min depuis un
poste fixe ou mobile). Des conseillers répondent à vos questions, du lundi au vendredi de 9 heures à
18 heures.
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Les coupeurs de feu
Hygie
HygieHygie
Hygie
Personne n’est capable de l’expliquer mais cela marche !
De nombreux témoignages populaires l’attestent mais on retiendra surtout le travail mené par Yvan
Brohard, historien des médecines populaires et auteur d’une trilogie (ensemble de 3 oeuvres qui peuvent
être vues comme une oeuvre unique ou 3 oeuvres distinctes) très documentée co-éditée avec l’Université
Paris Descartes et La Martinière.
Selon l’auteur, notre médecine actuelle a, contrairement à la
médecine chinoise, perdu la notion de globalité y compris dans la
lutte contre la douleur. Cependant, elle est l’héritière aussi bien
de préceptes cartésiens que de traditions très anciennes.
A ce sujet, une thèse de 2007 a recensé l’existence de près de
300 coupeurs de feu en Haute-Savoie, un de ces départements les
moins urbanisés qui constituent de véritables terreaux pour la
survivance de savoirs faire empiriques transmis par la tradition
orale ou l’héritage d’un don révélé.
Du côté de la médecine, on observe le phénomène de façon mesurée. Pour Patrice Mimoun, responsable
chirurgical du centre de traitement des brûlés de l’hôpital Saint-Louis à Paris, l’évolution des « brûlures
intermédiaires » est parfois difficile à prévoir. Dans certains cas, celles-ci s’aggravent alors que la
situation initiale laissait augurer d’une évolution favorable alors qu’à l’inverse des brûlures assez
impressionnantes au départ guérissent de manière étonnante alors qu’aucun traitement particulier n’est
mis en oeuvre.
Cette dualité constitue évidemment une situation favorable pour les coupeurs de feu et autres
guérisseurs. Par ailleurs, il ne faut pas négliger les effets psychologiques ou placébos à propos desquels
on a constaté que des inductions positives pouvaient avoir un effet bénéfique par l’activation de
mécanismes non complètement élucidés.
Enfin, on peut utilement s’interroger sur les constats retracés dans la thèse de médecine générale, menée
en 2007 par Nicolas Perret, sur les coupeurs de feu. Le champ de cette étude était celui de la prise en
charge ambulatoire et hospitalière des brûlures en Haute-Savoie. A cet effet, il a été auditionné ou
questionné plus d’une dizaine de coupeurs de feu d’origines socioprofessionnelles diverses (cinq
professionnels de santé, deux artisans, une employée de banque, un responsable administratif, une
commerçante, un agriculteur et un chauffeur routier), en présence de 134 soignants de services
d’urgence, 173 patients et enfin 210 médecins généralistes.
Premier constat, les soignants ont une bonne opinion des coupeurs de feu, estimant que leur efficacité
sur la douleur était forte ou totale à raison de 70 %. Au point qu’ils avaient proposé l’intervention d’un
coupeur de feu à 75 % des brûlés venus consulter et que les 3/4 de ces derniers avaient déclaré avoir été
soulagés. Par opposition, seulement 36 % des généralistes interrogés ont jugé souhaitable une
collaboration avec des coupeurs de feu.
En conclusion, il convient bien évidemment d’analyser ces
données avec prudence mais force est de constater que la
pratique populaire est encore bien vivante et qu’elle peut
valablement se présenter comme un complément à la
médecine classique.
Alain TURPIN
D'après un article paru dans le journal La Croix
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La rosacée
La rosacée est une maladie inflammatoire et chronique de la peau du visage qui se caractérise par une
atteinte des vaisseaux. Elle atteint environ 1 million de Français.
Cette maladie évolue par poussées et peut régresser spontanément après plusieurs années d’évolution. Le
plus souvent elle s'aggrave progressivement. Sa cause exacte n’est pas connue mais les peaux claires et
des facteurs héréditaires sont retrouvés. La rosacée n’est pas due à l’alcool ; par contre il est un facteur
aggravant. La rosacée touche le plus souvent les femmes (2 cas sur 3) de 30 à 50 ans avec atteinte des
joues et du menton. Les lésions seraient plus sévères chez l’homme avec atteinte du nez. Les patients se
plaignent de picotements ou de brûlures du visage.
Les lésions cutanées peuvent être isolées ou associées entres elles et comprennent :
des bouffées de rougeurs vasomotrices
des rougeurs persistantes (érythème) parfois associées à des petits vaisseaux apparents
(couperose)
des papules et/ou pustules
plus rarement des lésions hypertrophiques dénommées phymas (au niveau du nez, du menton, du
front)
La rosacée peut atteindre les yeux provoquant une conjonctivite, une blépharite (inflammation des
paupières), une kératite (inflammation de la cornée). Elle entraîne alors des larmoiements des yeux qui
sont injectés de sang, avec gonflement et rougeur des paupières avec sensation de corps étrangers, de
démangeaisons et de piqûre au niveau des yeux, yeux secs, sensibilité anormale à la lumière. En cas
d’apparition de ces derniers signes, il est important de consulter un ophtalmologiste.
Ce qu’il ne faut pas faire en cas de rosacée
éviter les corticoïdes sur la peau qui aggravent les signes.
éviter les aliments épicés, les boissons chaudes, l’alcool,
l’exposition solaire, les cosmétiques occlusifs et astringents.
éviter de s’exposer au froid ou au chaud (sauna, hammam).
éviter les massages, gommage, peeling de la peau.
Ce qu’il faut faire en cas de rosacée
nettoyer la peau sans l’agresser, avec un pain dermatologique
ou une lotion sans rinçage adaptée.
appliquer une crème adaptée pour la rosacée, non grasse.
appliquer une protection solaire fluide (indice 30 au moins).
pour le maquillage, utiliser des produits non occlusifs adaptés aux peaux érythrosiques ou
couperosiques.
Quels sont les traitements de la rosacée
pour traiter l’érythème ou la couperose, le traitement fait appel au laser vasculaire (traitement,
effectué en plusieurs séances espacées, non remboursé par l’assurance maladie).
en cas de papules ou de pustules peu importantes, appliquer sur la peau matin et soir un antibiotique
le métronidazole.
pour les formes plus sévères, un traitement par voie orale est indiqué sous forme d’antibiotique.
les formes hypertrophiques sont traitées par laser ou chirurgie.
Odile PICHOT
D’après un article du Dr Eric Ehrsam, dermatologue.
Hygie
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Quelques chiffres
Déchiffrer son bilan sanguin
Hygie
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Une prise de sang est un examen simple qui peut en dire beaucoup sur votre état de santé. Voici un guide
pour y voir plus clair dans vos analyses sanguines :
HEMATOLOGIE : ce bilan sert à mesurer les différents composants du sang, leur nombre et leur type.
On parle de numération formule sanguine (NFS).
La numération indique le nombre de cellules circulant dans le sang dont :
Les hématies : ce sont les globules rouges. Ils ont pour fonction de transporter l'oxygène dans tout
l'organisme.
L'hémoglobine : cette protéine, présente dans les globules rouges, est responsable de la couleur du
sang. Quand son taux est trop bas, on parle d'anémie.
Les leucocytes : ce sont les globules blancs. Leur nombre peut augmenter en cas d'infection (grosse
grippe, etc.) ou beaucoup plus rarement, de maladie de type leucémie.
La protéine C réactive (CRP) : elle augmente lors d'une inflammation (infection, rhumatisme
inflammatoire…).
Les plaquettes : ces cellules sanguines viennent s'agglutiner pour refermer un trou dans un
vaisseau, empêchant une hémorragie. Il faut en avoir suffisamment pour ne pas saigner
abondamment. Mais un nombre trop élevé augmente le risque de caillot.
La formule sanguine permet de connaître le type de cellules des globules
blancs présents dans le sang (polynucléaires neutrophiles, éosinophiles et
basophiles, lymphocytes et monocytes), exprimés en pourcentages. Par exemble
l'augmentation des polynucléaires éosinophiles peut mettre en évidence une
allergie ou une infection parasitaire.
IONOGRAMME : c'est le dosage des principaux ions du sang. Sodium,
potassium, calcium, magnésium et phosphore sont des indicateurs du bon
fonctionnement des organes.
BIOCHIMIE : la plupart des maladies ont un effet sur les constituants du sang.
Ferritine : son taux reflète le stock de fer contenu dans l'organisme.
Acide urique : en trop grande quantité, il explique les crises de goutte.
Glycémie : c'est la mesure du sucre présent dans le sang. Elle s'effectue à jeun et sert à repérer un
diabète.
Créatinine : ce composé azoté permet de surveiller le fonctionnement des reins.
HDL cholestérol : c'est le "bon" cholestérol. Son augmentation protège du risque vasculaire. Le
bilan lipidique mentionne aussi le "rapport cholestérol total/HDL". Trop élevé, cet indice est un des
facteurs de risque de maladies vasculaires.
Triglycérides : ce dosage dépend des graisses apportées par l'alimentation et l'alcool. Un taux trop
élevé est aussi un des facteurs de risque vasculaire.
Dosage du PSA (Antigène Prostatique spécifique) : son taux permet de surveiller chez l'homme
l'état de sa prostate.
ENZYMOLOGIE : les enzymes sont des molécules qui accélèrent les réactions chimiques.
Gamma-GT : la concentration dans le sang de cette enzymes augmente quand le foie est agressé,
comme lors d'une ingestion massive d'alcool et/ou de médicaments.
Transaminases : leur augmentatin indique la présence de lésions dans l'organisme, notamment au
niveau du foie. Par exemple, leur concentration est plus importante lors d'une hépatite virale,
médicamenteuse ou toxique, ainsi que lors d'une cirrhose.
HORMONOLOGIE : c'est l'étude des différentes hormones, de leur équilibre et leurs interactions. Il
est notamment ici question de la TSH, ou Thyroïd Stimulating Hormone, une hormone produite par
l'hypophyse pour stimuler le fonctionnement de la thyroïde. Son taux permet de mesurer l'activide
cette glande.
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