INTRODUCTION
Dès son accession à l‟indépendance le 07 août 1960, la Côte d‟Ivoire, état unitaire
, opte pour
le capitalisme avec un régime présidentiel. Jusqu‟à la fin des années 1970, la situation
économique de la Côte d‟Ivoire est florissante. Le taux de croissance annuel du produit
intérieur brut est élevé et dépasse les 7 % durant cette dernière décennie. Pendant cette
période, la Côte d'Ivoire axe sa politique de développement sur l'expansion des exportations
de matières premières et la substitution aux importations reposant sur quelques industries.
Les stratégies mises en œuvre sont alors particulièrement adaptées aux contraintes extérieures
et à l'environnement général. Une forte croissance est enregistrée et les changements
structurels s‟opèrent sans véritable déséquilibre interne ou externe. Le taux de croissance
moyen reste élevé (plus de 6,8 %) pendant les quinze premières années de l'indépendance du
pays (1960-1975). Il atteint même 10,2 %, entre 1960 et 1965. Il reste néanmoins supérieur à
celui des pays de l‟Afrique noire et même des pays occidentaux sur la même période.
L'épargne domestique quant à elle, se stabilise à un niveau relativement élevé, alors que
l'endettement extérieur et l'inflation demeurent bas.
Avec un PIB d‟environ 17 600 milliards de FCFA (35,2 milliards USD), soit un PIB par
habitant qui s'élève à 1600 USD en 2011, la Côte d‟ivoire fait partie des économies en voie de
développement. Elle reste un poids économique important pour la sous-région ouest-africaine
: elle représente 39% de la masse monétaire et contribue pour près de 40% au PIB de l'Union
Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA)
.
La Côte d‟Ivoire est alors considérée comme la vitrine de l'Afrique occidentale et un modèle
réussi de politiques libérales en matière de développement. Une telle performance particulière
s‟explique en partie par la stabilité politique qui distingue alors le pays de la plupart des Etats
africains : c‟est le miracle ivoirien.
L'économie est dominée par l'exportation de produits de rente, en particulier le café et le
cacao, pour lesquels la Côte d'Ivoire occupe les 3èmes et 1er rangs sur le plan mondial. Si
l'économie ivoirienne repose à titre principal sur le secteur agricole que favorise un climat
chaud et humide, l'apport de l'industrie au PIB est évalué à 20% et celui du secteur tertiaire à
30%.du PIB
.
La Côte d’Ivoire malgré qu’elle soit constituée par 60 ethnies s’est construite dans une nation unique.
L’UEMOA est une organisation sous régionale en Afrique de l’ouest regroupant 8 pays qui ont en commun
une monnaie ; le francs CFA.
Le pays a amorcé son développement en privilégiant les secteurs primaires et tertiaires au détriment de
secteur secondaire.