& dealmakers
N°14
Mardi 7 avril 2015
Décideurs. Vous venez de faire une belle acquisition en Autriche
avec Constantia Flexibles. 640 M€ de fonds propres investis, un sa-
cré pari ?
Frédéric Lemoine. C’est en effet une très
grosse opération puisque nous mettons
en général entre 200 et 500 M€ de fonds
propres par investissement. Nous détenons
aujourd’hui 73 % du capital de cette magni-
fique entreprise d’origine autrichienne. Ce
chiffre a probablement vocation à évoluer car
des minoritaires peuvent se greffer au projet et
nous comptons aussi soutenir les prochaines
opérations de M&A de la société. Constantia
Flexibles est le leader européen du packaging flexible mais elle
doit encore se développer aux États-Unis et dans les pays émer-
gents. Une stratégie de build-up est en cours et nous sommes
prêts à la soutenir. La fondation H. Turnauer, minoritaire avec 27
% du capital, partage cette vision. L’entreprise est valorisée à 2,3
MD€ pour 256 M€ d’Ebitda en 2014.
Décideurs. Constantia reète en tout cas votre capacité à travailler à
l’international sur de gros actifs. Pour autant, vos bureaux étrangers
vous rapportent-ils plus qu’ils ne vous coûtent?
F. L . Nous sommes très vigilants sur nos coûts et il n’est pas ques-
tion d’avoir des bureaux partout. En fait les équipes de Wendel
travaillent ensemble sur tous les projets : Wendel North America
a beaucoup contribué au deal Constantia Flexibles. Le bureau
de Singapour aide Mecatherm à se développer en Asie… Etre
implanté localement nous permet de nous faire connaitre et de
« percer » certains marchés. Avec notre bureau de Tokyo par
exemple, nous nous intéressons à l’industrie japonaise tournée
vers l’Asie du sud-est. Cela nous permet d’y faire des investisse-
ments « laboratoires » : nous avons ainsi pris le contrôle d’une
entreprise nippone experte des pompes hydrauliques, à hauteur
de 98 % pour 25 M€.
Décideurs. Vous avez engagé une stratégie d’internationalisation et
de diversication, où en êtes-vous ?
F. L . Nous avons annoncé vouloir investir 2 MD€ d’ici à 2017 répar-
tis entre l’Europe, l’Amérique du Nord et les pays émergents, ils le
sont aux trois quarts. La partie pays émergents a été atteinte assez
rapidement au travers de nos investissements dans Saham Group
et surtout dans IHS. Celle consacrée à l’Europe l’est désormais
avec notre récent investissement dans Constantia Flexibles. Il ne
nous reste plus qu’à compléter la partie destinée à l’Amérique du
Nord. Sur le papier, il nous reste 500 M€ à investir jusqu’en 2017
mais il serait envisageable d’aller au-delà.
Décideurs. Wendel est une société d’investis-
sement cotée. Est-ce vraiment un atout pour
séduire de nouvelles cibles et accompagner
vos participations ?
F. L . Oui, précisément car nous sommes un
investisseur de long terme. Cela ne fait pas
de nous un groupe industriel, ce que nous
avons été dans le passé, mais nous n’avons
aucun horizon déterminé de durée de
détention d’une entreprise. Nous déployons
nos propres capitaux. Depuis plus de 20 ans, nous sommes chez
Bureau Veritas, et il n’y a aucune raison que ça change tant que
les fonds investis continuent de nous rapporter !
« Depuis plus de 20 ans,
nous sommes au capital
de Bureau Veritas, et il n'y
a aucune raison que cela
change ! »
Frédéric Lemoine
Président du Directoire, Wendel
L’essentiel ///
Clap de fin pour la saga
Dailymotion ?
Sommaire
2. L’essentiel
4. Insider
5. Tour de table
6. International
7. Nominations
a la une
cette
semaine
redbird
bpce
Nb de collaborateurs : 84 dont 29 investisseurs
Nb de dossiers étudiés / an : 500
Nb de participations : 13
Actif net réévalué : plus de 7 MD€
Présence géographique : Paris, Amsterdam, New York,
Casablanca, Tokyo, Singapour
2
l'essentiel
décideurs & dealmakers
L’État s’étant opposé au rapprochement avec PCCW, Vivendi offre 250 M€ à
Orange pour acquérir le site.
Orange serait sur le point de céder sa plateforme de vidéo à Vivendi. Le groupe
présidé par Vincent Bolloré vient en effet d'entrer en négociations exclusives pour
reprendre une majorité du capital de Dailymotion après que l’opérateur a essuyé
un nouvel échec à l’international. Tout comme Yahoo! en 2013, le hongkongais
PCCW a retiré son offre en raison de ses démêlés avec l’État français. Ce dernier
possède près de 25 % d’Orange et souhaiterait que Dailymotion soit vendu à un
acteur européen. Vivendi, qui pourrait offrir pleine satisfaction à Bercy, espère
accroître la diffusion de ses contenus (Canal +, Universal Music…) grâce à cette
acquisition. Seul bémol la plateforme devrait mettre au second plan ses ambi-
tions internationales. Elle comptait en effet sur la reprise par un étranger asiatique
ou américain pour se développer sur ces marchés où elle réalise l’essentiel de
ses ventes. Plus de 80 % de son chiffre d’affaires prend sa source hors de France
aujourd’hui. Orange pourrait néanmoins accepter pour mettre un terme à ce feuil-
leton. Le temps joue en défaveur de l’opérateur qui voit le montant des offres di-
minuer au fur et à mesure des échecs. Yahoo! avait proposé initialement 300M€,
Vivendi n’en propose plus que 250 M€. Une somme qui permettrait encore à
Orange de rentabiliser les 160 M€ qu’il a investi dans la start-up depuis 2011.
Clap de fin pour la saga
Dailymotion ?
Bpifrance cède 1,7 % du capital de Valeo
Amorcé en mars 2014 avec la cession de 2,5 % du capital, le désengagement de BPIFrance
dans Valeo se poursuit.
BPIFrance réduit une nouvelle fois son exposition dans l’équipementier en réalisant un
placement privé portant sur 1,3 million d’actions, soit environ 1,7 % du capital, pour un
montant évalué à 188 M€. À la suite de cette opération, la banque publique d’investis-
sement conserve 1,7 % du capital et 3,2 % des droits de vote du fabricant de pièces
automobiles. Entrée en 2009 au capital de Valeo, BPIFrance a profité de la bonne tenue
de l’action pour reprendre le mouvement de cession et a insisté sur la base actionnariale
« stable et renforcée » de l’équipementier, couplée à une bonne résistance face à ses
concurrents asiatiques grâce à son « savoir-faire technologique ». Elle entend toutefois
rester actionnaire du groupe et a souscrit un engagement de conservation sur la partici-
pation résiduelle pour quatre-vingt-dix jours.
Conseils cédant : teneur de livre : Crédit Suisse Securities ; juridique : Allen & Overy
Faurecia dans les pas de sa mère en Chine
L’équipementier vient de créer une joint-venture avec Dongfeng, l’un des principaux actionnaires
de PSA Peugeot Citroën.
Après avoir doublé de taille entre 2009 et 2014, Faurecia ne desserre pas l’accélérateur et se
positionne en Chine, aujourd’hui le premier marché automobile de la planète. La filiale de PSA
Peugeot Citroën a en effet choisi de s’associer à Dongfeng Motor, le constructeur venu à la
rescousse de sa maison-mère il y a tout juste un an. À travers cette joint-venture dont il détien-
drait au moins 50 %, l’objectif pour l’équipementier est de doubler ses ventes dans l’empire du
Milieu, espérées à 4 MD€ en 2018. Faurecia fournit déjà PSA et Nissan sur place, il souhaite
désormais pouvoir approcher d’autres partenaires de Dongfeng. Depuis 2012, c’est le troi-
sième partenariat que signe l’entreprise en Chine après Geely en 2012 et Changan en 2014.
Parce que le Brésil le vaut
bien
ANNONCÉE EN SEPTEMBRE DER-
NIER, L’ACQUISITION DE LA PLUS
GRANDE ENTREPRISE LOCALE
DE PRODUITS CAPILLAIRES EST
CONCLUE PAR L’ORÉAL.
Le Leader mondiaL de La cosmé-
tique, L’oréaL, a ajouté fin mars
Le brésiLien nieLy cosmeticos
à son portefeuiLLe. forte d’un
chiffre d’affaires de 130 m€ en
2014 (au taux moyen du reaL bré-
siLien sur L’année), La cibLe est
Le premier acteur indépendant
du pays sur Le marché des soins
et produits capiLLaires. cor
& ton, pour La coLoration, et
nieLy GoLd, pour Les shampoinGs
et Les soins, sont Les deux
marques phares de ce Groupe
fondé en 1981.
3
décideurs & dealmakers
l'essentiel
Le deuxième groupe bancaire français a lancé une émission de dette en yuans
cotée sur Euronext Paris.
Le groupe Banque populaire Caisse d'épargne (BPCE) vient d’annoncer la réa-
lisation de deux émissions obligataires subordonnées cotée sur Euronext Paris.
La première émission, d’un montant de 375 M€, offre aux investisseurs un taux
d’intérêt de 2,25 % par an pour une maturité fixée à mars 2025.
La seconde émission est, quant à elle, réalisée en yuans. D’un montant de
750 millions de renminbis, elle porte un coupon réinitialisable (resettable) de
5,75 % par an, venant à maturité en mars 2025. Cette émission obligataire no-
tée BBB par Standard & Poors et A- par Fitch est aussi la première émission
subordonnée de renminbis offshore, aussi appelées obligations « Dim Sum »,
effectuée par le groupe bancaire français. Avant elle, la Société générale et
plus récemment la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades) avait
émis des titres de dettes en yuans. Cette opération s’inscrit plus généralement
dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique de Natixis, New Frontier,
qui doit permettre au groupe BPCE de diversifier ses sources de financement.
Comme le précise Devan Selvanathan, responsable de la plate-forme dette en
Asie-Pacifique de Natixis : « Cette émission obligataire succède également à
une série d’émissions sur les marchés de la dette en Asie-Pacifique au cours
de ces dernières années, notamment une série d’émissions samouraï au Japon
(obligation émise en yen mais par un émetteur non résident au Japon) ».
BPCE fait une entrée remarquée
sur le marché « Dim Sum »
Feu Vert se refinance
Cette opération lui permet de ramener son
multiple d’endettement à environ 4,5 fois
son Ebitda.
Feu Vert, sous LBO depuis 2007 avec
Qualium Investissement, a contracté près
de 250 M€ de dette par l’intermédiaire de
Financière Cofidim, sa structure de tête.
Comme lors de son précédent montage, la
société a réalisé un mix entre dette senior
et mezzanine. BNP Paribas est intervenu
sur la dette senior en tant qu’arrangeur
principal et a réalisé le contrat d’émission
d’obligations pour la mezzanine. Au ni-
veau de la mezzanine, la liste des prêteurs
est légèrement modifiée : ICG se retire tan-
dis que BPIFrance fait son entrée. Ce refi-
nancement permet à Feu Vert de ramener
son multiple d’endettement à environ 4,5
fois son Ebitda.
Aryzta met la main sur Picard
Le spécialiste suisse de la boulangerie industrielle surgelée prendra le
contrôle du français en deux temps.
Pour 447 M€, Aryzta vient d’acheter 49 % du capital de Picard auprès
de Lion Capital, actuel propriétaire. L’accord prévoit que le fonds cède-
ra ses parts restantes d’ici trois à cinq ans pour 470 M€. Mais Aryzta
reprendra aussi les dettes de Picard : au total, l’opération est évaluée
à 2,25 MD€. Pour le groupe français, cela constitue un véritable virage
puisque cela faisait plus de dix ans qu’il n’avait pas été dirigé par un in-
dustriel. Picard était devenu le spécialiste des opérations de LBO avec
pas moins de trois fonds : Candover, BC Partners et Lion Capital. Cette
opération lui permettra d’améliorer ses marges. Car si Picard élabore
lui-même ses recettes, il sous-traite leur fabrication à des industriels
comme… Aryzta.
MBO tertiaire pour Numalliance
LE CONSTRUCTEUR DE MACHINES-OUTILS PROFITE DE L’OPÉRATION
POUR REMETTRE À PLAT SA STRUCTURE CAPITALISTIQUE.
parmi ses actionnaires historiques, bnp paribas déveLoppement et
euro capitaL continuent L’aventure tandis qu’azuLis capitaL a décidé
de quitter Le navire. à L’inverse, numaLLiance accueiLLe innovafonds,
société GénéraLe cp et bpifrance. très présent sur Le marché de L’au-
tomobiLe, Le Groupe a réussi son entrée dans ceLui de L’aéronautique
en réaLisant L’acquisition de siLfax. iL n’excLut pas d’acheter une autre
société afin de s’introduire sur un nouveau marché.
4
décideurs & dealmakers
insider
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Décideurs. De 2011 à n 2014, Faurecia a renancé plus de
3 MD€ de dette à moyen et long terme, passant d'un nance-
ment quasi-exclusivement bancaire à un nancement large-
ment désintermédié. Quels bénéces le groupe en a-t-il tiré ?
Baudouin Courau. Cela nous a tout d’abord permis
d’avoir moins recours à notre ligne de crédit syndiquée
qui était auparavant la principale
source de financement long terme.
À fin 2014, celle-ci n’était plus
tirée. Par ailleurs, ce refinance-
ment global a permis au groupe
de lever des ressources de finan-
cement stables, ce qui consti-
tue un facteur clé de soutien au
développement international de
Faurecia afin de lui permettre de
servir ses clients dans le monde
entier. Cette opération a aussi été
l'occasion pour Faurecia de bâtir, vis-à-vis des marchés
financiers, sa propre identité de crédit, indépendamment
et sans le soutien de son actionnaire majoritaire PSA.
Faurecia a ainsi pu s’adresser à une nouvelle catégorie
d'investisseurs sur le marché obligataire.
Décideurs. Comment articulez-vous croissance et risk ma-
nagement ?
B. C. Le principal risque du groupe a trait à la question du
financement. Concrètement, dans l'industrie automobile,
notre élément de base est le programme. Chez Faurecia,
il correspond à la fourniture d'un module donné pour un
modèle de véhicule. Celui-ci dure en général sept ans :
deux années de recherche & développement (R&D) et
environ cinq années de vie série. Faurecia gère simulta-
nément 400 à 500 programmes. Le besoin de financement
s’avère donc particulièrement important durant sa phase
de développement, puisque l’acheteur – le constructeur –
commence en général à payer la R&D à partir du moment
où commence la vie série. À titre d’exemple, les montants
engagés concernant les investissements dans un nou-
veau programme peuvent représenter 25 % du montant
d’une année de ventes. Cela est à mettre en parallèle
avec une marge opérationnelle de 5 %. De fait, mécani-
quement, la croissance de notre chiffre d’affaires serait en
principe limitée à 8 % par an. Or, les ventes de Faurecia
ont crû de 18% sur la période 2009-2013 ; il a donc fallu
mettre en place de nouvelles ressources de liquidité long
terme et des opérations de refinancement des créances
de R&D. D’autres actions ont été menées en parallèle :
une politique commerciale plus sélective, une maîtrise
des dépenses d’investissement
et un programme d’optimisation
du besoin en fonds de roule-
ment (BFR).
Décideurs. Comment s’articule
votre poste avec les autres par-
ties prenantes de l’entreprise?
B. C. Je suis rattaché au CFO
du groupe. J’effectue des
reportings directs et réguliers
au chairman & CEO, ainsi qu’au
comité d'audit. Je dispose de neuf collaborateurs au siège
et je travaille en lien fonctionnel avec les trésoriers de
régions et pays. Je participe, par ailleurs, aux opérations
de M&A et/ou joint-venture du groupe en intervenant sur
les due diligences, les financements et en fournissant un
support aux équipes opérationnelles et M&A pour la négo-
ciation de la documentation relative aux financements et
à la structure financière des joint-ventures. J’interviens
également auprès des ressources humaines en matière
de gestion des actifs des plans d'épargne et de retraite,
ainsi que sur les questions d'équilibre actifs-passifs des
plans de retraite.
«Faurecia a dorénavant
sa propre identité de crédit »
Baudouin Courau
VP Financing & Treasury, Faurecia
«
Le principal risque du groupe
a trait à la question du
financement
»
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décideurs & dealmakers
tour d'horizon
ABYLSEN REPART POUR
UN SECOND LBO
Secteur : Conseil technolo-
gique
Valeur : NC (CA Abylsen
2014: 70,8 M€)
Conseil management :
juridique : King & Wood
Conseil investisseur :
juridique: Edge Avocats
Conseil cédant : juridique :
DLA Piper
IN’TECH MEDICAL
REFINANCE SA DETTE
SENIOR ET MEZZA AVEC
TIKEHAU
Secteur : Healthcare
Valeur : 20 M€ (nouvelle ligne
de crédit)
Conseil actionnaires :
juridique: King & Wood
Conseil investisseur :
juridique: Hogan Lovells
CARDIO3 BIOSCIENCES
ENVISAGE UNE IPO AUX
ÉTATS-UNIS
Secteur : Pharma & Biotech-
nologies
Valeur : NC
OTC AGREGATOR
ACCOMPAGNE EUROPE
ACTIVE
Secteur : Loisirs & Tourisme
Valeur : 400 K€
Conseil investisseur : juri-
dique: ReedSmith
CELLECTIS S’INTRO-
DUIT SUR LE NASDAQ
Secteur : Healthcare
Valeur : 228 M$
Conseil société: juridique :
Jones Day ; nanciers : BofA
ML, Jefferies
Conseils banques : juridique :
Latham & Watkins
Redbird s'envole avec GDF SUEZ
New Ventures
La start-up spécialisée dans l’analyse des données four-
nies par les drones civils peut désormais s’orienter vers de
nouveaux secteurs.
Redbird, entreprise française experte dans l’analyse de
la « drone data », vient de recevoir 2 M€ de la part de
GDF Suez New Ventures. Il s’agit de la quatrième prise de
participation du fonds de corporate venture. Redbird, tou-
jours contrôlée par ses dirigeants-fondateurs, va pouvoir
entamer sa nouvelle phase de développement consistant
à s’intéresser aux secteurs du génie civil, de l’agriculture
de précision ou encore des réseaux ferroviaires, routiers
et électriques. L’infrastructure gazière et les diagnostics
thermiques sont aussi dans sa mire. Auteur de seulement
quelques centaines de milliers d’euros de chiffre d’affaires
l’an dernier, la jeune société vise 1 M€ de revenus en 2015.
Conseils investisseur : due diligence nancière : Aca-Nexia ; juridique :
Ginestié Paley-Vincent
Balyo lève 10 M€
L’entreprise de robotique a pour objectif d’imposer ses so-
lutions comme standard sur le marché de la manutention
automatisée.
Après sa première levée de fonds de 7 M€ réalisée en
2010, Balyo vient d’annoncer avoir récolté 10 M€ auprès
de Seventure Partners, du fonds Ambition numérique géré
par BPIFrance, de Robolution Capital et du groupe Linde
Material Handling, le leader européen des chariots de ma-
nutention. En fonction des besoins de la société, ce mon-
tant pourra être rehaussé jusqu’à 14 M€. Avec une crois-
sance annuelle de plus de 100 % depuis sa création, Balyo
est l’une des entreprises françaises de robotique les plus
dynamiques. Cette opération lui permettra d’imposer ses
solutions comme standard du marché de la manutention
automatisée. Elle apportera, en outre, à l’entreprise des
moyens importants afin de poursuivre et renforcer ses ac-
tivités de recherche et développement.
OAKTREE SE PAIE DES
ACTIFS DE VEOLIA EN
ISRAËL
Secteurs : Services collectifs
Valeur : 220 M€
Conseils cédant : juridiques:
King & Wood, S. Horovitz ;
conseil management : Goren
Capital
Conseils investisseur :
nancier : Rothschild & Cie ;
juridiques : De Pardieu, Mayer
Brown, Stibbe, Herzog Fox
ESI GROUP PREND
80% DE CIVITEC
Secteur : ESN
Valeur : NC (CA ESI Group
2014 : 111 M€)
Conseils acquéreur : nan-
cier: DDA & Company, BMA ;
juridique : Paul Hastings
Conseil cédants : juridique :
Lamy Lexel
SCULPTEO ROULE AVEC
XANGE ET CREADEV
Secteur : Impression 3D
Valeur : 5 M€
Conseil socié: nancier :
Bryan Garnier
ADOCIA FINALISE SON
PLACEMENT PRIVÉ
Secteur : Pharma & Biotech-
nologies
Valeur : 32 M€
Conseils société : juridique:
Jones Day ; nanciers :
Jefferies International, Leerink
Partners
WEPA SE PAIE UNE
USINE FRANÇAISE DE
L’ITALIEN LUCART
Secteur : B2B (Papier d’es-
suyage)
Valeur : NC
Conseil acquéreur : juridique :
Solferino Associés
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