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26/03/2014
1 ANNONCE DU PELERINAGE DU PAPE
« Dans le climat de joie propre à ce temps de Noël, je désire annoncer que du 24 au 26 mai prochain, si
Dieu le veut, je me rendrais en pèlerinage en Terre Sainte. Le but principal de ce pèlerinage est de
commémorer la rencontre entre le Pape Paul VI et le Patriarche Athenagoras, qui eut lieu exactement il y
a 50 ans, le 5 janvier, comme aujourd’hui. Les étapes seront au nombre de trois : Amman, Bethléem et
Jérusalem. Trois jours.
Au Saint Sépulcre, nous célèbrerons avec le Patriarche de Constantinople, Bartholomée I, une rencontre
œcuménique avec tous les représentants des Eglises chrétiennes de Jérusalem. Dès maintenant, je vous
demande de prier pour ce pèlerinage, qui sera un pèlerinage de prière. »
Pape François à l’issue de l’Angélus, Dimanche 5 janvier 2014, Source vatican.va
La visite du pape François viendra « raffermir notre foi, fortifier les relations œcuméniques et le dialogue
interreligieux et donner un nouvel élan au processus de paix entre Israéliens et Palestiniens tout en
renforçant les relations entre le Vatican et chacun des pays qu’il viendra visiter : la Jordanie, la Palestine
et Israël. »
Patriarche latin de Jérusalem, SB Fouad Twal, Message de Carême 28 février 2014
Le pèlerinage en Terre Sainte du Pape François est un événement marquant au terme de la première
année de son pontificat. Cela s’inscrit dans une tradition mise en place par ses prédécesseurs, depuis le
voyage du Pape Paul VI. Ce premier pèlerinage pontifical trouvait sa place dans un contexte
œcuménique ouvert par le Concile Vatican II.
Après les Papes Jean Paul II et Benoit XVI, le Pape François désire lui aussi venir aux sources de la Foi,
dans la même ouverture d’Esprit.
Un tel voyage est important dans le contexte local, complexe et tragique, du Proche-Orient. Il convient
d’en comprendre les données religieuses et politiques régionales.
Mais il a aussi un impact sur les questions universelles comme celles des relations des catholiques du
monde entier avec l’œcuménisme (orthodoxes et protestants) avec l’Islam et avec le Judaïsme.
Saisir le double enjeu, local et universel, de ce voyage est indispensable pour en mesurer les défis, les
difficultés, et les espérances.
Mgr Pascal Gollnisch, Directeur général de l’Œuvre d’Orient, le 21 mars 2014