Tout d’abord, l’information fiable s’obtient avant tout sur le plan local, ce qui explique le
regroupement de certaines entreprises par secteur.
Par ailleurs, les cultures nationales ont toujours leur importance. On peut se référer au Japon
et à la culture de l’entreprise par exemple.
Les valeurs culturelles constituent un facteur de décision pour l’entreprise : de fait toutes les
relations d’un même marché national sont influencées par la culture.
Il faut donc d’abord conquérir les régions et marché familiers avant les territoires plus
lointains. De même, lors de l’internationalisation, il est nécessaire de tenir compte des
cultures lors de toute relation (employés, Etats, etc.)
« Il faut savoir être national et mondial »
IV Tout se passe dans les pays en voie de développement
On ne peut tenir compte de cette affirmation dans la mesure où la mondialisation est un jeu de
pays riches et concentrés. Aucune entreprise désireuse d’acquérir une taille mondiale ne peut
se permettre de l’ignorer.
Canada, Etats Unis, Royaume Unis,
Allemagne, France, Pays- Bas, Suède
Suisse Japon et Australie
50% du commerce mondial
90% des investissements vers l’étranger
V Fabriquer là où les coûts de main d’œuvre sont les moins chers
C’est surtout le coût unitaire qui compte, avant même le coût de main d’œuvre. En effet les
matières premières sont chères et la productivité à salaire faible n’est pas toujours élevée.
A partir de ce constat, mieux vaut produire sur le marché ou à proximité pour :
- diminuer les coûts de transports
- profiter d’une couverture structurelle
- avoir moins de problèmes liés aux taux de change.
Mieux vaut fabriquer où l’on vend : cette affirmation peut se vérifier au regard de la triade
(Asie Amérique, Europe).
VI la mondialisation est faite pour durer
Il faut rester sceptique face à cette affirmation.
La mondialisation ne peut durer que si les facteurs sur lesquels elle repose durent. Cette
mondialisation s’est faite grâce au libéralisme économique qu’ont permis la croissance
économique et la paix des cinquante dernières années.
Par conséquent, cette mondialisation ne peut durer que si la croissance économique continue.
La situation des industries et des sociétés est donc fragile : elles doivent donc prendre en
compte et anticiper les éventuels problèmes à venir tels que chômage, ou redistribution des
revenus afin de permettre aux facteurs qui ont permis cette mondialisation de perdurer.
VII Les gouvernements ne comptent plus
Tant que l’identité nationale compte, les gouvernements comptent.