
- la dissémination des technologies de l’information, et la bascule vers les réseaux
intelligents
o La dissémination de l’internet s’est accéléré à partir de 1995, avec la finalisation du
web mis au point au CERN, en Europe et par la création du navigateur Netscape par
Mark Andriessen et Jim Clark. Depuis, en 15 ans, nous sommes passés de 0 à 1
milliard d’utilisateurs de l’internet fixe
o Entre 2010 – 2015 : nous allons passer de 1 milliard à 5 milliard d’utilisateurs internet
mobiles (smart phones, tablettes, …)
o Nous basculons progressivement de la loi de Moore sur la vitesse des processeurs, à
l’accélération de la vitesse des réseaux et leur ubiquité grâce au sans fil
o L’intelligence se concentre de plus en plus dans l’infiniment petit, y compris avec les
nanotechnologies comme avec nos smart phones.
o L’intelligence est de plus en plus déportée dans des réseaux beaucoup plus rapide et
vers les réseaux, y compris les réseaux sociaux, Twitter, Viadeo, Facebook.
o L’émergence rapide du cloud computing et du big data, et des « robots intelligents »,
souligne la capacité à stoker et à extraire de l’intelligence des méta données que nous
constituons et qui change la donne, y compris en auto - apprenant.
- L’économie du quaternaire, un modèle collaboratif et transversal qui révolutionne nos
modèles industriels anciens, pour déboucher sur une économie du partage « à la
demande » :
o Dans l’industrie, l’avenir passe par l’intégration d’un produit dans un service,
personnalisable, fourni selon les besoins ponctuels du client, à sa demande.
o Par conséquent, les entreprises, les usines doivent rapidement changer la nature de leur
organisation, en intégrant des technologies de l’information pour personnaliser le
service rendu aux clients et développer le paiement à l’usage, et de moins en moins à
la vente du produit.
o Elles génèrent ainsi davantage de valeur en vendant un service à valeur ajoutée
intégrant un produit et en optimisant la valeur d’usage pour le client, au lieu de
générer un profit ponctuel par transfert de la propriété d’un produit à un client.
o Ce faisant, la valeur ajoutée n’est plus générée par le profit réalisé au moment du
transfert de propriété du produit, mais par la relation établie et le service rendu dans le
temps à un client avec lequel on reste en contact permanent.
o La musique (Spotify, Deezer, Itunes), les logiciels (SaaS, logiciel en tant que service
avec Apple, Google, Salesforce.com..), les transports (location automobile, Velib,
Autolib, Tweezy de Renault, le co voiturage..) sont déjà impactés par cette révolution,
qui génèrent des performances environnementales bien plus efficaces, et qui fait
disparaitre progressivement les acteurs incapables de s’adapter à cette nouvelle donne.
o L’open source (ou l’architecture ouverte) est à sa manière en train de devenir le cœur
de la donne dans toute l’industrie, et pas uniquement celle du logiciel, et nombreuses
sont les industries qui demain devront se réinventer autour de cette tendance de fond.
Le nouveau modèle économique, organisationnel et industriel que la 3ème révolution industrielle
implique, est en train de bouleverser totalement la manière dont nous vivons, dont nous consommons,
dont nous produisons, dont nous créons des emplois, dont nous créons des entreprises, dont nous
travaillons, dont nous étudions et dont nous contribuons à la construction d’une société durable, plus
agile et plus efficace tant en terme de satisfactions des besoins que de compétitivité.
Dans ce contexte de « guerre » économique mondiale , les économies les plus compétitives sont celles
qui seront capables de développer des myriades de PME et surtout d’ETI capables de tirer avantage de
la mondialisation de l’économie, de s’organiser industriellement et de se projeter globalement sur les
marchés à forte croissance ou à forte valeur ajoutée, un phénomène récent qui n’existait pas il y a 20
ans, ou seule les grandes entreprises étaient capables d’agir mondialement.