Poutine | Le documentaire honnête qui va changer votre vision du monde avec la participation d’Hélène Carrère d’Encausse , Hubert Védrine, Xavier Moreau, Alexei Pouchkov, Philippe Migaux , Noam Chomski, Jean-Robert Raviot et d’autres … The Adobe Flash Player is required for video playback. Get the latest Flash Player or Watch this video on YouTube. Super Size Me « Grossissezmoi » (Vidéo documentaire) Super Size Me, ou Malbouffe à l’américaine au Québec, est un film documentaire américain écrit, réalisé et mis en scène par Morgan Spurlock. Le film présente ce dernier se nourrissant exclusivement chez McDonald’s pendant un mois à raison de trois repas par jour. Il prend ainsi plus de 11 kilogrammes et a des problèmes de foie. Le film vise à dénoncer des effets néfastes de la restauration rapide, dont notamment l’obésité. Le titre se traduit littéralement par « Grossissez-moi » ou « Surdimensionnez-moi ». Il s’agit d’un jeu de mots avec le nom commercial Super Size, qui désigne la version géante des menus de la chaîne McDonald’s. Super-Size me Le documentaire a été diffusé dans plus de 30 pays et a rapporté 29,5 millions de dollars de recettes. The Adobe Flash Player is required for video playback. Get the latest Flash Player or Watch this video on YouTube. Guerre nucléaire ce sera comment? et pourquoi? et quand? ça va péter!!! Guerre nucléaire ce sera comment? et pourquoi? et quand? ça va péter!!! The Adobe Flash Player is required for video playback. Get the latest Flash Player or Watch this video on YouTube. Le Japon célèbre ses victimes d’Hiroshima Les Japonais ont commémoré hier les vicimes du bombardement atomique d’Hiroshima, il y a 71 ans. Ce samedi, environ 50.000 participants, dont le Premier ministre japonais Shinzo Abe et les représentants de dizaines de pays, ont observé une minute de silence à l’heure exacte où la bombe avait explosé sur Hiroshima. Au cours de la cérémonie solennelle, le maire de Hiroshima, Kazumi Matsui, a rappelé dans son allocution la visite effectuée en mai par Barack Obama et son discours historique. Le 6 août 1945, à 8h15 heure américain baptisé « Enola Gay bombe atomique « Little Boy ». ville a été incinérée par une locale, un bombardier B-29 » larguait sur Hiroshima la La plus grande partie de la vague de chaleur atteignant 4.000 degrés Celsius. Des milliers de personnes ont péri instantanément. D’autres sont mortes plus tard de leurs blessures, de leurs brûlures ou de maladies provoquées par l’intense radioactivité, parfois des mois ou des années plus tard. En tout, ce sont 140.000 personnes qui ont péri des suites du bombardement. Documentaire effrayant de la guerre nucléaire proche et très probable ! La guerre nucléaire, ou guerre atomique, est l’utilisation d’armes nucléaires en temps de guerre pour infliger des dégâts majeurs à l’ennemi. Par rapport à la guerre conventionnelle, la guerre nucléaire est capable de causer des dommages sur une échelle beaucoup plus importante, mais en moins de temps. Les frappes nucléaires peuvent entraîner de graves effets à long terme, essentiellement dus aux retombées radioactives mais également à cause du haut degré de pollution atmosphérique qui pourrait installer un hiver nucléaire durant des décennies, voire des siècles. Ainsi, on considère une guerre nucléaire comme un risque majeur pour l’avenir de la civilisation moderne. Imaginée dans la science-fiction des années 19101, l’utilisation de l’atome à des fins militaires a fait une entrée fracassante dans la réalité historique avec les bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki, les 6 et 9 août 1945. La destruction de ces villes par une seule arme, contre les milliers de tonnes de bombes conventionnelles nécessaires auparavant lors de bombardements stratégiques, puis les syndromes d’irradiation aiguë dus aux radiations ont marqué les esprits. L’invention de la bombe H dans les années 1950, avec une capacité de destruction pouvant dévaster des régions entières sur le coup et empoisonner l’environnement à long terme, a montré que la guerre froide avait la capacité de détruire une grande partie de la civilisation, si elle s’était transformée en conflit ouvert. La guerre nucléaire a failli se produire par accident à de nombreuses occasions : à quatorze reprises entre 1956 et 1962 entre les États-Unis et l’Union Soviétique, à la suite de fausses alertes, d’erreurs humaines ou informatiques ; parmi celles-ci, onze ont été des incidents durant la phase la plus critique de la crise des missiles de Cuba2,3. En 1973, durant la guerre du Kippour, des rumeurs non confirmées indiquent qu’Israël était prêt à faire usage de l’arme atomique, alors que la situation sur le front du Golan était critique. À la suite d’attentats, la confrontation conventionnelle et nucléaire atteint son paroxysme en mai-juin 2002 entre l’Inde et le Pakistan. Il s’agit alors de la plus grande menace de guerre nucléaire depuis la crise de Cuba en 1962. A contrario, on a appris qu’en 1998 (et/ou) en 2000, la carte personnelle du Président des États-Unis Bill Clinton, contenant les codes nucléaires, aurait disparu pendant plusieurs mois ; l’ancien président Jimmy Carter, durant sa présidence entre 1976 et 1980, aurait oublié la sienne dans un costume qui avait été envoyé au pressing4,5. La prolifération nucléaire, tant au niveau des puissances nucléaires que des pays cherchant à produire ou à acquérir l’arme, ou des organisations terroristes cherchant à se procurer des bombes sales, est un phénomène qui accroit le risque d’une guerre nucléaire ou d’un accident nucléaire. Le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires de 1968 et les accords créant des zones exemptes d’armes nucléaires ont permis de limiter ce risque. The Adobe Flash Player is required for video playback. Get the latest Flash Player or Watch this video on YouTube. Stratégie : La dissuasion nucléaire constitue un des faits majeurs de la guerre froide, non que l’arme nucléaire en soit à l’origine mais parce qu’elle joue un rôle central dans les relations internationales. Dans ce contexte, la théorisation de stratégies d’utilisation ou de non-utilisation de l’arme nucléaire occupe une part importante des cercles d’études des grandes puissances. En raison de la multiplication des acteurs et des vecteurs nucléaires pouvant mettre en jeu ce que certains appellent l’arme ultime, y compris les groupes non-étatiques pouvant provoquer un terrorisme nucléaire, celles-ci sont extrêmement diverses allant, entre autres, d’une riposte totale pour toute agression (Doctrine Dulles) à des attaques graduées (Doctrine MacNamara) dans le cadre du Single Integrated Operational Plan pour les États-Unis ou à une politique du « faible au fort » pour la France. L’inconvénient de la guerre nucléaire dans le cadre de modélisations est que les affrontements n’auraient pas réellement lieu. L’emploi d’armes de destruction massive à très grande échelle entraînerait des conséquences terrifiantes sur la biosphère dont éventuellement un hiver nucléaire. Le scénario généralement imaginé durant la guerre froide est le suivant : Une puissance possédant une arme nucléaire déclare la guerre à une autre puissance. Le jeu des alliances conduit d’autres puissances à rejoindre l’un ou l’autre camp. Le conflit devient mondial ; chaque puissance cherche donc à y remédier au plus vite. Les puissances possédant des armes nucléaires vont donc frapper l’ennemi avec leurs armes. Ceci conduit de facto à une guerre nucléaire. Voici les objectifs, au cours d’une vraisemblablement à but absolu: guerre nucléaire, 1. L’agresseur frappe les centres industriels et de production de son adversaire. Il tente d’annihiler toute force de seconde frappe ennemie. 2. Le défenseur, s’il dispose encore d’armes nucléaires, s’efforce de maximiser les pertes civiles de son adversaire en ciblant ses foyers de population. Éventuellement, duel d’armes stratégiques. 3. Soit un traité de paix est rapidement trouvé, soit s’ensuit une phase de guerre conventionnelle, éventuellement avec armes nucléaires tactiques. L’agresseur peut aussi décider de détruire son adversaire à distance, comme en 2. On remarque qu’après la première phase, si elle est réussie pour un agresseur convenablement préparé, les chances de victoire du défenseur sont minces. Il est donc nécessaire, pour les États confrontés à la menace d’ennemis bellicistes, de se protéger contre la « première frappe », entre autres par le renseignement et des systèmes antimissiles. Hiver nucléaire En plus des dommages dus à l’effet de souffle et aux retombées radioactives, l’hypothèse d’effets catastrophiques sur le climat fut mise en avant par un groupe de scientifiques en 1983. À partir de 30 kt, le nuage de l’explosion peut atteindre la stratosphère, où non seulement il forme le fameux champignon mais surtout diffuse les matériaux qu’il a emportés dans ses courants ascendants. Les plus légers peuvent avoir le temps de se laisser entraîner par les courants stratosphériques. Si lors d’un affrontement nucléaire majeur, les États-Unis ou la Russie utilisaient, ne serait-ce que la moitié de leur arsenal militaire nucléaire, cela engendrerait le soulèvement d’une masse colossale de poussières et de fumées. Les énormes quantités de poussières et de fumées rejetées auraient des conséquences comparables ou supérieures à celles d’une éruption volcanique cataclysmique, telle celle du Krakatoa en 1883, ou comparable ou supérieur à l’explosion du volcan la Tambora en 1815. Celles-ci obstruant alors, essentiellement dans l’hémisphère nord, le rayonnement solaire pendant plusieurs mois. Les conséquences globales d’une guerre nucléaire sont potentiellement terribles : passé un certain seuil d’utilisation, la poussière éjectée dans la haute atmosphère par les explosions nucléaires bloquent les rayons du soleil, stoppant la photosynthèse, et refroidissant gravement le climat planétaire. Là dessus, des hypothèses ont été émises concernant les atteintes au climat terrien : La chaîne alimentaire serait durement atteinte : par manque de photosynthèse, les plantes ne peuvent se nourrir, et meurent. La disparition des plantes va entraîner à son tour la disparition des herbivores, qui aura pour conséquence la disparition de tous les carnivores, et ainsi la mise en danger de l’humanité. Ceci produirait un refroidissement général appelé couramment hiver nucléaire, qui détruirait et/ou altérerait une grande partie de la flore dans les régions du monde touchées. De plus, ces scientifiques s’accordaient aussi à dire que les rejets dus à l’explosion de ces armes pourraient endommager la couche d’ozone et ainsi supprimer la filtration des rayons ultraviolets, ce qui causerait des dégâts supplémentaires. La face (video) cachée de Google Google est omniprésent dans nos vies. Faire des recherches sur internet, envoyer des messages grâce à Gmail, se déplacer avec Google Maps, regarder des vidéos sur YouTube… Des services pratiques, gratuits, et incontournables pour beaAymeric Guillotucoup de Français. Depuis que nous vivons avec Google, le moteur de recherche en sait beaucoup sur nous. Mais nous, que savons-nous de lui ? Pendant plusieurs mois, « Envoyé spécial » a enquêté sur la face cachée de Google. Avec 66 milliards d’euros de chiffre d’affaires, le groupe américain est le moteur de recherche le plus riche du monde. Nous avons cherché à comprendre comment Google arrive à gagner autant d’argent grâce à la publicité, tout en payant un minimum d’impôts. Nous avons aussi découvert que l’esprit start-up, cher à ses deux fondateurs, a bien changé. Derrière l’ambiance club de vacances, largement mise en scène sur le site du groupe, avec cantine bio et sports gratuits, tout est fait pour rendre les 54 000 salariés toujours plus productifs. Au point que certains finissent par craquer… Plus inquiétant, le géant du net est devenu une redoutable machine à espionner : Google nous suit à la trace, et ça commence dès l’école. Des traces parfois embarrassantes… et difficiles à effacer. Une situation d’autant plus alarmante que la firme n’hésite pas à livrer nos données personnelles aux services de renseignement quand ceux-ci les exigent, et à notre insu… Alors, faut-il avoir peur de Google ? Comment ce moteur de recherche est-il devenu aussi puissant ? Peut-on vivre sans lui ? https://youtu.be/tSzPa1dmcLk Un reportage de Sophie Roland, Edouard Britch, Gary Grabli, Vincent Kelner et Aymeric Guillot. Comment est atomique née la bombe Le premier essai de la charge pour la bombe nucléaire soviétique s’est déroulé le 29 août 1949. The Adobe Flash Player is required for video playback. Get the latest Flash Player or Watch this video on YouTube. sputnik Guerres Saintes : des Omeyyades, des Croisades au Ottomans Ce documentaire reviens sur le califat Omeyyade de Damas à AlAndalus, la bataille de Poitiers et Abderahman Al Ghafiqi et Martel et les combats détaillé et les Carolingiens, Charlemagne et les Abbassides de Bagdad jusqu’au Croisades et al-Qods à l’empire Ottoman et la bataille de vienne, la colonisation et la 1ere guerre mondiale Le premier à avoir attaqué sont l’empire des chrétiens Byzantins, le califat Rashidun et les Omeyyades n’ont fait que répondre et écrasés les ancien agresseurs. The Adobe Flash Player is required for video playback. Get the latest Flash Player or Watch this video on YouTube. Marine russe : le 18 mai 1703 La Flotte de la Baltique est la plus ancienne formation marine russe. Il a été créé par Pierre le Grand, le 18 mai 1703. Ce jour est devenu la date de Baltic Fleet journée. La Flotte de la Baltique a été créée par Pierre le Grand aux cours de la Grande Guerre du Nord. Il a fondé la flotte à Cronstadt. Le premier navire de la marine a été reçu en 1703 et il était une frégate Shtandart 24-gun trois-mâts. En 1724, la flotte composée de 141 navires de guerre à voile et des centaines de bateaux à rames automotrices. Moderne Flotte de la Baltique est basée à Kaliningrad avec des bases principales dans Baltyisk et Kronstadt. En 2008, il avait 75 navires de combat de divers types et 23 unités d’aviation. Il comprend également des troupes côtières, la guerre de défense aérienne et des organismes unifiés de l’avant, un soutien logistique et technique. Célébration annuelle de la Journée flotte de la Baltique comprend un défilé naval, qui est suivi par les performances du modèle marines. Les anciens combattants, les habitants, les visiteurs et les commandants déposent des fleurs au mémorial du fondateur de la Flotte de la Baltique, Pierre le Grand. liveleak Grande Guerre : il y a 100 ans, l’arrivée des brigades russes en France Le 20 avril 1916, les premiers soldats du corps expéditionnaire russe débarquaient à Marseille. Pendant la Première Guerre mondiale, quatre brigades sont venues prêter main forte à l’armée française. Une histoire qui s’est révélée très mouvementée. La ville de Marseille est en liesse en ce jeudi 20 avril 1916. Deux navires, le Latouche-Tréville et l’Himalaya, viennent d’arriver au port. À leur bord, plusieurs milliers de soldats russes. « Toutes les maisons sont pavoisées aux couleurs alliées. À toutes les fenêtres, on agite des drapeaux, on jette des fleurs ; et ce sont sur tout le parcours, des ovations délirantes. Les cris répétés de : ‘Vive la Russie ! Vive l’armée !’ s’élèvent sans cesse. À l’immense clameur répondent les ‘hourras’ vibrants des fantassins russes », s’enthousiasme le journal Le Matin dans son édition du lendemain. Le quotidien Le Temps rapporte, pour sa part, le message du général Joffre, commandant en chef des armées françaises, au sujet de ce débarquement : « Notre fidèle alliée la Russie, dont les armées combattent déjà si vaillamment contre l’Allemagne, l’Autriche et la Turquie, a voulu donner à la France un gage nouveau de son amitié, une preuve plus éclatante encore de son dévouement à la cause commune. Des soldats russes, choisis parmi les plus braves et commandés par les officiers les plus réputés, viennent combattre dans nos rangs ». Des renforts humains Ces « frères d’armes » font partie du premier contingent du corps expéditionnaire russe. À la faveur d’un accord conclu entre la France et la Russie, près de deux ans après le début de la Première Guerre mondiale, les Français s’engagent à fournir à l’empire du tsar du matériel militaire contre des renforts humains. « Depuis 1914, ils subissent des pertes gigantesques. L’armée commence à connaître une crise des effectifs. Lors de la conférence de Chantilly en décembre 1915, les Français évoquent donc avec les Russes l’idée d’envoyer des soldats », explique l’historien Frédéric Guelton, ancien chef du département de l’armée de terre du service historique de la Défense. « L’état-major russe y était assez opposé au départ, mais c’est finalement Nicolas II qui a pris la décision », poursuit-il. En tout, quatre brigades d’infanterie, environ 40 000 hommes, s’engagent aux côtés des Français. Deux d’entre elles combattent sur le front d’Orient à Salonique, les deux autres montent en ligne sur le sol de France. Après avoir été équipés et formés dans le camp militaire de Mailly en Champagne, les soldats vivent leur baptême du feu à l’été 1916 dans le secteur d’Aubérive près de Reims : « Ils ont d’abord participé à des petits combats pour s’aguerrir à la façon de faire la guerre à la française. En France, le front pour 10 000 hommes, cela pouvait représenter quelques mètres, alors qu’en Russie, cela équivalait à 10 kilomètres. En terme d’espace, c’était très différent pour eux », détaille Frédéric Guelton, qui depuis plusieurs années étudie l’histoire de ces brigades. Des soldats pris dans la tempête de la révolution Mais en 1917, l’histoire est en marche à des milliers de kilomètres de là. La révolution éclate et le tsar Nicolas II abdique le 15 mars. En France, en faisant de l’agitation politique dans les rangs des brigades, des révolutionnaires russes tentent de les convaincre de les rejoindre et d’abandonner la guerre. En quelques semaines, l’état-major français, qui connaît lui aussi des mutineries dans les tranchées après l’échec de l’offensive du Chemin des Dames, commence à devenir méfiant vis-à-vis de ces « frères d’armes ». Pour contenir tout débordement, les soldats russes sont ainsi envoyés au camp de la Courtine dans la Creuse en juillet de la même année. À l’intérieur, une crise éclate entre ceux qui veulent retourner au pays et ceux qui veulent poursuivre la guerre. « La décision qui est prise par les autorités russes est de demander aux unités qui sont fidèles au gouvernement provisoire de réprimer la mutinerie qui est en train de naître », décrit Frédéric Guelton. Aidé par l’armée française, le commandement russe passe donc à l’action le 16 septembre. Après plusieurs jours de bombardements, les mutins finissent par se rendre. Le bilan officiel est de neuf morts et une trentaine de blessés. Après cet épisode, les meneurs sont jugés et emprisonnés sur l’île d’Aix en Charente-Maritime. Pour les autres, plusieurs choix s’offrent à eux : continuer à se battre ou devenir travailleur militaire à l’arrière en France ou sur le sol algérien, alors département français. Pour ceux qui décident de garder l’uniforme, environ 400 soldats, une légion russe de volontaires voit le jour au sein de l’armée française. Au cours de l’année 1918, ces Slaves s’illustrent dans les combats de la Somme, du Soissonais ou du Chemin des Dames. Selon Frédéric Guelton, ils font preuve d’une bravoure qui fait l’admiration des Français et qui leur vaut un surnom : « Ils vont être appelés la légion d’honneur russe car on leur a donné beaucoup de décorations. J’ai lu des témoignages de certains d’entre eux qui disaient ‘On a décidé d’aller jusqu’au bout. L’issue est la mort. Au moins, mourrons bien !’ ». À la fin du conflit, la France et la Russie passent un nouvel accord sur le rapatriement des soldats et des travailleurs russes vers leur pays d’origine : « Le principe était que la France ne renverrait personne contre son gré et que pour ceux qui voulaient rentrer, elle s’occuperait du transport ». Entre 1919 et 1920, la très grande majorité d’entre eux décident ainsi de faire le voyage retour. « Souvenez-vous de nous, vos amis russes » Un siècle après l’arrivée des brigades russes en terre de France sous les acclamations des Marseillais, les commémorations vont se faire beaucoup plus discrètes. Aucune grande cérémonie n’est prévue pour leur rendre hommage. Pour Frédéric Guelton, ce silence s’explique par les tensions actuelles entre la France et la Russie depuis la crise ukrainienne. « La politique rejoint à tort l’Histoire. Je pense que s’il n’y avait pas eu les événements en Ukraine, on en reparlerait beaucoup plus », regrette l’historien. « Ces Russes sont quand même morts sur le sol français et en se battant sous le drapeau tricolore. » Environ 8 000 Russes décédés au cours de la Première Guerre mondiale, des soldats mais aussi des prisonniers de l’armée allemande, sont en effet enterrés dans l’Hexagone. Plus de 900 d’entre eux reposent dans la petite nécropole de SaintHilaire-le-Grand, dans la Marne. Chaque année, le dimanche de Pentecôte, c’est ici qu’un rassemblement a lieu en leur mémoire. Une inscription gravée sur l’un des monuments nous appelle à ne pas les oublier : « Enfants de France ! Quand l’ennemi sera vaincu et que vous pourrez librement cueillir des fleurs sur ces champs, souvenez-vous de nous, vos amis russes, et apportez-nous des fleurs ». http://www.france24.com/fr/20160416-grande-guerre-arrivee-corp s-expeditionnaire-russe-france-brigade-mutinerie-bolchevique