D I R E C T I O N R E G I O N A L E D U C O M M E R C E E X T E R I E U R A N T I L L E S - G U Y A N E -
La Guadeloupe
17 décembre 2007-Dernière actualisation au 19 Mars
2008
© MINEFE – DGTPE Prestation réalisée sous système de management de la qualité certifié AFAQ ISO 9001
Historique Origine dune île cosmopolite
« Au commencement, il y avait les
civilisations d’Amérique Latine »
Guadeloupe, nom de baptême d’origine
espagnole, attribué par un portugais
Karukéra, terre de batailles entre la France et
l’Angleterre
Identifiés vers 3500 av. J.C., les premiers habitants de l’île,
Ciboneys (ou Syboneys), étaient originaires du Venezuela. Des
vestiges archéologiques, en particulier des pierres, témoignent de
leur présence.
Vers l’an 700 av. J.C., en provenance des Andes, précolombiennes,
les Huécoïdes s’installent. Ils importent le manioc dans l'île, puis
partent vers Porto Rico.
Entre 300 et 700 après J.C., une nouvelle migration, très importante
en nombre, peuple l’île : les Arawaks. Ces derniers sont plutôt
agriculteurs et pêcheurs et réputés paisibles. Ils arrivent du delta de
l'Orénoque, Venezuela. Ils inventent le hamac. Vers le IXème siècle,
ils furent exterminés par la tribu guerrière et cannibale des Caraïbes
(Karibs) qui nommèrent l’île Caloucaéra : îles aux belles eaux,
Karukéra en créole.
En 1493, Christophe Colomb aborda l'île et la rebaptisa "Santa Maria
de Guadalupe de Estremadura", pour honorer la promesse de donner
le nom de leur monastère à une île, faite à des religieux lors d'un
pèlerinage qu'il avait accompli dans la région d’Estrémadure en
Espagne au couvent de « Santa Maria de Guadalupe de
Estremadura ».
Elle servit d'escale pour la flibuste jusqu'en 1635 les colons
français s'installèrent. Ils introduisirent la canne à sucre et firent venir
des Africains qui constituèrent la majorité de la population en
travaillant comme esclaves dans les plantations. Aux XVIIème et
XVIIIème siècles, la France et l'Angleterre luttèrent pour l'occupation
de la Guadeloupe. L'Angleterre parvint à occuper l'île à maintes
reprises puis s'incliner contre les Français. Aboli pour la première
fois en 1794 suite à la Révolution Française, l’esclavage est
réintroduit en Guadeloupe en 1802 .En 1848, l'esclavage fut
définitivement aboli ouvrant une nouvelle ère de migration de
population provenant de nouveaux continents (Asie).
ographie et Climat Un archipel dans larchipel des Petites Antilles
Unique archipel de la Caraïbe, la Guadeloupe
est composé de 5 dépendances
D’une superficie d’environ 1700km², l’Archipel Guadeloupe fait
partie des Petites Antilles ou "îles au vent». Encadrée à l'est par
l'Atlantique et à l'ouest par la mer Caraïbes, elle est située à 16,15° de
latitude Nord et 61,35° de longitude Ouest. Elle se compose de deux
îles majeures : Basse-Terre (848km2) et Grande-Terre (589km2),
séparées par un bras de mer large de près de 100 mètres appelé
Rivière Salée. Basse-
Terre, plus vaste et plus montagneuse, abrite le
L a G u a d e l o u p e 1 7 / 1 2 / 2 0 0 7 © MINEFE - DGTPE
D I R E C T I O N R E G I O N A L E D U C O M M E R C E E X T E R I E U R A N T I L L E S - G U Y A N E
- 2 -
Un climat tropical défini par deux saisons, le
Carême et l’hivernage
point culminant de la Guadeloupe, le volcan «la Soufrière » (1 467
m), en activité. La Grande-Terre est un plateau largement cultivé ne
dépassant pas 100 m d’altitude. Les autres îles de l’archipel sont :
Les Saintes (15km2), la Désirade (22km2) et Marie Galante
(158km2). Jusqu’ au 15 juillet 2007, on pouvait aussi compter Saint-
Barthélemy et Saint-Martin, ces deux communes-îles éloignées de
plus de 200km de la Guadeloupe. Elles sont désormais des
Collectivités d’Outremer à part entière.
La Guadeloupe bénéficie d’un climat de type tropical tempéré par les
alizés orientés vers l’Est par l’anticyclone des Acores selon la saison.
Il y a deux saisons, une saison sèche, le Carême, de cembre à Mai
et une saison plus humide, l’hivernage, de Juillet à Octobre.
mographie Une démographie, continuité dun pas
cosmopolite
Une population en augmentation
Le « melting pot » version Guadeloupe » :
Métisses (mulâtres), noirs, Indiens, blancs,
asiatiques, syro-libanais.
Les Indiens importèrent de la ville de Madras
en Inde le Madras, tissu aux teintes vives,
devenu traditionnel pour la Guadeloupe.
Un paysage démographique aux couleurs des
5 continents
Estimation 2006
Taux d’augmentation population 1.0%
Age moyen : 35 ans
Taux de natalité : 16.09%
Taux de mortalité 6.08%
Tx d’alphabétisme population totale 10%
Espérance de vie à la naissance population
totale 76.9 ans
Une majorité de catholiques
Le créole, langue maternelle, est devenu une
langue enseignée dans les cours de langues
et cultures régionales.
Le dernier bilan démographique révisé au 1er Janvier 2006, établit la
population guadeloupéenne à 447 002 habitants contre 387 034 en
1990 soit une hausse de 15.4%.
Du point de vue ethnique, la Guadeloupe est un patchwork composé
de personnes dites « Mulâtres » qui sont majoritaires (65 %), suivis
des Noirs (28 %) et des Indiens (4 %) et Blancs (3%). Ces derniers se
partagent, d’une part, entre les «Blancs-Pays» les descendants des
premiers colons français nés Guadeloupe parlant le français et le
créole, et, d’autre part, les «Métropolitains» ou «Blancs-France»
résidant souvent temporairement en Guadeloupe, qui ne parlent
généralement que le français. A la fin de l’esclavage, on fit venir les
indiens pour remplacer les esclaves. Vers la fin des années 50, les
syro-libanais, désireux de fuir la Guerre des Six jours qui sévit dans
leur pays, se réfugient en Guadeloupe. Ils s’installent en même temps
que les asiatiques d’origine japonaise.
Ce passé des origines cosmopolites aboutit à un peuple mariant
couleur, culture et traditions des 5 continents. La dernière vague date
d’une dizaine d’années en l’occurrence des asiatiques d’origine
chinoise.
Même si on constate que les descendants des blancs pays, appelés
aussi « Békés », sont plutôt dans les commerces et entreprises et ont
bâtis des groupes industriels ou commerciaux (Loret, Despointes,
etc..), que les Indiens se distinguent notamment dans l’agriculture, on
doit noter une forte propension du guadeloupéen de quelque type
qu’il soit à être créateur d’entreprise. En effet, la Guadeloupe est la
1ère région de France en matière de création d’entreprises avec près de
4000 créations par an.
La majorité de la population (95%) est de religion catholique. Les
hindouistes, les évangélistes et les pentecôtistes représentent 4% de la
population
La langue officielle est le Français. Le créole parlée par tous, qui fut
longtemps considéré comme un patois est désormais une langue
parlée et enseignée au même titre que le français.
L a G u a d e l o u p e 1 7 / 1 2 / 2 0 0 7 © MINEFE - DGTPE
D I R E C T I O N R E G I O N A L E D U C O M M E R C E E X T E R I E U R A N T I L L E S - G U Y A N E
- 3 -
Organisation administrative
et situation politique La Guadeloupe : une identité tripartite
De DOM* à une triple identité ROM*-
RUP*-DFA*
*DOM : Département d’Outremer
*ROM : Région d’Outremer
*DFA : Département Français d’Amérique
*RUP : Région Ultra Périphérique de l’Union
Européenne
Caractéristiques de l’ultra périphéricité
Eloignement
Isolement
Climat difficile
Petite taille
Population peu nombreuse
Relief escarpé
Ressources naturelles limitées
Le Programme Opérationnel 2007-2013, aide
de l’UE, par la Région pour le développement
socio-économique de l’île.
Le système politique, copie conforme de la
France
Depuis 1871, la Guadeloupe est représentée au Parlement français.
La Guadeloupe a été intégrée dans le cadre administratif national de
droit commun par la loi de départementalisation du 19 mars 1946, qui
fait de « l’ile aux belles eaux » un DOM. La loi du 2 Mars 1982 dite
« loi de décentralisation », a donné à la Guadeloupe un statut de
région française d’outre-mer (ROM). Cette loi instaure le conseil
régional, à qui est reléguée la réalisation de l’exécutif en binôme avec
le Conseil Général, chacun dans leur domaine respectif.
La LOOM (13 Décembre 2000) et La LOPOM (2003)
poursuivent
la structuration du paysage politique de la Guadeloupe. La première
introduit la possibilité pour les DOM de disposer d’institutions qui
leur soient propres, la seconde pose le principe d’une révision des
conditions d’attribution du financement des transferts de compétences
locales
La loi du 13 aout 2004, relative aux libertés et aux responsabilités
locales, confirme la complémentarité des actions du Conseil Régional
et du Conseil Général. Ainsi, le Conseil Régional est en charge du
développement économique et des actions d’intérêt gional, le
Conseil Général se voit confier les prestations d’aides sociales.
Le Préfet, nommé par le Président de la république, représente l'Etat
dans la région. Il coordonne l'action des services de l'Etat en
concertation avec les collectivités.
L’article 299-2 du traité d’Amsterdam (1997) érige la Guadeloupe en
Région Ultrapériphérique d’Europe. La Guadeloupe, tout comme les
autres RUP, fait en raison de son ultra périphéricité, l’objet de
« mesures spécifiques » qui adaptent le droit communautaire (régime
fiscal particulier (octroi de mer), maintien de zones franches, aides
d’Etats, aides à l’investissement, aides spécifiques à l’activité de la
région (banane, canne à sucre, compensation des surcouts)).
Le précédent DOCUP 2000-2006 a fait place au Programme
Opérationnel 2007-2013 afin d’optimiser, en partenariat avec la
Région, le développement socio économique sur l’ile, par le biais
d’instruments financiers, le FEDER, le FSE, le FEADER et le Fonds
de Cohésion.
Avec ses spécificités, la Guadeloupe est une région française, certes
à 7000 km de Paris. Le système politique y est identique à celui de
n’importe quelle région métropolitaine. Au 34 Maires élus, s’ajoutent
ou se confondent selon le cumul des mandats, 26 conseillers
régionaux et 101 conseillers généraux. Quatre députés et trois
sénateurs représentent la Guadeloupe au Parlement.
Le clivage gauche/droite se décline dans le paysage politique local
avec des particularités fratricides. Objectif Guadeloupe (droite) créé
par Lucette Michaux-Chevry a eu du mal à se maintenir devant la
création de l’UMP par son amie politique G. Louis Carabin. GUSR,
Guadeloupe Unie Socialisme et Réalités se maintient devant la
prédominance du Parti Socialiste mais ce schisme de gauche
provoque des conflits d’intérêts dans les deux assemblées locales. On
retrouve les parties classiques : le Parti Socialiste dirigé par un
secrétaire général Jules OTTO mais dont Victorin LUREL est la
L a G u a d e l o u p e 1 7 / 1 2 / 2 0 0 7 © MINEFE - DGTPE
D I R E C T I O N R E G I O N A L E D U C O M M E R C E E X T E R I E U R A N T I L L E S - G U Y A N E
- 4 -
figure représentative, le Parti Communiste dont le tout nouveau
Secrétaire Général Félix-Alain Flemin a repris le flambeau de la lutte
dans les mains de Christian Céleste, l’UMP Union
pour un
Mouvement Populaire - diripar Gabrielle LOUIS-CARABIN dont
Lucette MICHAUX CHEVRY est la figure symbolique, les Verts
dont Harry Durimel, figure de proue des grandes batailles
écologiques, est le représentant. L’Union pour la Libération de la
Guadeloupe (UPLG), partie autonomiste/nationaliste, du fait de son
passé et des craintes justifiées ou non de la population sur le projet
politique ne détient qu’une mairie.
Ressources naturelles et
activis économiques Une économie agricole qui bascule sur le
secteur tertiaire
LE PIB
Avec une la croissance du PIB +2,1 % en
2006, le rythme ralentit après une année
2005 très dynamique. Elle reste soutenue
grâce aux dépenses des administrations
et à la résistance de l’investissement.
La principale mesure d’incitation à
l’investissement (réducti
on d’impôts) favorise
ces derniers.
Le PIB/HAB, indicateur d’une croissance
soutenue : 16612 euros en 2005 contre
10068 euros en 1993
PIB/HAB (en euros)
Guadeloupe
Réunion Martinique
1993 10068
9055 11282
2003 14616
14094 16430
2004 15789
14757 ND
2005 16612
15594 18084
Source : IEDOM
LE POIDS DU SECTEUR BANCAIRE :
Les établissements de crédits locaux se
positionnent comme les principaux bailleurs
de fonds de l’économie Guadeloupéenne. Ils
participent à hauteur de 925% au financement
des besoins de trésorerie des agents
économiques locaux mais également à
hauteur de 69.4% et 49 % des
investissements et des opérations
immobilières.
Source : IEDOM
2009 et 2015, dates butoirs pour la
banane et le sucre
Le secteur agricole
L’agriculture de la Guadeloupe est le résultat de l’ancienne économie
de plantation. En Basse-Terre, des sols volcaniques et un climat
tropical humide, en Grande-Terre, des températures élevées en toutes
périodes sont les conditions naturelles favorables au développement
de l’agriculture. Maintenir et/ou diversifier cette activité agricole est
un enjeu stratégique car ce secteur est un paramètre essentiel de
l’équilibre économique et social dans le cadre des échanges avec la
Métropole.
Traditionnellement, l’économie de la Guadeloupe est basée sur le
secteur agricole dont la production de la banane et la filière canne-
sucre-rhum sont les piliers.
La banane constitue le premier produit d’exportation en volume et
demeure un des piliers de l’économie agricole du département avec
une production récoltée en 2004 de 87 500 tonnes dont 65 730 tonnes
exportées et seulement 52 000 tonnes exportées en 2005, inférieure au
quota de 150 000 tonnes nettes ouvert à la Guadeloupe sur le marché
communautaire. La superficie consacrée à la culture de la banane est
évaluée à 3 500 hectares soit 10% de la surface agricole utilisée du
département.
La culture de la canne à sucre représente la deuxième activité
agricole. Le sucre est la seconde production locale. Deux usines
(Gardel en Grande-Terre et Grande-Anse à Marie-Galante) ont, en
2005, broyé près de 841 000 tonnes de canne à sucre pour produire 73
000 tonnes de sucre.
La production de rhum s'élève en 2005 à 59 000 hectolitres d'alcool
pur qui se partage entre le rhum agricole (25 717 hectolitres d’alcool
pur en 2005) obtenu par distillation du jus de canne fermenté et le
rhum industriel préparé à partir de mélasse.
Le rhum Guadeloupéen, jouit encore d’une renommée mondiale
puisqu’on le retrouve jusqu’en Chine.
Cependant, le déficit récurrent de ces dernières années pour la
banane et le sucre de canne est du à l’apparition de la banane dollar
et du sucre de betterave, qui rendent la Guadeloupe et ses surcouts
financiers, moins compétitifs. C’est un secteur fragile qui doit
également affronter la concurrence des pays d’Amérique latine et de
l’Afrique qui bénéficient d’un faible coût de main-d’œuvre. La
production de la banane chute de près de 11% en 2006.
La baisse du prix du sucre garanti par l’Union Européenne et la
suppression de la prime de raffinage ont réellement pris effet à partir
L a G u a d e l o u p e 1 7 / 1 2 / 2 0 0 7 © MINEFE - DGTPE
D I R E C T I O N R E G I O N A L E D U C O M M E R C E E X T E R I E U R A N T I L L E S - G U Y A N E
- 5 -
La diversification du secteur agricole, une
alternative indispensable
L’accord de partenariat économique UE-
Cariforum fait suite à l’Accord de Cotonou et
a pour objet de mettre la coopération
économique et commerciale entre l’UE et les
pays caribéens en conformité avec les règles
de l’OMC .
L’activité de la région se tourne résolument
vers le tertiaire.
d’octobre 2006. Toutefois au niveau départemental, une nouvelle
convention bipartite Interprofession-Etat portant sur la période 2007-
2015 a été signée le 15 février 2007(une enveloppe de 20.2 millions
pour des aides à la production et à l’exploitation). Au préalable, un
bilan du système d’aides communautaires et de l’aide nationale
exceptionnelle sera alisé en 2009. Dans ce contexte, les sociétés
devront justifier de leurs efforts d’abaissement de leur point mort et
de leurs gains de productivité ainsi que des réflexions et actions
menées dans le but de diversifier leurs bouchés et de valoriser les
produits issus de la canne à sucre.
L'OCM banane devait permettre aux producteurs des régions
ultrapériphériques (Canaries et Antilles notamment) de supporter le
différentiel de coût de revient favorable à leurs concurrents, en
instituant une aide compensatoire à la perte des recettes. Efficace au
début, le système devait se véler insuffisant du fait de la baisse des
prix de vente de la banane antillaise, d'où l'endettement des planteurs
et le licenciement d'ouvriers agricoles.
Le règlement 247/2006 du Conseil européen, du 30 janvier 2006
prévoit l'instauration de programmes communautaires de soutien aux
régions ultrapériphériques, comprenant des mesures spécifiques en
faveur des productions agricoles locales. Ces régions disposent ainsi
d'un instrument adapté pour soutenir l'activité bananière, d'autant plus
qu'il permet aux Etats membres de proposer, dans le cadre de leurs
programmes de soutien globaux, des mesures prenant en compte les
particularités régionales. La Commission européenne évaluera le
fonctionnement du nouveau régime avant la fin 2009, ou plus tôt, en
cas de changement significatif dans l'environnement économique et
social de ces régions.
Une diversification nécessaire et prometteuse du secteur agricole se
dessine à l’horizon, en dépit des dommages dus à l’utilisation
intensive et prolongée de pesticides comme la chloredécone. En effet,
le marché du melon est relativement stable et performant, des marges
de progression existent également dans le maraîchage et l’élevage.
L’accord de partenariat économique UE-CARIFORUM a été conclu
le 16 décembre 2007 à la Barbade après d’âpres négociations. Sa
signature est prévue en avril 2008 avec un effet rétroactif au 1er
Janvier 2008. Cet APE ouvre une perspective de désarmement
tarifaire progressif pour les exportations vers le Cariforum jusqu’en
2020. Compte tenu de l’impact de cet accord sur l’économie
guadeloupéenne, la publication officielle de l’APE UE-
CARIFORUM après sa signature prochaine devra faire l’objet d’une
veille informative et de la mise en place d’une stratégie globale et
commune pour le développement international des entreprises.
http://ec.europa.eu/trade/issues/bilateral/regions/acp/acp_caraib_en.htm
Le secteur tertiaire
La mondialisation des services rayonne sur l’économie
guadeloupéenne.
Sous l’effet du développement des activités de conseil, d’expertise et
de sous-traitance, la contribution de la branche « autres services aux
entreprises » à la richesse produite par le secteur tertiaire s’est
fortement accrue entre 1993 et 2003 (+9.5 points). De me, le poids
des « autres services aux particuliers » progresse de 1.7 point,
dynamisé par l’augmentation du nombre de femmes ayant un emploi
(+18.5% entre 1990 et 1999 contre -6.6% pour les hommes) et ayant
recours à des prestations de service à domicile (garde d’enfants,
ménage, soutien scolaire etc…).
1 / 8 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans l'interface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer l'interface utilisateur de StudyLib ? N'hésitez pas à envoyer vos suggestions. C'est très important pour nous!