sommaire - Nouveau Théâtre d`Angers

publicité
sommaire
Traces
Aldebert
La Brouille dans l’Autoc’Art
Toute vérité
Kouyaté & Neerman
Manon
Babx
The Crystal and the Sphere
Vincent Delerm
Je leur construisais des labyrinthes
Littoral
Personne ne voit la vidéo
Création 2009
Laïka
La nuit du 21 juin
Shinbaï, le vol de l’âme
Pinocchio
Vaches noires
Emily Loizeau
La nuit des rois
Faim de loup
H3, hip-hop
Les chaises
La Périchole
Yaacobi et Leidental
Parades & changes, replays [2008]
La Balle Rouge
Avishai Cohen
Le Banquet de la Mandibule
Merlin ou la terre dévastée
Zoopsie Comedi
Blackbird
03
04
05
06
08
09
10
11
12
13
14
15
16
18
19
20
22
23
24
25
26
27
28
29
30
32
33
34
35
36
38
39
1
40
41
42
44
45
46
48
50
51
52
53
54
55
56
57
58
60
61
62
63
64
65
66
67
68
69
72
76
82
88
90
92
95
96
2
tous publics à partir de 6 ans
Nebbia
EPCC-LE QUAI
cirque
Traces
Renaud Garcia-Fons
Cribles
La Prophétie des mécas
Les 7 doigts de la main
[Canada]
Rokia Traoré
Ils viennent du Québec et se sont forgé une aura internationale grâce à leur
art total mêlant danse, musique, acrobatie, sport urbain, comédie, dessin et
poésie. Les 7 doigts de la main inaugurent la saison du Quai avec un phénomène
explosif !
Notre terreur
Flux47°/00°
[Not] a love song
Dominique A
œdipe
Tête à claques
Pinok et Barbie
Jours étranges | So schnell
Fête des arts vivants
Arrêtez le monde, je voudrais descendre
Pour en finir avec Bérénice
La ferme des concombres
Katia Guerreiro et l’Ensemble de Basse-Normandie
Idir
Vidéodanse
Sacre - The Rite of Spring
L’Après-midi
L’oral et hardi
Le Bal moderne
L’Affaire Makropoulos
Le Quai - Forum et aussi...
EPCC-Le Quai
CNDC
NTA
Services à tous les publics
Tarifs
Infos pratiques
Les équipes | crédit photo
Calendrier
direction de la publication Muriel Rapy
direction artistique et création graphique Solange Abaziou
réalisation Mathilde Monier, Solange Abaziou,
Céline Baron, Wilfried Thierry
Rédaction Irène Filiberti, Alain Ménil,
Jasmine Lebert, Nathalie Bourgès (CNDC),
Françoise Deroubaix et Daniel Besnehard (NTA),
Gwenn Froger, Muriel Rapy (EPCC-LE QUAI)
Les sept co-fondateurs de cette compagnie québécoise créée en 2002, passée maîtresse
ès fusions et effusions des arts du mouvement, sont unis comme les sept doigts d’une
main de géant.
Chacun d’entre eux a fréquenté les plus grands cirques et les plus grands cabarets du
monde et tous se sont mis en tête et en jambes de renouveler l’art circassien.
Leur première banderille, Loft, privilégie l’intime au grandiloquent et crée la sensation au
festival Juste pour rire de Montréal en 2002. Déjà, l’acrobatie, la danse d’avant-garde,
l’art du clown, la musique, le chant, la parole, la vidéo et le deejaying se répondent en des
synesthésies originales, originelles.
C’est avec sa deuxième création, Traces, que la compagnie Les 7 doigts de la main vient
poser son empreinte au Quai. Offrant une virtuosité circassienne de haute tenue et de
haute voltige, Traces se fait plus urbain et multiplie les polyvalences, convoquant le basketball, le skateboard, le parkour (quand le décor urbain devient champ d’obstacles à franchir
en acrobaties), le dessin et même le piano. Le décor : le lieu des derniers instants pour cinq
personnages en quête d’absolu. Leurs langages : tous, pour peu qu’ils véhiculent la poésie
des sensations, la force des impulsions du désir de vivre. De l’énergie pure, explosive et
magnifiquement contemporaine.
avec Antoine Auger, Antoine Carabinier-Lépine, Jonathan Casaubon, Geneviève Morin, Philip Rosenberg |
Conçu par Les 7 doigts de la main - Shana Carroll, Isabelle Chassé, Patrick Léonard, Faon Shane, Gypsy
Snider, Sébastien Soldevila et Samuel Tétreault | Direction et chorégraphie Shana Carroll et Gypsy
Snider | Entraînement et recherches acrobatiques Sébastien Soldevila | Tour Manager Valérie Pigeon |
éclairagiste Valérie Ménard | Sonorisateur Julien Lanthier | Rigger Tiago Chasqueira
Coordination Solange Abaziou et Mathilde Monier
Impression Sétig Palussière – Angers – juillet 2009
mardi 22 et mercredi 23 septembre09 | 19:30 | T 900 | durée 1H30
soirée T-OK mardi 22 | de 3 à 6 ans | atelier autour du cirque animé par la librairie La Luciole
PROGRAMME ET INFORMATIONS DONNéS SOUS RéSERVE DE MODIFICATION
3
chanson
EPCC-LE QUAI
à partir de 5 ANS
Aldebert
Enfantillages
Avec Enfantillages, son premier album pour enfants, l’artiste auréolé du trophée
Radio-France de la chanson française en 2003 cueille les fruits de la vie des
petits pour en faire un beau collier d’intelligence sensible.
Il s’est souvenu de ses années en tant qu’animateur scolaire dans une école d’un petit
village. Il y glana les réparties naïves, surréalistes, spontanées et souvent empreintes de
sagesse de petits d’homme à l’imagination fertile.
Guillaume Aldebert s’est fait un nom dans la chanson, après avoir composé et gratté pour son
groupe Les White, formation de rock métal. Auteur de quatre albums – Plateau télé (1999), Sur
place ou à emporter (2003), L’année du singe (2004) et Les paradis disponibles (2006) – Aldebert
distille la tendre ironie en ses morceaux de quotidien traversés de nostalgie enfantine.
La passerelle est donc naturelle entre l’univers de ce grand enfant et celui des vrais.
Naturelle mais non aisée : comment éviter les « nunucheries » et autres « guimauvetés »
que l’on sert depuis longtemps à ces pauvres enfants, tout en parvenant à leur parler et
à les épanouir musicalement ? « Il faut multiplier les événements pour plaire aux enfants.
Les invités sont autant de personnages qui rendent le récit vivant. » Ils s’appellent Pépette
le chat glouton, Super Mamie, les enfants terribles, Gaspard ou encore Justine et nous
convient en leur chambre d’espièglerie et de loufoquerie. « Il y a toujours, dans notre
enfance, un moment où la porte s’ouvre et laisse entrer l’avenir » (Graham Greene) : celle
d’Aldebert est à franchir sans peurs enfantines, en toute gourmandise.
guitares, voix ALDEBERT | batterie Cédric DESMAZIERES | claviers, accordéon Christophe DARLOT | basse
Jean-Cyril MASSON
samedi 3 octobre09 | 18:00 | T 900 | durée 1H20
4
de 18 mois à 4 ans
EPCC-LE QUAI
marionnettes - mains
La Brouille dans l’Autoc’Art
Théâtre des TaRaBaTes
spectacle de mains manipulées
Il suffit de dix doigts parfois pour créer une histoire. Celle-ci, inspirée de l’album
éponyme pour enfants de Claude Boujon, est simple comme bonjour, comme un
salut de la main : deux mimines se rencontrent, jouent, se font grise mine puis
se réconcilient.
Philippe Saumont se joue de la main pour une Brouille au doigté incomparable. Le spectacle
pour tous et partout pourrait être la devise de son Théâtre des TaRaBaTeS, compagnie
basée à Binic (Côtes-d’Armor) et fondée en 1998.
Pour tous, par le choix de la marionnette comme moyen d’expression artistique, vecteur
universel captant aussi bien un public de grands enfants qu’un auditoire de petits, voire
de tout-petits, celui des crèches et des garderies. Partout, par l’invention de « L’Autoc’Art
spectacle », salle mobile sur quatre roues spécialement conçue pour des créations de
petites formes et dévolue à la diffusion de l’art TaRaBaTeS en des lieux non équipés,
reculés, de culture isolés.
Parmi les jeux de main jeux de malin proposés par Philippe Saumont, il y a La Brouille
dans l’Autoc’Art. Ici, les dix doigts caressent, frappent, interdisent, renseignent, accueillent
pour devenir la matière théâtrale en ce qu’elle a de plus basique et de plus magique. « Ce
spectacle est né d’une envie particulière de s’adresser aux tout-petits avec des mains;
elles ne sont pas personnages, elles sont mains en tant qu’objets ». Et tout cela sur une
plage et sous un soleil qui chauffe les ardeurs et les cœurs, attise les rancœurs et gonfle
les pleurs, avant que l’union naturelle ne gagne… haut la main.
La Brouille dans l’Autoc’Art se parachève par un parcours sensoriel. Encore un bon poing !
Mise en scène, scénographie et interprétation Philippe Saumont | Jeu manipulation Philippe Saumont /
Sandrine Decourtit | Lumières Olivier Le Nautout / Yann HONORé | Accompagnement chorégraphique
Martine Travel | Scénographie parcours sensoriel, Constructions des décors Agathe Malaise |
Constructions des décors Catherine Leveque et Jean Luc Rault |
Théâtre des TaRaBaTes et Office Départemental du Développement Culturel des Côtes d’Armor | avec le soutien de Conseil
régional de Bretagne - Conseil général des Côtes d’Armor - Communauté de communes du Sud Goëlo - ville de Binic
samedi 3 | 16:00 et 18:00
dimanche 4, mercredi 7 et samedi 10 octobre09 | 11:00, 16:00 et 18:00
Forum | durée 30’
5
Théâtre
NTA
création
Toute vérité
de Marie NDiaye et Jean-Yves Cendrey
mise en scène Caroline Gonce
Sur le plateau, un père et un fils. Le père était sous-officier, le fils a frôlé la
délinquance. Un passé lourd de ressentiments, une haine à couper au couteau…
Ces deux hommes ont un compte à régler. Une pièce intense, écrite à quatre
mains, par deux importants romanciers d’aujourdhui.
Extraits
PÈRE : Toi, mon fils, je te prédis la même injustice. Puissent tes enfants (tu as des enfants ?)
te reprocher chaque geste, chaque mot, chaque intention ! Puissent tes enfants livrer à
un public hostile et partial le récit de tes petites indignités humaines ! Tu verras, tu verras.
L’enfant est un bon serviteur et un mauvais maître. Je souhaite que tes enfants te dominent
et qu’ils t’humilient devant des gens comme ceux qui sont là à t’écouter me calomnier alors
que nous n’avons pas gardé les cochons ensemble, eux et moi, et de quel droit ont-ils accès
aux petits secrets de ma pauvre vie ? Cela ne vous gêne pas ? Vous en voulez encore ? C’est
qu’il ne vous a pas tout dit, mon fils écrivailleur et bavard.
FILS : Un après-midi, au motif que je n’épongeais pas de la bonne manière l’eau qu’un
orage chassait sous notre porte, tu me plantas dans le cul un coup de pied d’une violence
atroce, qui me cloua au sol, auquel cependant je m’arrachai en hurlant, pour te frapper
avec rage, et te cracher à la gueule la promesse que jamais plus tu ne me toucherais, ou
que je te tuerais.
J’avais dix-sept ans. La peur, qui venait de m’abandonner, t’a aussitôt enfourché. Je te vis
vaciller sous son étreinte, t’appuyer à la table de la salle à manger, choisir de ricaner, mais
comme ricanent les imbéciles dans la défaite, et j’eus la conviction que tu n’oserais plus
jamais rien contre moi, le paradoxe étant que ma détermination à te tuer, en ne t’échappant
pas, venait sans doute de te sauver la vie.
Marie NDiaye et Jean-Yves Cendrey
Toute vérité (Gallimard)
Mari et femme depuis vingt ans, Marie NDiaye et Jean-Yves Cendrey ont écrit à quatre
mains ces mots qui vrillent, cette confrontation d’une violence extrême qui permet à
chacun d’affronter sa propre histoire. Dans Toute vérité, personne ne sort indemne de ce
face à face cathartique qui fait voler en éclats les arcanes d’une destinée familiale.
Il y a quelques années, un livre de Corneau eut pas mal de succès, Père manquant, fils
manqué. Est-ce le thème de Toute vérité ? Oui et non. Qui manque à qui et pourquoi ?
Un homme et son fils, un homme et son père, dans un huis clos déchirant et pudique à la
fois, explorent les creux, les lacunes, les contresens, les actes manqués et les vrais coups
fourrés d’une relation violente et passive à la fois.
Les droits et les devoirs, la soif de reconnaissance, les fondements de l’identité d’homme,
mais aussi de cette identité de père qui traverse la vie de l’homme…
Tout cela et bien autre chose encore, sourd du dialogue bouleversant de ces deux hommes
qui n’ont pas su se rencontrer.
Hommes ou femmes, les spectateurs ne peuvent qu’entendre l’écho de leur petite
musique familiale personnelle, ce qui leur a manqué, ce qu’ils en ont fait et, en filigrane,
une compassion immense pour ces fils et ces pères qui ne peuvent accéder à la sérénité.
Caroline Gonce
6
Les auteurs
Romancier, scénariste et dramaturge, Jean-Yves Cendrey a souffert des violences et des
humiliations infligées par un père tyrannique. En 1988, il publie son premier livre, Principes
de cochon, qui sera suivi de nombreux ouvrages (Atlas menteur, Les Morts vont vite,
Oublier Berlin, Trou-Madame, Petites sœurs de sang, Parties fines, Une simple créature,
Les Jouets vivants, Les Jouissances du remords…)
De mère française et de père d’origine sénégalaise, Marie NDiaye fait ses études de
linguistique à la Sorbonne. Titulaire d’une bourse de l’Académie de France, elle est
pensionnaire à la Villa Médicis. Elle commence à écrire dès l’âge de douze ans et publie
Quant au riche avenir à l’âge de dix-sept ans. Elle est l’auteur de nombreux romans,
notamment Rosie Carpe, Prix Femina en 2001 et de pièces de théâtre. Avec Papa doit
manger, Marie NDiaye est l’un des rares auteurs français vivants inscrits au répertoire de la
Comédie-Française. Hilda a été mis en scène en 2003 par Frédéric Bélier-Garcia et a reçu
le Prix de la Critique de la meilleure création française.
avec François André et Daniel Martin | assistante mise en scène Aurélie Charon | lumières Patrice
Trottier
Nouveau Théâtre d’Angers Centre Dramatique National Pays de la Loire | La pièce est publiée dans le volume Puzzle, éditions
Gallimard (2007)
du jeudi 1er au samedi 24 octobre09 | relâches les 4, 11, 12 et 19 | scène de répétition
du lundi au mercredi 19:30 | du jeudi au samedi 20:30 | dimanche 16:00
rencontres avec l’équipe artistique mercredi 7 et mercredi 21 à l’issue de la représentation
programme audio détaillé (sous réserve)
soirée enfants | 3 à 12 ans | 6 octobre
7
musique
ANO
EPCC-LE QUAI
Kouyaté & Neerman
Kangaba
L’un est un grand joueur de balafon, l’autre est passé maître du vibraphone, ces deux
percussionnistes distillent un jazz à l’élégante incandescence. David Neerman et
Lansiné Kouyaté unissent leur monde au nom de la musique en liberté.
Opéra
Hors abonnement
Manon
de Jules Massenet (1842-1912)
opéra comique en 5 actes et 6 tableaux [opéra en français]
livret de Henri Meilhac et Philippe Gille,
d’après le roman-mémoires l’Histoire du chevalier des Grieux et Manon Lescaut d’Antoine François Prévost, dit d’Exiles
direction musicale Cyril Diederich
mise en scène Renée Auphan et Yves Coudray
nouvelle production
Tout est parti d’un coup de foudre entre deux maîtres de coups percutants. C’était en 2003,
et grâce à l’entremise d’une amie commune, le vibraphoniste européen David Neerman et
le balafoniste africain Lansiné Kouyaté partagent des heures d’improvisation, échangeant
leur technique et leurs inspirations sur leurs deux instruments cousins éloignés. Évitant
les pièges d’un mariage de déraison – un lit de tradition mandingue pour quelques ondes
jazzy ; un écrin bleu juste teinté d’échappées african-world – les deux artistes offrent un
univers hors normes, une musique ambient libre et novatrice, une électro riche de leurs
histoires personnelles et d’une liberté commune sans entraves stylistiques (du post-rock
au dub en passant par le minimalisme).
Et comme la qualité de l’ensemble tient à celle intrinsèque des parties, rappelons que
David Neerman, jazzman curieux de tout et ouvert à toutes les expériences rythmiques,
s’est illustré en moult aventures, aux côtés entre autres de la Coréenne Youn Sun Nah,
des slameurs Anthony Jospeh & The Spasm Band et au sein du collectif post-jazz
contemporain Slang. Le Malien Lansiné Kouyaté s’est quant à lui imposé comme le maître
actuel du balafon, l’un des instruments de percussions les plus emblématiques de l’Afrique
de l’ouest. À 10 ans, il intégrait l’orchestre national du Mali pour se faire embarquer peu
après par le grand Salif Keita. Compagnon de scène de Baaba Maal et de Mory Kanté, le
virtuose de « l’instrument qui sonne » (bala et fon en langue malinké) est aussi un alchimiste
du son, embrasant musiques savantes et populaires en son foyer ancestral. « La liberté
appartient à ceux qui l’ont conquise » (Malraux) : celle trouvée par le binôme a l’esprit et le
souffle de la conquête.
Balafon Lansiné Kouyaté | Vibraphone David Neerman | Contrebasse Clément Landais | Batterie Charlie Davot
jeudi 15 octobre09 | 20h30 | T 400
8
Jeune pécheresse sous la plume libertine de l’abbé Prévost en 1731, Manon Lescaut
devient vierge naïve dans l’œuvre de Massenet en 1882. Mais, dans un XVIIIe siècle où la
femme ne doit pas rêver d’indépendance, elle reste éprise de liberté, fuit les convenances
pour vivre l’amour… et de l’amour.
Le désir des hommes s’embrase à son approche, la concupiscence la rend frivole, la
perd en solitude avant que l’amour véritable, le premier, ne lui revienne comme extrême
contrition.
Manon, voulu opéra comique, réserve pourtant plus de larmes que de rires et la musique
de Jules Massenet, s’égayant dans les auberges, se grisant au menuet des bals, donnant
de la voix dans des ensembles brillants, s’attarde délicatement, au gré du désespoir et
de la passion, sur des duos virtuoses et des airs à l’exquise prouesse, avec une élégance
toute française.
Dans une mise en scène pudique et sensible qu’elle a cosignée avec Yves Coudray, Renée
Auphan se nourrit de son vécu de chanteuse, de femme, pour nuancer le regard que
l’homme du XVIIIe et XIXe siècle portait sur les femmes.
La jeune soprano d’origine turque Burcu Uyar avait fait ses débuts très remarqués dans
le rôle de la Reine de la Nuit de la Flûte enchantée en 2005 sur les scènes d’Angers et de
Nantes. Cette prise de rôle du personnage de Manon devrait faire date dans sa carrière.
Décor Jacques Gabel | Costumes Katia Duflot | Lumière Roberto Venturi | avec Burcu Uyar, Marc Laho,
Hugh Russel, Christophe Fel, Rodolphe Briand, Marc Scoffoni, Julie Mossay, Cécile Galois, Sarah
Jouffroy, Eric Vrain | Chœur d’Angers Nantes Opéra sous la direction de Xavier Ribes | Orchestre
National des Pays de la Loire
Coproduction Opéra de Marseille, Angers Nantes Opéra
vendredi 16 | 20:00 | dimanche 18 octobre09 | 14:30 | T 900
9
chanson
EPCC-LE QUAI
Babx
Cristal Ballroom
Un album aura suffi à Babx pour s’imposer dans le paysage chanson, horizon
Ferré-Bashung et ligne de fuite Tom Waits. Le jeune auteur-compositeur assume
sa place au soleil noir de la poésie écorchée et vive, avec un deuxième opus, à
la décadente élégance.
Tous les jeunes artistes vous le diront : les premières bandes peuvent créer le buzz, mais il
est toujours très difficile de maintenir le cap à la deuxième réalisation. Babx – David Babin
pour l’état civil – possède toutes les armes pour ne pas décevoir ses fans critiques et
publics qui ont vu en lui le digne héritier du grand Ferré. C’est d’ailleurs en tombant sur le
live Bobino 69 de Léo que l’artiste autodidacte multicarte (auteur-compositeur-arrangeurchanteur et polyinstrumentiste) choisit d’embrasser la voie tracée par le maître. La griffe
Babx ? « Chanteur virtuose, auteur démesuré à la langue d’orfèvre maniaque, compositeur
orgiaque, fantasque, élégant, déglingué mais toujours précis, doté d’une curiosité de
visionnaire et bluffant par son ambition poétique et musicale, sa puissance et sa fièvre
contagieuse » résume joliment l’écrivain Olivier Adam. Variétés de sons – senza (instrument
de musique africain), saxophone, guitare, balalaïka (instrument russe) auxquels s’ajoutent
violons, piano et clarinette – et singularité de ton, entre invitations au voyage, incitations
au réveil des consciences (ses premiers émois musicaux ont pour nom NTM, Assassin et
Ministère Amer) et romances d’amour. Babx privilégie le champ des sensations, la verve de
l’insoumission et une désinvolte sophistication. Babx lascif, intempestif, corrosif, jouissif…
bref, avec le temps, on l’aime toujours !
Chant, Piano, Harmonium BabX | Guitare Grégory Dargent et Antoine Montgaudon | Batterie Frédéric
Jean | Basse, Contrebasse Sébastien Gastine | Régisseur, éclairagiste Niko Lamatiére | Sonorisateur
Karine Demay
lundi 19 octobre09 | 19:30 | T 400 | durée 1H30
10
tous publics à partir de 6 ans
CNDC
danse
The Crystal and the Sphere
chorégraphie Alwin Nikolais
interprétation par la Ririe-Woodbury Dance Company
[U.S.A.]
The Crystal and the Sphere conduit le spectateur au cœur d’un merveilleux
collage visuel et dansé, comprenant de multiples extraits des spectacles d’Alwin
Nikolais, aux images fascinantes, jubilatoires.
1910-1993, une comète traverse la danse. Elle a pour nom Alwin Nikolais. Le maître de
l’abstraction américain a considérablement marqué les créatives années 70. Son éclectisme,
habile à manier lumières, objets, musique ou cinéma fait pencher ses chorégraphies vers
des univers proches d’une forme de théâtre total. À la différence d’autres personnalités de
la danse de cette époque, comme Viola Farber ou Trisha Brown, Alwin Nikolais puise aux
sources des avant-gardes du côté de l’expressionnisme allemand, à travers des pionnières
telles que Mary Wigman ou Hanya Holm pour lesquelles « la danse apparaît comme
instrument de connaissance de soi et du monde ». Pédagogue à ses heures, premier
directeur du Centre national de danse contemporaine d’Angers, l’artiste enchanteur va
aussi influencer d’autres générations d’artistes dont Philippe Decouflé.
Alwin Nikolais a toujours privilégié la magie de la scène, jouant avec différentes formes
d’arts qu’il fait se côtoyer sans hiérarchie, tandis qu’il invente un concept qui a fait sa
réputation, le « motion », sorte de dramaturgie de l’action, à situer quelque part entre
mouvement et émotion. Phénomènes visuels, effets optiques, jeux rythmiques concourent
à cet humour subtil toujours présent dans ses pièces.
chorégraphie Alwin Nikolais | direction artistique Murray Louis et Alberto Del Saz | co-direction
artistique Joan Woodbury & Shirley Ririe | direction artistique associée Charlotte Boye-Christensen |
interprétation Snezana Adjanski, Jo Blake, Juan Carlos Claudio, Steven Dillon, Ai Fujii, Caine Keenan,
Melissa McDonald, Kai Medeiros, Jill Patterson, Liberty Valentine
production, administration James Irvine, Jena Thompson | production Ririe-Woodbury Dance Company, Salt Lake City
jeudi 22 et vendredi 23 | 20:30 | samedi 24 octobre09 | 18:00 | T 900 | durée 55’
11
chanson
à partir de 8 ans
EPCC-LE QUAI
Vincent Delerm
Le poète Mallarmé voulait reprendre à la musique son bien. Le musicien Vincent Delerm
reprend, lui, le bien du cinéma. Avec son nouvel album sobrement baptisé Quinze chansons,
l’auteur de Fanny Ardant et moi, son premier succès, réinvestit de sa posture et de sa voix
de dandy le monde du 7ème art. Rien d’étonnant lorsqu’on a consacré une maîtrise à François
Truffaut, sous le titre En quoi le cinéma de François Truffaut est-il littéraire ?
Cinéma, littérature, chanson et même music-hall : l’homme des petites gorgées poétiques
du quotidien n’hésite pas à pimenter ses prestations scéniques d’élucubrations poéticoréalistico-humoristiques. Vincent Delerm aime la mise en scène (il a récolté les fruits de
cette autre passion avec sa pièce Le fait d’habiter Bagnolet) et c’est en véritable homme
de théâtre qu’il planche sur ses spectacles. C’est ainsi qu’il a enchaîné ses ciné-concerts
à La Cigale (Paris), tous les lundis du mois de mars dernier, et entraîné ses fans dans un
monde d’images hétéroclites, mêlant vieilles réclames des années 70 et création toute
personnelle, en se faisant même héros d’un film muet.
Quinze chansons, symbole de traversée des frontières artistiques mais aussi des frontières
océanes. L’album, qui se décline en courts et en longs (chrono) métrages, en appelle
à l’Amérique, celle de Woody Allen et du cinéma new-yorkais. Mais que les Delermmaniaques se rassurent : la Delerm touch demeure, faite d’auto-dérision, de fantaisie
légère et de chroniques ludiques du temps qui tourne… comme une bobine.
chant, piano Vincent Delerm | batterie, vibraphone, piano Nicolas Mathuriau | trompette, piano Ibrahim
Maalouf | régisseur général Bernard Désage | Régisseur lumière Thomas Giubiergia | Régisseur son
Hervé Bourdon | technicien décor Jean Schteyer | chauffeur, machiniste Miguel Habert
mercredi 4 novembre09 | 19:30 | T 900 | durée 2H00
12
Théâtre
Je leur construisais des
labyrinthes…
Music hall
Le musicien-chanteur fait son cinéma ! Avec Quinze chansons, Vincent Delerm
honore le 7ème art et nourrit le sien encore un peu plus de poésie fantasque et de
petits riens d’un symbolique quotidien. Du cinéma dandyssimo… en compagnie
du trompettiste surdoué Ibrahim Maalouf, de retour au Quai pour notre plus
grand plaisir !
EPCC-LE QUAI
de la compagnie Luc Amoros
C’est à l’ombre de Dédale et de Thésée que Luc Amoros a construit son nouveau
spectacle pour bambins. Seul face à son auditoire, il se raconte en racontant le
monde, au centre d’un labyrinthe et dans les effluves d’un couscous.
Luc Amoros est un fidèle : fidèle au jeune et familial public, fidèle au théâtre d’ombres avec
lequel il a ouvert son parcours, il y a plus de trente ans (en fondant avec Michèle Augustin
la compagnie Amoros et Augustin) et fidèle aux mythes. En 2007, il imagine sa version
de Tristan et Iseut (L’Éternel Tournage) et c’est aujourd’hui Thésée qui l’inspire pour sa
nouvelle création.
Fidèle donc mais aussi curieux des différentes formes qui transcendent la quête artistique :
arts plastiques, performance, écriture et même chanson. Je leur construisais des
labyrinthes s’alimente de ce mélange offrant un espace d’accueil fleurant bon la cuisine
méditerranéenne. Luc Amoros y accueille une centaine d’enfants et, après avoir modelé
sa construction dédalesque de sable tout droit venu de Crète, leur montre les dessins
préparatoires de son nouveau film sur Thésée et le Minotaure. Et c’est parmi ce jeune
auditoire qu’il choisira le héros de sa création, après l’épreuve des bouts d’essai. Tous ces
gestes partagés sont prétextes à raconter le monde selon l’auteur.
Causerie ininterrompue semée de souvenirs reconstitués et réenchantés, de digressions
poétiques et philosophiques, d’anecdotes scientifiques et de réflexions sur la vie qui passe,
Je leur construisais des labyrinthes unit le regard d’un adulte d’aujourd’hui aux pensées des
enfants d’ici et maintenant.
Texte, scénographie, co-mise en scène, jeu et recette du couscous Luc Amoros | Co-mise en scène et direction
d’acteur Brigitte Gonzalez | Création technique et régie Vincent Frossard | Conception et réalisation du
décor Joseph Kieffer et Vincent Frossard | Conception et réalisation des images animées Sylvain Dorange |
Administration Mathieu Desanlis | Production Bruno de Beaufort | Diffusion Agence SINE QUA NON
Compagnie Luc Amoros
dimanche 8 et mercredi 11 novembre09 | 11:00 et 16:00 | durée 1H00
HORS LES MURS Le Trois Mâts, centre socio-culturel des Justices
13
Théâtre
NTA
Littoral
texte et mise en scène Wajdi Mouawad
[Canada - Liban]
Par-delà la mort, un fils qui n’a jamais connu son père va le découvrir à travers
des lettres qu’il n’a jamais reçues. La quête personnelle se mue en fresque
universelle. Un grand moment théâtral, acclamé à la Cour d’honneur lors du
dernier festival d’Avignon.
La vie de Wilfried se déroule comme un film et bascule sur un coup de fil : alors qu’il fait l’amour
à une créature de rêve, il apprend la mort de son père. Déterminé à lui donner une sépulture
sur sa terre natale, il embarque pour une odyssée dans un monde dévasté par les guerres. La
rencontre d’une fille en colère qui a, elle aussi, perdu son père va l’obliger à éprouver la réalité
de l’autre. « Tout le reste, au fond, n’est que théâtre » assure le metteur en scène.
Littoral est une pièce singulière qui tisse l’intime aux fils d’une épopée. Dans son espace
magique, les vivants et les morts voyagent à l’unisson, la fable philosophique prend des allures
de conte enchanté. On y retrouve avec bonheur l’inimitable touche Mouawad : cet humour
décalé, cette verdeur, cette écriture luxuriante, ces myriades de références, ces espacetemps démultipliés, cet univers poétique et onirique, ces scénographies spectaculaires, ces
acteurs virtuoses…
Littoral forme une trilogie avec Incendies et Forêts. En 2008, Forêts avait soulevé
l’enthousiasme du public angevin. Wajdi Mouawad, l’auteur, metteur en scène libanocanadien, revient donc au Quai après le triomphe estival de sa trilogie au Festival d’Avignon,
avec une nouvelle mise en scène de Littoral, sa pièce fondatrice écrite il y a 12 ans.
Un bijou d’humour et d’humanité […]. Littoral confronte sans honte le plus petit des
quotidiens à la plus éternelle des tragédies. Une réussite drôle et subtile qui touche l’âme
et flatte la force émotionnelle de la scène. Le Soir, Bruxelles
avec Jean Alibert, Tewfik Jallab, Catherine Larochelle, Patrick Le Mauff, Marie-Eve Perron, Lahcen
Razzougui, Emmanuel Schwartz, Guillaume Séverac-Schmitz | assistant à la mise en scène Alain Roy |
scénographie Emmanuel Clolus | lumières Martin Sirois | réalisation sonore Yann France | costumes
Isabelle Larivière | maquillages Angelo Barsetti | production Anne Lorraine Vigouroux (France) Maryse
Beauchesne (Québec) | direction technique Laurent Copeaux
un spectacle de Au Carré de l’Hypoténuse - compagnie de création | production déléguée Espace Malraux scène nationale de
Chambéry et de la Savoie | coproduction Théâtre français du Centre national des Arts d’Ottawa, Abé Carré Cé Carré – compagnie
de création, Théâtre Forum Meyrin (Suisse) et Les Fondations Edmond & Benjamin de Rothschild, Célestins Théâtre de Lyon,
Théâtre 71 scène nationale de Malakoff, Scène nationale Bayonne / Sud-Aquitain, Hexagone scène nationale de Meylan, Le Grand
T scène conventionnée Loire-Atlantique | avec la participation artistique du Jeune Théâtre National | Wajdi Mouawad est artiste
associé à l’Espace Malraux scène nationale de Chambéry et de la Savoie
NTA
Théâtre
Personne ne voit la vidéo
de Martin Crimp
mise en scène Guillaume Gatteau
Un spectacle présenté dans le cadre de Voisinages, temps fort pour les compagnies en région,
manifestation proposée par le Conseil régional des Pays de la Loire
Bonjour, c’est pour un sondage… Avec une ironie mordante, Martin Crimp
dresse à coup de répliques cinglantes, le tableau absurde de notre société de
consommation ! Contre la crise ? Le rire !
Au fond, sur une estrade, un vieux canapé. Devant, une table basse. Au fond c’est chez
elle, devant c’est la ville et l’institut de sondages. Le mari de Liz, qui rédigeait des modes
d’emploi faute d’écrire un roman, est parti. Sa fille de seize ans attend un bébé. Liz qui
est au chômage, répond à une enquête de consommation et devient enquêtrice à son
tour... Ce pourrait être sordide, c’est joyeusement grinçant ! La plupart du temps face
public, les acteurs échangent un dialogue jubilatoire qui avance comme les enquêtes de
consommation : les uns interrogent sur tout et n’importe quoi, méthodiquement : « estce qu’il vous arrive de consommer des pizzas surgelées ? Cela vous arrive souvent,
fréquemment, parfois ou rarement ? ». Les autres tentent de répondre, sont interrompus,
finissent par dire tout sur pas grand chose, les paroles se chevauchent et s’entrecroisent :
surtout, ne pas s’arrêter et ne pas voir les dégâts de la nouvelle précarité urbaine...
Guillaume Gatteau propose une mise en scène alerte de cette pièce de jeunesse de Martin
Crimp, jusqu’ici inédite en France. Sur un plateau épuré, toute la théâtralité naît du seul jeu
d’une troupe pleine de vitalité. Formé par Stanislas Nordey, Guillaume Gatteau anime à Nantes
depuis 1997 la compagnie La Fidèle Idée. Il a récemment mis en scène Par les villages de Peter
Handke, Le palais des Fêtes de Yukio Mishima, Hop là, nous vivons d’Ernst Toller.
La compagnie nantaise, tournée vers les écritures contemporaines, s’empare de cette pièce
de Martin Crimp « vivante et drôle, qui crisse comme une fourchette sur la porcelaine ».
Ouest-France
traduction Danielle Merahi | avec Frédéric Louineau, Loïse Bosdeveix, Gilles Gelgon, Delphy Murzeau,
Hélori Philippot | régie générale Boris Collineau | administration Florence Dufour | production
compagnie La Fidèle Idée | production et diffusion Alice Lessard | Le texte est publié aux éditions de
l’Arche, agent théâtral du texte représenté
du mardi 17 au vendredi 20 novembre09
mardi et mercredi 19:30 | jeudi et vendredi 20:30
du lundi 9 au mercredi 11 novembre09 | 19:30 | T 900 | durée 2H40
14
HORS LES MURS THV Saint Barthélemy | durée 1H15
rencontre avec l’équipe artistique mercredi 18 à l’issue de la représentation
15
danse
CNDC
résidence de création
Création 2009
(titre en cours)
pièce pour onze danseurs
chorégraphie Lia Rodrigues
[Brésil]
Personnalité marquante de la danse au Brésil, Lia Rodrigues a implanté sa
compagnie au cœur de la favela de Maré, située au centre ville de Rio de Janeiro.
Le spectacle est influencé par cette expérience, par cet espace ouvert à tous
auquel elle se consacre en parallèle à la création de ses pièces.
Aux débuts des années 80, Lia Rodrigues est à Angers. Elle participe en tant
qu’interprète à l’une des pièces mythiques de la danse contemporaine, le célèbre
May B de Maguy Marin chez qui elle va rester deux années, avant de reprendre son
propre travail artistique. La pensée de la chorégraphe l’a durablement marquée sur
des questions essentielles comme le rapport de l’artiste à la société. Engagement et
réflexion qu’elle va reconduire d’une autre manière dans ses propres choix.
Outre ses créations, Lia Rodrigues développe un programme éducatif, proposant
notamment des cours gratuits aux habitants de la favela. De ce fait, une partie de la
population, peu familière de l’art contemporain, a noué des liens forts avec l’équipe
artistique. Elle se réjouit de ces « chantiers poétiques » nés sur son territoire et qui
sont une vraie respiration au cœur du quartier.
Dans cette pièce, Lia Rodrigues affirme sa démarche qui porte sur les rapports entre
les êtres humains, en particulier les situations de conflits, qu’elle étudie à partir du
corps et du mouvement. Avec ses interprètes, elle crée des micro-actions qui en
reflètent les enjeux, cherchant, par exemple, « comment se tenir à plusieurs sous
une table ».
L’écriture du spectacle est issue des nombreuses improvisations réalisées autour de
questions telles que : « Comment vivre ensemble dans un même espace ? Quels sont
les éléments qui unissent et séparent les uns des autres ? Quelles conséquences
les actes d’un individu peuvent-ils avoir sur le groupe ? Comment, au cœur des
difficultés de vie, si les solutions nous échappent, au moins mettre en mouvement ce
en quoi l’on croit, tenter de résoudre une partie de ces problèmes ? »
Avec ce nouveau spectacle, Lia Rodrigues cherche à construire une troisième voie,
là où la frontalité s’estompe pour laisser place à la négociation, à l’imagination. Elle
développe un travail généreux où actes militants et création artistique inscrivent de
nouvelles démarches entre réalité et poésie.
interprétation et création en étroite collaboration avec Amàlia Lima, Allyson Amaral, Ana Paula
Kamozaki, Leonardo Nunes, Clarisso Rego, Carolina Campos, Thais Galliac, Volmir Cordeiro,
Priscilla Maia, Calixto Neto, Lidia Laranjeira | Avec la participation à la création de Jamil Cardoso,
Gabriele Nascimento, Jeane de Lima, Luana Bezerra, Gustavo Barros | Assistante chorégraphe
Amàlia Lima et Jamil Cardoso | Dramaturge Silvia Soter | Dialogues artistiques Dani Lima et João
Saldanha | Professeurs João Saldanha, Dani Lima, Claudia Damasio, Marcela Levi, Cristina Moura,
Paula Nestorov, Paula Águas, Paulo Marques | Lumière Nicolas Boudier
création qui s’inscrit dans le cadre d’un compagnonnage avec le Théâtre Jean Vilar de vitry-sur-seine, soutenu par
le Conseil régional d’île-de-France au titre de la permanence artistique et labellisé « França.Br 2009 » l’Année de la
France au Brésil | Coproduction Théâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine, Théâtre de la Ville et le Festival d’Automne à
Paris, Centre national de danse contemporaine Angers et Kunstenfestivaldesarts, Bruxelles | Avec le partenariat de
REDES de Desenvolvimento da Maré et le soutien de Espaço SESC – Rio de Janeiro-Brésil ainsi que la Fondation Prince
Claus pour la Culture et le Développement | La Lia Rodrigues Companhia de Danças est soutenue par Petrobrás, dans
le cadre du programme Petrobrás Cultural - aide au projet de fonctionnement du Ministère de la Culture du Brésil |
Avec le soutien de l’ambassade du Brésil, TAM Airlines et de l’ONDA
mardi 17 et mercredi 18 novembre09 | 19:30 | T 400
conversation publique avec Lia Rodrigues le jeudi 12 novembre à 19:00 | entrée libre, renseignements au CNDC 02 44 01 22 66
16
17
musique
EPCC-LE QUAI
Laïka
Misery
Se lancer dans l’espace de la diva Billie Holiday n’est pas voyage aisé. Mais Laïka
Fatien possède armes vocales et partenaires musicaux dignes d’un hommage à
la Lady Day. Elle présente Misery, son dernier album, du bleu bonheur jazz.
Pour entamer un deuxième album par Strange Fruit, le morceau le plus célèbre de la plus
grande des divas jazz, il faut s’appeler Laïka Fatien. Révélée au grand public et saluée
par la critique en 2004 à la sortie de son premier album Look at Me Now, la Parisienne
de naissance au sang-mêlé et à la jeunesse fragile (père ivoirien absent, mère hispanomarocaine tôt disparue) aura donc mis quatre années pour offrir de nouveau sa divine
voix.
Sœur de route et de chant des Carmen Mc Rae, Sarah Vaughan ou Abbey Lincoln, exvoix du big band de Claude Bolling, mais aussi comédienne pour Jean-Luc Jeener, Xavier
Lacouture et Claude Lelouch (Hasards ou coïncidences), Laïka a le jazz dans le corps et
c’est d’abord en vocaliste et leader d’un quintet qu’elle honore la note bleue. Garante
de l’histoire du jazz, sans déférence ni vanité, Laïka n’hésite pas à s’approprier thèmes
et standards, les griffant de sa touche singulière. Et l’originalité est forcément de mise
lorsqu’on s’attaque à Billie Holiday, disparue il y a cinquante ans, et aux inimitables Strange
Fruit et Don’t explain. Justement, Laïka n’imite pas et son art rend grâce à la Lady Day.
Solidement entourée, lady Laïka impose sa voie sans trahir l’âme de l’inoubliable diva.
Chant Laïka Fatien | piano Manuel Rocheman | sax ténor David El Malek | contrebasse Darryl Hall | batterie
Matthieu Chazarenc
vendredi 20 novembre09 | 20:30 | T 400 | durée 1H30
soirée T-OK | de 3 à 12 ans | découverte du jazz en partenariat avec le Conservatoire à rayonnement régional d’Angers
18
NTA
Théâtre
La nuit du 21 juin
libre adaptation du Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare
mise en scène Harry Holtzman
Un spectacle présenté dans le cadre de Voisinages, temps fort pour les compagnies en région,
manifestation proposée par le Conseil régional des Pays de la Loire
Shakespeare dans une chambre d’hôpital ? Avec les moyens du bord, un metteur
en scène moribond réalise le rêve de sa vie : monter Le songe d’une nuit d’été !
Un spectacle de Théâtre d’Objet, onirique et burlesque.
Pas une minute à perdre, dans six mois, Knut sera mort ! Pour sa dernière folie de metteur
en scène, il convoque dans sa chambre d’hôpital une troupe de comédiens pour monter
Le songe d’une nuit d’été. Mais ils ne sont que trois au rendez-vous. Qu’importe ! Une
couverture, quelques objets, des marionnettes et voilà les personnages qui prennent vie…
L’essentiel est de continuer à y croire pour mener à bien leur entreprise théâtrale !
Marchands de rêves et bricoleurs inventifs, ces « rustres », comme il les nomme, nous
emportent dans un grand délire de situations où tous les genres se télescopent, de la
comédie pastorale à la tragédie, du ballet au burlesque, du fantastique au drame.
Shakespeare avait créé cette comédie de l’amour inconstant pour un mariage à la cour,
Knut en fait un cérémonial de mort. Dans les méandres de ses fantasmes, entre le burlesque
et l’onirisme, il fait des spectateurs ses complices, ses confidents...
La compagnie Label Brut « utilise l’objet pour traverser les pays où les mots ne peuvent
pas aller, pour étendre la grammaire d’une poésie théâtrale. » Ce collectif d’artistes est né
de la rencontre, lors de la création du spectacle Dieu, sel et sable, de trois comédiensmetteurs en scène au sein de Nada Théâtre : Laurent Fraunié, Harry Holtzman, et Babette
Masson (Directrice du Carré, Scène Nationale de Château-Gontier).
Totalement déjantée, cette libre adaptation de Shakespeare est un voyage dont on ne
ressort pas indemne. Et c’est tant mieux ! La Montagne
mise en scène et dramaturgie Harry Holtzman avec la collaboration du collectif | assistant mise en
scène Ayse Tashkiran | comédiens manipulateurs Laurent Fraunié, Babette Masson, Trond-Erik Vassdal
et Anne-Marie Vennel | scénographie Nicholas von der Borch | lumières Anne Marin | costumes Catherine
Oliveira | son Christine Moreau | conception accessoires papier Patricia Nivière et le CRIMP
Label Brut compagnie associée au Carré - Scène nationale de Château-Gontier et conventionnée par lE Ministère de la Culture
et de la Communication, DRAC Pays de la Loire, Le Prisme, La communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, Le Carré
- Scène Nationale de Château-Gontier, Le Festin - Centre Dramatique National de Montluçon / Région Auvergne et La Ville de
Cusset | avec le soutien de Conseil Général des Yvelines, Espace périphérique (Mairie de Paris - Parc de la Villette), Institut
Marcel Rivière - La Verrière | en partenariat avec CAT Eurydice – Plaisir
du mardi 24 au vendredi 27 novembre09 | T 400
du mardi au mercredi 19:30 | du jeudi au vendredi 20:30
rencontre avec l’équipe artistique mercredi 25 à l’issue de la représentation
soirée enfants | 3 à 12 ans | 27 novembre
19
danse
CNDC
création
Shinbaï, le vol de l’âme
conception Emmanuelle Huynh
composition pour madame Seiho Okudaira, maître Ikebana et Emmanuelle Huynh, danseuse
[France, Japon]
Shinbaï. Comme son nom où résonne l’inconnu, l’objet est poétique. Il est le
fruit d’une rencontre inédite entre deux mondes : la danse contemporaine et l’art
floral japonais appelé Ikebana. Étrange et drôle de performance qui emprunte
au bouquet les nuances de ses compositions.
Création à Angers avant une tournée à Paris, Versailles, Caen, Tokyo, Kyoto...
Convaincue que les autres disciplines contribuent à l’enrichissement de son propre
langage, la chorégraphie, Emmanuelle Huynh réalise là un projet qui aura pris dix ans
pour se concrétiser. « Une pièce conçue comme un objet artistique de rencontre qui tente
d’éviter les images convenues en inventant une autre pensée de l’écriture dans l’espace ».
Sorte d’architecture organique et végétale où se reflètent différentes facettes ou visions
du monde.
conception Emmanuelle Huynh | ikebana Madame SEIHO Okudaira | assistante Fanny de Chaillé | dispositif
scénographique, animation et costumes Nadia Lauro | design sonore Matthieu Doze | collaboration
Emmanuelle de Montgazon et Patrick de Vos
Ce projet a été initié en 2001 dans le cadre de la résidence d’Emmanuelle Huynh à la Villa Kujoyama à Kyoto | spectacle présenté
dans le cadre du Festival d’Automne à Paris, le 5 décembre 2009 au château de Versailles puis à la Maison de l’architecture à
Paris du 10 au 13 décembre 2009.
production Centre national de danse contemporaine Angers | coproduction Fondation d’entreprise Hermès, Institut
franco-japonais de Tokyo, Festival d’Automne à Paris | Shinbaï, Le Vol de l’âme bénéficie de l’aide de la Fondation du Japon, de
Culturesfrance, du ministère de la Culture et de la Communication - Drac Pays de la Loire, de la région Pays de la Loire, de la
ville d’Angers, du département de Maine et Loire, de Château de Versailles Spectacles, de Asahi Beer Arts foundation.
Maître Ikebana, madame Seiho Okudaira a accepté la proposition d’Emmanuelle Huynh
de composer sur scène et en présence de la danseuse un bouquet selon les règles de cet
art ancien. Si dans ce projet, elle déroge en partie à la tradition, c’est pour en retrouver
l’essence. Une question de regard. Observer l’œuvre en cours de création était à l’origine
réservé au seigneur qui avait commandé le bouquet. Espace-temps qui est ici proposé à
l’attention du public.
L’évocation abstraite de deux récits japonais traverse cette chorégraphie. Le second
est devenu le titre de la pièce. Shinbaï, le vol de l’âme, est un kyogen, sorte de farce
intermédiaire dans le théâtre nô qui raconte les aventures malheureuses d’un seigneur
cherchant à s’approprier les secrets de l’ikebana. Ainsi se tisse la toile de mystérieux
échanges, aux situations parfois humoristiques. La joute cordiale et visuelle se déroule sur
fond de musique électronique. Nappes sonores qui enveloppent tour à tour avec excès,
décalage ou distance, les étapes traversées.
Pour composer des images ensemble, les deux artistes ont tout d’abord commencé à
mettre en place ces jeux d’appels et de réponses, à poser les règles d’un dialogue gestuel
qui consiste à composer un paysage avec des objets. À la façon d’un rébus ou d’une
longue charade, chacune agit à la suite de l’autre, cherchant à comprendre la vision de
l’autre, à inclure son propre corps dans les images qui se construisent sous les yeux du
public, allant jusqu’à modifier, transformer les rôles traditionnels de maître et d’assistante
auxquels se réfèrent leurs positions respectives.
20
du mercredi 25 novembre au mardi 1er décembre09 | T 900
du lundi au mercredi 19:30 | du jeudi au samedi 20:30
conversation publique avec Emmanuelle Huynh et l’équipe artistique le jeudi 26 novembre à l’issue de la représentation
21
Théâtre
NTA
tous publics à partir de 8 ans
NTA
Pinocchio
Vaches noires
d’après Carlo Collodi
texte et mise en scène Joël Pommerat
de Daniel Besnehard
mise en scène Christophe Lemaître
Sous la baguette magique d’un artiste subtil, Pinocchio devient le héros d’une
somptueuse fête visuelle et musicale. Un conte pour penser et pour rêver sur la
liberté. à voir par les enfants et les parents ensemble !
Joël Pommerat aime raconter des histoires. Passionné par les questions de filiation,
de reconnaissance et d’amour filial, il revisite la fable de Collodi pour parler du monde
d’aujourd’hui : l’intransigeance des adultes, la solitude, la paternité, la pauvreté... et surtout
la liberté. Comment devenir grand tout en restant libre ?
On croit tout connaître de Pinocchio, le pantin sculpté par le vieux Gepetto, animé par
une fée : le nez qui s’allonge quand il ment, l’abandon de son père, le ventre de la baleine,
jusqu’au happy end où il devient un vrai petit garçon.
Le Pinocchio de Joël Pommerat est d’abord un môme d’aujourd’hui, à la fois simple et
compliqué, gai et triste, féérique et cauchemardesque ! Un être effaré, naïf, ravi – donc plongé
dans « un état profondément théâtral », selon le metteur en scène – qui court au devant des
catastrophes, alternant bonnes résolutions et incartades. Grandir, devenir soi-même, n’est
pas une affaire facile ! Bêtise après bêtise, Pinocchio parviendra à la mer…
Sur une scène nimbée de noir apparaissent tour à tour et comme par magie arbres
géants, bancs d’école, fête foraine ou océan… Présenté au Théâtre National de l’Odéon
la saison dernière, ce spectacle pour enfants qui n’oublie pas les adultes est d’une beauté
envoûtante.
Avec les mots, les sons, les images et les lumières, Pommerat fait des merveilles. Et qui
pénètre dans son monde splendidement hanté en ressort joliment secoué.
Odile Quirot. Le Nouvel Observateur
avec Pierre-Yves Chapalain, Jean-Pierre Costanziello, Maya Vignando, Daniel Dubois et Anne Rotger |
Collaboration artistique Philippe Carbonneaux | Scénographie Eric Soyer | Lumière Eric Soyer assisté de
Renaud Fouquet | Direction technique Emmanuel Abate | Mannequins, animaux Fabienne Killy assistée de
Laurence Fourmond | Costumière Marie-Hélène Bouvet assistée de Elisabeth Cerqueira | Musique Antonin
Leymarie | Diffusion et presse Isabelle Muraour
Compagnie Louis Brouillard | Coproduction L’Espace Malraux - scène nationale de Chambéry et de la Savoie, Le Centre Dramatique
de Tours, Théâtre de Villefranche - Scène Rhône Alpes, La Ferme de Bel Ebat - Centre culturel de Guyancourt, Théâtre Brétigny Scène conventionnée du Val d’Orge, Le Gallia Théâtre - Scène conventionnée de Saintes, Théâtre National de Bordeaux Aquitaine,
Les Salins - Scène nationale de Martigues, Théâtre du Gymnase-Marseille, CNCDC - Châteauvallon, Grenoble - Maison de la Culture
Mc2, Cavaillon - scène nationale, Automne en Normandie, CDN de Normandie - Comédie de Caen | Pinocchio a été répété au CNcDC de
Châteauvallon et au Théâtre Brétigny | La Compagnie Louis Brouillard est conventionnée et reçoit le soutien de la DRAC Ile-deFrance, de la Ville de Paris, de la Région Ile-de-France, du Conseil général de l’Essonne et de la Communauté d’Agglomération du Val
d’Orge | La compagnie Louis Brouillard est en résidence au Théâtre Brétigny et au Théâtre des Bouffes du Nord
du vendredi 27 novembre au samedi 5 décembre09 | relâche le lundi 30
HORS LES MURS Grand Théâtre, pl. du Ralliement | durée 1H15
mardi 19:30 | mercredi 15:00 | jeudi et vendredi 20:30 | samedi 18:00 | dimanche 16:00
représentation du 5 décembre accessible en LSF (traduction en langue des signes française)
rencontre avec l’équipe artistique mercredi 2 à l’issue de la représentation
22
Théâtre
Dans une maison de retraite de Normandie, un fils retrouve sa mère après une
longue séparation. Un duo-duel entre amour et haine. Hélène Surgère sera
Marie, la mère…
Normandie, fin des années 90, dans un « Golden Home ». Marie retrouve Pierre, son fils,
parti vivre aux USA. Pour la fuir, assumer sa différence, s’inventer une autre vie ? Via
dialogues et récits assez vifs, la pièce est un « duel-duo » familial.
Jeune fille, Marie a traversé l’Occupation allemande, bu au verre de l’ignominie puis, dans
les années 50, repris sa vie en main en gravissant les échelons de l’administration postale.
La pièce se concentre sur cette maîtresse-femme dont le destin croise un peu de notre
histoire de France.
Vaches noires, comme Arromanches, créé au NTA en 1986 par Claude Yersin, est une
fiction qui privilégie l’intime, sans omettre de rejoindre le monde. C’est de nouveau une
pièce normande. Tout se joue et rejoue entre Vire, Le Havre, Houlgate… Les lieux qui ont
peuplé l’enfance de l’auteur.
Après un détour par le roman (Pupuce, Décalé, Doublon aux éditions Julliard), Daniel
Besnehard revient au théâtre avec cette pièce concise. C’est Christophe Lemaître qui la
met en scène. Formé au TNS, passionné par l’écriture contemporaine (Edward Bond,
F.-X. Kroetz, Christophe Pellet), il a déjà mis en scène, avec force et sensibilité, plusieurs
pièces de Daniel Besnehard (Arromanches, Internat, à Vif, joué au Théâtre du Rond-Point
à Paris…).
Hélène Surgère, interprète au cinéma et au théâtre de Pasolini, Vecchiali, Téchiné, Tilly,
incarnera la mère. Le fils sera joué par Hervé van der Meulen, comédien metteur en scène
qui codirige le Studio Théâtre d’Asnières.
Vaches noires a été radiodiffusé sur France-Culture le 2 mai 2009 dans une réalisation
d’Etienne Valles.
avec Hélène Surgère et Hervé Van der Meulen | scénographie et mise en scène Christophe Lemaître
Le Studio/compagnie Jean-Louis Martin-Barbaz | Nouveau Théâtre d’Angers Centre Dramatique National Pays de La loire | avec
la participation du CFA des comédiens | avec le soutien de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques, Fonds SACD | La
pièce est en cours de publication aux éditions Julliard
du mardi 1er au samedi 5 décembre09 | Scène de répétition
mardi et mercredi 19:30 | du jeudi au samedi 20:30
rencontre avec l’équipe artistique mercredi 2 à l’issue de la représentation
23
chanson
EPCC-LE QUAI
Emily Loizeau
Pays sauvage
La chanteuse franco-anglaise est revenue de L’Autre bout du monde pour nous
emmener en son Pays sauvage, titre de son deuxième album. Dans son nid
douillet, folk et baroque, de petites perles de saveurs inventives.
Elle n’est pas seule à voler dans le paysage chanson française couleur femme, mais elle
demeure unique. À l’instar de Camille, sœur de voix et de singulière voie, Emily Loizeau a
su imposer son univers d’une riche simplicité, d’une légère complexité.
Pour son retour dans les bacs, après le très séduisant à l’autre bout du monde (2006) et
l’écriture de la bande originale du film de Pierre-François Martin-Laval, King Guillaume, la
jolie Franco-Britannique s’est isolée « dans une petite maison en Ardèche » pour ciseler
quatorze plages aux frontières vagues, enregistrées à Paris et sur l’île de la Réunion.
Au banquet sauvage d’une Loizeau libre comme ses airs furent conviés amis d’ici et
d’ailleurs : l’artiste réunionnais Danyèl Waro, porteur de la mémoire maloya, le groupe
Moriarty, David Herman Düne mais aussi Thomas Fersen, Olivia Ruiz, Jeanne Cherhal, Nina
Morato (La femme à barbe) et la plume immortelle de Jean-Loup Dabadie (La photographie).
Une pléiade de têtes inspirantes pour une mosaïque de styles, avec dominante chansonfolk et échappées soul, negro-spiritual et comptines, Emily Loizeau s’émouvant de l’univers
angoissant mais accessible de la littérature pour enfants.
piano, chant, percussions, Emily LOIZEAU | violoncelle, chant, guitarron Olivier KOUNDOUNO | batterie,
percussions, chant Cyril AVEQUE ou Tatiana MLADENOVITCH | guitare acoustique et électrique, dobro,
chant Mathis HAUG | basse, banjo, guitarron, percussion, chant François PUYALTO | régisseur générale
Enora LE ROUX | régisseur son Sébastien BUREAU | régisseur son retour Pedro PEIXOTO | régisseur lumière
Marianne PELCERF Ou Frank CONDAT | régisseur plateau Sylvain KRY
NTA
Théâtre
La nuit des rois
de William Shakespeare
mise en scène Jean-Louis Benoit
Un frère et une sœur se croient mutuellement perdus… Dans ce jeu de
dupes où chacun, par crainte, s’avance masqué, l’amour triomphera-t-il ? Le
directeur du Théâtre National de Marseille réunit, pour cette comédie pleine de
chausse trappes et de quiproquos, une équipe artistique de haute volée.
Un tragique naufrage sépare les jumeaux Sébastien et Viola. Mais la comédie reprend vite
ses droits. Viola se déguise en Cesario pour devenir le page du duc Orsino dont elle tombe
amoureuse. Ce dernier est amoureux d’Olivia qui est elle-même éprise de Cesario-Viola !
En parallèle se noue une intrigue entre les serviteurs qui jouent un mauvais tour à Malvolio
en le persuadant qu’Olivia l’aime à la folie ! Ce n’est plus un triangle amoureux, c’est un
labyrinthe de malentendus, de quiproquos et de méprises !
Dans cette partie de cache-cache où l’autre est comme un double ou un reflet, où la raison
et la déraison, la farce et la gravité se répondent, les malentendus comiques questionnent
la fragilité des apparences et l’attirance pour son propre sexe.
Selon Jean-Louis Benoit, « le spectacle sera musical, chanté et dansé... Il y aura un piano,
des rideaux très légers, des personnages en costumes du XVIIème siècle, en conversation
feutrée, et d’autres vociférant des obscénités, un bouffon fugueur, vieilli et fatigué d’être
encore là, et un homme sombre et inquiétant, Malvolio, qui est au centre d’une des scènes
les plus drôles du théâtre de Shakespeare. »
Pour jouer cette comédie subtile, menée par des femmes, il faut de grandes actrices,
Jean-Louis Benoit en a choisi de haute lignée : Dominique Valadié (Malvolio, le bouffon)
et Nathalie Richard (Viola). L’Angevin Jean-Marc Bihour sera lui aussi de la fête. Directeur
du Théâtre National de Marseille, Jean-Louis Benoit a été couronné aux Molière pour Les
Fourberies de Scapin (Molière du metteur en scène) et Le Revizor (Meilleure pièce du
répertoire) à la Comédie-Française.
traduction Jean-Michel Déprats | collaboration artistique Karen Rencurel | assistante à la mise en
scène Kéti Irubetagoyena | scénographie Jean Haas | costumes Marie Sartoux | lumières Joël Hourbeigt |
maquillage et perruques Cécile Kretschmar | son Jérémie Tison | chorégraphie Lionel Hoche | avec
Nathalie Richard, Dominique Valadié, Ninon Brétécher, Jean-Pol Dubois, Arnaud Décarsin, Jean-Claude
Leguay, Jean-Marc Bihour, Luc Tremblais, Dominique Compagnon, Laurent Montel, Guillaume Clausse et
Juliette Augert, Claire Calvi et Pauline Méreuze
Théâtre National de Marseille La Criée | avec le soutien du Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques, D.R.A.C. et Région
Provence-Alpes-Côte d’Azur | Le texte est publié aux Editions Théâtrales | spectacle en cours d’élaboration (créé à la rentrée 2009)
du mercredi 9 au samedi 12 décembre09 | T 900
vendredi 4 décembre09 | 20:30 | T 900 | durée 1H30
soirée T-OK | de 6 à 12 ans | atelier d’écriture
24
mercredi 19:30 | du jeudi au samedi 20:30
rencontre avec l’équipe artistique mercredi 9 à l’issue de la représentation
spectacle accessible en audio-description le jeudi 10 | spectacle surtitré le samedi 12
soirée enfants | 3 à 12 ans | 12 décembre
25
marionnettes
EPCC-le QUAI
à partir de 8 ans
Faim de loup
compagnie Graine de vie
mise en scène Ilka Schönbein
Quand une marionnettiste allemande à l’aura internationale rencontre une jeune
comédienne-clown pétrie de talent, cela donne un Petit Chaperon rouge décalé,
transgressif et jubilatoire. Un corps à corps de chair et de matière pour jeune
fille en quête d’émancipation.
« Au début, je croyais que j’étais toute seule ; il y avait déjà autour de moi l’univers blanc,
les marionnettes avec le corps, le clown au centre d’une histoire d’enfermement et de
trajet initiatique… Au début… Je ne l’avais pas rencontrée. Je ne savais pas. Mais Ilka
était déjà là. Ce chemin-ci, cette voie d’exploration de la marionnette, c’était elle qui l’avait
ouvert. » L’auteure : Laurie Cannac, de la compagnie Graine de Vie, conceptrice, interprète
et manipulatrice de cette Faim de loup. Destinataire de cet hommage : Ilka Schönbein,
metteur en scène, danseuse, mime et marionnettiste allemande, formée à la danse
eurythmique de Rudolph Steiner et créatrice entre autres des remarquables et remarqués
Métamorphoses (spectacle de rue) et Le Roi grenouille.
Faim de loup est donc né de deux rencontres : la première entre deux artistes conjuguant
expérience et candeur énergique, et la seconde avec un conte mythique, Le Petit Chaperon
rouge des frères Grimm. Au cœur de cette adaptation, la relation mère-fille, les aspirations
de l’adolescence et la découverte d’un monde rouge-désir et rouge-sang, nourri de
danger, de révolte et d’amour. Unique corps accueillant ces âmes lupestre, enfantine et
à la vieillesse dégénérée, Laurie Cannac partage la scène avec ses marionnettes, pantins
porteurs de cruauté, de naïveté et de fantasmes sublimés… Pour mieux cerner l’humaine
condition, mes enfants…
Mise en scène Ilka Schönbein | Conception, interprétation et manipulation Laurie Cannac | Marionnettes
Laurie Cannac, Ilka Schönbein et Serge Lucas | Scénographie et Régie Serge Lucas | Son François Olivier,
Guy Pothier et Claire Moutarde | Lumière Luc Mesnier-Pierroutet, Sébastien Choriol | Assistanat à la mise
en scène Nathalie Pagnac | Travail Clownesque Céline Chatelain | Voix off Laurie Cannac, Isabelle Guyot,
Nicolas Dufour | Musique Serge Lucas
Les Métamorphoses Singulières, Le Grand Parquet et La Compagnie Graine de vie | Coproduction Theater Meschugge, Arcadi,
Théâtre de l’Espace - Scène Nationale de Besançon | Avec le soutien de L’Institut International de la Marionnette de CharlevilleMézières, de la DMDTS (aide à la maquette), de la DRAC de Franche Comté, du Conseil régional de Franche Comté, du Conseil
général du Doubs, de la Ville de Besançon et l’aide de L’Arche de Bethoncourt, du CREAM de Dives sur Mer, de Scènes Jura, de la
Ville de Paris, de la Région Ile de France et de la Mairie du 18ème.
mercredi 16 | 19:30 | vendredi 18 décembre09 | 20:30 | T 400 | durée 55’
soirée T-OK vendredi 18 | de 3 à 6 ans | à pas de loup : soirée animée par la librairie La Luciole
26
CNDC
danse
H3
chorégraphie Bruno Beltrão
Grupo de rua, hip-hop
[Brésil]
Après H2, voici H3, nouvelle « hypothèse en mouvement » de Bruno Beltrão et
brillante réflexion dansée sur le hip-hop. Neuf danseurs, assis, debout, immobiles
ou en mouvement se croisent et agencent de multiples figures.
Passionné par les danses urbaines depuis l’enfance, Bruno Beltrão, s’il n’a pas encore trente
ans, compte déjà plus d’une décennie de création. Dès seize ans, il a fondé la compagnie
Grupo de rua de Niteroi, sa ville d’origine dans la banlieue de Rio de Janeiro et très vite s’est
fait connaître sur les scènes internationales. En 2001, il donne un nouvel élan à son travail
après avoir suivi des études de philosophie et de danse contemporaine. Évolution que l’on
retrouve au fil des pièces sans que jamais le chorégraphe brésilien ne perde le fil de cet
engagement – adresse au public et performance physique – qui le lie au hip-hop.
Cette exceptionnelle maturité artistique au positionnement radical et décapant le fait
s’écarter de la joute comme de la théâtralité narrative. En recentrant le travail sur le
mouvement, il se tourne vers davantage d’abstraction. Sa nouvelle manière de faire ouvre
un espace de création inédit au croisement de la populaire street dance et des conceptions
érudites de la scène contemporaine.
Dans ce cadre, Bruno Beltrão privilégie un processus de transformation qui lui permet
d’innover avec le mouvement. Car s’il pense que l’on chorégraphie pour apprendre, le
chorégraphe constate aussi que les gens de sa génération « ne veulent pas faire du hiphop mais aspirent à découvrir en quoi le hip-hop les aide à trouver leurs propres moyens
d’expression. »
interprétation Bruno Duarte, Bruno Williams, Danilo Pereira, Eduardo Hermanson, Filipi de Moraes,
Kristiano Gonçalves, Luiz Carlos Gadelha | assistant Ugo Alexandre Neves | lumière Renato Machado |
bande-son Lucas Marcier, Rodrigo Marçal | costumes Marcelo Sommer | scénographie Gualter Pupo |
administration Joao Marcos Beltrao, Mariana Beltrao
Grupo de Rua, Rio de Janeiro | co-production La Ferme du Buisson, scène nationale, Marne-la-Vallée, le Grand Théâtre de
Luxembourg, Internacional de las Artes Festival Salamanca 2008, Junta de Castilla y Leon, Kunstenfestivaldesarts, Bruxelles,
Festival d’automne à Paris, avec la collaboration de Hebbel-an-ufer, Berlin
jeudi 17 et vendredi 18 décembre09 | 20:30 | T 900 | durée 50’
27
Théâtre
NTA
Les chaises
de Eugène Ionesco
mise en scène Jean Dautremay - Comédie-Française
Isolés sur une île, deux vieux sont submergés par des invités fantômes et une
marée de chaises vides qui ne cesse de monter… Cette œuvre phare du théâtre
de l’absurde des années 50 est interprétée par de magnifiques comédiens de la
Comédie-Française, Michel Robin et Clotilde de Bayser. Une « farce tragique » !
Deux vieux, âgés de 94 et 95 ans, vivent isolés dans leur maison, sur une île battue par les
flots, remâchant inlassablement les mêmes histoires. Le vieux n’a qu’un rêve : transmettre
un message universel à l’humanité. Pour ce grand jour, il réunit une foule de « VIPs », qui
viennent un à un, invisibles, prendre place sur les chaises préparées pour les accueillir.
Même l’Empereur est venu se joindre à eux. Pris au piège, submergés par le flot de chaises
vides qui ne cesse de monter, les vieux perdent leurs repères…
L’irréalité du monde s’exprime ici dans le foisonnement obsédant de la matière : Ionesco
confère au tragique un sens nouveau, celui de l’inaccomplissement de l’homme face à
son impossibilité de communiquer. Sur les thèmes qui lui sont chers de l’indomptabilité du
langage, la prolifération des objets, la noirceur du monde et la dérision, cette pièce créée le
24 avril 1952 est souvent considérée comme l’un des chefs-d’œuvre de Ionesco, avec La
cantatrice chauve et Le Roi se meurt. Ici, la tragédie existentielle se fait farce.
Deux comédiens profonds, intelligents, incarnent le Vieux et la Vieille (Sémiramis). Michel
Robin possède le timbre un peu grêle, la voix parfois plaintive que possédait le grand
Eugène Ionesco et l’on est d’autant plus touché. Clotilde de Bayser a su trouver les justes
moirures de son personnage. Armelle Héliot. blog lefigaro
Avec Michel Robin, Clotilde de Bayser, Jean Dautremay | assistante à la mise en scène Anne-Marie Burle |
scénographie et costumes Guénolé Azerthiope | lumières Stéphanie Daniel | son Jean-Luc Ristord
coproduction Comédie-Française, Studio-Théâtre, Théâtre du Jeu de Paume (Aix-en-Provence)
ANO
Opéra
Hors abonnement
La Périchole
de Jacques Offenbach (1819-1880)
opéra Bouffe en trois actes [opéra en français]
livret de Ludovic Halévy et Henri Meilhac,
d’après la nouvelle le Carrosse du Saint-Sacrement de Prosper Mérimée
direction musicale Stéphane Petitjean
mise en scène Bérangère Jannelle
nouvelle production
Un vice-roi qui veut assouvir des vices de roi, quoi de plus normal ? Qu’il vaque incognito pour
courir la gueuse trop pauvre pour être honnête, quoi de plus naturel ? Mais qu’il s’entiche d’une
chanteuse des rues endormie, lui fasse miroiter son pouvoir pour la séduire et la dénicher de
son amour, voilà bien une chose qui ne pourrait se produire de nos jours ! Tout comme elle
aurait défié la censure de Napoléon III. Jacques Offenbach préféra donc passer sa bonne
humeur sur un naïf roitelet d’Amérique du Sud, ridiculement capable de marier à un inconnu
celle qu’il rêve en maîtresse honorable, de jeter au cachot les époux récalcitrants, avant de
piétiner de rage quand les jeunes mariés lui volent amour, gloire et richesse.
Mais mine de rien, sans renier cocasserie et entrain qui faisaient son succès, Offenbach
explorait ainsi pour la première fois les terres du marivaudage, en laissant sa musique
s’attendrir au subtil jeu de l’amour et du hasard.
Le mélange de drôlerie et d’émotion de la Périchole déconcerta le Tout-Paris qui aimait
s’encanailler aux élégantes irrévérences du trio Offenbach, Meilhac, Halévy, mais le grand
public adora retenir ses rires pour avoir le loisir de s’émouvoir.
Après avoir découvert, en décembre 2009, Stéphanie d’Oustrac dans le rôle de la
sublime Belle Hélène du même Offenbach, le public la retrouvera cette fois en interprète
idéale de La Périchole, avec à ses côtés, de nouveau, un Franck Leguérinel irrésistible
et infernal en Vice-roi.
Chorégraphie Olivier DuboiS | Décor Stéphane Pauvret | Costumes Laurence Chalou | Lumière Christian
Dubet | avec Stéphanie d’Oustrac, Martial Defontaine, Franck Leguérinel, Mathias Vidal, Erick Freulon,
Karine Godefroy, Cécile Galois, Julie Pasturaud, Boris Alestchenkoff, Daniel Chasseau | Chœur d’Angers
Nantes Opéra Direction Xavier Ribes | Orchestre National des Pays de la Loire
COPRODUCTION OPéRA DE LILLE, ANGERS NANTES OPERA, OPéRA DE RENNES
du mardi 5 au vendredi 8 janvier10 | HORS LES MURS Grand Théâtre, pl. du Ralliement
du mardi au mercredi 19:30 | du jeudi au vendredi 20:30
rencontre avec l’équipe artistique mercredi 6 à l’issue de la représentation (sous réserve)
28
mercredi 13 et vendredi 15 | 20:00 | dimanche 17 janvier10 | 14:30 | T 900
29
Théâtre
NTA
création
Yaacobi et Leidental
de Hanokh Levin
mise en scène Frédéric Bélier-Garcia
Décider de vivre est chose compliquée : il faut se méfier des femmes qui se
disent pianistes, et des amis qui s’offrent en cadeau de mariage… Cette comédie
sentimentale et loufoque du grand auteur israélien avait enchanté le public
la saison dernière. Parée d’une nouvelle composition musicale de Reinhardt
Wagner, la voici de retour au Quai, avant une grande tournée nationale qui passe
par Paris au Théâtre du Rond-Point, Lyon, Marseille et Nantes…
Un auteur universel
Hanokh Levin est un grand auteur. D’autant plus universel, qu’il écrit, dans son appartenance
contradictoire à Israël, au plus intime de lui-même. L’écriture dramatique de Levin se
détache, au fil des années, des contingences historiques pour explorer les contrées du
mythe et de la parabole. Même si le but restera toujours le même, répondre à l’exigence
d’Euripide formulée dans Les grenouilles : « un bon auteur dramatique est celui qui fait de
ses spectateurs de meilleurs citoyens ».
Dès le début de sa carrière, Levin choisit de ne pas parler en public de son œuvre et de
ne pas utiliser la presse pour promouvoir ou expliquer son théâtre. Il ne réagit pas aux
critiques qu’il reçoit. Venu à Paris en 1995 à l’occasion de la création de Marchands de
caoutchouc dans une mise en scène de Jacques Nichet, il ne change pas de principes et
refuse les entretiens avec les journalistes. Pourquoi organiser un battage médiatique ?
Il suffit d’aller voir sa pièce. Ses opinions et réflexions sur le théâtre, il les livre au travers de
sa création littéraire et scénique. Hanokh Levin meurt d’un cancer en août 1999, laissant
une œuvre très variée, traduite et jouée aujourd’hui dans de nombreux pays.
En France, près d’une vingtaine de pièces sont publiées par les Editions Théatrâles. Michel
Didym, Jacques Nichet, Stéphane Braunschweig, François Rancillac, Laurent Bertonne et
de nombreuses compagnies régionales ont créé ici des textes de cet immense dramaturge
dont le théâtre tend un miroir aux humains qui acceptent de s’y voir grimacer.
« Je vais donc rompre avec mon meilleur ami, David Leidental (…) Je m’en vais le faire
souffrir, le ratatiner, piétiner ses sentiments… », clame Yaacobi. Illico, il faut donc arrêter
les parties de dominos entre copains, trouver une muse, et surtout y croire. Le sentier est
semé d’embûches et d’embuscades.
Hanokh Levin a composé une grande fable rieuse, un conte de grands enfants capricieux
et mécontents, en trente scènes de la vie conjugale, drôles, pathétiques, dérisoires. Trois
personnages avancent toute pensée dehors, leurs névroses pour tout étendard. Dans cette
pièce hilarante d’Hanokh Levin, « vivre » serait d’abord se venger. Après avoir « rompu »
avec Leidental, Yaacobi jette son dévolu sur Ruth, une pianiste aux formes callipyges et
généreuses. L’affaire tourne au ménage à trois. Car si les deux amis se détestent, ils sont
surtout inséparables. Et Ruth ne tient pas à choisir entre les deux.
Le grand dramaturge israélien offre un regard sans complaisance sur son époque. Hanokh
Levin a écrit de nombreuses satires politiques mais aussi des comédies dont beaucoup
sont régulièrement jouées comme Krum l’ectoplasme ou Shitz.
Notre trio amoureux fait immanquablement penser à celui de Jules et Jim de Truffaut. Un
autre tourbillon de la vie auquel le grand charivari de notre Yaacobi… se trouve parfaitement
assorti. Bertrand Guyomar. Le Courrier de l’Ouest
30
Extrait
Leidental. – Il n’y a pas de honte à faire connaissance d’une dame par le biais de petits
services galants. Je m’appelle David Leidental, et vous, c’est comment ?
Ruth. – (pour elle-même) Je les ai mis en compétition, je les ai plongés dans les affres de
la rivalité. Rien de mieux pour faire grimper mes actions.
Elle sort.
Yaacobi. – (pour lui-même) Elle ne veut pas de moi – si ? Non ? Lutter. Toujours lutter.
Quand pourrai-je m’abandonner à la sensation de tenir en main quelque chose de
consistant ? Quand aurai-je enfin la certitude de construire ma vie sur des bases solides,
quand serai-je enfin débarrassé de cette angoisse permanente ? Je m’en remets à toi, mon
Dieu, il est temps que tu me donnes quelque chose de tangible, de palpable, du réel. Je
suis à bout, mes nerfs vont lâcher.
Hanokh Levin. Yaacobi et Leidental
texte français Laurence Sendrowicz (éditions Théâtrales)
traduction Laurence Sendrowicz | musique Reinhardt Wagner | scénographie et costumes Sophie Perez |
assistante mise en scène Caroline Gonce | avec Manuel Le Lièvre, David Migeot, Agnès Pontier
Nouveau Théâtre d’Angers / CDN Pays de la Loire | coréalisation Théâtre du Rond-Point | publié aux éditions Théâtrales, Théâtre
choisi I, Comédies
du mardi 12 au vendredi 15 janvier10 | vendredi 9 et samedi 10 avril10 | Scène de répétition
du lundi 8 au jeudi 11 mars10 | T 400
du lundi au mercredi 19:30 | du jeudi au samedi 20:30
rencontres avec l’équipe artistique mercredi 13 janvier et mercredi 10 mars à l’issue de la représentation
représentation en audio-description le 10 mars
soirée enfants | 3 à 12 ans | 15 janvier et 9 mars
31
danse
à PARTIR DE 5 ANS
CNDC
Parades & changes, replays
(2008)
réinterprétation de Parades & changes (1965) d’Anna Halprin
conception et direction artistique Anne Collod
Revoir Parades & changes, replays, pièce interdite durant plus de vingt ans aux
états-Unis pour cause de nudité, est une occasion rare d’entrer dans la mémoire
récente de l’histoire de la danse. Tel est le projet d’Anne Collod qui reprend la
pièce d’Anna Halprin datant de 1965.
Cette recréation met en avant les partis pris exceptionnels de l’artiste américaine dont
les innovations, notamment en matière d’improvisation, ont largement influencé d’autres
grands noms de la danse post-moderne, tels Trisha Brown ou Yvonne Rainer, qui dans les
années 50 étaient aussi en recherche de processus d’expérimentation.
Héritière de l’enseignement d’autres grandes figures des avant-gardes de la danse
au XXe siècle, telles Isadora Duncan dans son enfance ou Doris Humphrey et Charles
Weidman chez qui elle sera aussi interprète, Anna Halprin a développé une conception
du mouvement et des outils de travail qui continuent à inspirer la danse actuelle tant les
enjeux artistiques et sociaux qu’ils contiennent demeurent pertinents dans le paysage
chorégraphique d’aujourd’hui.
Dégagée de certains tabous sociaux ou de la norme du mouvement dansé, la pièce,
restaurée dans la chatoyance de ses compositions, fait advenir sur scène une pensée
du geste aussi discrète que radicale. Actions et spatialisation, corps et objets, lumières
et sons contribuent à la qualité de cette œuvre inspirée par les gestes quotidiens et les
processus de transformation.
conception Anne Collod | réinterprétation et performance Boaz Barkan, Nuno Bizarro, Alain Buffard,
Anne Collod, DD Dorvillier, Vera Mantero | musique Morton Subotnick assisté de Sébastien Roux | lumière
Mikko Hynninen | costumes Misa ishibashi | collaboration artistique Cécile Proust
PRODUCTION… & alters | co-production Festival d’automne à Paris, Les Spectacles vivants – Centre Pompidou, la Biennale de la Danse
de Lyon, le Centre national de danse contemporaine Angers, le Manège de Reims, le Centre chorégraphique national de Montpellier
Languedoc Roussillon | avec l’aide de New England Foundation for the Arts, FUSED (French US Exchange in Dance), French American
Cultural Society, ADAMI, Drac Île-de-France, SPEDIDAM, Fondation Beaumarchais, CulturesFrance, Service culturel du consulat
général de France à San Francisco, Service culturel de l’ambassade de France aux USA | Avec le soutien de Culturgest Lisbonne, le
Vivat Scène conventionnée d’Armentières, résidence Micadanses Paris, les Laboratoires d’Aubervilliers (prêts de studios).
mercredi 13 | 19:30 | jeudi 14 janvier10 | 20:30 | T 400 | durée 1H30
conversation publique avec Anne Collod le mardi 12 janvier à 19:00 | entrée libre, renseignements au CNDC 02 44 01 22 66
32
EPCC-LE QUAI
objets animés
La Balle Rouge
Balle Rouge Production
C’est une histoire sans parole mais qui en dit beaucoup sur la vie d’un « enfant
du divorce ». Les personnages de cet opéra visuel : des formes géométriques en
mousse, matière à un théâtre d’objet musical, sensible et poétique.
Comment parler simplement mais intelligemment aux enfants, en évitant les écueils du
trop distant ou ceux du trop gnangnan ? En questionnant leur vécu. Le plasticien Denis
Garénaux et le metteur en scène marionnettiste Franck Jublot ont donc réalisé leur petite
enquête auprès des écoles. Peu exploité et pourtant d’une prégnante réalité, le thème de
la séparation s’est imposé. Âpre sujet que les deux artistes ont matérialisé de manière
minimaliste mais des plus inventives.
Sur scène, des « frites rectangulaires » en mousse, symboles des protagonistes de cette
chronique d’un amour épuisé : deux adultes se plaisent, s’aiment, font un enfant, se
séparent et se le partagent. À la verticalité de la famille s’oppose la rondeur de cette balle
rouge, vision et devenir de l’enfant, apparition rassurante, amusante et passionnante et
enfin refuge émotionnel d’un bambin déchiré.
Invitation au rêve et à l’interprétation, La Balle Rouge se joue de l’abstraction théâtrale pour
mieux donner à voir et à entendre – le bandonéon de Jacques Trupin (Artango) épousant
les émotions de ces formes mouvantes – et finalement offrir le langage universel réunissant
l’animé et l’inanimé, la matière à l’invisible, la géométrie à la poésie.
Musicien en alternance Jacques Trupin, Frédéric Daverio | Comédiens en alternance Denis Garénaux,
Claire Rabant, Franck Jublot, Sylvain Juret | Scénario Denis Garénaux et Franck Jublot | Mise en scène
Franck Jublot | Décor Objets Denis Garénaux | Musique Jacques Trupin
COMPAGNIE DU CHAt pitre | COMPAGNIE de la conque
dimanche 17 | 11:00 et 16:00 | et mercredi 20 janvier10 | 10:30 et 14:30
T 400 | durée 40’
33
musique
à PARTIR DE 5 ans
EPCC-LE QUAI
Avishai Cohen
C’est un enfant de la note, grandi au sein d’une famille de musiciens, à deux pas de
Jérusalem. Premières amours en noir et blanc avec le piano, qu’il pratiquera jusqu’à l’âge
de quatorze ans. Mais c’est avec la maîtresse basse, électrique tout d’abord (l’homme
fut fan de Jaco Pastorius), qu’Avishai Cohen va partir à la conquête de la planète jazz. Et
lorsque l’on veut s’imposer en ce monde de la note bleue, on s’installe forcément en sa
capitale New York.
Le chantier n’est pas aisé (il goûtera d’ailleurs aux vrais pour pouvoir survivre) mais l’exilé
possède l’art du métissage. Familier des orchestres latins, Avishai Cohen ne se contente
pas de suivre le tempo et crée son premier groupe, vite repéré par un certain Chick Corea,
qui le signe et l’invite en ses formations Origin et Chick Corea New Trio. La sollicitude du
maître fait exploser l’aura de l’élève : d’Alicia Keys à Roy Hargrove, de Bobby McFerrin à
Herbie Hancock, tous feront appel à son sens de la mélodie et à sa créativité.
Après avoir créé son propre label et laissé exprimer ses multiples inspirations, Avishai
Cohen poursuit aujourd’hui ses voyages métissés. Son dernier album en date, Aurora,
en est une très remarquée et remarquable étape, trait d’union entre orient et occident,
nord et sud, puisant aux racines du jazz et laissant se déployer une arborescence de
musiques du monde, de folk, de pop. Une musique nomade portée par sa propre voix
(chants en hébreu, anglais, ladino), au plus près de son public et au plus loin dans les
espaces à investir.
basse, chant Avishai Cohen | chant Karen Malka | oud Amos Hoffman | piano Shai Maestro | percussions
Itamar Doari
vendredi 22 janvier10 | 20:30 | T 900 | durée 1H30
soirée T-OK | de 3 à 12 ans | découverte du jazz en partenariat avec le Conservatoire à rayonnement régional d’Angers
34
mini opéra de cuisine
Le Banquet de la Mandibule
Le FRAC théâtre
Aurora
Remarqué et engagé par le grand Chick Corea, le contrebassiste israélien exilé
à New York irise son jazz des couleurs classiques, world beats et orientales. Des
accords majeurs entre tradition, modernité et avant-gardisme.
EPCC-LE QUAI
Quatre cuisinières préparent un drôle de rituel et donnent à réentendre les bruits
du quotidien en une symphonie gourmande et ludique. Une dégustation verbale
où les mots sont vocalisés, percutés, malaxés, une composition musicale où les
saveurs sonores du violoncelle côtoient les tintamarres de vaisselles.
Quand ouïes et papilles sont de concert, le quatuor du FRAC Théâtre (Formation,
Recherche, Animation, Création Théâtre) se fait maître queux sans pie mais en toute
fantaisie. Maîtresses plus exactement, puisque Le Banquet de la Mandibule se conjugue
au féminin : une gardienne du rituel, une esthète de l’art culinaire, une spécialiste en
achèvements des victimes et la cadette, sensible au destin de ces pauvres petites bêtes.
Chacune s’affaire, va et vient, libère son corps en mouvements improvisés, interpelle
ses camarades par onomatopées ou langage inventé. Ici, on exprime ses goûts et ses
différences en musique, de vibrations de violoncelle en tintements de vaisselle, de
claquements d’amortisseurs en résonances de lames d’ardoise. En leur formule complète,
les plaisirs défendus côtoient les invitations à la gourmandise, les mélanges incongrus se
mêlent aux traditionnels préparatifs, forcément festifs.
Fondé en 1986 par le metteur en scène Michel Picard, le FRAC Théâtre, implanté en
Saône-et-Loire, explore depuis 1996 la création théâtrale et musicale pour le jeune public.
Une fertile exploration puisque ce Banquet compte déjà plus de 15 000 convives.
Avec Stéphanie Gandreau, Claire Monot, Anaïs Pin et Barbara Trojani | mise en scène Laurent Dupont |
composition musicale Barbara Trojani | collaboration à l’écriture scénique Claire Monot | lumières
Paolo Cafiero | scénographie Vladimir Kara | costumes Seredin et Vasiliev | décor Jean Louis Rolland
production le frac théâtre
dimanche 31 janvier10 | 11:00 et 16:00 | mercredi 3 février10 | 10:30 et 14:30
Scène de répétition | durée 50’
35
Théâtre
NTA
Coproduction nta
Merlin ou la terre dévastée
de Tankred Dorst | avec la collaboration de Ursula Ehler
création du collectif Les Possédés | dirigée par Rodolphe Dana
Un grand auteur contemporain allemand revisite la légende des chevaliers de
la table ronde. Une généreuse et folle épopée théâtrale dont s’emparent Les
Possédés, un collectif de douze acteurs que le public angevin a pu apprécier
avec deux belles mises en scène d’œuvres de Jean-Luc Lagarce.
Notes de travail
Monter Merlin, c’est aussi revenir à la source d’un mythe qui réinterroge, de manière grave
et ludique, les thèmes fondateurs de notre civilisation occidentale : le bien et le mal, la
figure du héros, la trahison, l’utopie, l’immortalité, la foi, la transmission, le pouvoir, la loi, la
tentation, le paradis perdu, la culpabilité, la sexualité, la pureté, la nature...
Cette légende, jeune de mille ans, on la colportait oralement de village en village, pour
qu’enfants et adultes s’identifient aux héros, qu’ils apprennent le sens des valeurs et
puissent grandir armés de principes forts et clairs. Ces histoires n’ont jamais changé. Dans
la forme peut-être, mais pas dans le fond. (...)
Merlin est une pièce écrite au début des années 80 par Tankred Dorst, un auteur allemand
né en 1925. Cette œuvre monumentale, riche d’influences, entre Shakespeare et les Monty
Python, raconte une histoire de notre temps : l’échec des utopies dans un monde comparé
à une terre dévastée. Elle rapporte le mythe de la Table ronde à une dimension humaine.
Les héros se trompent, doutent, aiment, trahissent. Et lorsqu’il faut arrêter la guerre et partir
à la quête du Graal, certains délaissent leurs rêves héroïques et s’emparent du pouvoir
pour l’argent, le prestige et les femmes.
Les acteurs du collectif Les Possédés ont créé depuis 2002 de très fortes rencontres avec
le public par le partage d’une parole intime. Le public du Quai les a découverts avec Le
pays lointain et Derniers remords avant l’oubli, deux œuvres de Jean-Luc Lagarce. Avec
Merlin, il s’agit d’en venir à un théâtre plus physique, plus concret, où les corps se font
l’expression de toutes les pulsions. Rodolphe Dana veut confronter le naturel de leur théâtre
à la flamboyance du conte. Sans rien perdre de la puissance joyeuse de l’épopée, il s’agira
d’explorer le juste écart du jeu qui sépare l’acteur du héros, le héros de l’humain.
Créé à Paris cet automne à La Colline, théâtre national, Merlin ou la terre dévastée est un
spectacle coproduit par le Nouveau Théâtre d’Angers. Les douze acteurs ont travaillé lors
d’une longue résidence de création dans la scène de répétition du Quai en avril 2008.
36
Chez Tchekhov et Lagarce, il fallait en passer par la parole, l’intime de la parole, pour
atteindre à l’émotion des corps, une façon de tendre à l’universel. Chez Dorst, le trajet
semble inverse : nous devrons passer par les pulsions des corps pour atteindre à l’intime
de la parole, autre façon de tendre à l’universel. À une époque où tout s’analyse et se
comprend, il me semblait nécessaire et rafraîchissant de se plonger dans un théâtre instinctif,
où la vie est avant tout une réalité à éprouver. Et par la même occasion, redonner à ces
mots-là instinct, pulsion, une signification moins péjorative qu’aujourd’hui, une légitimité
civilisante. Chaque homme porte en lui, à égalité, une part d’humanité et d’inhumanité.
C’est de ça aussi dont parle Merlin, les forces de construction et de destruction qui sont à
l’œuvre en chacun de nous et qui font de nous des êtres, par essence, fondamentalement
bons et mauvais.
Il y a aussi du jeu dans Merlin, du jeu théâtral, du théâtre dans le théâtre, comme on dit.
Beaucoup plus que chez Lagarce et Tchekhov. Du jeu au sens noble, pur et archaïque du
terme…
Dans l’histoire de Merlin, nous avons pensé que cette bande de chevaliers, ce pouvait être
nous, notre collectif, notre désir de vivre, de penser, de croire et de créer ensemble.
Poursuivre cette quête à chaque spectacle, et espérer à chaque représentation atteindre
notre Graal : cette communion sensible entre le public, l’œuvre et nous. (….)
Rodolphe Dana
traduction Hélène Mauler et René Zahnd (L’Arche Éditeur, 2005) | création collective du Collectif Les
Possédés, dirigée par Rodolphe Dana | scénographie Katrijn Baeten et Saskia Louwaard | avec Simon
Bakhouche, Laurent Bellambe, Julien Chavrial, David Clavel, Rodolphe Dana, Françoise Gazio, Katja
Hunsinger, Antoine Kahan, Nadir Legrand, Gilles Ostrowsky, Christophe Paou et Marie-Hélène Roig
Collectif Les Possédés | coproduction La Ferme du Buisson - Scène nationale de Marne-la-Vallée, Le Nouveau Théâtre d’Angers,
Le Bateau Feu, Scène nationale de Dunkerque, le Théâtre de Nîmes et La Colline - Théâtre national | soutiens DRAC Île-de-France
et le Conseil Général de Seine-et-Marne | avec la participation artistique du Jeune Théâtre National | production/diffusion Made
In Productions | Le Collectif Les Possédés est associé à La Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne-la-Vallée.
du mercredi 27 janvier au mercredi 3 février10 | attention horaire spécial 19:30 | relâche le dimanche
T 400 | durée 3H30 + entracte
rencontre avec l’équipe artistique mercredi 3 février à l’issue de la représentation
37
danse
CNDC
Zoopsie Comedi
revue chorégraphique et musicale, recréation 2009
chorégraphie compagnies Lolita et Beau Geste
costumes Christian Lacroix
coordination artistique Dominique Boivin et Dominique Rebaud
Comme son titre le laisse entendre, Zoopsie Comedi affiche joyeusement un
goût prononcé pour les formes populaires et le divertissement.
En conjuguant des réminiscences des grandes revues d’autrefois, les deux compagnies
réunies à cette occasion, Lolita et Beau Geste, se sont donné des règles fantaisistes pour
emporter le public dans ses voyages. On trouvera là pêle-mêle dans une succession de
tableaux humoristiques et imagés, les traces de villes et de pays, de Cabourg à Lisbonne,
d’Espagne en Egypte, revisités à l’aune de la cocasserie. Fascinantes incongruités qui
embarquent tout son petit monde sur les rivages du rêve.
La magie du spectacle et la poésie des gestes caractérisent le travail des deux
chorégraphes. Dans cette pièce datant des années 80 et recréée pour aujourd’hui, trône
l’inévitable grand escalier, avec en guise de rideaux des éventails géants. Dans ce décor
œuvre un savant fou aux dons de magicien qui tombe amoureux de sa créature, une
starlette platinée tout droit sortie de ses fantasmes. Avec la complicité du couturier
Christian Lacroix qui signe les costumes, pas moins de 85, la troupe fait défiler une
véritable population de personnages plus surprenants les uns que les autres. Autant
d’occasions de s’accomplir dans le merveilleux au rythme de musiques variées, qui
vont du swing aux matières sonores climatiques concoctées par de notables fous de
musique. Sur scène œuvre une famille d’artistes particulièrement habile pour raviver un
terme tombé en désuétude, « l’attraction ».
coordination artistique Dominique Boivin et Dominique Rebaud | interprétation Gaëtan Brun Picard,
John Degois, Sonia Duchesne, «fonky» Foued Hammani, Joachim Lorca, Kevin Mischel, Sandrine Monar,
Juliette Nicolotto, Angélique Petit, Katia Petro wick, Marion Rastouil, Bernard Wayack Pambé |
costumes Christian Lacroix | musiques Thierry Azam, Alain Michon, Melody Four, Karl Biscuit | décors
Arnaud Sauer | lumière Pascal Mérat
production Théâtre de Suresnes Jean Vilar – Cité Danse Connexions | Avec le soutien du Centre national des Variétés, de la
Chanson et du Jazz.
mardi 9 février10 | 19:30 | T 900 | durée 1H20
38
NTA
Théâtre
Blackbird
de David Harrower
mise en scène Claudia Stavisky
Une pièce troublante d’un nouvel auteur écossais. Mise en scène avec tact par
la directrice du Théâtre des Célestins de Lyon, jouée avec intensité par Léa
Drucker et Maurice Bénichou.
Un homme de trente trente-six ans a aimé une fille de douze ans… Leurs deux vies ont
volé en éclats après le choc de cet amour interdit. Questionnée par la police, intimement
examinée contre son gré, elle résiste à dénoncer celui qu’elle considère comme son
amoureux. Il fait pourtant six ans de prison, déménage et change de nom. Elle reste
enfermée dans l’enfer moral de sa famille et de son quartier. Quinze ans et un peu de
hasard plus tard, une photo récente et le sourire anormalement tranquille de cet homme
replongent Una dans le mystère d’un passé irrésolu. Elle décide de retrouver cet homme et
d’avoir le cœur net sur cette nuit qui a chamboulé sa vie.
Là où la morale condamnerait sans jugement, la pièce offre une radiographie délicate et
bouleversante de cette relation « amoureuse » pour les uns, « monstrueuse » pour les autres.
Léa Drucker et Maurice Bénichou se sont emparé avec une intensité déconcertante de ce
huis clos aussi imprévisible et fascinant que troublant.
David Harrower est né à Edimbourg en 1966. Sa première pièce Des couteaux dans les
poules a été créée en France par Claude Régy. Blackbird a remporté le prix de la meilleure
pièce au Scottish Theatre Critics Awards puis à nouveau au Laurence Olivier Awards en
2007. Elle est jouée en Allemagne, Autriche, Suède, Norvège, Finlande et vient d’être
acclamée à New York ainsi qu’à Sydney.
Confier le rôle à Maurice Bénichou, c’est lui donner une humanité tragique, une densité
tragique digne des premiers grecs. Il est admirable... Léa Drucker est fine et précise
jusqu’au vertige. Le Figaro
Texte français Zabou Breitman et Léa Drucker | avec Maurice Bénichou, Léa Drucker | décor Christian
Fenouillat | lumières Franck Thévenon | son Bernard Valléry | costumes Agostino Cavalca | vidéo Laurent
Langlois
Les Célestins, Théâtre de Lyon, Les Abbesses, Théâtre de la Ville, Paris | L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté
du mardi 9 au vendredi 12 février10 | T 400 | durée 1H30
du mardi au mercredi 19:30 | du jeudi au vendredi 20:30
rencontre avec l’équipe artistique mercredi 10 à l’issue de la représentation (sous réserve)
programme audio-détaillé (sous réserve)
soirée enfants | 3 à 12 ans | 9 février
39
cirque
EPCC-LE QUAI
tous publics à partir de 6 ans
Cirque
Pour la troisième année, Le Quai vous donne rendez-vous pendant les vacances
de février, avec tout ce que les arts circassiens possèdent de spectaculaire,
poétique, acrobatique, féerique et comique. Une nouvelle fois, le Forum et les
théâtres se feront pistes aux étoiles.
Demandez le programme complet en janvier 2010, mais réservez dès à présent
le spectacle majeur de ce temps fort, tout droit arrivé d’outre-Atlantique !
à PARTIR DE 8 ans
EPCC-LE QUAI
musique
Renaud Garcia-Fons
La Linea del Sur
Le contrebassiste Renaud Garcia-Fons se fait capitaine de voyage musical
au long cours, parcourant les territoires méditerranéens jusqu’aux terres
sud américaines, sur La Linea del Sur, nouveau sillon jazz-world solaire.
Nebbia
Cirque Éloize en coproduction avec Teatro Sunil
écrit et mise en scène par Daniele Finzi Pasca
[Canada]
Au Québec, il y a des chanteurs à textes et des chanteuses à voix, du sirop d’érable que
l’on boit, des stères de bois, des chiens de traîneaux qui aboient et puis… du cirque dont
la beauté dans le monde entier se déploie. On pense au vénérable Cirque du Soleil, l’un
des refondateurs de l’univers circassien, et à ses héritiers. Parmi eux, le Cirque Éloize,
fondé en 1993 à Montréal, propose un langage riche de poésie, de théâtre, de danse, de
performances et un brin toujours essentiel de folie. La preuve en chair et en beau : Nebbia,
troisième volet après Nomade et Rain de la Trilogie du ciel, pensée avec le metteur en
scène suisse Daniele Finzi Pasca (fondateur du Teatro Sunil) repousse une nouvelle fois
les frontières du cirque contemporain. Le langage est ici plus onirique, propice à l’envol
des esprits vers le pays des rêves, qu’esbroufe explosive. La douzaine de clowns, acteurs,
acrobates, danseurs et musiciens se meut dans un espace ouaté, dans cette « nebbia » (le
brouillard en italien) qui envahit la scène de sa brume mariant la terre au ciel.
Les mots pour le rire, les corps et l’esthétique pour l’émotion et les numéros pour les sensations :
le Cirque Éloize en appelle à tous les sens, à toutes les mémoires, et tout particulièrement à la
nostalgie et à l’âme de l’enfance.
Arts martiaux, étoile, trampoline Sandrine Mérette | Trampoline, sangles, main à main, clarinette Jean-Philippe
Cuerrier | Clown, hula hoop, flûte à bec Stéphane Gentilini | Étoile, main à main, trapèze, trampoline, guitare Catherine
Girard | Équilibres, trapèze, étoile, trampoline, flûte traversière Évelyne Laforest | Trampoline, sangles, violon
Gustavo Lobo Alves da Fonte | Clown, bugle, scie Gonzalo Muñoz Ferrer | Tissu, étoile, trapèze, accordéon Annie-Kim
Déry | Contorsion, flûte à bec Felix Salas | Percussions, marimba, accordéon, violon, flûte irlandaise Andrée-Anne
Gingras-Roy | Percussions, marimba, santur, flûte irlandaise, glockenspiel Nicola Marinoni ou Marton Maderspach |
Auteur, metteur en scène, concepteur des éclairages, collaborateur à la conception des performances
acrobatiques Daniele Finzi Pasca | Productrice créative, coauteur des textes des chansons Julie Hamelin...
vendredi 19 et samedi 20 février10 | 20:30 | T 900 | durée 1H45
40
Chez les grands musiciens, la valeur n’attend pas le nombre des années. Renaud GarciaFons n’échappe pas à cet adage cornélien, lui qui a gratté la guitare et épousé le clavier
dès l’âge de cinq ans, avant de succomber à la contrebasse.
Une autre et impérieuse corde à son arc en miel sonore qu’il n’hésite pas à concrétiser par
un ajout sur l’instrument, sa « belle » se trouvant tôt munie d’une cinquième ligne de force
(rappelons que la contrebasse ne compte traditionnellement que quatre cordes !).
Renaud Garcia-Fons, à l’arbre généalogique catalan, a d’abord fait germer son talent dans
le terroir jazz, aux côtés de Claude Barthélémy dans l’Orchestre national de jazz, puis au fil
de ses collaborations avec Michel Portal, Sylvain Luc, Nguyên Lê... Mais l’homme ne peut
se contenter de l’univers de la note bleue et c’est avec les couleurs du monde qu’il irise
ses aspirations, partageant ses cieux avec des flamencistes tels Pedro Soler ou Gerardo
Nunez et des « worldistes » tels Angélique Ionatos ou Soriba Kouyaté.
La Linea del Sur, dernière banderille en date de ce passe-muraille sonique, fait cap au
Sud, et plus exactement aux suds : l’Andalousie, l’Amérique latine, et la Perse composent
« une chronique de ce sud rêvé, sans frontières ». Des appels au voyage par affinités de
virtuosités ensoleillées.
Contrebasse Renaud Garcia-Fons | Accordéon David Venitucci | Guitare flamenca Kiko Ruiz | Cajon et
percussions latines Pascal Rollando
jeudi 4 mars10 | 20:30 | T 400 | durée 1H30
41
danse
CNDC
création
Cribles
légende chorégraphique pour 1000 danseurs
chorégraphie Emmanuelle Huynh
Après un accueil enthousiaste au festival Montpellier Danse 2009, Cribles réunit
ses dix danseurs sur le grand plateau du Quai.
Œuvrer dans les plis, les secrets de la ronde. Tel est le projet de Cribles où
danseurs et ombres portées se mêlent, orchestrant un mystérieux sabbat. Ainsi
le ruban des corps multipliés à l’infini déroule sa légende, colportant mille et une
traces de l’histoire de la danse.
Dans Cribles, Emmanuelle Huynh fait surgir une certaine vérité de la fonction de la
ronde. Comment orchestrer, actualiser la vie de cette figure fondamentale, le cercle
élémentaire où se construit le sens de la communauté.
Sur scène est installée une camera obscura, chambre noire mobile destinée à dérégler
l’optique, la vision des gestes. Telle une vieille chambre photographique ou l’œil d’une
caméra qui structure l’action et l’espace. Sous ses faisceaux, la danse s’attache à
former des unissons, modeler des masses, entretenant une savante confusion entre
l’image et les corps.
Les dix danseurs, jambes nues, le corps vêtu de courts impers de voyage composent
une palette de couleurs vives. Comme en déplacement permanent, à la découverte
de nouvelles contrées, ils puisent au réservoir infini des gestes et du mouvement.
Archives ludiques et mouvantes où se révèlent des fragments de mémoires qui se
transforment au fil du temps. Lignes étirées, anneau de Moebius aplati, clochettes
qui donnent envie de flotter, jeu d’épervier, mains toujours liées, font de cette pièce
au motif entêtant, mêlant contrainte extrême et richesse incroyable, une danse qui
incite à bouger, sortir de chez soi, pour renouer avec l’être ensemble.
chorégraphie Emmanuelle Huynh | musique Iannis Xenakis, Persephassa, œuvre pour six
percussionnistes | assistante Fanny de Chaillé | fabrication et interprétation Jérôme Andrieu, Nuno
Bizarro, Yaïr Barelli, Yoann Demichelis, Madeleine Fournier, Lenio Kaklea, Aline Landreau, Marlène
Monteiro-Freitas, Ayse Orhon et Betty Tchomanga | lumière Yannick Fouassier | scénographie Jocelyn
Cottencin | son Olivier Renouf | costumes Michelle Amet | remerciements à Geneviève Verseau
La musique est le protagoniste principal de cette nouvelle pièce pour dix interprètes
créée par Emmanuelle Huynh. La chorégraphe a choisi de décliner des jeux qui lui
sont visuellement apparus à l’écoute d’une partition particulière, Persephassa, pièce
pour percussions de Iannis Xenakis créée en 1969. La force de ses rythmes pluriels
est associée à la danse pour esquisser selon ses propres dires : « des cercles, des
rondes, des files, des ponts, des dessins archaïques, simples et parfois désuets.
J’ai aussi vu, précise-t-elle, des versatilités invraisemblables, des déchaînements
abusifs, des piétinements d’autrefois, des voyages intempestifs. »
Si comme à chaque projet, la chorégraphe cherche à modifier le processus de travail,
explorer de nouveaux outils, c’est à l’écriture musicale qu’elle confie cette fois le soin
de ce bouleversement. La musique est à l’origine de la transformation qui intervient
dans la chorégraphie. Pulsations inégales, unité de timbre, éléments chaotiques
ou rudimentaires, font naître des corps des réflexes directs, presque enfantins, ils
imposent des formes physiques, parfois dans la durée, jusqu’à l’épuisement comme
pour la ronde, figure majeure, tenue de bout en bout, dans cette création.
42
production Centre national de danse contemporaine Angers | coproduction Festival Montpellier Danse 2009 | spectacle
créé au Théâtre de Grammont dans le cadre du Festival Montpellier Danse 2009 les 22 et 23 juin 2009
mercredi 3 | 19:30 | jeudi 4 et vendredi 5 mars10 | 20:30 | T 900
conversation publique avec Emmanuelle Huynh et l’équipe artistique le 4 mars à l’issue de la représentation
43
théâtre de petites machineries
EPCC-LE QUAI
à PARTIR DE 5 ANS
La Prophétie des Mécas
Le LaRIO / Antoine Birot
L’alchimiste de la mécanique inventive Antoine Birot présente son théâtre de
petites machineries, fait de rouages poétiques et d’amours tenant par un fil…
de fer. Le membre du groupe Zur se joue, avec luminosité, de l’art sonore du
mouvement perpétuel.
Dans l’univers baudelairien, « les parfums, les couleurs et les sons se répondent » ; dans
celui d’Antoine Birot, les sons font écho aux objets, à la petite mécanique magique de
l’ustensile habile.
Dans son monde de bielles et de manivelles, une belle danseuse est recherchée par un
personnage fil de fer luttant contre les éléments naturels, figurés par des constructions à
base de bouts de bois, de fils et d’objets récupérés épousant le grand cycle du temps.
Images abstraites, sonorités concrètes, animation discrète et chorégraphie d’ombre
parfaite révèlent l’humain dont le cœur bat au rythme minutieux de l’engrenage.
Musicien et compositeur de maintenant (musiques improvisées) et d’ailleurs (musiques du
monde), Antoine Birot s’est illustré en tant que concepteur-constructeur pour les Angevins
du groupe Zur, maîtres ès installations d’images sonores en mouvement, et en tant que
collaborateur de la compagnie nantaise à l’aura internationale, Royal De Luxe (La révolte
des mannequins, 2007). C’est avec l’association au nom plus qu’évocateur, Le LaRIO –
Laboratoire de Recherche pour un Imaginaire Onirique – qu’il invite ici bambins et parents
à être prophètes en son pays de riens qui font un merveilleux tout.
création, machineries et interprétation Antoine Birot | lumière Claire Vallauri | régie Jean Michel Noël
samedi 6 | 15:00 et 18:00 | dimanche 7 mars10 | 11:00 et 16:00 | durée 40’
HORS LES MURS Maison Pour Tous Monplaisir
44
EPCC-LE QUAI
chanson
Rokia Traoré
Tchamantché
Victoire de la musique 2009 (catégorie album de Musiques du monde), la sublime
Rokia Traoré vient poser voix, sourire et aura sur la scène du Quai. Un délicieux
parfum d’Afrique à humer sans hésiter.
Elle avait charmé la grande salle du Chabada, en mars 2007, à l’occasion d’un « avant
tour » avant-goût de la sortie officielle de ce Tchamantché. Depuis, la belle Malienne a été
auréolée d’une Victoire de la musique et désignée Artiste de l’année en Grande-Bretagne,
aux Songlines Music Awards.
Rien d’étonnant à cette reconnaissance transfrontalière : Rokia Traoré, fille de diplomate
qui a vécu en Belgique, au Moyen-Orient, à New York avant de rejoindre la France, séduit
les tympans d’ici et d’ailleurs grâce au langage universel de la grâce, de la classe honnête,
du sourire humble, de l’énergie communicative et du regard généreux.
Rokia Traoré, c’est un genre musical à part. Toujours traversée de rythmes et de mots de
son noir continent (la plupart des textes sont chantés en bamananka, la langue bambara),
sa musique épouse aujourd’hui des rythmes divers, donnant naissance à un « style plus
moderne, quelque chose qui rompt avec le folk pour aller vers plus de blues et de rock, tout
en restant africain ». Délaissant les instruments traditionnels (balafon-calebasse-n’goni),
elle s’est tournée vers l’électrique, guitares à l’appui (sans presser trop fort) et a confié la
réalisation de ce deuxième album à une équipe européenne où l’on trouve notamment Phil
Brown, collaborateur de Robert Plant, de Robert Palmer et de Bob Marley.
Rokia Traoré, c’est aussi une parole solidaire pour ses frères africains en souffrance, la
poésie et l’histoire d’une culture, la conscience des âmes exilées.
chant, guitares Rokia Traoré | chœurs Naba Aminata Traoré | n’goni Mamah Diabaté | guitare éric Löhrer |
basse Christophe «Disco» Minck | batterie Emiliano Turi (sous réserve de modification)
vendredi 12 mars10 | 20:30 | T 900
soirée T-OK | de 3 à 12 ans | Voyage musical à travers l’Afrique animé par la Galerie Sonore,
avec découverte d’instruments traditionnels
45
Théâtre
NTA
coproduction nta
Notre terreur
création collective D’ores et déjà
mise en scène Sylvain Creuzevault
Après le superbe et étonnant Père Tralalère, le Nouveau Théâtre d’Angers - CDN
coproduit la nouvelle aventure de Sylvain Creuzevault et ses complices autour
de la Révolution Française.
dessin Vladimir Maïakovski
Des défricheurs inspirés
« Un peuple n’a qu’un ennemi dangereux, c’est son gouvernement » (Saint-Just)
Nouvelle création collective de D’ores et déjà, où l’écriture scénique est fondée sur
l’engagement individuel des onze acteurs et six techniciens, Notre terreur a comme
sources, les procès-verbaux des séances de la Convention, des historiens du XIXe siècle,
des poètes du XXe – Bertolt Brecht et Heiner Müller... Au centre, la chronique des dernières
heures de Robespierre, héros incorruptible pour les uns, tyran sanguinaire pour les
autres. Entre son dernier discours de la Convention et la place de la Révolution où il est
sommairement exécuté le lendemain, aux côtés de son frère et vingt de ses partisans, c’est
le destin de la République qui bascule.
Qu’est-ce que la Terreur ? Quel sillon laisse dans notre présent l’idéal de démocratie et
de pureté des hommes de quatre-vingt-treize ? Comment regardons-nous cette « scène
primitive » de la légende révolutionnaire ? A-t-elle un avenir ?
Alternatifs et pourtant attachés aux utopies fondatrices du théâtre public, Sylvain
Creuzevault et ses camarades revendiquent l’expérience et la recherche avec la fougue,
l’esthétique et les codes d’une nouvelle génération. Leur projet ici : interroger la question
du pouvoir dans la Révolution Française mais aussi au cœur du théâtre, de la création de
l’idée même de compagnie…
Coproduit par le NTA, Notre terreur a fait l’objet d’une stimulante résidence de création
dans la scène de répétition du Quai en avril 2009.
46
En 1998, Louis Garrel, Sylvain Creuzevault, Arthur Igual et Damien Mongin, lycéens
des établissements Fénelon et Claude Monet, se retrouvent à la terrasse d’un café. Ils
vont bientôt passer le bac, mais surtout ils sont en option théâtre, passionnés, et se
disent qu’un jour, ils fonderont leur compagnie. Les quatre mousquetaires prennent des
chemins divers. Sylvain devient élève au Studio-Théâtre d’Asnières dirigé par JeanLouis Martin-Barbaz. Louis Garrel commence à tourner au cinéma, Damien Mongin
travaille au CNSAD…
C’est en 2002 que les quatre amis se retrouvent et fondent D’ores et déjà : la compagnie
sera libre et expérimentale, basée sur un principe coopératif, où chacun peut être, selon
les désirs et les spectacles, acteur, auteur ou metteur en scène. Ils n’ont pas un sou
et décident de fonctionner comme une coopérative. Après Les mains bleues de Larry
Tremblay, le groupe se retrouve à nouveau pour Visages de feu, une pièce incendiaire
de Marius von Mayenburg. La réputation de la troupe underground grandit. Ils sont
invités avec Fœtus au Festival Berthier 06 organisé par l’Odéon. Le Festival d’Automne
les invite à jouer Baal de Brecht. Louis Garrel est de la distribution, la couverture
médiatique gonfle avec la présence de cette jeune icône du cinéma. Mais c’est bien
un collectif qui se déploie sous l’œil en alerte de Creuzevault ; musique, chants, voix,
corps, gestes viennent envahir l’espace pour donner un appui supplémentaire aux
mots, aussi poétiques que sanglants. Le Schauspielhaus de Hambourg commande à
Sylvain Creuzevault une mise en scène de La mission de Heiner Müller pour l’automne
2008. Puis la compagnie s’attelle à un nouveau projet. Une création collective à dix
comédiens, née d’improvisation. Sur le thème du dîner familial, Le Père Tralalère,
(accueilli en 2009 au NTA) marque une charnière dans le parcours de ces acteurs
défricheurs.
Les D’ores et déjà caressent désormais le rêve d’une installation, ils cherchent leur
« Cartoucherie ». Cela rappelle un peu l’utopie des troupes pionnières des années
70. On retrouve le même souci de la démarche collective, d’une création qui prend
le temps de se questionner et qui refuse la standardisation artistique. Est-ce donc un
hasard si, 40 ans après la création des fabuleux 1789 et 1793 du Théâtre du Soleil,
animé par Ariane Mnouckhine, Creuzevault et ses camarades s’interrogent de nouveau
sur la Révolution Française ? Comme le rêvait Saint-Just « La Révolution doit-elle
s’arrêter à la perfection du bonheur ? »
avec Samuel Achache, Cyril Anrep, Benoit Carré, Antoine Cegarra, Éric Charon, Sylvain Creuzevault,
Pierre Devérines, Vladislav Galard, Lionel Gonzalez, Arthur Igual, Léo-Antonin Lutinier | costumes
Pauline Kieffer | scénographie Julia Kravtsova | marionnettes et masques Joseph Lapostolle et Loïc
Nébréda | lumière Vyara Stefanova
d’ores et déjà, La Colline - théâtre national, Festival d’Automne à Paris, Nouveau Théâtre d’Angers - Centre dramatique
national Pays de la Loire, Célestins - Théâtre de Lyon, Culturgest – Lisbonne | avec la participation artistique du Jeune
Théâtre National | dans le cadre de sa coproduction avec le Nouveau Théâtre d’Angers, le spectacle a fait l’objet d’une
résidence de création
du mercredi 17 au jeudi 25 mars10 | relâche le dimanche | T 400
du lundi au mercredi 19:30 | du jeudi au samedi 20:30
rencontre avec l’équipe artistique mercredi 24 à l’issue de la représentation
soirée enfants | 3 à 12 ans | 20 mars
47
parcours nocturne
EPCC-LE QUAI
création in situ
Flux47°00°
Théâtre du Centaure
Le Théâtre du Centaure propose une œuvre poétique, visuelle et sonore
déambulatoire, dans une scénographie spécialement conçue pour Le Quai.
Un parcours-performance qui tourne les pages d’un carnet de voyage vers
l’Utopie, avec pour guides d’étranges et belles créatures.
C’est une histoire de flux : organiques, migratoires et monétaires, de ceux qui
relient l’homme à l’ici et au maintenant. Flux se présente comme un parcours au fil
des pages d’un recueil de poèmes vivants dont les cœurs palpitent au rythme des
performances live et des films réalisés dans différentes villes fluviales et portuaires
(Rotterdam, Berlin, Istanbul, Marseille…), comme autant de fragments visuels et
sonores.
Pour les spectateurs, l’odyssée sensorielle commence. Ils traversent, guidés par les
centaures, le parvis, les bords de la Maine jusqu’aux couloirs ou sur le plateau du
théâtre. Centaures ? « Moitié humains, moitié animaux, corps métaphoriques de la
rencontre inespérée ». Une rencontre au galop, jetant le spectateur devenu témoin
de la scène dans un flux dérangeant, impliquant, repoussant, séduisant, captivant
et forcément perturbant. Le Théâtre du Centaure réinvente l’idée d’espace-temps
pour mieux combattre l’hydre de l’ennui, des conventions, du train-train lénifiant,
de la paresse sensitive et intellectuelle, des idées reçues et pré-conçues.
Au terme de cette quête de Centaures sans tort et sans limites : la recherche de
cette autre moitié, de ce double existentiel pour parfaire l’union entre humanité et
animalité. Métaphore de la fusion parfaite, le Centaure se fait écho de l’intime pour
mieux exprimer l’universel et invite chacun à le rejoindre en cette expérience en flux
inattendus et tendus.
Mêlant images marines et ballet onirique, le Théâtre du Centaure fait fusionner
l’homme et l’animal. Magique. Mathieu Braunstein, Télérama.
films et mise en scène Camille&Manolo | textes et poèmes Fabrice Melquiot | création lumière
Pascale
Bongiovanni | composition sonore Nicolas Lespagnol-Rizzi | composition musicale
Christian Boissel | avec la participation de Solea Garcia-Fons | graphismes Jeanne Roualet |
conseil artistique Raymond Galle | costumes Joëlle Grossi | direction technique Christophe De
Le Court | régie vidéo Jean-Christophe Cariou | régie son Muriel Laborde | régie lumière Erika
Sauerbronn | régie plateau Gérard Médion | soins des chevaux et assistante de scène Fanette
Guillaume-Gentil | production Fanny Bordier | les chevaux Graal, Darwin, étalons frisons Bhima,
Nuno, étalons portugais
Aide à la création In Situ - réseau européen pour la création artistique en espace public | financé avec le soutien
de la commission européenne (Programme culture 2000), ARTS 276, Automne en Normandie, Le Fanal, Scène nationale
de Saint Nazaire, La Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne la Vallée, pronomade(s) en Haute Garonne – Centre
national des arts de la rue, La Paperie chez Jo Bithume, Centre national des arts de la rue – Angers, Le ParapluieCentre international de création artistique-Aurillac, Lieux publics, Centre national de création, Marseille, «Turquie
et Merveilles» - Saison de la Turquie (1 er juillet 2009-31 mars 2010) | Avec la complicité de Terschellings Oerol festival,
Pays-Bas, Fondazione Teatro Piemonte Europa - Teatro a Corte, Fondazione Centro Internazionale del Cavallo - La
Venaria Reale, Italie, La Communauté de communes du Pays de Briey, l’Equinoxe, Scène nationale de Châteauroux,
Marseille Provence 2013/Capitale européenne de la Culture/Candidature, l’Institut français d’Istanbul, Turquie, SIEC,
S International Equestrian Center, Istanbul, Turquie, Le Carré, Scène nationale de Château-Gontier | Soutien DMDTS,
CulturesFrance, Région Provence-Alpes-Côte d’Azur | Production Théâtre du Centaure | Le Théâtre du Centaure est
soutenu par le Département des Bouches du Rhône, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, les Haras nationaux et
conventionné par la Ville de Marseille et la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur | La compagnie est en résidence au Centre
Equestre Pastré à Marseille.
du vendredi 19 au dimanche 21 mars10 | 20:30 | Le Quai | durée 1H30
48
49
danse
CNDC
(Not) a love song
conception Alain Buffard
avec Miguel Gutierrez, Vera Mantero, Vincent Ségal, Claudia Triozzi
Avec (Not) a love song, Alain Buffard a souhaité se lancer un défi : fonder avec
humour un genre inédit, une tragédie musicale.
Qui sont-elles ? Nul n’oserait trop s’aventurer. Mais le savent-elles elles-mêmes ?
Entre le passé qu’elles prétendent avoir eu, et la vie rêvée qu’elles ont conspiré à se
raconter, la barrière est mince. Elles ont été stars, elles ont connu les plus grands, mais
elles pourraient être aussi d’incurables lectrices des potins de la gloire sur papier glacé.
Elles ont été inoubliables, mais on ne les reconnaît plus. Elles sont, ou croient l’être, Maria
Felix et Dolorès del Rio ; comme elles pourraient prétendre, et avec la même assurance,
avoir été Bette Davis, Marlène Dietrich, Gena Rowlands, Gloria Swanson. Peu importe
si le temps déraille à l’occasion – c’était au siècle dernier. Peut-être qu’elles sont tout
simplement des cousines sophistiquées de Solange et Claire qui, chaque soir que Genet
le veut, se projettent en Madame. Qu’elles aient fait du cinéma, ou se fassent tout un
cinéma, personne n’y prête garde : le Fan est là, tombé d’on ne sait où, qui leur permet
d’y croire. Car il suffit d’un rien : quelques accessoires, un peu de shantung ou de crêpe
marocain. Mais, ingrédients indispensables, il faut une petite robe noire, et beaucoup
de pep. Ou de humm. Elles en ont, du humm, et à revendre. Elles pestent et râlent.
Mais avec du chic sans chiqué. Elle pètent les plombs ? Oui, mais en musique. Nos
demoiselles ne sont pas de Rochefort ? Elles n’ont peut-être pas été vues à Venice
ou à Macao ? Pas grave – elles ont bourlingué en chanson et en cinéma. Elles sont
passées par « Hambourg, Santiago, Whitechapel. Bornéo ». Elles pourraient être amères
de n’avoir pas connu Sunset Boulevard ; mais plutôt que d’avoir la sagesse d’acclimater
la douleur, elles en jouent avec l’énergie joyeuse des désespérés. Pour cela, la complicité
de leur fan, et de leur vieil ami musicien leur permet d’échapper, au moins ce soir, aux
prosaïques vies mutilées qui sont notre sort commun.
conception et scénographie Alain Buffard | interprétation Miguel Gutierrez, Vera Mantero, Vincent Ségal,
Claudia Triozzi | adaptation musicale Vincent Ségal | lumière Yves Godin | costumes Miguel Gutierrez est
habillé par Yohji Yamamoto et Casey Vidalenc, Vera Mantero par Chanel, Claudia Triozzi par Christian
Lacroix, Vincent Ségal porte une veste Casey Vidalenc | réalisation des fauteuils Claire Vaysse
production PI:ES | co-production Festival Montpellier Danse 2007, Festival d’automne à Paris, Les Spectacles vivants – Centre
Pompidou, Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc Roussillon – programme ReRc, Centre de développement
chorégraphique de Toulouse Midi-Pyrénées (accueil-studio), l’Échangeur, Fère en Tardenois, Tanzquartier, Vienne | avec le
soutien de la Ménagerie de Verre / Studiolab, Bonlieu, scène nationale d’Annecy, Pôle Sud, Strasbourg
mercredi 31 mars | 19:30 | jeudi 1er avril10 | 20:30 | T 900 | durée 1H25
conversation publique avec Alain Buffard le 30 mars à 19:00 | entrée libre, renseignements au CNDC 02 44 01 22 66
50
EPCC-LE QUAI
chanson
Dominique A
La Musique / La Matière
Avec La Musique / La Matière, son huitième album studio, le chanteur nantais
est revenu à l’essentiel, à un minimalisme pop-rock à l’anglo-saxonne. Bonne
pioche : ce b.a.-ba-là impose un Dominique A excitant et toujours séduisant.
La mode ne saurait le rattraper ni le noyer… il n’en a suivi aucune ! Dominique A, l’un des
artistes chanson-pop-rock les plus singuliers et les plus marquants de ces vingt dernières
années (son premier opus, Le Disque sourd, date de 1991), ne marche qu’à l’envie. C’est
sans prise de tête et avec la volonté de susciter « l’excitation qu’on peut avoir à l’écoute
des musiques anglo-saxonnes » que l’esthète exigeant de la création musicale a façonné
sa huitième prise de son.
Sans jamais avoir été grand public – il l’aura tutoyé avec le titre Le Twenty-two bar (1995)
avant de s’autosaborder avec le radical et sombre album Remué (1999) – Dominique A a
pour sa gloire personnelle le fait d’être là et de toucher ici à un essentiel créatif : « Il y avait
l’idée de revenir à un fonctionnement solitaire… J’ai voulu savoir ce que je peux donner
maintenant, à domicile, avec des instruments qui ressemblent à ceux que j’avais avant,
et avec quinze ans d’expérience musicale ». Du synthé fleurant bon les années quatrevingt, un son brut de décoffrage (préférence des boîtes à rythmes aux programmations
par ordinateur), des mélodies n’hésitant pas le kitsch ni la variété, La Musique / La Matière
a l’esprit et le corps pop rieuse et raffinée, volage et pénétrante. Désir de plaire, besoin
d’être accessible ? Oui, mais avec la Foi (titre auquel il avait pensé) d’un charbonnier plus
lumineux que jamais. « La mode se démode, le style jamais » disait une certaine Coco : sur
sillon comme sur scène, Dominique A n’en manque pas !
guitares, voix Dominique A | batterie Sébastien Buffet | guitare Thomas Poli | claviers, machines David Euverte
samedi 3 avril10 | 20:30 | T 900 | durée 1H30
soirée T-OK | de 3 à 12 ans | atelier musique / vidéo autour du clip de Dominique A réalisé par Nathalie Béasse
51
Théâtre
à PARTIR DE 9 ANS
NTA
Œdipe
théâtre et marionnettes
EPCC-LE QUAI
Tête à claques
de Sophocle
mise en scène Philippe Adrien
Philippe Adrien retrouve pour la quatrième fois Bruno Netter et sa compagnie
angevine. Un travail d’une grande beauté visuelle qui revisite cette fable mythique
où la malédiction guette chaque pas d’une famille maudite.
Œdipe, c’est l’histoire d’un homme qui se crève les yeux pour se punir. Mais auparavant,
on le voit obstinément courir à sa perte. Comme si la cécité qu’il s’inflige était la marque
de tout destin humain. Le spectacle commence par la fin du trajet d’Œdipe. Le héros, vieil
homme déchu et aveugle, erre sur les chemins de pierre, guidé par sa fille Antigone. Ils
entrent à Colone. Pressé de questions par les habitants de la ville, Œdipe finit par révéler
son identité. Mais ça ne suffit pas à des interrogateurs devenus très méfiants : le parricide,
l’inceste avec Jocaste, c’était quoi ? Ils veulent des détails… Œdipe se défend, on le
pousse à bout, jusqu’à susciter dans son esprit le retour traumatique du passé.
Au milieu d’Œdipe à Colone – sur le mode d’un flash-back – l’action bascule dans Œdipe
Roi. Ce « montage » inédit suscite de nouveaux angles d’approche. Dans le décor de
Gérard Didier, en forme de cavité oculaire, la troupe nous raconte cette fable mythique
comme un rêve, auquel des milliers de nuits n’ont rien ôté de sa puissance sidérante.
Après Le malade imaginaire, Le procès, Don Quichotte, la Compagnie du troisième œil
présente cet Œdipe très original sous la direction de Philippe Adrien. Le pari du metteur en
scène est le même : réaliser avec cette compagnie dirigée par un acteur aveugle, l’Angevin
Bruno Netter, et composée pour partie de comédiens handicapés, un spectacle d’une
haute exigence esthétique et poursuivre aussi la réflexion qu’ils ont engagée ensemble sur
la vision et le regard dans la représentation théâtrale… Le pari est gagné.
Un jeu théâtral jubilatoire, un fantasme scénique inventif et débridé, souvent drôle, autour
d’un drame inconcevable. Agnès Santi. La Terrasse
avec Vahid Abay, Vladimir Ant, Mylène Bonnet, Monica Companys, Stéphane Dausse, Stéphane Guérin,
Catherine Le Hénan, Bruno Netter, Jean-Luc Orofino, Bruno Ouzeau, Anne-Laure Poulain | traduction
Bertrand Chauvet | adaptation Philippe Adrien, Vladimir Ant, Bertrand Chauvet | scénographie Gérard Didier
assisté d’Annabel Bicelli | lumières Pascal Sautelet | musique Ghédalia Tazartès | costumes Elena Ant |
vidéo Lazlo Sébastien | chœurs chantés Anne-Laure Poulain | collaboration artistique Clément Poirée
Cie du 3e Œil conventionnée par la Drac des Pays de la Loire | avec le soutien de la Région des Pays de La Loire, de l’Adami et de
l’association Valentin-Haüy | Administration de production Brigitte Pons
de Jean Lambert
Les Ateliers de la Colline
[Belgique]
Deux jumeaux pyromanes racontent leur enfance de boucs émissaires et livrent
une leçon d’humanité sacrifiée sur l’autel de l’humaine cruauté. Un spectacle
touchant convoquant deux comédiens, des poupées et l’art de provoquer rires
et sanglots. Une gifle magistrale !
ça y est, le grand incendie ! Y’a le feu partout et les noirs désirs des jumeaux Stef et Mika,
la « Crapule » et le « Débile », sont autant de preuves de culpabilité. Il faut dire qu’ils n’ont
rien pour plaire ces deux-là, ces têtes à claques comme leur père, ouvrier tôt décédé, et
tête de Turc de ses collègues. Mais de là à mettre le village tout feu tout flamme le jour de
leur douzième anniversaire ?
La réponse, ce sont les deux jumeaux qui vont la raconter, embarquant le spectateur dans
leur douloureux flash-back vers l’enfance, aidés en cela par de vivantes poupées d’art brut
et un bel univers graphique.
Une fois encore, le collectif d’artistes plasticiens, graphistes et metteurs en scène des
Ateliers de la Colline, a travaillé en collaboration avec des enseignants et leurs élèves
adolescents via des bancs d’essai. Tête à claques, vingt-huitième création de la compagnie
belge née en 1975, se nourrit donc à la source des questionnements de ces enfants de
la classe populaire. Avec cette histoire de deux mauvaises graines, c’est l’impuissance,
la cruauté et l’angoisse des hommes en mal de victimes expiatoires que l’auteur Jean
Lambert et sa troupe dénoncent, avec la force du tragique et la distance du rire.
Avec Quantin Meert et François Sauveur | écriture et mise en scène Jean Lambert | univers graphique et
poupées Dominique Renard | la vie du plateau Vanessa Lequeux | Lumière Zénon Doryn | son Mathieu Lesage
| musique Aurélie Dorzée et Tom Theuns | scénographie Daniel Lesage et Saher Emran | construction des
décors Sylvain Thiry, Christophe Swertdtfergers, Radouane Gammoudi | maquillage Dominique Brevers |
impression sur toile Vincent Vervinckt
création des Ateliers de la Colline | coproduction avec le Théâtre de la Place et Art/E Dieppe
mardi 6 et mercredi 7 | 19:30 | jeudi 8 et vendredi 9 avril | 20:30 | T 900
10
rencontre avec l’équipe artistique mercredi 7 à l’issue de la représentation
représentation en audio-description le 7 avril
52
mercredi 7 | 19:30 | vendredi 9 avril10 | 20:30 | T 400 | durée 1H05
soirée T-OK vendredi 9 | de 3 à 6 ans | atelier autour de la marionnette
53
théâtre et marionnettes
NTA
à PARTIR DE 8 ANS
CNDC
Pinok et Barbie
Jours étranges
So schnell
de Jean-Claude Grumberg
mise en scène Lisa Wurmser
Les jouets font de l’humanitaire ! Pinok et Barbie débarquent au pays des
enfants-soldats. Marionnettes et comédiens rivalisent d’humour pour exprimer
la cruauté et la tendresse de cette fable écrite par un dramaturge français
incontournable qui vient de recevoir le Molière 2009 de l’Auteur.
Les enfants s’intéressent-ils à l’actualité ? Oui, quand Jean-Claude Grumberg les sensibilise
en douceur aux réalités du monde et leur offre une pièce où l’on parle de choses graves
avec humour et respect. Le Président proclame la première journée mondiale du partage
universel des jouets. Coachée par Maman chérie, Petite Puce envoie Pinok et Barbie, ses
jouets préférés, à l’autre bout du monde. Les deux sont persuadés de s’embarquer pour une
croisière sous les tropiques. Hélas, la fée et le pantin sont précipités dans une vie où il ne fait
pas bon être petit… Au fond de la cale d’un vieux rafiot, ils étouffent sous des centaines de
poupées et peluches. Destination : un pays en pleine guerre civile. Pinok et Barbie vont être
confrontés au quotidien d’enfants soldats, enrôlés de force, qui tuent, pillent et meurent à 11
ans, d’enfants qui ont « trois fois rien, rien à manger, rien à boire, rien à espérer ».
Lisa Wurmser a été touchée par l’univers poétique, baigné d’ironie, de cette fable
politique de Jean-Claude Grumberg. Cette œuvre pour poupées, marionnettes, pantins
et intermittents est un beau périple pendant lequel un magicien et une marionnettiste
accompagnent les enfants et les exhortent « à ne pas avoir peur du voyage, du grand et
unique voyage qui sera leur vie ».
Lisa Wurmser enchante et ravit son public, aspiré par l’émerveillement d’une scène qui sait
conter l’horreur en la sublimant. Véronique Hotte. La Terrasse
avec Pascale Blaison, Diana Sakalauskaïté, Thierry Collet, Juliette Roudet/Annabelle Simon, et Marius
Yelolo | conception des marionnettes Pascale Blaison | fabrication des marionnettes Pascale Blaison
et Claire Niquet | conception des machines à rêver Olivier De Logivière | fabrication des machines à rêver
Olivier De Logivière et Fabien Tuizat | costumes Marie Pawlotsky | magie Thierry Collet | chorégraphie
Gilles Nicolas | bande son et vidéo Yvan Blanloeil | maquillages et perruques Cécile Kretschmar |
accessoires Emmanuelle Daverton | production - administration Hélène Icart (Prima-Donna)
Théâtre de la Véranda (compagnie conventionnée Drac Ile-de-France) | coproduction Comédie de Picardie et Théâtre de CorbeilEssonnes | avec l’aide à la résidence du Conseil Général de l’Essonne et de la Communauté d’Agglomération Seine Essonne,
d’ARCADI et de l’ADAMI | Le Théâtre de la Véranda est en résidence au Théâtre de Corbeil-Essonnes
mardi 27 | 19:30 | mercredi 28 avril10 | 15:00 | T 400
54
danse
chorégraphie Dominique Bagouet
Ballet du Grand Théâtre de Genève
[France, Suisse]
Le Ballet du Grand Théâtre de Genève, connu pour sa réflexion sur le répertoire
contemporain, a choisi de réunir en un seul programme Jours étranges et
So schnell, deux pièces phares de Dominique Bagouet brillamment interprétées
par vingt-deux danseurs.
Imaginons un retour dans le temps, les années 90. À cette époque, Dominique Bagouet,
alors directeur du Centre chorégraphique national de Montpellier, crée deux de ses
dernières pièces.
La première, Jours étranges, fait affleurer, entre gravité et légèreté, les doutes de l’artiste.
Elle est interprétée sur la musique d’un célèbre album des Doors, Strange Days. Le
mouvement issu d’improvisations, animé de sursauts rebelles et d’un bouleversant
sentiment nostalgique, s’insinue dans l’espace sonore, dialogue avec les rythmes et les
vibrations de la voix de Jim Morrison, mythique chanteur et poète pop.
Du calme à l’orage, So schnell, « si vite », nous parle du temps, de mémoire et de disparition
avec un ton parfois léger. La danse se déploie sur des trajets amples, minutieusement
ajustés à la partition de Jean-Sébastien Bach. La cantate bwv26 est doublée d’un mixage
de jeux sonores issus de machines industrielles. Une toile immense en fond de scène
capte les silhouettes des danseurs en autant de traits et formes saisissants. Une énergie
explosive presque têtue anime les corps, tandis que les couleurs radicales des vêtements,
inspirées du pop art, jouent avec jubilation de cette libre composition néanmoins très
maîtrisée. Selon le chorégraphe, il s’agissait alors de « dire la joie presque subversive de
danser sans donner prise à la fatalité ».
Ballet du Grand Théâtre de Genève | Directeur général Tobias Richter | Directeur du Ballet Philippe
Cohen | Partenaire du Ballet du Grand Théâtre UBS | Avec l’accord des Carnets Bagouet
Jours étranges | Musique The Doors extrait de Strange Days | Chorégraphie Dominique Bagouet | Responsable
artistique Olivia Grandville | Assistants Sylvie Giron et Jean-Charles di Zazzo | Lumière Serge Dées
So Schnell (version 1992) | Musique Jean-Sébastien Bach | Compositeur électro-acoustique Laurent
Gachet | Chorégraphie Dominique Bagouet | Responsable artistique Olivia Grandville | Assistants Sylvie
Giron et Jean-Charles di Zazzo | Scénographie Christine Le Moigne | Costumes Dominique Fabrègue |
Lumière Manuel Bernard
Production Grand Théâtre de Genève
mardi 27 et mercredi 28 avril10 | 19:30 | T 900 | durée 2H30 avec entracte
55
NTA
CNDC
EPCC - Le quai
Fête
des arts vivants
un événement surprise au Quai
à PARTIR DE 12 ANS
EPCC-LE QUAI
arts croisés
Arrêtez le monde,
je voudrais descendre
Théâtre Dromesko
Igor, l’ancien co-fondateur du Cirque Aligre et du théâtre équestre Zingaro et
Lily, sa comparse, participent à cette fête des arts vivants avec leur tourbillon
à la beauté foraine, au son de l’accordéon et au diapason de nos inquiètes
interrogations. Un flacon pour une ivresse poétique.
Durant six jours autour du week-end de l’Ascension, le public et les
professionnels d’ici et d’ailleurs sont invités à venir découvrir les formes
artistiques les plus ouvertes.
Les directeurs des trois structures faisant la vie du Quai, Emmanuelle Huynh, Frédéric
Bélier-Garcia et Christian Mousseau-Fernandez, ont décidé de donner naissance
ensemble à un événement artistique axé sur le croisement des genres et des esthétiques
contemporaines. L’occasion de célébrer la vitalité des arts visuels et du spectacle, de
vivre tous ensemble quelques jours d’effervescence créatrice, quelques jours hors du
quotidien, ouverts sur le monde, entre artistes, abonnés, non abonnés, programmateurs,
passants, voisins, touristes, Angevins qui n’étaient encore jamais venus au Quai, etc.
Autour de quatre spectacles phares, les créations Pour en finir avec Bérénice de
Faustin Linyekula et le nouveau concert de Katia Guerreiro avec l’Ensemble de BasseNormandie, les pièces La ferme des concombres de Patrick Robine, et Arrêtez le
monde, je voudrais descendre du Théâtre Dromesko, une quinzaine de propositions
artistiques s’entre-croiseront et croiseront les publics, entre les multiples espaces du
Quai, du Forum aux studios, mais aussi sur le Parvis, la Cale de la Savatte et pourquoi
pas les berges de la Maine.
Inscrivez-vous à la newsletter du QUAI sur www.lequai-angers.eu pour être les
premiers informés de la sortie du programme complet !
Igor et Lily… cela sonne comme un titre de film, une romance des temps modernes.
Créateur de La Volière Dromesko en 1990, acte de naissance du théâtre Dromesko et
premier spectacle d’une série de propositions itinérantes à géométrie scénique variable, le
binôme sillonne les routes avec une ligne de conduite originale.
Pour peupler leur monde poétique, Igor et Lily ont opté pour l’animal et pour la musique.
Avec sa dernière création, Dromesko convie chacun en son grand manège, sa « grande
carcasse gyro-broyeuse » où des hommes « attendent que le Docteur-Dieu, forain sans
cesse affairé à huiler les rouages d’un monde qui ne tourne pas rond, les prenne par la
main et les guide dans le chaos du grand gyrobroyeur ». Quelques confidences lâchées
par-ci par-là à la poule ou à l’âne, quand ce n’est pas un poisson rouge. « Est-ce la terre
qui tourne ou nous qui valsons ? » s’interroge Dromesko. La compagnie des hommes et
des bêtes donne pistes en jeu, en danse et en musique d’une tristesse joyeuse, d’une belle
agonie et d’un espoir transi.
Arrêtez le monde, je voudrais descendre, c’est un manège bien rond, un cocon circulaire
qu’ils dévoilent soudain au beau milieu de leur baraque. Une scène qui tourne à l’infini, et
provoque le plus onirique des tournis. Emmanuelle Bouchez, Télérama
Conception, mise en scène et scénographie Igor et Lily | Composition musicale Alexander Balanescu | Jeu, danse
Lily, Igor, Violeta Todo-Gonzalez, Monique Brun, Baptiste Blegbo, Zina, Louis Yerly En alternance David
Bursztein, Charlie Nelson, Marcial Di Fonzo Bo, Jean-Michel Mouron, Jean-Marc Stehlé | Interprétation
musicale Lily (chant), Igor (accordéon), Sandor Berki (contrebasse), Jenö Sorös (cymbalum), Janos Sandor
(violon), Revaz Matchabeli (violoncelle) | Construction décor Louis Yerly, Philippe Cottais, Wouter Zoon,
Bernard Chansel | Cissou Winling | Assistante costumes Catherine Sardi | Stagiaire costumes Anita Perraudin
| Accessoires Fabienne Killy, Anne Leray | masques Fredericka Hayter assistée de Joséphine Biereye et
Sophie Lascelles | Toiles peintes Catherine Rankl, Matthieu Lemarié | Lumière Ronan Cabon | Son Philippe
Tivillier | Stagiaire son Antony Fornier | Régie plateau Louis Yerly, Philippe Cottais, Manuel Perraudin |
Attachée de production Francine Legrand | Administration Johanna Gardrel
Théâtre Dromesko | Théâtre National de Bretagne - Rennes, MC2 Maison de la Culture de Grenoble, Le Grand Théâtre de
Luxembourg, Espace Malraux, Scène Nationale de Chambéry et de la Savoie, Le Volcan Maison de la Culture du Havre, Théâtre
des Jacobins, Dinan (Côte d’Armor) | Cie subventionnée par DRAC Bretagne Ministère de la Culture et de la Communication, Rennes
Métropole, Conseil Régional de Bretagne, Conseil Général d’Ille et Vilaine.
du mardi 11 au dimanche 16 mai10
56
dans le cadre de la fête des arts vivants | du mardi 11 au samedi 15 mai10 | Parvis | durée 1H45
mardi et mercredi 19:30 | du jeudi au samedi 20:30
57
danse | Théâtre
CNDC
NTA
résidence de création
Pour en finir avec Bérénice
direction artistique Faustin Linyekula
[République démocratique du Congo]
Dans une scénographie à deux niveaux, un sous-sol obscur et le premier étage
d’un vieux théâtre, de jeunes artistes africains s’essaient par hasard à jouer
les scènes d’un livre abandonné par les Belges et auquel il manque plusieurs
pages. Bérénice surgit par bribes au milieu d’une autre réalité, la vie quotidienne
d’aujourd’hui au Congo. Les vers anciens entrent en compétition avec les
discours politiques et les publicités de la radio…
Travaillant entre l’Europe et l’Afrique, Faustin Linyekula a fondé les studios Kabako
dans la capitale de son pays natal, Kinshasa, avant de renouer avec sa ville
d’origine Kisangani. Ses projets se sont adaptés aux logiques de survie comme aux
espaces de représentation. Et s’ils cultivent les liens avec l’actualité, ils interrogent
aussi le passé et l’avenir, le statut de l’artiste et le nom de chacun. Ses pièces et
interventions nomades, aux formats changeants, tentent de raviver les possibilités
d’un devenir, de renouer avec le rêve et l’utopie dans le chaos même de l’histoire
du Congo, en réagissant aux secousses qui agitent le monde.
Aussi lorsqu’il se penche sur le texte de Bérénice, dont le premier volet a été réalisé
à l’invitation de la Comédie-Française et du Théâtre de Gennevilliers, l’artiste sait
déjà qu’il en fera une seconde mise en scène. Si sa première lecture, confiée aux
comédiens du Français, s’intéresse d’abord à la notion d’altérité, Bérénice, reine de
Palestine, rejetée par Rome en raison du sang d’Orient qui coule dans ses veines,
est pour lui, dans cette nouvelle étape de travail, le récit d’une expulsion qu’il
met en résonance avec l’histoire récente de la France en évoquant les tirailleurs
africains qui se sont battus pour elle.
« Qu’est-ce qui fait que l’on reste ou non un étranger ? Est-ce l’histoire commune,
est-ce un territoire partagé ? Sommes-nous condamnés par le sang à une histoire
donnée ? » se demande Faustin Linyekula. Après avoir créé ses propres pièces, Radio
Okapi (2003), Le Festival des mensonges (2005), Dinozord : The Dialogues Series III
(Festival d’Avignon 2007), au croisement des langages artistiques – performances,
films, arts plastiques, danse, théâtre et musique – le chorégraphe approche un
grand texte classique, Bérénice de Racine. La langue de cet auteur, le rythme de
sa versification, sa respiration singulière, ne sont pas, pour l’artiste congolais, un
frein à son travail de création. Depuis une dizaine d’années, le chorégraphe et
metteur en scène a posé les pierres d’une réflexion grave et sensible autour d’un
questionnement sur l’identité où se mêlent fiction et réalité, intimité et mémoire
collective.
Cette nouvelle création est réalisée avec des artistes de son pays. Pour en finir avec
Bérénice immerge son propos sur un autre sol marqué par la colonisation. Confier
le texte, faire sonner sa langue dans des corps qui lui sont étrangers, c’est ce qui
intéresse Faustin Linyekula. À travers cette immersion, il s’agit d’observer comment
le Congo – son histoire, sa culture – peut à son tour contaminer la langue. Comment
le français pourra-t-il résister à des bouches qui ne le connaissent pas, alors même
que l’administration en fait un usage courant ?
direction artistique Faustin Linyekula | assistant à la mise en scène Maurice Papy Mbwiti |
interprètes Papy Ebotani, distribution en cours | musique Flamme Kapaya
Production Studios Kabako / Virginie Dupray | Co-production croisée du Centre national de danse contemporaine Angers
et du Nouveau théâtre d’Angers Centre dramatique national des Pays de la Loire dans le cadre de leur programme de
résidences danse/théâtre, Festival d’Avignon
dans le cadre de la fête des arts vivants
mercredi 12 | 19:30 | jeudi 13 mai10 | 20:30 | T 400
58
59
Théâtre
NTA
La ferme des concombres
de et avec Patrick Robine
mise en scène Jean-Michel Ribes
Délaissant ses réincarnations préférées – séquoia, œuf frit ou moule plate du
Tibet – Patrick Robine convoque à lui tout seul toute une bande d’allumés, sortie
des années hippies... Une épopée familiale et surréaliste en plein désert !
« À l’époque on trouvait du boulot partout. Certains en refusaient. Avec ma famille, on
rentrait de Woodstock à pied, on a mis sept ans à rentrer… » Avec pour tout décor un
petit tas de sable censé signifier le désert, seul en scène, Patrick Robine embarque une
foule de personnages excentriques pour une folle expédition sur le chemin qui mène à la
ferme des concombres. Arpentant les terres d’un eldorado perdu, il incarnera au gré de
digressions inénarrables : la mère d’Elvis Presley donnant naissance à son illustre rejeton,
la BGD (Brigade des Gendarmes du Désert), un oncle fantasque à l’accent bavarois ou...
un dromadaire.
Patrick Robine a tout de l’homme-orchestre. Avant d’être « interprète animalier et
botaniste », comme il se présente lui-même, cet acteur autodidacte a été parfumeur,
quincaillier, photographe industriel, plongeur dans un cabaret au Canada, maître d’hôtel
dans un casino aux Bahamas.
Jean-Michel Ribes, qui le met en scène, dit de ce comédien ovni qu’il « est fils d’une forêt
des Landes et d’un requin-marteau de la mer Caspienne, cousin de l’asperge verte des
Charentes et Stéphane Mallarmé ». Un festival à lui tout seul !
… Il ouvre les portes toutes grandes à la fantaisie, il passe de la pure drôlerie à une poésie
surréaliste juste en jouant avec un mot, un sentiment fugace, une émotion. Patrick Robine
ne donne jamais l’impression qu’il joue son texte, il a l’air de nous le confier, de nous faire
entrer dans une confidence qu’il murmure à l’oreille. Il faut se laisser porter par le flot
d’images qu’il propose… Jean-Louis Pinte. Le Figaro
création
EPCC-LE QUAI
musique
Katia Guerreiro
et l’ensemble de Basse-Normandie
à l’invitation de l’ensemble de Basse-Normandie, Katia Guerreiro, l’une des plus
belle voix du fado, inaugure au Quai son tout nouveau spectacle. Elle nous
convie en sa chambre des délices.
Naissance en Afrique du Sud, enfance dans les Açores, diplôme à Lisbonne, travail
en hôpital à Evora puis retour en la portugaise capitale pour se spécialiser en…
ophtamologie.
Soulager les corps et bercer les âmes : en quelques années, Katia Guerreiro est devenue
l’une des voix du fado, ce chant mélancolique habillé de cordes pincées, né au XIXe
siècle au Portugal. Influencée par l’étoile des fadista, Amalià Rodrigues et parrainée par
Joao Braga, Katia Guerreiro connaît le succès dès son premier album, Fado Maior (2001).
Son répertoire est riche des plus belles plumes contemporaines de ses terres – Fernando
Pessoa, Antonio Lobo Antunes et la poète Sophia de Mello Breyner Andresen – et des
standards du genre immortalisés par Amalià Rodrigues ou Dulce Pontes.
D’une ouverture à l’autre, c’est avec l’ensemble de Basse Normandie, hôte régulier
d’artistes des plus divers (percussionniste africain, flamenciste, tangoiste…) que la belle
se produit. Créé en 1982, cet orchestre de chambre de dix-huit musiciens permanents
se compose de douze cordes, un quintette à vents et un maître à la baguette. Toutes
ces cordes vocales et tendues salueront le « destin » (fado – fatum) en seize poignantes
révérences. « Ecrire, c’est faire pleurer sans tendre un mouchoir » disait Antunes ; avec
Katia Guerreiro et l’ensemble de Basse Normandie, jouer et danser, c’est faire vibrer et
mourir sans laisser choir…
chant Katia Guerreiro | guitare portugaise Paolo Valentim | guitare viola de fado Joào Veiga | contrebasse
Rodrigo Serrão | direction Dominique Debart | les musiciens de l’ENSEMBLE de Basse-Normandie
production Théâtre du Rond-Point
dans le cadre de la fête des arts vivants
vendredi 14 et samedi 15 mai10 | 20:30 | T 400 | durée 1H00
60
dans le cadre de la fête des arts vivants
dimanche 16 mai10 | 16:00 | T 900 | durée 1H30
61
musique
EPCC-LE QUAI
Idir
La France des couleurs
La France des couleurs, c’est le dernier cri du cœur chanté par Idir, l’artiste
kabyle aux trente-six ans de carrière. Un nouveau message de lutte pour la
tolérance porté par une voix douce et pénétrante.
Hamid Cheriet (Hamid Ceryat en langue kabyle) s’est choisi Idir comme nom d’artiste, et
Idir signifie « Il vivra » en kabyle. Il vivra et chantera donc, ce fils de berger né à Aït Lahcène
en Algérie. Il chantera par hasard : remplaçant au pied chanté une interprète pour laquelle
il avait composé une berceuse, il obtient son premier succès radiophonique avec Rsed a
yidess en 1973. Deux ans plus tard, il part à la conquête du monde avec A vava Inouva, un
premier album dont le titre éponyme sera diffusé dans soixante-dix-sept pays.
L’enfant de l’indépendance de l’Algérie, comme il se décrit lui-même, s’inscrit dans la
lignée des mémoires vives de la culture berbère, à l’instar des Aït Menguellet, Ferhat et
autre regretté Lounès Matoub. Mémoire vive et musicale : flûte de berger kabyle, son
premier instrument, guitares et derboukas forment le creuset où viennent se déposer des
textes engagés (la condition des femmes, l’intégrisme, les discriminations), poétiques
et nostalgiques (l’exil, la fête, la parentalité). Ancrage dans une modernité à partager :
« Depuis la nuit des temps, la France s’est faite au gré des pactes et des migrations… Nous
vivons dans une France multicolore et multiculturelle où plusieurs identités se côtoient ».
La musique s’enrichit des mœurs et l’art d’Idir en est un coffre fort d’enivrantes saveurs.
Chant, guitare Idir | Batterie éric Duval | Guitare Tarik Aït Hamou | Percussions Amar Mohali | Basse Hachemi
Belalli | Flûtes Gérard Geoffroy | Clavier Lahouari Bennedjadi | Clavier, computer Lionel Teboul | Retours
(monitors) Francis Dupont | Régie et façade Jean Luc Sitruk
jeudi 20 mai10 | 20:30 | T 900 | durée 1H30
62
CNDC
danse
Vidéodanse
Mai 2010 : Vidéodanse retrouve ses quartiers à Angers !
Cet événement désormais incontournable reviendra maintenant tous les deux
ans, en alternance avec le festival Schools, rencontres internationales des
écoles de danse, inauguré en 2009.
Le Centre Pompidou et le CNDC s’associent une nouvelle fois pour concevoir ce Vidéodanse
à Angers, programmation de films de danse, qui se tiendra à la fois au Quai et dans les
studios CNDC de la rue Bodinier, en centre ville.
Plus de 100 films chorégraphiques ou œuvres filmées seront projetés en journée et en
soirée durant toute la durée du festival : une occasion toujours renouvelée de découvrir des
films de chorégraphes, œuvres à part entière, des spectacles plus ou trop partiellement
diffusés, ou des œuvres quasiment inédites.
Les projections sont accessibles à tous, soit en individuel (entrée libre, sans réservation),
soit en groupe ou avec une classe (réservation auprès du service éducatif et des publics
du Centre national de danse contemporaine au 02 44 01 22 66).
du mardi 25 mai au dimanche 6 juin10 | Le Quai et studios CNDC Bodinier
63
danse
CNDC
Sacre - The Rite of Spring
un duo avec Raimund Hoghe et Lorenzo de Brabandere
conception et chorégraphie Raimund Hoghe
[Allemagne]
« Qu’est-ce qui a survécu du Sacre du printemps, si souvent remonté ? » se
demande Raimund Hoghe, dans sa création qui propose une lecture actualisée
et personnelle de la célèbre pièce du répertoire.
Il a gardé de son premier métier de journaliste le goût des portraits et des hommages. Passé
à la scène, il les reconduit dans ses créations. Parmi les plus récents, celui qu’il a rendu à la
célèbre cantatrice Maria Callas dans sa pièce intitulée 36, avenue Georges-Mandel, coproduite
et répétée au CNDC, créée au Festival d’Avignon en 2007. Raimund Hoghe pense qu’il ne faut
pas oublier, tout son travail est fondé sur cette nécessité. De l’histoire politique à celle de la
danse comme à l’évocation d’autres figures marquantes de l’art. Aussi, il n’est pas étonnant
qu’il ait consacré différentes pièces à des œuvres du répertoire. Les titres qu’il choisit pour les
ramener à la mémoire indiquent pourtant que le chorégraphe et performer allemand, en les
citant, se tient aussi résolument à l’écart.
Dans Sacre, Raimund Hoghe met en scène une présence fantomatique, celle du compositeur.
Des extraits d’une interview enregistrée d’Igor Stravinski parlant de sa plus célèbre partition
débutent et finissent le spectacle. Mais le chorégraphe se consacre surtout à l’impact physique
de cette musique puissante, à la résonance dans les corps de ses rythmes primitifs, irréguliers
et complexes. En duo avec Lorenzo de Brabandere, les deux artistes accomplissent des gestes
lents qui peu à peu se chargent d’intensité jusqu’au climax de la partition. Leurs mouvements
comme leurs actions cherchent à échapper à la puissance de la musique, à la tension frénétique
qui l’anime. Attitudes qu’ils relient à une interrogation sur les fonctions et usages des rituels.
conception et chorégraphie Raimund Hoghe | interprétation Raimund Hoghe, Lorenzo De Brabandere |
musique Igor Stravinski | collaboration artistique Luca Giacomo Schulte | lumière Raimund Hoghe | son
Frank Strätker
production Cie Raimund Hoghe | co-production festival Montpellier Danse, Theater im Pumpenhaus, Münster | avec le soutien
du Kaaitheater, Bruxelles, STUK, Leuven
mercredi 26 mai10 | 19:30 | T 400 | durée 50’
64
CNDC
danse
L’Après-midi
un solo pour Emmanuel Eggermont
conception et chorégraphie Raimund Hoghe
[Allemagne]
Minimal dans les formes et l’écriture, sentimental dans l’âme, Raimund Hoghe
n’aime rien tant que les rencontres. Comme cet Après-midi avec le danseur
Emmanuel Eggermont.
Inviter dans ses pièces des compagnons d’aventure artistique le temps d’une création
est chose fréquente dans la démarche de celui qui fut dix années le dramaturge de Pina
Bausch. En témoigne ce solo, créé spécialement pour le jeune interprète Emmanuel
Eggermont. L’évocation de l’une des grandes figures de la modernité en danse, Vaslav
Nijinski et l’œuvre radicale qui a fait sa notoriété, le Prélude à l’après midi d’un faune,
constituent la toile de fond dans laquelle évolue le danseur aux gestes mesurés, aux poses
étirées dans l’attente. Gestes et attitudes sont ordonnés dans l’espace par des tracés
précis et de minutieux rituels.
Raimund Hoghe propose une lecture non littérale de la pièce créée en 1912 d’après un
poème de Stéphane Mallarmé sur la musique de Claude Debussy. Le chorégraphe s’écarte
de la version d’origine qui fit scandale en son temps pour se consacrer à des éléments
moins connus que le célèbre personnage du faune ou le passage des charmantes
sylphides. À la célèbre partition musicale, il rajoute des Lieder de Gustav Mahler. Et se
réfère aussi à L’Après-midi de Monsieur Andesmas, le roman de Marguerite Duras. Ces
matériaux hétérogènes se superposent tissant d’étranges correspondances entre mémoire
et temps. Car si Raimund Hoghe a choisi un art de l’éphémère, il reste convaincu que les
émotions contenues dans les œuvres sont éternelles.
conception et chorégraphie Raimund Hoghe | interprétation Emmanuel Eggermont | collaboration
artistique Luca Giacomo Schulte | lumière Raimund Hoghe | son Frank Strätker | musique Prélude à
l’Après-midi d’un faune de Claude Debussy et Lieder de Gustav Mahler
production Cie Raimund Hoghe | co-production festival Montpellier Danse 2008, Théâtre Garonne (Toulouse), Theater im
Pumpenhaus (Münster) | coréalisation Théâtre de la Cité internationale / Festival d’automne à Paris | dans le cadre de la saison
France-Nordrhein-Westfalen 2008-2009 | avec le soutien du Land de Rhénanie, du Nord-Westphalie, du Centre chorégraphique
national de Franche-Comté à Belfort dans le cadre de l’accueil studio / ministère de la Culture et de la Communication.
vendredi 28 mai10 | 20:30 | T 400 | durée 1H15
65
Théâtre
NTA
L’oral et hardi
Allocution poétique
textes de Jean-Pierre Verheggen
jeu et mise en scène Jacques Bonnaffé
Quand un olibrius de poète belge rencontre un fondu de la langue et des mots,
un vent de folie souffle sur la scène. Accrochez-vous ! Jacques Bonnaffé vous
emporte dans un truculent et déferlant monologue autour des élucubrations de
Jean-Pierre Verheggen. Ce spectacle a reçu le Molière 2009 de la Compagnie.
D’abord un bain de foule, on serre les mains. On se fait acclamer pour aussitôt protester
de sa modestie, gagner la tribune et s’y perdre en circonvolutions poétiques : dans L’oral
et hardi, discours de campagne d’un éventuel non candidat ou portrait de l’artiste en
Hercule de foire, Jacques Bonnaffé réunit des textes étonnants du poète belge Jean-Pierre
Verheggen (Grand prix de l’humour noir pour l’ensemble de son œuvre en 1995). Avec ses
harangues, ses transes linguistiques, ses morceaux de brave homme, ses mots cul pardessus tête à faire pâlir l’Almanach Vermot, cet ex-prof de français, torpilleur de la littérature
bien pensante est l’inventeur d’un genre nouveau, « l’opéra bouche » (modèle déposé). Il
triture et torture les mots dans des ouvrages comme Le Degré Zorro de l’écriture, L’Idiot
du Vieil-Âge, Artaud Rimbur, On n’est pas sérieux quand on a 117 ans… Jacques Bonnaffé
possède un palmarès impressionnnant où figurent tout le cinéma et le théâtre français (ou
presque), de Godard à Rivette, et de Françon à Schiaretti.
Verheggen est grand et Bonnaffé est son prophète !
Partant des textes de Verheggen, il a réalisé un spectacle qui tient du burlesque, de l’art
du clown, du slam et de l’engagement politique, ce qui, en cette période de mépris des
politiques pour la culture tient de l’urgence. Son spectacle, littéralement explosif, où il fait
preuve d’une truculence rabelaisienne, est un petit régal. […] Il enchantera un public friand
de grands numéros d’acteurs, mais aussi des jeunes, qui se délecteront à voir se déchaîner
un mec jamais avare de son énergie. Joshka Schidlow. Télérama
scénographie Michel Vandestien | lumières Orazio Trotta | musiques Louis Sclavis (extraites de l’album La moitié
du monde) | collaboration sonore Bernard Vallery | régie générale Eric Da Graça Neves et Gaëtan Lajoy
production Compagnie Faisan - Jacques Bonnaffé
mardi 1er et mercredi 2 juin10 | 19:30 | T 400
soirée enfants | 3 à 12 ans | 1er juin
66
CNDC
danse
Le Bal moderne
conception Michel Reilhac, en dialogue avec Aymar Crosnier
C’est maintenant une tradition : la saison danse s’achève au Quai avec la
grande fête du Bal moderne, expérience unique de danse collective et partagée,
transmise par des chorégraphes au public, dialogue en mouvement et en
musique entre amateurs, néophytes et professionnels.
Le principe du Bal moderne, inventé en 1992 par Michel Reilhac, ancien directeur
du CNDC, a fait école et continue d’enchanter ceux qui aiment la danse partout
dans le monde.
Après le Bal moderne de l’inauguration du Quai en juin 2007, le bal des 30 ans a fait danser
1200 personnes dans le forum en mai 2009, durant le festival Schools. C’est à un nouveau
Bal moderne que nous vous convions le 3 juin 2010, cette fois-ci sur le thème de l’image,
à l’occasion du festival Vidéodanse.
Vous pourrez, comme toujours, devenir de véritables acteurs du Bal moderne en suivant la
formation d’assistant-chorégraphe, et ainsi transmettre au public le jour-même du bal les
danses qui vous auront été préalablement enseignées !
En famille, entre amis, avec une classe, une association, une maison de quartier, laissez-vous
surprendre à découvrir la danse autrement avec nous en participant au Bal moderne !
La séance de transmission des chorégraphies aura lieu en mai 2010 (renseignements,
inscriptions au CNDC au 02 44 01 22 66).
jeudi 3 juin10 | 19:00 | Forum
67
Hors abonnement
Opéra
le quai pratique
ANO
L’Affaire Makropoulos
de Leoš Janáček (1854-1928)
opéra en trois actes [Opéra en tchèque avec surtitres en français]
livret de Leoš Janáček, d’après la pièce l’Affaire Makropoulos de Karel čapek
direction musicale Mark Shanahan
mise en scène Patrice Caurier et Moshe Leiser
nouvelle production Angers Nantes Opéra
Le Forum
Une rue couverte ? Un théâtre ouvert ?
Un espace de rencontre ? Un plateau de répétition ? Une galerie d’art ?
Un cabaret ? Une agora ?
Un peu tout cela à la fois, cela dépend des jours, de la météo, de vos envies, des
inspirations des artistes...
Autour et à côté des spectacles proposés dans les théâtres du Quai, une nouvelle
programmation vous attend dans le Forum :
Des rendez-vous gratuits seront proposés sur un rythme bimestriel, en lien avec nos
partenaires artistiques et culturels angevins :
• Sorties de Fabrique avec le Centre national des arts de la rue / La Paperie
• Cafés-Forum ART & SCIENCE
• Cafés-Forum éCONOMIE & CULTURE, proposés par AnCRE
• Rendez-vous musicaux : « Afters », « émergences », « Sorties de résidence » du Chabada
• Ateliers publics
à vos agendas pour les premiers rendez-vous de la saison :
• 5 octobre09 > « Impromptu » de la Ligue d’Improvisation d’Angers
69
• 15 octobre09 > « Apéro-Jazz » par les élèves du Conservatoire à rayonnement régional
d’Angers, à l’occasion du concert de Kouyaté & Neerman
• 25 octobre09 > « Café-Forum Art & Science » : Conférence-débat avec l’Université
d’Angers et Terre des Sciences, à l’occasion de la Nuit des Chercheurs
• 29 octobre09 > Sortie de Fabrique du CNAR : Une Cerise Noire, par la compagnie La
Française de Comptages. Ce futur spectacle de rue transformera le Forum en vrai-faux
studio de cinéma …
Emilia Marty ne fait vraiment pas son âge. Elle est d’une irréelle beauté, chante divinement,
fascine étrangement les hommes, alors qu’elle semble avoir connu tant d’histoires, tant de
gens, tant de vies, qu’on pourrait lui donner plusieurs centaines d’années.
Ceux qui l’aiment craignent sa froideur, ceux qui l’admirent redoutent son cynisme, tous
devinent un terrible secret, tenu dans cette chose jadis léguée par Makropoulos, médecin
personnel de l’empereur Rodolphe II, qu’elle veut obtenir à tout prix. Même de sa vie.
Après une saisissante ouverture qui plonge sans ménagement dans le troublant univers
de la pièce de Karel čapek dont l’opéra est adapté, Janáček compose sans esbroufe sur
les paroles du quotidien, laissant à sa seule musique le soin de trahir l’émotion que taisent
les mots, de démentir la simplicité feinte des êtres et de mener au drame cette fantastique
affaire.
Après avoir ovationné au Théâtre Le Quai Le Château de Barbe-bleue en 2007 et Tosca
présenté la saison dernière, les spectateurs retrouveront le fameux duo de metteurs en
scène, Patrice Caurier et Moshe Leiser accompagnés de leur complice : le brillant chef
d’orchestre britannique, Mark Shanahan, avec lequel ils avaient signé la production de
Jenůfa du même compositeur et reçu le Prix du Syndicat de la critique en 2006.
Décor Christian Fenouillat | Costumes Agostino Cavalca | Lumière Christophe Forey | études musicales
Irène Kudela | avec Kathrin Harries, Atilla Kiss, John Fanning, Adrian Thompson, Eliana Pretorian, Robert
Hayward, Beau Palmer, Linda Ormiston, Guy-Etienne Giot | Chœur d’Angers Nantes Opéra sous la direction
de Xavier Ribes | Orchestre National des Pays de la Loire
Et tout au long de la saison, des ouvertures studios, conversations publiques, rencontres
avec des artistes, conférences-débats ou expositions seront organisées.
Suivez l’actualité du Quai en vous inscrivant à la newsletter sur www.lequai-angers.eu.
Vous pouvez aussi retrouver toutes ces rencontres sur l’Agenda LE QUAI disponible à
l’accueil et dans tous les lieux partenaires.
Hors programmation, cet espace est ouvert à tous, vous pouvez profiter des vidéos de la saison,
vous pouvez aussi tout simplement y faire une halte et flâner. Vous y bénéficiez d’une connexion wi-fi.
Le Bar du Forum
Le bar vous accueille dans le Forum (et sur le parvis lorsque la météo le permet) pour boire un verre et
grignoter avant et après les spectacles.
La Terrasse
Accessible du Forum et du Parvis par ascenseur panoramique, la terrasse offre la vue la plus belle sur
Angers, la Maine, le centre historique et le château du Roi René !
Du dimanche au jeudi de 11:30 à 22:30 et jusqu’à minuit vendredi et samedi.
dimanche 13 | 14:30 | mardi 15 juin10 | 20:00 | T 900
68
69
le quai pratique
Le Quai c’est aussi...
Un lieu d’accueil
Tout au long de la saison, Le Quai, grâce à son vaste Forum, accueille de nombreux
événements organisés par ses partenaires.
Journées européennes du patrimoine > samedi 19 et dimanche 20 septembre09
Découvrez en visite guidée (de 14:00 à 18:00) les deux théâtres du Quai, ses coulisses et
ses espaces de création.
Gratuit sur réservation au 02 44 01 22 06
La Nuit des Chercheurs > vendredi 25 septembre09
Des scientifiques et universitaires expliquent leur travail et leurs recherches au grand public
à travers différentes activités conviviales et ludiques.
Entrée libre de 18:00 à 00:00
L’Accueil étudiants 2009 > mercredi 30 septembre et jeudi 1er octobre09
Deux journées d’informations organisées par la Ville d’Angers à destination des nouveaux
étudiants d’Angers, pour tout savoir sur leur nouvelle ville : sports, culture, loisirs, santé,
logement, transports, associations, offres de jobs.
Entrée libre de 14:00 à 19:00 (le mercredi) / 18:00 (le jeudi)
Les Jeunes ont du Talent > mercredi 19 mai10
événement organisé par le Rectorat et la Région des Pays de la Loire dans le cadre de son
programme d’actions éducatives, afin d’encourager l’expression artistique et culturelle des
jeunes dans les domaines de la danse, du théâtre, de la musique et de la vidéo.
... d’autres événements seront accueillis au fil de la saison : à suivre sur la newsletter et
l’Agenda du Quai.
Une scène d’opéra
Angers Nantes Opéra présente plusieurs spectacles lyriques par saison au Quai,
bénéficiant de l’ampleur de la fosse d’orchestre, de la profondeur du plateau et de
l’acoustique de la grande salle (Théâtre 900).
Depuis l’émouvante production du Château de Barbe-Bleue de Béla Bartók, qui inaugura
la première saison du Quai en 2007, les rendez-vous lyriques enchantent le T900. Ainsi l’on
gardera longtemps le souvenir de l’époustouflante reprise en mai 2009 de Tristan et Isolde
de Richard Wagner mise en scène par Olivier Py !
Un média virtuel
71 vidéo de spectacles, interviews d’artistes,
Pour voir, revoir et échanger extraits
bandes annonces du programme à venir...
Découvrez toute la vie du Quai depuis son ouverture sur
www.lequai.tv
Suivez l’actualité et retrouvez les coulisses du Quai sur le webmag mensuel : vous le
retrouvez sur la quai.tv, sur Angers 7 et Nantes 7, et pour ne pas le rater dès sa sortie tous
les premiers du mois, inscrivez-vous à la newsletter du Quai !
Les trois opéras accueillis au Quai pour la saison 2009/2010, Manon, La Périchole et
L’Affaire Makropoulos, ont une tarification spéciale et ne figurent pas dans l’abonnement
du Quai mais des passerelles sont proposées.
Les billets pour ces opéras, comme pour ceux présentés au Grand Théâtre (Le Concile
d’Amour, La Damnation de Faust, La Serva Padrona et Lucio Silla), sont en vente à la
billetterie du Quai et sont disponibles, hors abonnement, à partir du 1er septembre09.
Du 25 au 31 août, les abonnés du Quai pour la saison 2009/10 bénéficient d’une
semaine de priorité pour acheter leurs places d’opéra.
Prix des places
• de 6 à 55 € selon le spectacle, le tarif et la catégorie de places, hors abonnement ;
• de 5 à 45 € selon le spectacle, le tarif et la catégorie de places avec l’abonnement ANO ;
• dans le cadre du partenariat entre les deux institutions, les abonnés du Quai bénéficient
du tarif réduit pour les spectacles d’opéra (de 5 à 10 € de réduction selon les spectacles)
et les abonnés de l’ANO bénéficient du tarif réseau à 17 € pour les spectacles du Quai.
70
71
EPCC-LE QUAI
EPCC-Le Quai
L’EPCC-LE QUAI est un établissement public de coopération culturelle(1). Il est né
avec la construction du bâtiment et fait partie intégrante du projet de ce lieu novateur
et pluridisciplinaire, initié par la Ville d’Angers avec ses partenaires, l’état (ministère
de la Culture et de la Communication), la Région Pays de la Loire, le Département du
Maine-et-Loire et la Communauté Européenne.
Créés par une loi du 4 janvier 2002, les établissements publics de coopération culturelle (EPCC) ont pour objet de
faciliter la gestion d’institutions ou de projets culturels associant différents acteurs, dont les collectivités territoriales.
Les EPCC permettent d’associer plusieurs collectivités territoriales et éventuellement l’État dans l’organisation et le
financement d’équipements culturels importants. Ils offrent un cadre souple mais stable pour gérer des institutions
permanentes.
(1)
Un Etablissement Public
L’EPCC-Le Quai est intrinsèquement lié au bâtiment Le Quai et à la volonté de ses fondateurs
publics. Garant d’une démocratisation culturelle en perpétuel renouvellement, il se doit
de porter haut le service public de la culture dans un secteur lui aussi en mouvement
continu : le spectacle vivant.
Un projet artistique et culturel
ancré sur son territoire et créateur de lien
L’EPCC-Le Quai doit relever le défi de la complémentarité et du « faire avec ». Tour à
tour au service d’autres structures artistiques, initiateur, coordonnateur ou simplement
facilitateur de projets, il n’en reste pas moins un établissement porteur de dynamiques
nouvelles, par :
Une Coopération Culturelle
le soutien à la
L’EPCC-Le Quai porte avant toute autre chose la volonté des différents partenaires
institutionnels de coopérer à un projet artistique et culturel commun. Ce dernier s’inscrit
d’une part sur le territoire d’implantation du bâtiment, des quartiers d’outre Maine à
l’Agglomération angevine et à la Région des pays de la Loire ; d’autre part il répond à la
volonté de participer au rayonnement de la ville et de sa région à l’échelle nationale et
européenne. D’où la mise en place du COmité de Direction Artistique et Culturelle (CODAC)
qui associe les deux autres structures de création (CNDC et NTA) à l’EPCC-Le Quai.
le soutien à la
Cette coopération se traduit déjà, depuis deux années de fonctionnement, par la
mutualisation des moyens entre les trois structures et, dès la saison 2009/10, par de
nouveaux projets communs tels que :
• Le développement de la programmation pour le jeune public et le renforcement de
son accessibilité par les parcours « T-OK ».
• la mise en place des rendez-vous réguliers du Forum.
• la création d’un temps fort autour des arts vivants en mai 2010.
création
Si la mise en valeur des créations « maison » est une priorité partagée avec le CNDC et le
73
NTA, l’EPCC-Le Quai sera amené à soutenir
trois projets artistiques extérieurs :
• Flux par la compagnie du Théâtre du Centaure (mars 2010)
• Dehors peste le chiffre noir par la compagnie Interlude (mai 2010)
• Spartacus par la compagnie du Théâtre de la Licorne (sept 2010)
diffusion
Si la musique et le cirque participent de la complémentarité en matière d’offre de spectacles
depuis l’ouverture du Quai, une nouvelle programmation, en direction des enfants et de
leurs parents et/ou accompagnateurs, est proposée cette saison.
T-OK a été conçu avec le CNDC et le NTA pour inviter parents et enfants à découvrir
ensemble la diversité du spectacle vivant. La mise en place des parcours participe de
cette volonté de voir Le Quai habité par les plus jeunes générations et leurs familles. Nous
souhaitons de cette manière inciter de nouveaux publics à faire ce premier pas vers un
bâtiment ouvert à tous et à la rencontre des 11 spectacles programmés :
• Un spectacle pour les tout-petits : La Brouille dans l’Autoc’Art
• Un parcours pour les 5-8 ans, avec trois spectacles à choisir parmi cinq : Aldebert, La
Balle Rouge, La Banquet de la Mandibule, Je leur construisais des labyrinthes, La Prophétie
des mécas.
• Un parcours pour les plus de 8 ans, avec trois spectacles au choix parmi cinq : The
Crystal and the Sphere, Faim de loup, Pinok et Barbie, Tête à claques et un ciné-concert qui
s’ajoutera en janvier 2010 en partenariat avec le Festival Premiers Plans.
Au-delà de ces spectacles spécifiquement créés pour les enfants (à part The Crystal and the
Sphere, spectacle tout public proposé cependant en « parcours »), l’incitation à la découverte
de spectacles en famille est une volonté commune. Plusieurs rendez-vous sont proposés
avec Traces, Nebbia et Pinocchio, appréciables dès l’âge de 6/8 ans. Ils ont fait l’objet d’un
effort, de concert entre les trois structures, afin de proposer ces spectacles – de production
particulièrement lourde – à un tarif que nous souhaitons accessible à tous (plein tarif à 14€).
72
73
Nous avons aussi à coeur de soutenir de jeunes artistes musiciens locaux. Grâce à un
partenariat avec le Chabada, vous aurez l’occasion d’en découvrir en sirotant un café au
Bar du Forum après un spectacle.
De la même manière nous avons souhaité que le Forum soit aussi le carrefour des arts,
c’est pourquoi, en collaboration avec le Centre national des arts de la rue – la Paperie,
plusieurs compagnies proposeront au cours de l’année des Sorties de Fabrique au Quai,
comme en octobre avec Une Cerise Noire.
Enfin, Le Quai est aussi un lieu pour la pratique artistique, vous pourrez en découvrir la
richesse lors de certains cours rendus publics dans le Forum…
AnCRE
Angers Centre de Ressources Européennes
Au sein de l’EPCC-LE QUAI, ce service est dédié aux professionnels et étudiants du
secteur culturel et créatif
Lancé en janvier 2008, AnCRE a pour vocation de soutenir le développement de ce secteur
sur le territoire.
L’économie créative, une nouvelle réalité
la mise en place d’un programme de
médiation culturelle
Autour de la programmation T-OK, nous mettons en place un programme d’actions de
médiation culturelle en direction des enfants et des familles avec rencontres, ateliers
et débats.
Afin d’aller à la rencontre des habitants au cœur même des territoires, par la présentation
du travail des artistes et diverses actions de médiation, créatrices de lien entre les publics
et ces derniers, deux spectacles T-OK de la saison 09/10 sont présentés hors-les-murs
du Quai, dans deux maisons de quartier angevines, la Maison Pour Tous Monplaisir et le
Centre socioculturel Le Trois Mâts aux Justices.
Les soirées T-OK avec les parents en salle et les enfants en atelier sont reconduites avec
le NTA pour 16 spectacles.
Enfin, dans le cadre des rendez-vous réguliers du Forum, des Cafés-Forum seront
proposés autours de sujets d’actualité, liés aussi aux problématiques de l’art et de la
culture. Ces rendez-vous se feront en partenariat avec l’association Terre des Sciences,
l’Université ou encore avec le Centre de ressources européennes AnCRE.
Il s’agit de l’ensemble des activités et des emplois générés par le secteur culturel et créatif.
Leur dénominateur commun est la créativité. Ce secteur comprend ainsi :
• les structures artistiques (arts visuels, spectacle vivant, patrimoine, événements),
• les entreprises culturelles (édition, audiovisuel, musique, radio),
• les entreprises créatives (design produit, de communication, et d’espace).
AnCRE, c’est à la fois :
75
• un lieu ressources et de rencontres : fonds documentaire, veille informative sur le blog,
conseil et orientation individualisés pour les porteurs de projets, organisation de rencontres
professionnelles
ex : groupe de travail sur la réponse des créatifs aux marchés publics, réunion d’information
sur les dispositifs d’aide à l’emploi dans le secteur culturel…
• un Pôle Régional Culture Europe : information, orientation et accompagnement des
opérateurs culturels dans leurs démarches et projets européens
• un laboratoire de réflexion autour de l’économie créative : mise en réseau et création
de synergies entre les acteurs du champ culturel et créatif, création d’outils pour stimuler
le développement de l’économie créative...
L’ambition de AnCRE est de valoriser ce secteur qui dispose de potentiels encore
insuffisamment exploités en termes de créativité et d’innovation, de création d’emploi et
de développement économique, de cohésion sociale et d’attractivité du territoire.
Pour en savoir plus :
• retrouver tous les rendez-vous proposés par AnCRE et ses partenaires
• avoir accès à une veille sur les appels à projets créatifs
consultez le blog http://ancre.wordpress.com
Contact
Katell Martin ou Anne Baty – 02 44 01 22 65 – [email protected]
http://ancre.wordpress.com
74
75
CNDC
Le CNDC
Centre national de danse contemporaine
centre chorégraphique national
école supérieure de danse contemporaine
Le Centre national de danse contemporaine a été créé en 1978 à l’initiative du ministère de
la Culture et de la ville d’Angers. Il faisait suite au B.T.C. Ballet théâtre contemporain dirigé
par Françoise Adret et Jacques-Albert Cartier, transféré à Nancy. De 1978 à 2004, il sera
successivement dirigé par Alwin Nikolais, Viola Farber, Michel Reilhac, Nadia Croquet puis
Joëlle Bouvier et Régis Obadia. Ces différentes directions artistiques amènent la structure
à développer la formation en devenant école supérieure, à accueillir des résidences
d’artistes et à devenir centre chorégraphique national.
Placé depuis février 2004 sous la direction de la chorégraphe Emmanuelle Huynh, le CNDC
permet la création et la diffusion d’œuvres contemporaines, invite des artistes en résidence,
partage la pratique de la danse et sa pensée. C’est aussi une école supérieure entièrement
dévolue à la danse contemporaine qui propose aujourd’hui deux formations.
Retrouvez toutes les informations sur les activités du CNDC dans le CNDCjournal,
qui paraît chaque semestre, et sur www.cndc.fr
Contact 02 44 01 22 66 / [email protected]
Création 2009 – résidence de création
Lia Rodrigues
Shinbaï, le vol de l’âme - création
Emmanuelle Huynh
La saison 2009-2010 du CNDC
H3 - hip-hop
Bruno Beltrão
Après la très riche saison des 30 ans, nous poursuivons la mise en
perspective de l’histoire du CNDC et de son actualité à travers une
programmation danse éclectique représentant des champs esthétiques
divers. La saison danse 2009-2010 présentée au théâtre Le Quai,
s’inscrit dans le prolongement de cette saison anniversaire, avec
des chorégraphes de différents pays et générations, dont plusieurs
ont déjà une histoire avec le CNDC, histoire qui continue de s’écrire
aujourd’hui.
Parades & changes, replays
Anne Collod
La saison s’ouvrira avec un spectacle d’Alwin Nikolais, premier directeur du CNDC,
que nous retrouverons cette fois avec The Crystal and the Sphere, à découvrir en
famille à partir de 6 ans. Quatre créations verront le jour au cours de la saison : Lia
Rodrigues, chorégraphe brésilienne, sera avec nous pour une résidence de création ;
Faustin Linyekula, metteur en scène et chorégraphe congolais, dans le cadre d’une
résidence croisée avec le NTA ; et deux créations d’Emmanuelle Huynh, un duo avec
un maître Ikebana, Shinbaï, le vol de l’âme et une pièce de groupe créée en juin
dernier au festival Montpellier Danse, Cribles, légende chorégraphique pour 1000
danseurs. Toujours aux prises avec la question des « classiques contemporains
», chère au CNDC, nous présenterons des recréations de pièces phares : Parades
and changes, pièce créée par la chorégraphe américaine Anna Halprin en 1965,
recréée par Anne Collod ; Zoopsie Comedi, revue musicale de Dominique Rebaud
et Dominique Boivin des années quatre-vingt ; et un programme Bagouet par le
Ballet du Grand Théâtre de Genève. Une grande figure du hip-hop, le brésilien Bruno
Beltrão ; le chorégraphe Alain Buffard ; deux spectacles du chorégraphe allemand
Raimund Hoghe ; le festival Vidéodanse de retour cette saison à Angers, sont aussi
au rendez-vous. La programmation de la saison danse est présentée en collaboration
avec l’EPCC-Le Quai.
76
The Crystal & the Sphere
Alwin Nikolais
(à partir de 6 ans)
77
Zoopsie Comedi
Dominique Boivin et Dominique Rebaud
Cribles - création
Emmanuelle Huynh
(Not) a love song
Alain Buffard
Jours étranges, So schnell
Le Ballet du Grand Théâtre de Genève / Dominique Bagouet
Pour en finir avec Bérénice
Faustin Linyekula –résidence de création avec le NTA
Sacre –The Rite of Spring
Raimund Hoghe
L’Après-midi
Raimund Hoghe
Vidéodanse
Avec le Centre Pompidou
Le Bal moderne
Michel Reilhac / Aymar Crosnier
77
CNDC
Le CNDC
centre chorégraphique national
5 missions
-
création
résidences
service éducatif et des publics
programmation
école supérieure de danse contemporaine
création
Les spectacles d’Emmanuelle Huynh, directrice du CNDC sont répétés et conçus à
Angers, mais le CNDC est à l’origine d’autres créations dont il assure la production
déléguée : les spectacles créés par et pour les étudiants de l’École supérieure ou des
commandes à d’autres artistes.
Quatre créations sont présentées au cours de la saison 2009-2010 : la création 2009
de la chorégraphe brésilienne Lia Rodrigues ; Shinbaï, le vol de l’âme, duo pour
Emmanuelle Huynh, danseuse et madame Seiho Okudaira, maître Ikebana ; Cribles,
légende chorégraphique pour 1000 danseurs, par Emmanuelle Huynh ; Pour en finir
avec Bérénice par le chorégraphe congolais Faustin Linyekula, dans le cadre d’une
résidence croisée du CNDC et du NTA.
résidences
Le CNDC, avec ses studios répartis en trois lieux et ses logements, accueille des artistes
pour des périodes de recherche et de création. De nombreux projets voient le jour ici, ou
simplement marquent une étape vers leur concrétisation. Les compagnies accueillies
en résidence ont la possibilité de présenter au public une étape de travail : extrait de
spectacle, projection de films ou discussion. Vingt compagnies seront présentes au
Centre national de danse contemporaine au cours de la saison 2009-2010.
78
service éducatif et des publics
L’action culturelle est une des missions du CNDC auprès de structures socioculturelles, écoles, collèges, lycées, universités ou encore établissements spécialisés,
prisons, associations du secteur social. Afin d’affirmer et développer ces projets, des
propositions fortes en direction des formateurs (enseignants et futurs enseignants) sont
mises en place parallèlement aux projets orientés vers la pratique culturelle (atelier du
regard, spectacles, rencontres artistiques) et la pratique artistique (ateliers de danse)
en direction des scolaires, étudiants et
79 publics spécifiques. Plus de quarante artistes
s’investissent chaque année dans des ateliers de danse et plus de deux mille billets de
spectacles sont attribués à des scolaires ou à des jeunes rattachés à des structures
socio-culturelles.
Contactez le service éducatif et des publics du CNDC pour mettre en place un projet
au 02 44 01 22 66
programmation
Le CNDC est, depuis son installation au théâtre Le Quai, responsable de la programmation
de spectacles de danse tout au long de l’année dans les différentes salles de cet
équipement. Ses partenaires, le Nouveau Théâtre d’Angers centre dramatique national
Pays de la Loire et l’EPCC-Le Quai y proposent une programmation complémentaire
de théâtre, cirque, musiques…
La politique de programmation du CNDC passe aussi par la mise en place d’événements,
notamment de deux biennales, Schools, rencontres internationales des écoles de
danse et le festival Vidéodanse en partenariat avec le Centre Pompidou.
79
école supérieure de danse contemporaine
Deux formations sont proposées par le CNDC aujourd’hui : la formation
d’artiste chorégraphique en deux ans et la formation Essais en un an.
80
Formation d’artiste chorégraphique \ deux ans
formation Essais \ un an
C’est depuis 1978 que la formation d’artiste chorégraphique, cursus de deux ans, existe
à l’École supérieure du Centre national de danse contemporaine. Chaque promotion est
constituée d’étudiants de nationalité française ou étrangère. Ce cursus a été créé pour
encourager de jeunes danseurs à s’investir dans le cadre d’un contexte professionnel
existant tout en gardant un point de vue critique. Ceci doit leur permettre de s’engager
dans une direction spécifique à l’intérieur du champ artistique qu’ils se choisiront. Au
cours des deux années de la formation, l’accent est mis sur le développement et la
constitution d’outils pour ces jeunes artistes. Les étudiants sont soutenus et nourris
dans leur recherche par des expériences très ouvertes, grâce à la présence d’artistes
français et internationaux, de conférenciers spécialisés, représentant un large spectre
de connaissances artistiques et d’inspirations. La formation implique un contact avec la
scène lors d’ouvertures publiques et de représentations. La nouvelle promotion de cette
formation, qui suivra le cursus d’octobre 2009 à juin 2011, travaillera notamment sur
deux pièces du répertoire : Le Sacre du printemps de Nijinski et Meublé sommairement
de Dominique Bagouet.
Essais est une formation expérimentale qui tente des points de vue et des orientations
fortes en lien avec l’actualité artistique en danse. C’est un lieu de fabrique intensive
de travaux issus de la pensée chorégraphique contemporaine, ouverte et en lien avec
le cinéma, les arts plastiques, la littérature, les arts connexes. Il s’agit de favoriser la
capacité d’autonomie dans la définition du contenu d’un projet, de savoir se situer
dans le champ artistique contemporain et ainsi de prendre le risque d’être auteur. En
plus de mille heures de formation, les essayistes effectuent une année d’études et de
recherches, oscillant entre un travail encadré par des artistes et une activité pleinement
81
autonome. L’année de formation est ponctuée de phases d’immersion avec des artistes
invités venant nourrir les temps de recherches personnelles. Cette troisième promotion
Essais compte neuf étudiants issus de sept pays, âgés de 25 à 32 ans.
La dernière école ouverte de cette promotion aura lieu en fin de cursus les 14 et 15
décembre 2009 au Théâtre Le Quai.
81
NTA
Le NTA
Nouveau Théâtre d’Angers
Centre Dramatique National
Pays de la Loire
Dirigé par le metteur en scène Frédéric Bélier-Garcia, le Nouveau Théâtre d’Angers –
Centre Dramatique National Pays de la Loire regroupe une équipe d’artistes et de
professionnels de la culture chargés d’animer dans leur ville et la région un théâtre de
création.
Le NTA défend une mission de service public du théâtre : la création, la diffusion et la
formation en sont les trois grands axes.
Intégré depuis mai 2007 au Théâtre Le Quai, le Centre Dramatique National crée ses
spectacles à Angers : ces productions tournent partout en France et sont présentées
régulièrement à Paris et à l’étranger. La saison dernière, Frédéric Bélier-Garcia a créé
Yaacobi et Leidental de Hanokh Levin et Liliom de Ferenc Molnár.
Le NTA accueille également à Angers des spectacles de metteurs en scène français ou
étrangers. Sa politique de répertoire est centrée en priorité sur la création contemporaine.
De septembre 2009 à juin 2010, 17 spectacles de théâtre seront programmés et
disponibles dans le cadre de l’abonnement du Quai.
Enfin le NTA accompagne sa programmation de nombreuses actions de sensibilisation et
de formation pour ses différents publics.
Toutes les activités artistiques et culturelles relevant de ces trois missions sont proposées
dans un esprit et des tarifs de service public, grâce au soutien financier du ministère de
la Culture et de la Communication, de la Ville d’Angers, de la Région des Pays de la Loire
et du Département du Maine-et-Loire.
Contacts : 02.44.01.22.44 | [email protected] | www.nta-angers.fr
pour contacter une personne de l’équipe : [email protected] (voir p.95)
La saison 2009-2010 du NTA
créations... productions... résidences...
Toute vérité
de Marie NDiaye et Jean-Yves Cendrey, mise en scène Caroline Gonce
Yaacobi et Leidental
de Hanokh Levin, mise en scène Frédéric Bélier-Garcia (reprise)
Merlin ou la terre dévastée
de Tankred Dorst, mise en scène Rodolphe Dana - Les Possédés
Notre terreur
création collective Le D’ores et déjà, mise en scène Sylvain Creuzevault
Pour en finir avec Bérénice
de Faustin Linyekula (coproduction croisée du CNDC et du NTA)
spectacles invités
83
Littoral
texte et mise en scène Wajdi Mouawad
Personne ne voit la vidéo
de Martin Crimp, mise en scène Guillaume Gatteau (Voisinages)
La nuit du 21 juin
d’après William Shakespeare, mise en scène Harry Holtzman (Voisinages)
Pinocchio
d’après Collodi, mise en scène Joël Pommerat
Vaches noires
de Daniel Besnehard, mise en scène Christophe Lemaître
La nuit des rois
de William Shakespeare, mise en scène Jean Louis Benoit
Les chaises
de Eugène Ionesco, mise en scène Jean Dautremay / Comédie-Française
Blackbird
de David Harrower, mise en scène Claudia Stavisky
Œdipe
de Sophocle, mise en scène Philippe Adrien
Pinok et Barbie
de Jean-Claude Grumberg, mise en scène Lisa Wurmser
La ferme des concombres
de Patrick Robine, mise en scène Jean-Michel Ribes
L’oral et hardi
de Jean-Pierre Verheggen, avec Jacques Bonnaffé
tournée des productions du NTA
Yaacobi et Leidental fera l’objet d’une tournée régionale et nationale en hiver 2010 :
Le Grand T à Nantes (du 1er au 5 mars et du 29 mars au 1er avril) ; Le Carré à ChâteauGontier (12 mars) ; Théâtre les Célestins à Lyon (16 au 20 mars) ; Théâtre La Criée à
Marseille (du 23 au 26 mars) ; Saint-Mars-La-Jaille (2 avril) ; Haute-Goulaine (6 avril) ;
Guérande (7 avril) et au Théâtre du Rond-Point à Paris (du 19 janvier au 20 février)
82
83
NTA
Le NTA
autour des spectacles
édition
Les cahiers de création
Frédéric Bélier-Garcia poursuit la publication des Cahiers du Nouveau Théâtre d’Angers, au
fil des nouvelles productions du Centre dramatique national. Cette saison, le cahier 67 sera
consacré à Marie NDiaye, à l’occasion de la création de Toute vérité en octobre 2009.
Le Journal
Le numéro 0 du Journal du NTA a vu le jour en juin 2008. « Nous aimerions que ce journal
soit l’organe d’un théâtre du oui » écrivait alors Frédéric Bélier-Garcia dans son édito.
Interviews, infos de dernière minute, coups de cœur ou coups de gueule, c’est la vie du
NTA au Quai ou en tournée, qui se décline au fil des trimestres. Les prochaines parutions
sont prévues pour l’automne 2009 et l’hiver 2010.
Le NTA sur Internet - www.nta-angers.fr
Les informations sur les spectacles du NTA, avec extraits vidéo, billetterie en ligne sont
disponibles sur le site du Théâtre Le Quai. Sur le site Internet du NTA, vous trouverez
des documents complémentaires et détaillés sur toutes les activités du CDN (dossiers
téléchargeables, etc.).
Le PREAC
Le Pôle de ressources pour l’éducation artistique et culturelle réunit le NTA, l’institut
universitaire de formation des maîtres (IUFM), le centre régional de documentation
pédagogique (CRDP) des Pays de la Loire et désormais le CNDC. Son programme d’action
se déploie selon deux missions principales : la formation et l’édition d’outils pédagogiques
(disponibles au NTA et au CRDP).
• Les carnets du pôle - Cette collection propose des outils concrets pour conserver des traces
des formations organisées par le Pôle. Une triple ambition : fournir des repères théoriques
sur les thèmes, proposer des pistes pédagogiques et faire vivre la parole des artistes.
n°1 - Lectures de la Scénographie
n°2 - Cinéma / théâtre : les inséparables ?
n°3 - La tentation de l’autre (titre provisoire - parution début 2010)
• Pièce (dé)montée - à l’occasion de la reprise à Angers et de la tournée nationale de
Yaacobi et Leidental, le Pôle propose un dossier pédagogique sur cette création. Les
enseignantes Sylvie Fontaine et Nathalie Pirotais en sont les auteurs. Il sera disponible en
ligne à l’automne 2009. (http://crdp.ac-paris.fr/piece-demontee/)
• Florilège des cahiers L’art et la manière d’intervenir en milieu scolaire - La publication
en ligne d’extraits de ces cinq cahiers interviendra au début de l’année 2010 sur le site du
CRDP de Nantes. (http://www.crdp-nantes.fr/artsculture/theatre/index.htm)
• DVD Du jeu au théâtre - Cet outil audiovisuel de formation autour de l’initiation théâtrale
est co-écrit par Jean Bauné et Dany Porché, et réalisé par Pierrick David et Bernard Taillat
(CRDP des Pays de la Loire). Il est coproduit par le Pôle et paru dans la collection du
SCEREN « Entrer en théâtre », dirigée par Jean-Claude Lallias.
• Guide Je monte un projet théâtre ! - Ce guide pratique propose un accompagnement
à tout enseignant qui souhaite initier des actions théâtre : partenariat avec les artistes et les
structures culturelles, l’expérience de spectateur et l’approche du répertoire contemporain.
84
Les rencontres du NTA
Une rencontre avec l’équipe artistique est généralement programmée le mercredi, à
l’issue de la représentation.
Les répétitions publiques
Les équipes artistiques en résidence au NTA ouvrent certaines séances de répétition
pour permettre au public d’accéder au processus de recherche et d’élaboration de leur
création.
Le cycle de lectures
Le NTA propose un programme de lectures publiques au fil de la saison : brèves rencontres
entre une écriture et des acteurs, passeurs éclairés des mots. Ces soirées n’ont pas d’autre
but que de faire découvrir et goûter des textes rares, curieux, souvent inédits…
Quatre rendez-vous sont prévus en Scène de répétition du NTA au Quai : lundi 16 novembre,
lundi 14 décembre, lundi 29 mars et durant la fête des arts vivants du 11 au 16 mai.
85
Les Apartés de La Librairie…
Plusieurs rendez-vous sont prévus au cours de la saison avec La Librairie…, place
Sainte-Croix.
Une première rencontre avec Jean-Michel Déprats, traducteur de Shakespeare, est
programmée le 11 décembre. Des ventes d’ouvrages autour des productions ou des
spectacles invités sont organisées en relation avec La Librarie…
L’accessibilité
Le NTA consacre d’importants moyens à l’accessibilité des personnes déficientes
sensorielles au théâtre, grâce aux procédés d’audio-description (consistant à décrire les
décors, les costumes, les lumières et les mouvements), de surtitrage individualisé et de
traduction simultanée en langue des signes.
Avec le soutien du Conseil général de Maine-et-Loire et de la Ville d’Angers - en
collaboration avec Accès Culture.
• Toute vérité
du 1er au 24 octobre09 | Programme audio détaillé
• La nuit des rois
jeudi 10 décembre09 | Audiodescription
• Blackbird
9 au 12 février10 | Programme audio détaillé
• Yaacobi et Leidental
mercredi 10 mars10 | Audiodescription
• Œdipe
mercredi 7 avril10 | Audiodescription
• La nuit des rois
samedi 12 décembre09 | Surtitrage individuel
• Pinocchio
samedi 5 décembre09 | Traduction langue des signes française
85
NTA
NTA
Sensibilisation
Enseignement
La pratique culturelle
Un enseignement de spécialité théâtre évalué au bac est proposé par le lycée Chevrollier
d’Angers à des élèves de 2de, de 1re et de Terminale. L’encadrement est assuré par des
professeurs de Lettres et une équipe d’artistes réunie par le NTA.
Le NTA est attentif à rendre accessible sa programmation à tous les publics. Il encourage
l’accès au spectacle vivant en proposant à ses différents partenaires des tarifs préférentiels
et une aide possible aux transports.
Il fait découvrir la vie d’un établissement culturel national (projets artistiques, métiers du
spectacle, lieux scéniques...), encourage une approche du répertoire contemporain et
enrichit la sensibilité et la culture des différents publics qui fréquentent ses spectacles.
L’accompagnement au spectacle et la sensibilisation au monde du théâtre prennent
différentes formes.
Par exemple, dans le cadre d’un partenariat culturel, le Musée des Beaux-arts d’Angers
construit des parcours commentés d’œuvres en relation avec les créations du NTA, à
destination de tous les publics.
L’action « Brûler les planches », visite du théâtre et de ses coulisses qui passe aussi par une
découverte de ses métiers et une expérimentation de la scène, est encore proposée aux
publics scolaires du 1er et du 2nd degré pour une entrée ludique et active en théâtre ! D’autres
visites, qui mettent l’accent sur les coulisses des créations notamment, sont désormais
aussi offertes à des publics jeunes, adultes, ou en famille, en partenariat avec des Maisons
de Quartier, la Charte culture et solidarité, des Comités d’Entreprise régionaux...
Venir en famille au théâtre est aussi possible en dehors de la programmation de spectacles
« jeune public ». Des soirées enfants pour vivre un moment de découverte chacun de son
côté et avoir plein de choses à se raconter après… Le NTA propose aux parents d’inscrire
leurs enfants âgés de 3 à 11 ans à des activités autour des spectacles et du théâtre (lecture,
jeux,…) pendant qu’eux assistent à la représentation. (cf. page 88)
La pratique artistique
Formation
Les Ateliers de Formation et de Recherche du NTA sont dirigés par des metteurs en
scène ou comédiens aux parcours reconnus, sur des thèmes ou des œuvres très variés.
Destinés aux comédiens professionnels, ils sont gratuits et se déroulent sur 3 semaines en
Scène de répétition. Depuis sa création, le NTA a organisé 75 AFR.
Trois AFR ont été programmés la saison dernière : l’atelier 76 animé par trois comédiens
de la compagnie Les Possédés autour de pièces de Jean-Luc Lagarce, l’Atelier 77 animé
par Laurent Hattat autour de Beaumarchais et l’Atelier 78 par Jean-François Auguste
autour de La tragédie du vengeur de Cyril Tourneur
En 2009-2010, quatre AFR sont programmés
: le premier, dirigé par Frédéric Bélier87
Garcia, aura lieu du 27 octobre au 13 novembre. Les trois suivants seront proposés à de
jeunes metteurs en scène.
Le NTA accompagne la sensibilisation à la pratique artistique, dans le cadre de ses
partenariats.
Ces actions sont menées par des comédiens professionnels identifiés par le NTA en
raison de leurs qualités artistiques et pédagogiques. Ils travailleront autour des spectacles
produits et présentés par le NTA cette saison, en particulier Toute Vérité, Yaacobi et
Leidental, Merlin et Notre terreur.
Le stage L’art et la manière d’intervenir en milieu scolaire permet à des intervenants
artistiques venus de toute la France de confronter leur conception de la transmission et
leurs pratiques de la conduite d’ateliers. La session 2009/2010 aura lieu du 9 au 13 mars.
Des projets spécifiques sont proposés aux élèves des établissements jumelés avec
le NTA : la saison passée, ce dispositif de partenariat des jumelages a accompagné
22 écoles, 3 IME, 8 collèges urbains et ruraux, et 14 lycées d’enseignement général et
professionnel du public et du privé. Ces projets peuvent prendre la forme de rencontres
avec des artistes autour du processus de la création théâtrale et ses articulations avec les
autres arts (musique, danse…), de moments de prise de parole et de lecture adressée,
de découverte des écritures théâtrales d’aujourd’hui, de séances de mise en jeu… Ses
actions sont conçues avec les enseignants des classes concernées.
Cette saison, grâce à la compagnie Banquet d’avril, des écoliers d’une quinzaine de
classes auront la chance de rencontrer et de correspondre avec Paimpol et Djali, deux
personnages qui les accompagneront une partie de l’année.
La formation des enseignants est également une activité du NTA, développée dans le
cadre de partenariats avec l’éducation nationale et en particulier avec l’IUFM des Pays de la
Loire. Des modules de sensibilisation au répertoire théâtral, d’initiation au jeu et à la conduite
d’ateliers sont ainsi destinés aux futurs professeurs des écoles, de collèges et de lycées.
Un partenariat étroit est également mené avec 6 établissements du Supérieur, qui
cofinancent les actions destinées aux étudiants : l’Université d’Angers et les associations
Tréteaux de l’Université et Zygomatiks, l’Université Catholique de l’Ouest (UCO), Agrocampus ouest, l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts (ESBA), l’ENSAM et l’ESSCA. Le NTA
organise notamment une journée de rencontre autour des projets théâtraux des étudiants,
Les Esquisses (6 février10). Nouveauté : dans le cadre du Festival national de théâtre
universitaire « De Cour à Jardin » organisé par l’Université d’Angers en avril 2010, le NTA
accueille deux spectacles étudiants dans ses murs.
86
Des cursus d’enseignement supérieur sont associés au NTA. Ces différentes actions
concernent cette saison plus de 200 étudiants.
Les étudiants de l’option Arts du spectacle de la Licence de l’Institut d’Art, de Lettres et
d’Histoire de l’UCO bénéficient d’interventions du NTA.
Un Atelier de Recherche et de Création d’une douzaine de jeunes plasticiens de l’école Supérieure
des Beaux-arts est mené en étroite collaboration avec les équipes techniques du NTA.
Partenaire de l’Université d’Angers, le NTA intervient au sein du nouveau Diplôme Universitaire
Théâtre et dans les Unités d’Enseignement Libre. Les partenariats avec la licence d’animation
à Cholet, et avec l’IUT Techniques de Commercialisation d’Angers se poursuivent.
à destination des étudiants, des formations sont proposées sur des thématiques
variées liées aux pratiques du jeu et aux techniques du théâtre (lumière, maquillage,
scénographie).
Le pôle de ressources pour l’éducation artistique et culturelle (PREAC) propose des
formations qui s’adressent aux personnes-ressources impliquées dans les projets d’éducation
artistique et culturelle ; ces publics peuvent être issus de l’éducation nationale, de la jeunesse et
de l’éducation populaire, du monde culturel et artistique, et des collectivités territoriales.
• Un parcours de formation à l’encadrement de pratique théâtrale s’adresse aux
enseignants, animateurs, amateurs et étudiants. Il est organisé en 3 cycles sur le thème
de la révolte intergénérationnelle : initiation aux repères de jeu et à la conduite d’atelier,
exploration du chœur contemporain et travail de mise en voix de textes.
1er cycle : 10, 17 et 18 octobre - 2ème cycle : 5, 6 et 7 novembre - 3ème cycle : 6 février et 20 mars.
• Une formation transversale au théâtre et à la danse à destination des enseignants est
organisée sur deux journées en collaboration avec le CNDC. Les spectacles Shinbaï, le vol
de l’âme et Pinocchio sont au cœur de cette réflexion croisée sur le conte.
• Des journées d’étude sur la médiation culturelle sont, pour la troisième saison
consécutive, proposées aux professionnels de la culture des structures culturelles du
spectacle vivant de la Région engagés sur les questions de public, de sensibilisation et de
développement culturel.
87
le quai pratique
enfants, étudiants, groupes, visites...
Le Quai,
un lieu pour tous les publics
T-OK, Le Quai adore les Enfants !
Le Quai à votre service
Le NTA, le CNDC et l’EPCC-LE QUAI ont à cœur de favoriser la venue au Quai en
famille et de sensibiliser les publics de demain à travers de multiples actions.
De façon générale, les équipes de relations avec les publics se tiennent à la disposition
des groupes, enseignants, comités d’entreprises ou autres associations pour la
présentation d’un spectacle ou de la saison, pour tout conseil ou renseignement sur
la programmation, pour organiser une rencontre ou un parcours spécifique, ou pour
étudier ensemble toutes autres demandes.
• Les spectacles : cette saison, près de quinze propositions sont à voir en famille : des
découvertes pour les tout-petits, des formes musicales, théâtrales, dansées, des marionnettes,
mais aussi des inclassables pour les aînés. Retrouvez-les grâce au pictogramme T-OK !
• Les prix : 5 € pour les enfants (jusqu’à 11 ans), 8 € pour leurs grands frères et sœurs (jusqu’à
18 ans), 10 à 14 € pour les parents, mais aussi des parcours, conçus par tranche d’âge, pour
venir plus souvent et faciliter la vie des parents ! (voir page 90).
• Un site web dédié : pour retrouver tous les rendez-vous et rencontres autour des spectacles,
les ateliers-découvertes..., pour s’informer, préparer la venue au spectacle, ou pour revoir des
extraits après, pour faire des jeux et trouver d’autres surprises, connectez-vous sur www.T-OK.eu
dès le samedi 3 octobre09, journée de lancement de la saisonT-OK avec Aldebert (p.4) et La Brouille
dans l’Autoc’Art (p. 5) !
• Les séances scolaires : de nombreuses séances sont proposées, à des horaires adaptés et
exclusifs pour les venues en groupes d’enfants accompagnés, retrouvez-les sur www.lequai-angers.eu
Contacts pour les enseignants et animateurs :
Frédéric Aubry (EPCC-Le Quai) - tél. 02 44 01 22 56 | [email protected]
Emmanuel Bretonnier (NTA) - tél. 02 44 01 22 49 | [email protected]
Gildas Esnault (CNDC) - tél. 02 44 01 22 66 | [email protected]
• Et les spectacles des parents ? : venir en famille même lorsqu’il s’agit d’un spectacle pour
les grands, vivre un moment de découverte chacun de son côté et avoir plein de choses à se
raconter après…
Le NTA et l’EPCC-Le Quai proposent aux parents d’inscrire leurs enfants à des activités autour
des spectacles (lecture, jeux, ateliers…) pendant qu’ils assistent aux représentations. Repérez
les soirées T-OK et « soirées enfants » dans les pages programme.
Tarif 2€ par enfant | réservation à la billetterie 02 41 22 20 20 (nombre de places limité)
Bienvenue aux étudiants !
• Les spectacles : plus de 60 spectacles, toute la saison est à voir et les équipes du Quai
se mettent en quatre pour que les étudiants s’y sentent chez eux !
• Les événements : après les deux journées d’accueil organisées par la ville d’Angers
pour les nouveaux-arrivants dans le Forum les 30 septembre et 1er octobre09 (voir p.70), le
CNDC, l’EPCC-LE QUAI et le NTA organisent deux grands rendez-vous :
• Séance découverte lors de la Soirée éTUDIANTS AU QUAI le 13 octobre09 de 18h30 à
24h00, avec visite insolite, théâtre, danse, concerts, performances, vidéo, …
• Séance amateurs lors de la soirée CARTE BLANCHE AUX éTUDIANTS le 2 mars10,
organisée en partenariat avec la Fé2A et de nombreuses associations étudiantes.
• Les prix : La formule spéciale « bon plan – de 26 ans » permet de voir 3 spectacles pour
24 € ! (voir p. 91)
EPCC-LE QUAI
Frédéric Aubry, médiateur culturel
tél. 02 44 01 22 56 | [email protected]
David Geffard, chargé des partenariats culturels, touristiques et des comités d’entreprises
tél. 02 41 22 20 23 | [email protected]
Julien Villeneuve, chargé des publics étudiants et commerçants
tél. 02 41 22 20 25 | [email protected]
NTA - Nouveau Théâtre d’Angers
Emmanuel Bretonnier, responsable des relations avec le public
tél. 02 44 01 22 49 | [email protected]
Séverine Hamelin, responsable des relations
avec le public
89
tél. 02 44 01 22 48 | [email protected]
Anne Doteau, responsable de la formation et de l’éducation artistique
tél. 02 44 01 22 45 | [email protected]
CNDC - Centre National de danse contemporaine
Gildas Esnault, responsable du service éducatif et des publics
tél. 02 44 01 22 66 | [email protected]
Anne-Marie Page, responsable de l’accueil
tél. 02 44 01 22 66 | [email protected]
Visites - location d’espaces
Le Quai regroupe, derrière son vaste Forum et ses deux théâtres, de multiples
espaces scéniques, techniques, de création, de formation et administratifs.
Des visites guidées en groupe sont possibles pour découvrir le lieu, des coulisses aux
loges en passant par la terrasse panoramique.
Des visites adaptées à destination des personnes handicapées sont aussi proposées.
Enfin, lorsque le planning le permet et dans le respect des activités artistiques et culturelles
des trois structures, certains espaces du bâtiment peuvent être loués.
Contact : Catherine Mousset | tél. 02 44 01 22 06 | [email protected]
• Les contacts : vous êtes relais étudiant, enseignant, membre d’une association étudiante,
vous avez des questions ou souhaitez organiser une venue au spectacle ou développer un
projet en lien avec la programmation du QUAI, contactez :
Gildas Esnault (CNDC) | tél. 02 44 01 22 66 | [email protected]
Séverine Hamelin (NTA) | tél. 02 44 01 22 48 | [email protected]
Julien Villeneuve (EPCC-Le Quai) | tél. 02 41 22 20 25 | [email protected]
88
89
le quai pratique
Tarifs
Tarifs généraux
Abonnement tout public
PLEIN TARIF = 21 €
Vous pouvez bénéficier du Tarif Réduit à 14 € à partir de 5 spectacles et sans limite, à
choisir parmi toutes les propositions de danse, théâtre, musiques, cirque, etc., du CNDC,
du NTA et de l’EPCC-LE QUAI, à l’exception des spectacles « Hors abonnement » (opéras)
et à tarification spéciale («T-OK» à 10 € plein tarif),
TARIF RéSERVé = 17 € : Carte cézam, groupes (10 personnes et +), abonnés structures
culturelles partenaires : Théâtre du Champ de Bataille (Angers), THV (Saint-Barthélemy d’Anjou),
Centre Georges Brassens (Avrillé), le Jardin de Verre (Cholet), Le Carré (Château-Gontier), Le
Fanal (Saint-Nazaire), Le Lieu Unique et le Grand T (Nantes), l’Onyx (Saint-Herblain), Le Grand R
(La Roche/Yon), L’Espal (Le Mans), le Centre chorégraphique national de Tours.
TARIF RéDUIT = 14 € : moins de 26 ans, demandeurs d’emploi
TARIF TRèS REDUIT = 8 € : moins de 18 ans, bénéficiaires des minimas sociaux, ou
détenteurs de la carte « partenaires » délivrée par la ville d’Angers
Spectacles «T-OK»
et «tous publics à partir de 6-8 ans»
The Crystal & the Sphere / Faim de Loup / Nebbia / Pinocchio / Pinok et Barbie / Tête à
Claques / Traces : PLEIN TARIF = 14 €
Aldebert / La Balle Rouge / Le Banquet de la Mandibule / Je leur construisais des labyrinthes /
La Prophétie des mécas : PLEIN TARIF = 10 €
pour ces douze spectacles :
• TARIF RéDUIT = 8 € : moins de 18 ans, demandeurs d’emploi
• TARIF TRèS REDUIT = 5 € : moins de 11 ans, bénéficiaires des minimas sociaux, ou
détenteurs de la carte « partenaires » délivrée par la ville d’Angers
TARIF SPéCIAL unique = 5 € : La Brouille dans l’Autoc’Art
Parcours «T-OK»
Pour que les enfants emmènent leurs parents au spectacle… et réciproquement !
• Parcours T-OK.1 pour les enfants de 5 à 8 ans :
3 spectacles (ou plus) au choix pour 1 adulte et 1 enfant (ou plus), parmi :
Aldebert, La Balle Rouge, Le Banquet de la Mandibule, Je leur construisais des labyrinthes,
La Prophétie des mécas
5 € par personne par spectacle => 30 €
• Parcours T-OK.2 pour les enfants de 8 à 12 ans :
3 spectacles (ou plus) au choix pour 1 adulte et 1 enfant (ou plus), parmi :
The Crystal & the Sphere, Faim de loup, Pinok et Barbie, Tête à claques, Ciné-concert*
8€ pour l’adulte + 5€ pour l’enfant par spectacle => 39 €
* Ciné-Concert : en janvier 2010, dans le cadre du partenariat avec le festival PREMIERS PLANS
(Programmation en cours – Renseignement au 02 41 22 20 20)
Opéras
dont au moins une création à choisir parmi Toute Vérité | Création 2009 de Lia Rodrigues |
Shinbaï, le vol de l’âme | Merlin | Cribles | Notre terreur | Pour en finir avec Bérénice.
VOS AVANTAGES
Vous bénéficiez d’une période de réservation exclusive, du 20 août (internet / 25 août
guichet) au 14 septembre, vous permettant d’obtenir les meilleures places.
Vous avez la possibilité de régler votre abonnement en trois échéances par prélèvement.
Le choix à l’avance de tous les spectacles n’est pas obligatoire au moment de l’achat de
l’abonnement. Vous pouvez prendre jusqu’à 2 « jokers » (1 par spectacle non choisi), à
échanger à tout moment contre un billet pour une date précise, dans la limite des places
disponibles.
L’abonnement vous donne droit au Tarif Réduit pour tout spectacle supplémentaire, acheté
ultérieurement dans la saison.
En tant qu’abonné vous bénéficiez du tarif réduit pour les productions d’Angers Nantes
Opéra au Quai et au Grand Théâtre place du Ralliement.
91
Abonnement « Très Réduit »
Réservé aux détenteurs de la carte « partenaires » délivrée par la ville d’Angers et aux
bénéficiaires d’un des minimas sociaux (RMI, ASS, etc...).
Vous pouvez bénéficier du tarif très réduit à 5 € à partir de 3 spectacles et sans limite, à
choisir parmi toutes les propositions de danse, théâtre, musiques, cirque, etc., du CNDC,
du NTA et de l’EPCC-LE QUAI, à l’exception des spectacles « Hors abonnement » (opéras)
et à tarification spéciale («T-OK» à 10 € plein tarif),
dont au moins une création à choisir parmi Toute Vérité | Création 2009 de Lia Rodrigues |
Shinbaï, le vol de l’âme | Merlin | Cribles | Notre terreur | Pour en finir avec Bérénice.
et vous bénéficiez de tous les avantages ci-dessus.
Formule spéciale « bon plan - de 26 ans »
3 spectacles 24 € (soit 8 € le spectacle)
Choisissez au moins une création parmi Toute Vérité | Création 2009 de Lia Rodrigues |
Shinbaï, le vol de l’âme | Merlin | Cribles | Notre terreur | Pour en finir avec Bérénice.
Ajoutez 2 spectacles au choix dans toute la programmation (sauf opéras et spectacles à 10 €).
Vous pouvez choisir tout de suite ou prendre 2 « Jokers » à remplacer quand vous le
souhaitez par le spectacle de votre choix (dans la limite des places disponibles).
Ajoutez d’autres spectacles, si vous voulez, quand vous voulez, à 8€.
tarification particulière, spectacles hors abonnement : voir page 70
90
91
le quai pratique
infos pratiques
Quand réserver ?
Abonnements, formules et parcours
• la billetterie en ligne sera ouverte à partir du 20 août [www.lequai-angers.eu]
• la billetterie au guichet ouvrira le 25 août à 13:00
Places à l’unité, hors abonnement, formules et parcours
les billetteries en ligne, par téléphone et au guichet ouvriront :
• le 25 août à 13:00 pour les spectacles Traces (p.3), Aldebert (p.4), Toute Vérité (p.6)
• le 15 septembre à 13:00 pour les autres spectacles programmés de septembre à
décembre 2009
• le 1er décembre 2009 à 13:00 pour tous les spectacles programmés de janvier à juin 2010.
Se déplacer sans difficulté
Le Quai est équipé d’ascenseurs permettant l’accès des théâtres aux personnes à mobilité
réduite, en particulier celles qui se déplacent en fauteuil roulant.
Les deux théâtres du Quai disposent d’emplacements réservés très bien placés pour les
spectateurs se déplaçant en fauteuil roulant.
Voir et entendre
Sensibles et formées à l’accueil de tous les publics, les équipes du Quai invitent les
personnes malentendantes ou malvoyantes à prévenir la billetterie en réservant leur place
pour nous permettre de les accueillir dans les meilleures conditions.
Comment réserver ?
Services proposés aux spectateurs sourds et malentendants
• au guichet | Forum (entrée Cale de la Savatte) | du mardi au samedi de 13:00 à 19:00
• par téléphone | 02 41 22 20 20 | du mardi au samedi de 13:00 à 19:00
• par Internet | www.lequai-angers.eu à tout moment | accès «Billetterie» dès la page
d’accueil
• billetterie partenaire | Grand Théâtre d’Angers | place du Ralliement | du mardi au
samedi de 12:00 à 19:00 | tél 02 41 24 16 40 (hors abonnements, formules et parcours)
Le NTA propose certaines représentations sur-titrées ou signées, repérez-les dans les
pages programme.
Les deux théâtres sont équipés d’un système infrarouge d’amplification sonore. Dans le
T900, des emplacements pour une écoute optimale avec ce système sont réservés pour
les spectateurs malentendants jusqu’à la veille de chaque représentation
Modalités de paiement
Le NTA propose certaines représentations en audio-description, d’autres en audio détaillé,
repérez-les dans les pages programme.
Certains spectacles sont naturellement accessibles aux personnes ayant une déficience
sensorielle : renseignements à la billetterie (02 41 22 20 20).
Services proposés aux spectateurs aveugles ou malvoyants
93
Espèces, chèques, cartes bancaires, chèques vacances, chèques culture
Pour toute réservation par téléphone, le paiement peut s’effectuer par carte bancaire à
distance ou par l’envoi d’un chèque à l’ordre du Trésor public sous trois jours.
Passé ce délai, toute place réservée mais non réglée sera automatiquement remise à la
vente.
Le jour du spectacle, les places réservées par téléphone doivent être réglées par carte
bancaire à distance ou jusqu’à 30 minutes avant le début du spectacle au guichet.
Passé ce délai, les places réservées et non réglées seront automatiquement remises à la
vente.
Retrait des places au guichet
Les billets achetés par téléphone ou sur Internet peuvent être retirés au guichet du mardi
au samedi de 13:00 à 19:00.
Le jour du spectacle, ceux-ci doivent être retirés au moins 30 minutes avant la
représentation.
Placement
92
Horaires
IMPORTANT : Les spectacles commencent à l’heure précise
Cinq minutes avant le début du spectacle, les places ne sont plus garanties, y compris
pour les abonnés. à partir de ce moment, le personnel d’accueil re-distribue les places non
occupées pour le placement du public présent.
L’admission des retardataires est parfois impossible pour des raisons artistiques ou
techniques. Dans ce cas, le retard ne donne droit à aucun remboursement.
Pour le respect des spectateurs et des artistes, Le Quai vous remercie de votre
compréhension.
Se restaurer autour du Quai
Le Bar du Forum est ouvert 1h avant et après les représentations et propose une
restauration rapide (sandwichs, salades).
Les places sont numérotées dans le Théâtre 900. Dans le Théâtre 400 le placement, non
numéroté, se fait par zones (porte d’accès).
Le Restaurant du Monde Coba Lodge (sur la terrasse du Quai) est ouvert du dimanche au
jeudi de 12:00 à 22:30, vendredi et samedi de 12:00 à minuit.
Renseignements/Réservations au 02 41 87 85 80 / [email protected].
Les personnes handicapées, à mobilité réduite, malentendantes ou mal voyantes sont
invitées à prévenir la billetterie en réservant leur place pour nous permettre de les accueillir
dans les meilleures conditions.
La crèperie Les trois Demoiselles (rue de la Tannerie), les restaurants Le Beaurepaire, Le
Bouchon Angevin (rue Beaurepaire) et Le Favre d’Anne (Quai des Carmes) vous offrent
un apéritif ou le café sur présentation de votre billet de spectacle du jour.
93
Le Quai
le quai pratique
Accès
Les équipes
LE QUAI, Forum des Arts Vivants, se trouve dans le quartier de la Doutre, en face du
Château du Roi René, sur l’autre rive de la Maine.
à PIED ou à VéLO : le parcours est très agréable du Centre-ville – Rive gauche par
l’ancien Pont de Verdun, puis la promenade / piste cyclable le long de la Maine et de la
Cale de la Savatte, avec vue sur la Cathédrale et le Château !
EN BUS : plusieurs lignes desservent la Doutre à proximité du Quai :
• Navette gratuite pendant les travaux du tramway et lignes
Beaurepaire : à cinq minutes du Quai par le boulevard Henri Arnauld
,
et
=> Arrêt Front de Maine : derrière Le Quai
• Lignes
,
=> Arrêt
EN VOITURE : nous vous incitons à pratiquer le covoiturage, en utilisant notamment le site
web mis en place spécifiquement à cette fin par le Département du Maine-et-Loire :
www.covoiturage49.fr
L’accès le plus simple est par le Pont de la Basse Chaîne, au bout duquel (rive droite) se
trouve Le Quai.
• du Centre-ville : au bout du boulevard du Roi René face au Château
• de Rennes / Nantes par l’A11, direction Angers-Centre, sortie Avrillé / La Doutre / Château à droite, puis prendre le pont à gauche
• de Paris / Tours / Le Mans par l’A11, direction Angers-Centre, sortie Château / Maison
du Tourisme, prendre le pont à droite
PARKING : un parking de 180 places est à votre disposition en sous-sol du Quai : accès
par le boulevard Gaston Dumesnil puis la rue Justicière.
Attention, quand un spectacle a lieu dans le Théâtre 900, ce parking est vite complet. Il peut être sage
de venir très en avance, ou de préférer le grand parking gratuit de la Place de La Rochefoucauld,
à quinze minutes à pied du Quai par le boulevard Henri Arnauld.
EPCC-Le Quai
Christian Mousseau-Fernandez, directeur | Michel Auger, directeur adjoint | Guy Piétin, directeur adjoint |
Muriel Rapy, directrice communication et publics | Jean-Philippe Vergneau directeur technique | Liza Pichard,
chargée de production | Nadia Guiollot, assistante de projets artistiques et culturels | Frédéric Aubry, médiateur
culturel | Katell Martin, chargée de mission AnCRE | Anne Bâty, chargée de ressources AnCRE | Catherine
Mousset, responsable accueil | Laurence Delcroix, assistante de direction, responsable du secrétariat et de
l’accueil administratif | Jennifer Gourret, assistante de direction | Marie David, chef comptable | Stéphanie
Leroi, secrétaire comptable | Samantha Crespel, assistante ressources humaines | Aude Roullois, secrétaire
du service accueil administratif | Mathilde Monier, assistante de direction communication | Céline Baron,
chargée de communication interne | Solange Abaziou, responsable communication et nouvelles technologies |
Wilfried Thierry, réalisateur et assistant nouveaux médias | Agnès Vallier, responsable de salle | Laurent
Laucoin, responsable billetterie | Cécile Lecoq, chargée de billetterie et de diffusion, adjointe au responsable
billetterie | David Geffard, chargé de billetterie, RP partenariats culturels, touristiques et comités d’entreprises
| Julien Villeneuve, chargé de billetterie, RP étudiants et commerçants | Clémence Bain, Maïlys Barrais,
Caroline Berge, Raphaël Bouteau, Amélie Chanat, Marie-Cécile Chenais-Deloche, Maëliss Coudray,
Alix Espa, Sacha Estandié, Anaïs Gautier, Sophie Genot, Marine Girard, Léo Gaudin, Charlotte Huet,
Pauline Lambert, Marie L’hotellier, Marianne Minier, Abellia Moullé-Brunet, Fabrice Noyer, Emilie
Philippot, Valentin Portier, Camille Richard, Pauline Roberti, hôtes et hôtesses d’accueil | Nadia Gaignard,
assistante de direction technique | François Mussillon, régisseur général | Christophe Béraud, régisseur
général | Jean-Pierre Prud’Homme, régisseur principal scène | Olivier Blouineau, régisseur principal adjoint
scène | Joël Brousson, constructeur machiniste cintrier | Philippe Basset, régisseur scène adjoint | Gilles
Lépicier, régisseur principal lumière | Benoit Collet, régisseur principal adjoint lumière | Loïc Le Bris, régisseur
principal son | Chloé Seiller, régisseur lumière | Gabriel Bouet, régisseur lumière | Marie Limeul, responsable
informatique et téléphonie | Jean-Denis Lamy, responsable logistique bâtiment | Patrice Barrault, technicien
maintenance | Mélanie Desbourdes, chargée de95
sécurité.
CNDC - Centre national de danse contemporaine
Emmanuelle Huynh, directrice | Aymar Crosnier, directeur adjoint | Pascale Dubois, chef comptable | Nathalie
Bourgès, assistante de direction | Jasmine Lebert secrétaire générale | Gildas Esnault, responsable du service
éducatif et des publics | Anne-Marie Page, responsable de l’accueil | David Steele, directeur pédagogique de
l’école supérieure | Raïssa Kim, coordinatrice de l’administration et des productions de l’école supérieure |
Sophie Lessard, professeur principale de l’école supérieure | Arnaud Hie, directeur de production et de diffusion |
Sandra Bony-Navarro, chargée des résidences d’artistes | François Le Maguer, directeur technique | Alain
Cherouvrier, régisseur | Nicolas Diaz, régisseur | Antoine et Manuel, direction artistique de l’identité visuelle
| Dominique Berolatti, presse | Gérard Mayen, chargé de mission pour les 30 ans du CNDC | Esther WelgerBarboza, diffusion des CNDCproductions.
NTA - Nouveau Théâtre d’Angers - Centre dramatique national
Frédéric Bélier-Garcia, directeur | Daniel Besnehard, délégué général | Matthias Poulie, administrateur |
Caroline Gonce, conseiller artistique | Marie-Alix Escolivet, assistante administrative | Pascale Michel,
chargée de production et des tournées | Marielle Gallard, chef comptable | Sylvie Durepaire, comptable |
Françoise Deroubaix, responsable de l’information | Emmanuel Bretonnier, Séverine Hamelin, responsables
des relations avec le public | Anne Doteau, responsable de la formation et de l’éducation artistique | Sylvie
Fontaine, chargée de mission Culture-Education Nationale | Jocelyn Davière, régisseur général | Vincent
Bedouet, Jean-Christophe Bellier régisseurs généraux adjoints
Crédit photo
p.3 Valérie Remise | p.4 André D. | p.5 Alexandra Terracher | p.6 Stéphane Tasse | p.8 Manuel Lagos Cid | p.9 Rapho | p.10 Armel Hostiou | p.11
Fred Hayes | p.12 Mélanie Elbaz | p.13 BekO | p.14 T. Baron | p.15 Eric Milteau | p.16 groupe Sammi Lanweer | p.18 Daniel Garcia Bruno | p.19
photo DR | p.20, p.21 DR | p.22 Elisabeth Carecchio | p.23 Paul Huet | p. 24 Jean-Baptiste Mondino | p. 25 peinture Marshall Johnson | p. 26
Serge Lucas | p.27 SCUMECK | p.28 Mirco Magliocca | p.29 Rapho | p.30 Stéphane Tasse | p.32 J. Delatour | p.33 DR | p.34 Youri Lenquette |
p.35 DR | p.36 Les Possédés | p.38 Christian Lacroix | p.39 C. Ganet | p.40 Youri Lenquette | p.41 Valérie Remise | p.42 Marc Domage | p.44 La
prophétie | p.45 Mattias Lundblad | p. 46 dessin Vladimir Maïakovski | p.48 Frédéric Chéhu | p.50 Marc Domage | p.51 DR | p.52 Antonia Bozzi |
p.53 Lou Hérion | p.54 Lot | p.55 Gregory Batardon | p.57 Christian Berthelot | p.58 Agathe Poupeney | p.60 Brigitte Enguerand | p.61 Rui Ochoa
| p.62 Vincent Lignie | p.63 antoine+manuel | p.64, p.65 Rosa Frank | p.66 photo DR | p.67 Delphine Perrin | p.68 Rapho
94
95
calendrier 09|10
septembre 09
mardi
22 septembre mercredi 23 septembre
Traces
cirque
EPCC-LE QUAI p.03
jeudi
1er
vendredi 2
3
samedi
5
lundi
6
mardi
mercredi 7
8
jeudi
vendredi 9
10
samedi
mercredi 14
15
jeudi
vendredi 16
17
samedi
dimanche 18
20
mardi
mercredi 21
22
jeudi
vendredi 23
24
samedi
3
samedi
samedi
3
dimanche 4
mercredi 7
10
samedi
jeudi
15
octobre
octobre
octobre
octobre
octobre
octobre
octobre
octobre
octobre
octobre
octobre
octobre
octobre
octobre
octobre
octobre
octobre
octobre
octobre
octobre
octobre
octobre
octobre
octobre
octobre
vendredi 16
dimanche 18
lundi
19
jeudi
22
vendredi 23
24
samedi
octobre
octobre
octobre
octobre
octobre
octobre
20:30
20:30
20:30
19:30
19:30
19:30
20:30
20:30
20:30
19:30
20:30
20:30
20:30
16:00
19:30
19:30
20:30
20:30
20:30
18:00
16:00, 18:00
11h, 16h, 18h
11h, 16h, 18h
11h, 16h, 18h
20:30
Scène de
répétition
T-OK
T-OK
EPCC-LE QUAI p.04
EPCC-LE QUAI p.05
Théâtre 400
Kouyaté & Neerman
Manon
musique
opéra
EPCC-LE QUAI p.08
ANO
p.09
Babx
The Crystal and the Sphere
chanson
danse
EPCC-LE QUAI p.10
CNDC
p.11
Vincent Delerm
Je leur construisais des
labyrinthes...
Littoral
chanson
T-OK
EPCC-LE QUAI p.12
EPCC-LE QUAI p.13
théâtre
NTA
p.14
Création 2009
Lia Rodrigues
Personne ne voit la vidéo
DANSE
CNDC
p.16
théâtre
NTA
p.15
Théâtre 400
Théâtre 400
Laïka
La nuit du 21 juin
musique
théâtre
EPCC-LE QUAI p.18
NTA
p.19
Théâtre 900
Shinbaï, le vol de l’âme
danse
CNDC
Pinocchio
théâtre
20:00 Théâtre 900
14:30
19:30 Théâtre 400
20:30 Théâtre 900
20:30
18:00
19:30 Théâtre 900
19:30
15:00
20:30
18:00
19:30
19:30
20:30
20:30
20:30
20:30
9
10
11
12
16
18
décembre
décembre
décembre
décembre
décembre
décembre
19:30 Théâtre 900
20:30
20:30
20:30
19:30 Théâtre 400
20:30
17 décembre
jeudi
vendredi 18 décembre
20:30 Théâtre 900
20:30
5
6
7
8
12
13
14
15
p.06
Aldebert
La Brouille dans l’Autoc’Art
décembre
décembre
décembre
décembre
décembre
décembre
décembre
décembre
décembre
décembre
mardi
mercredi
JEUdi
vendredi
mardi
mercredi
jeudi
vendredi
NTA
Théâtre 900
Forum
mardi
1er
mercredi 2
3
jeudi
5
samedi
mardi
1er
mercredi 2
3
jeudi
vendredi 4
5
samedi
vendredi 4
janvier10
janvier
janvier
janvier
janvier
janvier
janvier
janvier
janvier
19:30
19:30
20:30
20:30
19:30
19:30
20:30
20:30
p.32
opéra
ANO
p.29
Théâtre 400
La Balle Rouge
T-OK
EPCC-LE QUAI p.33
Théâtre 900
Théâtre 400
Théâtre 400
Avishai Cohen
Ciné-concert
Merlin ou la terre dévastée
musique
T-OK
théâtre
EPCC-LE QUAI p.34
EPCC-LE QUAI
nta
p.36
Scène de
répétition
Le Banquet de la Mandibule
T-OK
EPCC-LE QUAI p.35
Merlin ou la terre dévastée
théâtre
nta
Le Banquet de la Mandibule
T-OK
EPCC-LE QUAI p.35
Zoopsie Comedi
Blackbird
danse
théâtre
CNDC
NTA
Nebbia
cirque
EPCC-LE QUAI p.40
Théâtre 900
Cribles
danse
CNDC
Théâtre 400
MPT
monplaisir
Théâtre 400
Renaud Garcia Fons
La Prophétie des Mécas
musique
T-OK
EPCC-LE QUAI p.41
EPCC-LE QUAI p.44
Yaacobi et Leidental
théâtre
nta
Théâtre 900
Théâtre 400
Rokia Traoré
Notre terreur
musique
théâtre
EPCC-LE QUAI p.45
nta
p.46
Le quai
Flux47°00°
arts croisés
EPCC-LE QUAI p.48
Théâtre 900
(Not) a love song
danse
CNDC
Théâtre 900
Théâtre 900
Dominique A
œdipe
chanson
théâtre
EPCC-LE QUAI p.51
NTA
p.52
Théâtre 400
Tête à claques
T-OK
EPCC-LE QUAI p.53
Scène de
répétition
Théâtre 400
Yaacobi et Leidental
théâtre
NTA
p.30
Pinok et Barbie
T-OK
NTA
P.54
Théâtre 900
Jours étranges / So schnell
danse
CNDC
P.55
PARVIS
Arrêtez le monde,
je voudrais descendre
ARTS croisés
EPCC-LE QUAI p.57
Théâtre 400
Pour en finir avec Bérénice
p.58
La ferme des concombres
danse
théâtre
théâtre
CNDC/NTA
Théâtre 400
NTA
p.60
Théâtre 900
Théâtre 900
DU MARDI 25 MAI AU DIMANCHE 6 JUIN Le Quai
mercredi 26 mai
19:30 Théâtre 400
VENDREdi 28 mai
20:30 Théâtre 400
Katia Guerreiro et l’EBN
Idir
Vidéodanse
Sacre - The Rite of Spring
L’Après-midi
musique
musique
danse
danse
danse
EPCC-LE QUAI
EPCC-LE QUAI
CNDC
CNDC
CNDC
p.61
p.62
p.63
p.64
p.65
L’oral et hardi
théâtre
NTA
p.66
Bal moderne
L’Affaire Makropoulos
danse
Opéra
CNDC
ANO
p.67
p.68
mercredi 13
vendredi 15
dimanche 17
dimanche 17
mercredi 20
vendredi 22
dimanche 24
mercredi 27
28
jeudi
vendredi 29
30
samedi
dimanche 31
19:30 Théâtre 400
20:30
janvier
janvier
janvier
janvier
janvier
janvier
janvier
janvier
janvier
janvier
janvier
janvier
20:00
20:00
14:30
11:00, 16:00
10:30, 14:30
20:30
16:00
19:30
19:30
19:30
19:30
11:00, 16:00
lundi
1er
2
mardi
mercredi 3
mercredi 3
février
février
février
février
9
9
10
11
12
19
20
février
février
février
février
février
février
février
19:30 Théâtre 400
19:30
19:30
10:30, 14:30 Scène de
répétition
19:30 Théâtre 900
19:30 Théâtre 400
19:30
20:30
20:30
20:30 Théâtre 900
20:30
mercredi 3
4
jeudi
vendredi 5
jeudi
4
samedi
6
dimanche 7
lundi
8
9
mardi
mercredi 10
11
jeudi
vendredi 12
mercredi 17
18
jeudi
vendredi 19
20
samedi
22
lundi
23
mardi
mercredi 24
25
jeudi
vendredi 19
20
samedi
dimanche 21
mercredi 31
1er
jeudi
mars
mars
mars
mars
mars
mars
mars
mars
mars
mars
mars
mars
mars
mars
mars
mars
mars
mars
mars
mars
mars
mars
mars
avril
19:30
20:30
20:30
20:30
15:00, 18:00
11:00, 16:00
19:30
19:30
19:30
20:30
20:30
19:30
20:30
20:30
20:30
19:30
19:30
19:30
20:30
20:30
20:30
20:30
19:30
20:30
3
6
7
8
9
7
9
9
10
27
28
27
28
avril
avril
avril
avril
avril
avril
AVRIL
avril
avril
avril
avril
avril
avril
20:30
19:30
19:30
20:30
20:30
19:30
20:30
20:30
20:30
,19:30
15:00
19:30
19:30
mai
mai
mai
mai
mai
mai
mai
mai
mai
mai
mai
19:30
19:30
20:30
20:30
20:30
19:30
20:30
20:30
20:30
16:00
20:30
juiN
juiN
juin
juiN
juiN
19:30 Théâtre 400
19:30
19:00 Forum
14:30 Théâtre 900
20:00
fEvrier
novembre 11:00, 16:00
novembre 11:00, 16:00
novembre
19:30
novembre
19:30
novembre
19:30
novembre
19:30
novembre
19:30
novembre
19:30
novembre
19:30
novembre
20:30
novembre
20:30
novembre
20:30
novembre
19:30
novembre
19:30
novembre
20:30
novembre
20:30
novembre
19:30
novembre
20:30
novembre
20:30
novembre
20:30
novembre
19:30
décembre
19:30
novembre
20:30
novembre
18:00
novembre
16:00
décembre 09
CNDC
10
dimanche 8
mercredi 11
9
lundi
10
mardi
mercredi 11
17
mardi
mercredi 18
17
mardi
mercredi 18
19
jeudi
vendredi 20
vendredi 20
mardi
24
mercredi 25
26
jeudi
vendredi 27
mercredi 25
26
jeudi
vendredi 27
28
samedi
30
lundi
1er
mardi
vendredi 27
28
samedi
dimanche 29
mercredi
jeudi
vendredi
samedi
mercredi
vendredi
Toute vérité
théâtre
09
mercredi 4 novembre
danse
Théâtre 900
Parades & changes,
replays (2008)
La Périchole
mercredi 13 janvier
14 janvier
jeudi
octobre 09
novembre
96
19:30 Théâtre 900
19:30
Le 3 mÂts
Théâtre 900
Théâtre 400
THV
SAINTBarthélemy
Grand
théâtre
nta
p.20
p.22
Place du Ralliement
Grand
théâtre
Pinocchio
théâtre
nta
p.22
Place du Ralliement
Scène de
répétition
Vaches noires
Théâtre 900
Emily Loizeau
La nuit des rois
Grand
théâtre
théâtre
nta
p.23
chanson
EPCC-LE QUAI p.24
théâtre
NTA
p.25
Faim de loup
T-OK
EPCC-LE QUAI p.26
H3, hip-hop
danse
CNDC
p.27
Les chaises
théâtre
nta
p.28
Place du Ralliement
Scène de
répétition
Yaacobi et Leidental
théâtre
nta
p.30
mardi
mardi
mercredi
jeudi
vendredi
vendredi
samedi
mars10
avril10
samedi
mardi
mercredi
JEUDI
VENDREDI
mercredi
VENDREDI
VENDREDI
SAMEDI
MARDI
MERCREDI
MARDI
MERCREDI
p.36
p.38
p.39
p.42
p.30
p.50
mai10
MARDI
11
mercredi 12
13
JEUdi
VENDREDI 14
15
SAMEDI
MERCREDI 12
13
JEUdi
VENDREDI 14
15
SAMEDI
DIMANCHE 16
jeudi
20
juin 09
mardi
mercredi
jeudi
DIMANCHE
mardi
1
2
3
13
15
97
Téléchargement